Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met
tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin
de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des
mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui
pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un
désastre pour l’humanité…
Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le
vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs.
Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié
», les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y
substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui
transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les
mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que
poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue
qu’une rage salvatrice.
La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous
encourage à combattre l’inertie du temps.
France Anodine
Description
France Anodine, c’est une pièce de théâtre qui se passe dans une station de radio. Son rôle est de s’intéresser aux petites choses, aux détails, à l’infra-mince.
Dans un dispositif à l’esthétique « studio radio bricolé », trois animateur·ices sont en charge de la grille des programmes. Leur job : mettre ces choses en ondes, les observer de très près. De si près qu’elles en deviendraient presque abstraites, poétiques, philosophiques, sociologiques et musicales. Et drôles aussi quand même…
C’est par le chas le plus fin de l’aiguille, le petit bout de la lorgnette que France Anodine se propose de passer. Et possiblement, par ce biais, il se pourrait que l’on accède au monde. Car il n’est pas interdit de penser que le local finisse par renseigner sur le global.
Date info
Du 17/01/2024 au 19/01/202420:00
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Paiement libre
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Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met
tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin
de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des
mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui
pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un
désastre pour l’humanité…
Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le
vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs.
Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié
», les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y
substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui
transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les
mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que
poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue
qu’une rage salvatrice.
La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous
encourage à combattre l’inertie du temps.
Le héros de la nouvelle, Poprichtchine, est un fonctionnaire au bas de l’échelle
qui vit son quotidien entre la routine de son emploi dérisoire et ses petits
plaisirs d’homme solitaire.
La découverte d’un pouvoir extraordinaire lui donne l’espoir de changer son
destin : conquérir la femme inaccessible et accéder à une place honorable au
sein de la société. Mais ce pouvoir est aussi le premier pas vers la folie, qui
l’amène à créer sa propre version de la réalité : il s’autoproclame « Roi
d’Espagne Ferdinand VIII ».
Tout ceci vient, je crois, de ce que les gens se figurent que le cerveau est
logé dans le crâne ; pas du tout : il est apporté par un vent qui souffle de la
mer Caspienne. LOCO est librement inspiré du Journal d’un Fou de Gogol : un
conte absurde qui traite de la frontière incertaine entre folie et raison. Le
héros de la nouvelle, Poprichtchine, est un fonctionnaire au bas de l’échelle
qui vit son quotidien entre la routine de son emploi dérisoire et ses petits
plaisirs d’homme solitaire.
La découverte d’un pouvoir extraordinaire lui donne l’espoir de changer son
destin : conquérir la femme inaccessible et accéder à une place honorable au
sein de la société. Mais ce pouvoir est aussi le premier pas vers la folie, qui
l’amène à créer sa propre version de la réalité : il s’autoproclame « Roi
d’Espagne Ferdinand VIII ».
********** English **********
Italy, the late 1990s. Olga, a 40-year-old woman with two children, is a devoted
mother and wife. She does her best to lead a life in perfect harmony with what
society imposes on her. One day, her husband leaves her for a young woman, as in
the most pathetic soap opera. Her whole world collapses. In the grip of a
permanent feeling of danger, Olga sinks into a state of rage. She becomes
vulgar, violent, grotesque.
After she has removed her make-up and given up appearances, an unexpected woman
emerges. Scandalous and powerful. Almost mythical, she steps forward in all her
tragedy: a contemporary Medea, who no longer needs to kill to exist.
In this adaptation of Elena Ferrante’s book, actress and director Gaia Saitta
plays this woman, accompanied by her children and her dog. Trading her oppressed
body for a resistant one, she lets herself go, finally liberated.
Everything has to be rebuilt, starting with language. The audience, scattered on
and off the stage, is both part of and witness to this transformation.
Gaia Saitta is an associate artist at the Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Première
Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Corealisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
********** Français **********
Dans l’Italie de la fin des années 1990, Olga, 40 ans et deux enfants, est une
mère et une épouse dévouée. Elle tente de mener une vie en parfaite adéquation
avec ce que la société lui impose. Un beau jour, son mari la quitte pour une
jeune fille, comme dans le plus pathétique des feuilletons. Et tout son univers
s’écroule. En proie à un sentiment de danger permanent, Olga sombre alors dans
un état de rage, elle devient vulgaire, violente, grotesque.
