To be schieve

Description

(« Schieve » signifie tordu ou fou en bruxellois.)
Dans son nouveau solo « To be schieve or a romantic attempt », la chorégraphe bruxelloise Fanny Brouyaux, issue d'une formation de musicienne et danseuse classique et contemporaine, s'intéresse à l'aspect viscéral du mouvement romantique : la corde sensible.
A travers un travail de maîtrise rythmique de tensions physiques et mécaniques de différents états émotionnels : l'émergence d'un sanglot, la retenue, la technicité du tremblement, du spasme, elle explore les frictions entre gestes maîtrisés et les mouvements incontrôlés qui la traversent lors de crises de spasmophilie. Elle invite le regard du spectateur au trouble, jouant sans cesse de cette opposition entre gestes virtuoses, lyriques et gestes nerveux, pulsionnels, anarchiques. Accompagnée d'une bande son composée minutieusement, la danseuse tente de faire face à un héritage imposant, se plongeant dans la musique de l'époque romantique. S'intéressant aux traces et impacts que ce mouvement artistique aurait laissé́ dans son corps de femme contemporaine, S'intéressant également au contexte dans lequel ce mouvement est né et comment celui-ci peut faire échos à notre époque actuelle. Avec Interprète et chorégraphe : Fanny Brouyaux
Assistants Louis Combeaud et Jason Respilleux
Créateur lumière Quentin Maes
Créateur son Yann Leguay
Regards ponctuels David Séchaud, Sophie Guisset, Tumbleweed
Costume en cours
Partenaires Charleroi danse, Théâtre du Marché aux grains, Bouxwiller, Marni, Centre culturel d'Anderlecht, Studio Thor, La Fabrique de théâtre, Mons, Mille Plateaux, CCN La Rochelle dans le cadre du dispositif de l'accueil studio du Ministère de la Culture. avec le soutien du CCN - Ballet de l'Opéra national du Rhin dans le cadre du dispositif Accueil Studio 2023
Accueil studio POLE SUD, CDCN Strasbourg, Grand studio and réseau grand luxe 2022-23
fannybrouyaux.com

Date info

20:30:00

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10€
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11€
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12€

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********** Nederlands ********** De schreeuw die bevriest, De schreeuw die kalmeert, Van blokkade tot beweging, dit stuk neemt de vorm aan van een ritueel, tussen duisternis en licht, tussen wat gezegd wordt en wat niet gezegd wordt. De onrust is groot, De spanning is voelbaar, De woorden zwijgen. Opgesloten in een lichaam in doodsangst, is er geen rede meer. Niets is onder controle. Een gelukzalige, stomme mond, er komt geen geluid uit. De emotie is te sterk. Te heftig. De gebaren worden intenser. Het gevecht groeit. Het materialiseert. Het lichaam vindt betekenis. De beweging wordt krachtiger. Tot de laatste confrontatie, Loslaten, Hij geeft zichzelf op. Het lichaam loslatend in een laatste adem. De schreeuw bereikt ons. Hoorbaar. Verwarring, chaos en kwelling worden gesublimeerd. Het lichaam is verlaten. Het stuk neemt je mee naar een wereld van rauwe emoties en intense sensaties, gedragen door de aanstekelijke tribale bewegingen van Corentin Milosevic. ********** Français ********** Le cri qui glace, Le cri qui soulage, Du blocage à la remise en mouvement, cette pièce prend la forme d’un rituel, entre obscurité et lumière, entre ce qui se dit et ne se dit pas. Le malaise est grand, La tension palpable, Les mots sont tus. Enfermés dans un corps à l’agonie, la raison n’est plus. Plus rien n’est maîtrisé. Une bouche béate et muette, aucun son ne sort. L’émotion est trop forte. Trop violente. Les gestes s’intensifient. Le combat croit. Se matérialise. Le corps trouve un sens. Le mouvement, plus puissant. Jusqu’à l’ultime affrontement, Le lâcher-prise, Il s’abandonne. Libérant le corps dans un dernier souffle. Le cri nous parvient. Audible. Le désarroi, le chaos et les tourments sont ainsi sublimés. Le corps est à l’abandon. La pièce vous entraînera dans un monde d’émotions brutes et de sensations intenses, porté par le mouvement tribal contagieux de Corentin Milosevic. ********** English ********** The cry that freezes, The cry that soothes, From blockage to movement, this piece takes the form of a ritual, between darkness and light, between what is said and not said. The unease is great, The tension is palpable, Words are silent. Locked up in a body in agony, reason is no more. Nothing is under control. A blissful, mute mouth, no sound comes out. The emotion is too strong. Too violent. Gestures intensify. The fight grows. Materializes. The body finds meaning. Movement, more powerful. Until the ultimate confrontation, letting go, He surrenders. Releasing the body in a final breath. The cry reaches us. Audible. Disarray, chaos and torment are sublimated. The body is abandoned. The piece takes you into a world of raw emotions and intense sensations, carried by Corentin Milosevic's infectious tribal movement.
