Amor Mundi

Description

Qu'entendons-nous par démocratie ? Quel est l'attrait des régimes autoritaires ? La violence peut-elle parfois être légitime ?
Le metteur en scène Piet Arfeuille réunit différentes générations et les fait réfléchir à haute voix ; il brosse un tableau d'époque des années 1970 qui, en même temps, donne l'impression d'être tout à fait actuel.
À notre époque, la radicalité semble être à la mode… Mais le vrai dialogue est peut-être celui qui, au lieu d’apporter des réponses, pose des questions et ouvre la réflexion.
Une histoire sur le droit ou le devoir de faire comprendre son point de vue, les boussoles morales et la façon dont elles perdent parfois le nord, les brocolis, les sonneries de téléphone et l'alcool en abondance.
*Rainer Werner Fassbinder (1945-1982) : cinéaste pionnier dont les films commentent les divisions de la société allemande. Il a réalisé 42 films en 14 ans. Il doit son décès prématuré à une vie amoureuse intense, beaucoup d'alcool et de drogue.

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Le 30/04/2024

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Loco
15mei
-
16mei
Tout ceci vient, je crois, de ce que les gens se figurent que le cerveau est logé dans le crâne ; pas du tout : il est apporté par un vent qui souffle de la mer Caspienne. LOCO est librement inspiré du Journal d’un Fou de Gogol : un conte absurde qui traite de la frontière incertaine entre folie et raison. Le héros de la nouvelle, Poprichtchine, est un fonctionnaire au bas de l’échelle qui vit son quotidien entre la routine de son emploi dérisoire et ses petits plaisirs d’homme solitaire. La découverte d’un pouvoir extraordinaire lui donne l’espoir de changer son destin : conquérir la femme inaccessible et accéder à une place honorable au sein de la société. Mais ce pouvoir est aussi le premier pas vers la folie, qui l’amène à créer sa propre version de la réalité : il s’autoproclame « Roi d’Espagne Ferdinand VIII ».
Loco
15mei
-
16mei
Le héros de la nouvelle, Poprichtchine, est un fonctionnaire au bas de l’échelle qui vit son quotidien entre la routine de son emploi dérisoire et ses petits plaisirs d’homme solitaire. La découverte d’un pouvoir extraordinaire lui donne l’espoir de changer son destin : conquérir la femme inaccessible et accéder à une place honorable au sein de la société. Mais ce pouvoir est aussi le premier pas vers la folie, qui l’amène à créer sa propre version de la réalité : il s’autoproclame « Roi d’Espagne Ferdinand VIII ».
Et si l’amour des humains n’était pas si différent de celui des poissons ? Il et Elle s’aiment d’un amour sans retenue, celui des comédies romantiques où on lèche la mayo sur la bouche de l’autre après avoir mangé une bonne frite. Leur histoire si parfaite n’échappera cependant pas à la lassitude du quotidien. Façon Titanic sans les petits fours et cette planche en bois trop étroite, le naufrage est annoncé. Sur le plateau, un troisième personnage un peu loufoque donne une conférence scientifique sur l’amour en s’appuyant sur l’histoire qui se déroule sous ses yeux. Comme si cela ne suffisait pas, le plateau se retrouve petit à petit envahi de spécimens marins avec lesquels il va falloir cohabiter. L’Aquarium est une forme essentiellement théâtrale où les dialogues s’envolent, se décuplent et se libèrent de toute contrainte réaliste. La frontière entre les genres s’éclate pour laisser place à un joyeux chaos dans lequel il fait bon vivre. Soutiens : L'entrela, La Roseraie, La Maison des cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek, L'Acteur et l'écrit, Le théâtre 140, le festival Cocq'arts, le festival Nouvelle Senne, le Printemps Ravie. ___________ TARIFS Tarifs libres 8€ / 12€ / 16€ / 20€ Tarif de soutien à partir de 25€ Places individuelles : CHOOSE CE QUE TU BETAALT (tarif