Une fois le maquillage retiré et les apparences dissipées, c’est une femme
inattendue qui prend place. Scandaleuse et puissante. Presque mythique, elle
apparaît dans toute sa tragédie : une Médée contemporaine, qui n’a plus besoin
de tuer pour exister.
Dans cette adaptation du livre d’Elena Ferrante, l’actrice et metteuse en scène
Gaia Saitta incarne cette femme, accompagnée de ses enfants et de son chien.
Délaissant un corps opprimé pour un corps résistant, elle s’abandonne, enfin
libérée.
Tout est à reconstruire, à commencer par les mots. Le public, dispersé sur le
plateau et en dehors, est à la fois partie et témoin de cette transformation.
Gaia Saitta est artiste associée au Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Première
Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Coréalisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
********** Nederlands **********
In het Italië van het einde van de jaren 1990 is Olga met haar 40 jaar en twee
kinderen een toegewijde moeder en echtgenote. Ze probeert een leven te leiden
dat perfect past bij wat de maatschappij haar oplegt. Op een dag verlaat haar
man haar voor een jong meisje, zoals in de meest pathetische soapseries. En haar
hele wereld stort in. Ze valt ten prooi aan een gevoel van permanente dreiging
en glijdt af naar een staat van woede. Ze wordt vulgair, gewelddadig, grotesk.
Als de make-up is verwijderd en de schijn is opgeheven, neemt een onverwachte
vrouw haar plaats in. Schandalig en machtig, haast mythisch verschijnt ze in al
haar tragiek: een hedendaagse Medea, die niet meer hoeft te doden om te bestaan.
In deze bewerking van het boek van Elena Ferrante speelt actrice en regisseuse
Gaia Saitta deze vrouw, vergezeld door haar kinderen en haar hond. Ze wisselt
haar onderdrukte lichaam in voor een weerbaar lichaam, en laat zich gaan,
eindelijk bevrijd.
Alles moet opnieuw worden opgebouwd, te beginnen met de woorden. Het publiek,
verspreid over en naast de scène, is zowel deel als getuige van deze
transformatie.
Gaia Saitta is een artiest verbonden met het Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Première
Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Corealiasatie Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
********** Français **********
Dany nait aux abords du lac Saint-Jean au Canada, dans un milieu rural et isolé.
Gurshad voit le jour dans la République islamique d’Iran où il passe les douze
premières années de sa vie. L’art les a réunis, alors que tout, à commencer par
leurs origines, était prédestiné à les éloigner. Qu’est-ce qui prépare à devenir
artiste dans un contexte où rien ne s’y prête ?
Le spectacle convoque les personnes-clés et les moments-pivots qui les ont fait
devenir ceux qu’ils sont aujourd’hui. À partir d’une liste de personnes –
famille, premières amours, ami·es, voire ennemi·es – et de lieux qui ont marqué
les ébats et les combats de leur jeunesse, Dany et Gurshad se donnent pour
mission de remonter le fleuve de la vie de l’autre à contre-courant, afin de
réaliser un portrait inédit l’un de l’autre.
Rassemblés par des visions du monde proches, Dany et Gurshad sont parcourus par
des obsessions communes comme l’autofiction et le récit intime inextricablement
lié à la grande histoire, l’importance accordée aux voix marginales ou encore
l’identité. Pour ce projet, ils s’entourent tous les deux de leurs
collaborateur·rices historiques pour une mise en commun de leurs savoir-faire.
Rencontrer l’autre sur un plan plus intime est un puissant moteur de création.
Dany et Gurshad s’offrent mutuellement les clés de leurs archives personnelles.
En parlant de l’autre, on finit inévitablement par parler de soi, mais aussi et
surtout des autres. Par-delà les océans, les récits intimes et politiques se
lient et trouvent un écho universel.
En co-présentation avec le Kunstenfestivaldesarts.
********** Nederlands **********
"Sur tes traces" is een duo-portret van twee kunstenaars, Gurshad Shaheman
en Dany Boudreault. Met deze kruising tussen reisdagboek en identiteitsstudie
geeft
de voorstelling een ongecensureerde inkijk in hun intieme wereld en brengt een
verhaal dat zich afspeelt in drie continenten.
********** English **********
"Sur tes traces" is a twin portrait of two artists, Gurshad Shaheman and Dany
Boudreault. With this cross between a travel diary and a identify study, the
performance grants an uncensored insight into their intimate world and presents
a story set across three continents.