********** English ********** When an illustrated bestiary metamorphoses those who flip through its pages... That's the story Julie and Johann invent while in the midst of moving, soon joined by Barthélémy. The trio explores the palette of emotions universally shared by the animal kingdom, humans included. Social relationships and the animal world captivate Barthélémy Manias and Johann Fourrière, alias Barjo&Cie. With Julie Querre in the team, the company relies on the work of psychologists and ethologists to unfold a physical language of emotional states. Involving both the face and the body, their choreographic lexicon magnifies everyday gestures, evokes the bestiary of various cultures, dares pure abstraction, and borrows some gimmicks from pantomime. "Human beings are animals like any other, and like all species, we share, feel, and express different universal emotions." Similarities and differences in behavior thus become "an inexhaustible source to develop a clear and imaginative movement language." Famous or unknown - from Rameau to Gottschalk, from Rossini to Saint-Saëns - "animal scores" form the soundtrack of "Bas les pattes." ********** Français ********** Quand un bestiaire illustré métamorphose celles et ceux qui le feuillettent... C’est l’histoire que s’inventent Julie et Johann, en plein déménagement, bientôt rejoints par Barthélémy. Le trio explore la palette des émotions universellement partagées par le règne animal, humains compris. Les relations sociales et le monde animal passionnent Barthélémy Manias et Johann Fourrière, alias Barjo&Cie. Avec ici Julie Querre, l’équipe s’appuie sur des travaux de psychologues et d’éthologues pour déployer un langage physique des états émotionnels. Impliquant tant le visage que le corps, leur lexique chorégraphique place sous la loupe des gestes du quotidien, évoque le bestiaire de diverses cultures, ose l’abstraction pure, voire emprunte à la pantomime certains de ses gimmicks. "L’être humain est un animal comme les autres, et comme toutes les espèces, nous partageons, ressentons, et exprimons différentes émotions universelles." Similitudes et différences de comportements deviennent ainsi "une mine d’or inépuisable pour développer une gestuelle claire et imagée". Célébrissimes ou méconnues – de Rameau à Gottschalk, de Rossini à Saint-Saëns –, des partitions animalières" forment la bande-son de Bas les pattes. ********** Nederlands ********** Wanneer een geïllustreerd bestiarium degenen die het doorbladeren metamorfoseert... Dat is het verhaal dat Julie en Johann verzinnen tijdens hun verhuizing, al snel vergezeld door Barthélémy. Het trio verkent het scala aan emoties die universeel worden gedeeld door het dierenrijk, inclusief mensen. De sociale relaties en de dierenwereld fascineren Barthélémy Manias en Johann Fourrière, alias Barjo&Cie. Met Julie Querre in het team steunt het gezelschap op het werk van psychologen en ethologen om een fysieke taal van emotionele toestanden te ontwikkelen. Hun choreografische lexicon omvat zowel het gezicht als het lichaam en onderzoekt alledaagse gebaren, roept het dierenrijk op uit verschillende culturen, waagt zich aan pure abstractie en ontleent zelfs enkele gimmicks aan de pantomime. "De mens is een dier zoals alle anderen, en net als alle soorten delen, voelen en uiten we verschillende universele emoties." Overeenkomsten en verschillen in gedrag worden zo "een onuitputtelijke bron om een duidelijke en beeldende bewegingstaal te ontwikkelen." Zowel beroemde als onbekende "dierenpartituren" - van Rameau tot Gottschalk, van Rossini tot Saint-Saëns - vormen de soundtrack van "Bas les pattes."