libre) C'est vous qui choisissez le prix que vous souhaitez mettre, en fonction de vos moyens et de vos valeurs. À l'exception des Lundi-Théâtre qui restent à 6€ pour tout le monde, nous vous indiquons un prix conseillé qui permet une rémunération juste pour les artistes et une gestion optimale pour le fonctionnement du théâtre, mais à vous de décider ! Payez ce que vous pouvez, ce que vous voulez, ce qui vous fait plaisir, ce qui vous paraît juste, indispensable, équitable et acceptable ! Vous êtes en mesure de payer un peu plus pour le billet? Vous permettez de la sorte que d'autres paient un peu moins. Merci de contribuer à un accès à la culture pour tou.te.s! PREVENTE : en réservant et payant vos places à l'avance, vous évitez le supplément de 2€ pour les achats le soir-même. Vous êtes étudiant.es en Arts du spectacle ou bénéficiaire des tickets Article 27? Ces tarifs restent valables! ___________ HORAIRES mercredi 15/05 - 19h00 jeudi 16/05 - 20h30 vendredi 17/05 - 20h30 lundi 20/05 20h30 mercredi 22/05 - 19h00 jeudi 23/05 - 20h30 vendredi 24/05 - 20h30 mercredi 29/05- 19h00 jeudi 30/05 - 20h30 vendredi 31/05 - 20h30
Deux femmes sont assises devant une caravane. L’une est déjà réveillée, l’autre vient de se lever. Café? Thé? Une conversation commence, alors que la journée se déploie dans une ambiance légèrement fébrile. Nancy et Gaby reçoivent de la visite aujourd’hui entre 10h et 17h. Que porteront-elles pour faire bonne impression? En de courts dialogues très animés, les deux femmes se répètent en boucle et tournent avec panache autour du pot. Combien de temps vont-elles tenir? Petit à petit, on découvre ce qui s’est joué dans leur passé. Et c’est loin d’être beau. Spectacle bilingue avec surtitres en néerlandais et en français. Tweetalige voorstelling met boventiteling in het Nederlands en het Frans. Avec l’aide de: Sabam, GC De Kroon, GC De Markten Production BXL WILD, Coproduction Tristero. Avec le soutien de SABAM for Culture, la Communauté Flamande, le VGC, Culturecultuur1060, GC De Markten, GC Nekkersdal, GC De Kriekelaar, GC De Kroon. La traduction a été réalisé avec le soutien de la Maison Antoine Vitez. ___________ TARIFS Tarifs libres 8€ / 12€ / 16€ / 20€ Tarif de soutien à partir de 25€ Places individuelles : CHOOSE CE QUE TU BETAALT (tarif libre) C'est vous qui choisissez le prix que vous souhaitez mettre, en fonction de vos moyens et de vos valeurs. À l'exception des Lundi-Théâtre qui restent à 6€ pour tout le monde, nous vous indiquons un prix conseillé qui permet une rémunération juste pour les artistes et une gestion optimale pour le fonctionnement du théâtre, mais à vous de décider ! Payez ce que vous pouvez, ce que vous voulez, ce qui vous fait plaisir, ce qui vous paraît juste, indispensable, équitable et acceptable ! Vous êtes en mesure de payer un peu plus pour le billet? Vous permettez de la sorte que d'autres paient un peu moins. Merci de contribuer à un accès à la culture pour tou.te.s! PREVENTE : en réservant et payant vos places à l'avance, vous évitez le supplément de 2€ pour les achats le soir-même. Vous êtes étudiant.es en Arts du spectacle ou bénéficiaire des tickets Article 27? Ces tarifs restent valables! ___________ HORAIRES mercredi 15/05 - 19h00 jeudi 16/05 - 20h30 vendredi 17/05 - 20h30 mercredi 22/05 - 19h00 jeudi 23/05 - 14h00 jeudi 23/05 - 20h30 vendredi 24/05 - 20h30 mercredi 29/05- 19h00 jeudi 30/05 - 20h30 vendredi 31/05 - 20h30
Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un désastre pour l’humanité… Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs. Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié », les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue qu’une rage salvatrice. La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous encourage à combattre l’inertie du temps.