Deux femmes sont assises devant une caravane. L’une est déjà réveillée, l’autre
vient de se lever. Café? Thé? Une conversation commence, alors que la journée se
déploie dans une ambiance légèrement fébrile. Nancy et Gaby reçoivent de la
visite aujourd’hui entre 10h et 17h. Que porteront-elles pour faire bonne
impression? En de courts dialogues très animés, les deux femmes se répètent en
boucle et tournent avec panache autour du pot. Combien de temps vont-elles
tenir? Petit à petit, on découvre ce qui s’est joué dans leur passé. Et c’est
loin d’être beau. Spectacle bilingue avec surtitres en néerlandais et en
français. Tweetalige voorstelling met boventiteling in het Nederlands en het
Frans.
Avec l’aide de: Sabam, GC De Kroon, GC De Markten
Production BXL WILD, Coproduction Tristero. Avec le soutien de SABAM for
Culture, la Communauté Flamande, le VGC, Culturecultuur1060, GC De Markten, GC
Nekkersdal, GC De Kriekelaar, GC De Kroon.
La traduction a été réalisé avec le soutien de la Maison Antoine Vitez.
___________
TARIFS
Tarifs libres 8€ / 12€ / 16€ / 20€
Tarif de soutien à partir de 25€
Places individuelles : CHOOSE CE QUE TU BETAALT (tarif libre)
C'est vous qui choisissez le prix que vous souhaitez mettre, en fonction de vos
moyens et de vos valeurs.
À l'exception des Lundi-Théâtre qui restent à 6€ pour tout le monde, nous vous
indiquons un prix conseillé qui permet une rémunération juste pour les artistes
et une gestion optimale pour le fonctionnement du théâtre, mais à vous de
décider ! Payez ce que vous pouvez, ce que vous voulez, ce qui vous fait
plaisir, ce qui vous paraît juste, indispensable, équitable et acceptable !
Vous êtes en mesure de payer un peu plus pour le billet? Vous permettez de la
sorte que d'autres paient un peu moins. Merci de contribuer à un accès à la
culture pour tou.te.s!
PREVENTE : en réservant et payant vos places à l'avance, vous évitez le
supplément de 2€ pour les achats le soir-même.
Vous êtes étudiant.es en Arts du spectacle ou bénéficiaire des tickets Article
27? Ces tarifs restent valables!
___________
HORAIRES
mercredi 15/05 - 19h00
jeudi 16/05 - 20h30
vendredi 17/05 - 20h30
mercredi 22/05 - 19h00
jeudi 23/05 - 14h00
jeudi 23/05 - 20h30
vendredi 24/05 - 20h30
mercredi 29/05- 19h00
jeudi 30/05 - 20h30
vendredi 31/05 - 20h30
Et si l’amour des humains n’était pas si différent de celui des poissons ? Il et
Elle s’aiment d’un amour sans retenue, celui des comédies romantiques où on
lèche la mayo sur la bouche de l’autre après avoir mangé une bonne frite. Leur
histoire si parfaite n’échappera cependant pas à la lassitude du quotidien.
Façon Titanic sans les petits fours et cette planche en bois trop étroite, le
naufrage est annoncé. Sur le plateau, un troisième personnage un peu loufoque
donne une conférence scientifique sur l’amour en s’appuyant sur l’histoire qui
se déroule sous ses yeux. Comme si cela ne suffisait pas, le plateau se retrouve
petit à petit envahi de spécimens marins avec lesquels il va falloir cohabiter.
L’Aquarium est une forme essentiellement théâtrale où les dialogues s’envolent,
se décuplent et se libèrent de toute contrainte réaliste. La frontière entre les
genres s’éclate pour laisser place à un joyeux chaos dans lequel il fait bon
vivre.
Soutiens : L'entrela, La Roseraie, La Maison des cultures et de la Cohésion
Sociale de Molenbeek, L'Acteur et l'écrit, Le théâtre 140, le festival
Cocq'arts, le festival Nouvelle Senne, le Printemps Ravie.
___________
TARIFS
Tarifs libres 8€ / 12€ / 16€ / 20€
Tarif de soutien à partir de 25€
Places individuelles : CHOOSE CE QUE TU BETAALT (tarif libre)
C'est vous qui choisissez le prix que vous souhaitez mettre, en fonction de vos
moyens et de vos valeurs.