********** English ********** Maryse Condé wrote Tituba a fictional childhood, adolescence and death in her award-winning book I, Tituba, whereupon philosopher Elsa Dorlin wrote an essay on Tituba in Moi, toi, nous ... Tituba of de ontologie van het spoor. When Dorothée Munyaneza was introduced to Elsa and her work, there was little hesitance: she knew she wanted to create something around the figure of Tituba. In this new solo, a dialogue with musician Khyam Allami, Dorothée Munyaneza tries to breathe new life into the lives and dreams of Tituba. The men and women whose identities and existences were denied and squashed by slave trade and colonial regimes. Through words. Through the body. Through the space the voice takes up, and through song. Dorothée visualises a physical archive capable of gathering memories and honouring them. A living, sensitive, physical and bodily archive, where experiences are gathered. A solo conceived as a cross-pollination, a hybrid space. African, but also American, European, Caribbean, ... A space full of traces, dreams, and violence. ********** Français ********** Maryse Condé a attribué à Tituba une enfance, une adolescence et une fin de vie fictives dans son livre primé Moi, Tituba, sorcière noire de Salem, qui à son tour a engendré une réflexion de la philosophe Elsa Dorlin dans Moi, toi, nous ... Tituba ou l'ontologie de la trace. Quand Dorothée Munyaneza fait la connaissance d'Elsa et de son travail, aucun doute ne subsiste : elles vont consacrer un projet à Tituba. Dans ce nouveau solo en dialogue avec le musicien Khyam Allami, Dorothée Munyaneza cherche à faire revivre les vies et les rêves de Tituba. Des hommes et des femmes dont l'identité et l'existence ont été niées et écrasées par la traite négrière et le régime colonial. À travers les mots. À travers le corps. À travers l'espace occupé par la voix et les chants. Dorothée dépeint une archive corporelle capable de collectionner et d'honorer les souvenirs. Une archive vivante, sensible, physique et corporelle, dans laquelle les expériences sont rassemblées. Un solo conçu comme une pollinisation croisée, un espace hybride. L’Afrique, puis l’Amérique, l’Europe, les Caraïbes, dans un sens puis dans l’autre... Un espace plein de traces, de rêves et de violence. ********** Nederlands ********** Maryse Condé schreef Tituba in haar prijswinnende boek I, Tituba een fictieve kindertijd, adolescentie en levenseinde toe. Waarop filosofe Elsa Dorlin een beschouwing op Tituba schreef in Moi, toi, nous ... Tituba of de ontologie van het spoor. Toen Dorothée Munyaneza kennis maakte met Elsa en haar werk, was er niet lang twijfel: ze wilden iets creëren rond Tituba. In deze nieuwe solo, in dialoog met muzikant Khyam Allami, tracht Dorothée Munyaneza de levens en dromen van Tituba nieuw leven in te blazen. De mannen en vrouwen wiens identiteit en bestaan ontkend en verpletterd werden door de slavenhandel en het koloniale regime. Via woorden. Via het lichaam. Via de ruimte die de stem inneemt en via liederen. Dorothée verbeeldt een lichaamsarchief dat in staat is herinneringen te verzamelen en in ere te houden. Een levend, gevoelig, fysiek en lichamelijk archief, waarin ervaringen verzameld liggen. Een solo opgevat als een kruisbestuiving, een hybride ruimte. Nu eens Afrikaans, dan weer Amerikaans, Europees, Caraïbisch, ... Een ruimte vol sporen, dromen en geweld.
********** Français ********** Le collectif Play Label inaugure la saison des open-airs avec son rendez-vous annuel sur la Place Poelaert. Près de 3000 personnes seront réunies le samedi 04 mai pour célébrer la culture festive et la scène électronique locale grâce à un line-up 100% bruxellois. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les amoureux de dance music. ********** Nederlands ********** Het collectief Play Label opent het seizoen van de openluchtfeesten met zijn jaarlijkse bijeenkomst op het Poelaertplein. Bijna 3000 mensen zullen op zaterdag 4 mei samenkomen om de feestcultuur en de lokale elektronische muziekscene te vieren met een line-up die volledig Brussels is. Een evenement dat dance muziekliefhebbers niet mogen missen. ********** English ********** The collective Play Label kicks off the open-air season with its annual rendezvous at Place Poelaert. Nearly 3000 people will gather on Saturday, May 4th to celebrate the festive culture and local electronic scene with a 100% Brussels-based lineup. An event not to be missed for dance music lovers.