Ça y est, la peinture est terminée ! Jan a travaillé longtemps. Des jours. Des semaines. Des mois. Jan a travaillé précisément. Méticuleusement. Dans les moindres détails. Il a cherché les meilleures couleurs, la plus belle composition. Et aujourd'hui, le nouveau chef-d’œuvre est enfin terminé… Prêt à être admiré par tous. Tadam! Lagneau de Jan ! ... Mais que se passe-t-il? Il y a un trou dans le tableau ! LAGNEAU A DISPARU! Avec liberté et espièglerie, Audrey Dero et Deborah Marchal s’emparent d’un chef d’œuvre et nous emportent dans une bulle de poésie visuelle, dans un suspense pictural, dans l’univers de Van Eyck… et celui de Sarah Yu Zeebroek.
Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un désastre pour l’humanité… Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs. Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié », les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue qu’une rage salvatrice. La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous encourage à combattre l’inertie du temps.
********** English ********** Italy, the late 1990s. Olga, a 40-year-old woman with two children, is a devoted mother and wife. She does her best to lead a life in perfect harmony with what society imposes on her. One day, her husband leaves her for a young woman, as in the most pathetic soap opera. Her whole world collapses. In the grip of a permanent feeling of danger, Olga sinks into a state of rage. She becomes vulgar, violent, grotesque. After she has removed her make-up and given up appearances, an unexpected woman emerges. Scandalous and powerful. Almost mythical, she steps forward in all her tragedy: a contemporary Medea, who no longer needs to kill to exist. In this adaptation of Elena Ferrante’s book, actress and director Gaia Saitta plays this woman, accompanied by her children and her dog. Trading her oppressed body for a resistant one, she lets herself go, finally liberated.  Everything has to be rebuilt, starting with language. The audience, scattered on and off the stage, is both part of and witness to this transformation. Gaia Saitta is an associate artist at the Théâtre National Wallonie-Bruxelles Première Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Corealisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Français ********** Dans l’Italie de la fin des années 1990, Olga, 40 ans et deux enfants, est une mère et une épouse dévouée. Elle tente de mener une vie en parfaite adéquation avec ce que la société lui impose. Un beau jour, son mari la quitte pour une jeune fille, comme dans le plus pathétique des feuilletons. Et tout son univers s’écroule. En proie à un sentiment de danger permanent, Olga sombre alors dans un état de rage, elle devient vulgaire, violente, grotesque. Une fois le maquillage retiré et les apparences dissipées, c’est une femme inattendue qui prend place. Scandaleuse et puissante. Presque mythique, elle apparaît dans toute sa tragédie : une Médée contemporaine, qui n’a plus besoin de tuer pour exister. Dans cette adaptation du livre d’Elena Ferrante, l’actrice et metteuse en scène Gaia Saitta incarne cette femme, accompagnée de ses enfants et de son chien. Délaissant un corps opprimé pour un corps résistant, elle s’abandonne, enfin libérée.  Tout est à reconstruire, à commencer par les mots. Le public, dispersé sur le plateau et en dehors, est à la fois partie et témoin de cette transformation. Gaia Saitta est artiste associée au Théâtre National Wallonie-Bruxelles Première Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Coréalisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Nederlands ********** In het Italië van het einde van de jaren 1990 is Olga met haar 40 jaar en twee kinderen een toegewijde moeder en echtgenote. Ze probeert een leven te leiden dat perfect past bij wat de maatschappij haar oplegt. Op een dag verlaat haar man haar voor