À l'exception des Lundi-Théâtre qui restent à 6€ pour tout le monde, nous vous
indiquons un prix conseillé qui permet une rémunération juste pour les artistes
et une gestion optimale pour le fonctionnement du théâtre, mais à vous de
décider ! Payez ce que vous pouvez, ce que vous voulez, ce qui vous fait
plaisir, ce qui vous paraît juste, indispensable, équitable et acceptable !
Vous êtes en mesure de payer un peu plus pour le billet? Vous permettez de la
sorte que d'autres paient un peu moins. Merci de contribuer à un accès à la
culture pour tou.te.s!
PREVENTE : en réservant et payant vos places à l'avance, vous évitez le
supplément de 2€ pour les achats le soir-même.
Vous êtes étudiant.es en Arts du spectacle ou bénéficiaire des tickets Article
27? Ces tarifs restent valables!
___________
HORAIRES
mercredi 15/05 - 19h00
jeudi 16/05 - 20h30
vendredi 17/05 - 20h30
lundi 20/05 20h30
mercredi 22/05 - 19h00
jeudi 23/05 - 20h30
vendredi 24/05 - 20h30
mercredi 29/05- 19h00
jeudi 30/05 - 20h30
vendredi 31/05 - 20h30
Ça y est, la peinture est terminée !
Jan a travaillé longtemps.
Des jours. Des semaines. Des mois.
Jan a travaillé précisément. Méticuleusement. Dans les moindres détails.
Il a cherché les meilleures couleurs, la plus belle composition.
Et aujourd'hui, le nouveau chef-d’œuvre est enfin terminé…
Prêt à être admiré par tous. Tadam!
Lagneau de Jan !
...
Mais que se passe-t-il?
Il y a un trou dans le tableau !
LAGNEAU A DISPARU!
Avec liberté et espièglerie, Audrey Dero et Deborah Marchal s’emparent d’un chef
d’œuvre et nous emportent dans une bulle de poésie visuelle, dans un suspense
pictural, dans l’univers de Van Eyck… et celui de Sarah Yu Zeebroek.
********** English **********
Man Strikes Back is a musical juggling performance.
Masters of ceremony: five wooden triangles, a juggler, and a drummer. Everything
depends on the precision of the juggler and the reaction speed of the drummer.
Until the wooden triangles take up new positions. The concert develops into an
exciting choreography of objects, juggler, and musician. Yet who’s in the
driving seat? Who needs who? Or is it a parallel dance? Each triangle comes to
life with its own personality. Yet the more boisterous the triangles become, the
greater the challenge becomes for the juggler to keep the balls in the air.
********** Français **********
Man Strikes Back est un spectacle de jonglage musical. Les maîtres de cérémonie
: cinq triangles en bois, un jongleur et un batteur. Ensemble, ils composent de
la musique ainsi qu’un jeu de lignes intriguant tracé par les balles
rebondissantes. Tout dépend de la précision du jongleur et de la réactivité du
batteur. Mais, à un certain moment, les triangles changent de position. Le
concert se transforme en une chorégraphie passionnante effectuée par les objets,
le jongleur et le musicien. Cependant, qui mène la danse ? Qui a besoin de qui ?
Est-ce que finalement, chacun contribue à part égale ? Chaque triangle semble
prendre vie, et fait preuve d’une propre personnalité. Mais … plus les triangles
deviennent téméraires, plus le jongleur peine à maintenir les balles en l'air.
********** Nederlands **********
Een muzikale jongleer-performance die op zoek gaat naar de symbiose tussen mens
en robot.
Man Strikes Back is een muzikale jongleer-performance. Masters of ceremony: vijf
houten driehoeken, een jongleur en een drummer. Stijn Grupping jongleert door
botsballen van de ene driehoek naar de andere te kaatsen. Muzikant Frederik
Meulyzer pikt in op het ritme met zijn drums. Samen componeren ze muziek en een
intrigerend lijnenspel van rondvliegende botsballen. Alles hangt af van de
precisie van de jongleur en van de reactiesnelheid van de drummer.
Tot de houten driehoeken nieuwe posities innemen. Het concert ontwikkelt zich
tot een spannende choreografie van objecten, jongleur en muzikant. Maar wie
stuurt wie? Wie heeft wie nodig? Of is het een gelijk opgaande dans? Elke
driehoek komt met een eigen persoonlijkheid tot leven. Maar hoe baldadiger de
driehoeken worden, hoe uitdagender voor de jongleur om de ballen in de lucht te
houden.