A one-off collaboration between American singer, poet and guitarist Mike Doughty (founder and frontman of Soul Coughing, one half of Ghost of Vroom), American cellist and bassist Andrew ‘Scrap’ Livingston (the other half of Ghost of Vroom) and Belgian producers Husk Husk (KVS, Victoria & Albert Museum (UK), ARKO Arts Theater (KR), Ex Elettrofonica (IT)), and London-based, Korean choreographer Sung Im Her (P.A.R.T.S, Needcompany, The Place (UK)), and Greek dancer, performer and choreographer Martha Pasakopoulou (Marina Abramovic, Tino Sehgal). Artwork: Daniel Sterckx (Créahmbxl)
********** English ********** Nacera Belaza is known for her meticulous, minimalist and mesmerising choreography. Born in Algeria and now living in France, she translates diverse influences and dance traditions into addictive kinetic scores which cannot leave you unmoved. This is dance in its purest form, which needs to be experienced rather than understood. Two core research principles in Belaza’s body of work are ‘the circle’ and ‘rhythm’. In previous creations presented at the festival, Le Cercle (2019) and L’Onde (2021), she uncovered these research principles separately with determination and depth. Now they come together for the first time: on the one hand, the power of the circle in space, tracing its orbit around an unchanging centre, as if organising the disorder of disparate lives; on the other, the rhythm digging into time, lifting up bodies to grant them a dazzling freedom. Combined, the confrontation becomes a ritual practice opening up to a perpetual motion, a loophole to infinity. In this unique experience, the audience surrounds the dancers to contain their incredible energy. Not to be missed! ********** Français ********** Nacera Belaza est connue pour ses chorégraphies méticuleuses, minimalistes et envoûtantes. Née en Algérie et résidant actuellement en France, elle a développé une pratique chorégraphique qui traduit des influences et des traditions de danse diverses en des partitions cinétiques captivantes qui ne peuvent laisser indifférent·e. C'est de la danse dans sa forme la plus pure, qui s’expérimente plus qu’elle ne se comprend. Dans Le Cercle (2019) et L'Onde (2021), précédemment présentées au festival, elle travaillait successivement deux des principes de recherche fondamentaux de son œuvre, le cercle et le rythme. Avec La Nuée, Belaza réunit pour la première fois ces deux principes : d’une part, la puissance du cercle dans l’espace qui trace sa propre orbite autour d’un centre immuable, comme si on y organisait le désordre de vies disparates ; d’autre part, le rythme qui creuse le temps et soulève les corps pour leur accorder une liberté fulgurante. Une confrontation qui se transforme en une pratique rituelle et s’ouvre sur un mouvement perpétuel, voire une faille vers l’infini. Une expérience unique à ne pas manquer, avec une énergie incroyable contenue par le public assis en cercle autour des danseur·euses. ********** Nederlands ********** Nacera Belaza – geboren in Algerije en nu gevestigd in Frankrijk – staat bekend om haar precieze, minimalistische en betoverende choreografieën. Ze vertaalt diverse invloeden en danstradities in verslavende kinetische composities die niet onberoerd laten. Het is dans in zijn puurste vorm, die eerder ervaren dan begrepen wil worden. Twee kernprincipes in het werk van Belaza zijn ‘de cirkel’ en ‘ritme’. In Le Cercle (2019) en L’Onde (2021), eerder te zien op het festival, legde ze deze onderzoeksprincipes ieder afzonderlijk. Nu komen ze voor het eerst samen: enerzijds de kracht van de cirkel in de ruimte, die zijn baan trekt rond een onveranderlijk middelpunt, alsof het de wanorde van uiteenlopende levens organiseert; anderzijds het ritme dat in de tijd graaft en lichamen optilt om ze een duizelingwekkende vrijheid te schenken. Door de confrontatie tussen beide ontstaat een rituele praktijk die zich ontvouwt tot een eeuwigdurende beweging, een achterpoortje naar de oneindigheid. Een unieke ervaring waarbij het publiek in een cirkel rond de onbedwingbare energie van de dansers zit. Niet te missen!