een jong meisje, zoals in de meest pathetische soapseries. En haar hele wereld stort in. Ze valt ten prooi aan een gevoel van permanente dreiging en glijdt af naar een staat van woede. Ze wordt vulgair, gewelddadig, grotesk. Als de make-up is verwijderd en de schijn is opgeheven, neemt een onverwachte vrouw haar plaats in. Schandalig en machtig, haast mythisch verschijnt ze in al haar tragiek: een hedendaagse Medea, die niet meer hoeft te doden om te bestaan. In deze bewerking van het boek van Elena Ferrante speelt actrice en regisseuse Gaia Saitta deze vrouw, vergezeld door haar kinderen en haar hond. Ze wisselt haar onderdrukte lichaam in voor een weerbaar lichaam, en laat zich gaan, eindelijk bevrijd.  Alles moet opnieuw worden opgebouwd, te beginnen met de woorden. Het publiek, verspreid over en naast de scène, is zowel deel als getuige van deze transformatie. Gaia Saitta is een artiest verbonden met het Théâtre National Wallonie-Bruxelles Première Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Corealiasatie Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Le dragon a entre treize et dix-huit ans. Il ressemble aux enfants normaux. Il est comme tout le monde mais tout le monde a décidé qu’il était différent. Il croit qu’il est seul au monde parce qu’on ne lui a pas dit qu’il y avait sur terre d’autres dragons. En réalité, ils sont légion. Horizon+, hôpital psychiatrique pour adolescents. Un centre bien caché du monde normal. C’est là qu’atterrit, sur décision de justice, un jeune garçon en colère. Il a 15 ans. L’âge où la vie commence. Hospitalisée, elle aussi, Colette veut mourir. Peu importe. Il va la sauver. Et elle le sauvera aussi. Mais souvent, écrivait Steinbeck dans Des Souris et des Hommes, les plans les mieux conçus ne se réalisent pas… Les dragons est écrit à partir de vraies et belles rencontres. Jérôme Colin - animateur à la RTBF et auteur du Champ de Bataille repris en début de saison - y parle du surgissement de l’amour dans nos vies. Et dresse le portrait d’une jeunesse exclue, mais qui sait rester tendre et solidaire à l’égard d’elle-même. Penche-toi sur ton passé. Répare ce que tu peux réparer. Et tâche de profiter de ce qui te reste. (Philip Roth)
Avec sa pièce Pas de Deux, Hugo Claus nous entraîne dans un univers clos : celui des répétitions d’un spectacle sur une scène de théâtre vide, en attente de ses décors et de ses lumières pour – enfin ! – ‘vivre’ devant le Public. Deux acteurs – deux ‘pointures’ comme on dit ! – s’affrontent durant ces répétitions : ils furent amants, ils se sont aimés passionnément, brutalement. Ils se sont quittés tout aussi passionnément et tout aussi brutalement. Pour l’heure, ils se retrouvent sur scène pour élaborer un spectacle. Du temps a passé, mais le temps cicatrise-t-il toutes les blessures ? Le spectateur assiste alors à ce qu’on appelle ‘du théâtre dans le théâtre’, mêlant leurs souvenirs et leurs répliques, les deux artistes – devrait-on dire plutôt : les deux adversaires ? – fracturent leur vie réelle au rythme de la construction d’une vie imaginaire … Avec l’ humour féroce d’un clown blanc et le scalpel acéré d’un chirurgien, Hugo Claus nous entraîne dans son univers où la vie finit toujours par triompher… Mais à quel prix ? La suite sur scène … ou dans la vie … ou … ? Considéré comme l’un des romanciers belges les plus talentueux de son époque, dont l’oeuvre connaît une ampleur internationale, Hugo Claus, cité plusieurs fois pour le prix Nobel de littérature, se définit lui-même comme un « flamingant francophile ». Il est surtout le critique du traditionalisme et du provincialisme de la société flamande, tout en portant à l’universel l’évocation de la médiocrité. Si son style puise autant son inspiration dans les grands mythes et les classiques littéraires, il ne recule pas pour autant devant le burlesque et un humour des plus féroces.