********** English ********** Nacera Belaza is known for her meticulous, minimalist and mesmerising choreography. Born in Algeria and now living in France, she translates diverse influences and dance traditions into addictive kinetic scores which cannot leave you unmoved. This is dance in its purest form, which needs to be experienced rather than understood. Two core research principles in Belaza’s body of work are ‘the circle’ and ‘rhythm’. In previous creations presented at the festival, Le Cercle (2019) and L’Onde (2021), she uncovered these research principles separately with determination and depth. Now they come together for the first time: on the one hand, the power of the circle in space, tracing its orbit around an unchanging centre, as if organising the disorder of disparate lives; on the other, the rhythm digging into time, lifting up bodies to grant them a dazzling freedom. Combined, the confrontation becomes a ritual practice opening up to a perpetual motion, a loophole to infinity. In this unique experience, the audience surrounds the dancers to contain their incredible energy. Not to be missed! ********** Français ********** Nacera Belaza est connue pour ses chorégraphies méticuleuses, minimalistes et envoûtantes. Née en Algérie et résidant actuellement en France, elle a développé une pratique chorégraphique qui traduit des influences et des traditions de danse diverses en des partitions cinétiques captivantes qui ne peuvent laisser indifférent·e. C'est de la danse dans sa forme la plus pure, qui s’expérimente plus qu’elle ne se comprend. Dans Le Cercle (2019) et L'Onde (2021), précédemment présentées au festival, elle travaillait successivement deux des principes de recherche fondamentaux de son œuvre, le cercle et le rythme. Avec La Nuée, Belaza réunit pour la première fois ces deux principes : d’une part, la puissance du cercle dans l’espace qui trace sa propre orbite autour d’un centre immuable, comme si on y organisait le désordre de vies disparates ; d’autre part, le rythme qui creuse le temps et soulève les corps pour leur accorder une liberté fulgurante. Une confrontation qui se transforme en une pratique rituelle et s’ouvre sur un mouvement perpétuel, voire une faille vers l’infini. Une expérience unique à ne pas manquer, avec une énergie incroyable contenue par le public assis en cercle autour des danseur·euses. ********** Nederlands ********** Nacera Belaza – geboren in Algerije en nu gevestigd in Frankrijk – staat bekend om haar precieze, minimalistische en betoverende choreografieën. Ze vertaalt diverse invloeden en danstradities in verslavende kinetische composities die niet onberoerd laten. Het is dans in zijn puurste vorm, die eerder ervaren dan begrepen wil worden. Twee kernprincipes in het werk van Belaza zijn ‘de cirkel’ en ‘ritme’. In Le Cercle (2019) en L’Onde (2021), eerder te zien op het festival, legde ze deze onderzoeksprincipes ieder afzonderlijk. Nu komen ze voor het eerst samen: enerzijds de kracht van de cirkel in de ruimte, die zijn baan trekt rond een onveranderlijk middelpunt, alsof het de wanorde van uiteenlopende levens organiseert; anderzijds het ritme dat in de tijd graaft en lichamen optilt om ze een duizelingwekkende vrijheid te schenken. Door de confrontatie tussen beide ontstaat een rituele praktijk die zich ontvouwt tot een eeuwigdurende beweging, een achterpoortje naar de oneindigheid. Een unieke ervaring waarbij het publiek in een cirkel rond de onbedwingbare energie van de dansers zit. Niet te missen!
********** Français ********** Les Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi comptent parmi les pièces musicales les plus emblématiques, les plus connues et les plus jouées au monde. Anne Teresa De Keersmaeker et Radouan Mriziga se proposent d’explorer cette remarquable ode à la nature dans une nouvelle création, dont le point de départ est le superbe enregistrement réalisé par la violoniste Amandine Beyer et son ensemble Gli Incogniti. Les deux chorégraphes partagent un intérêt marqué pour l’observation de la nature, la géométrie et l’abstraction incarnée. Ils partagent aussi leur inquiétude face à l’évolution néfaste de notre lien avec la nature, mais aussi sur la place et la responsabilité qui incombent à l’art et aux artistes en cette période critique. Quel sens donner à cette création autour des quatre saisons à une époque où celles-ci subissent les conséquences du changement climatique au point que la réalité même de quatre saisons distinctes menace de disparaître ? Cela fait précisément trois siècles que Vivaldi composa cette musique, en Méditerranée, à la croisée de différents continents. Les Quatre Saisons invitent à une réflexion sur la dynamique géopolitique de cette région et sur les échanges des connaissances, des pouvoirs et de l’histoire qu’elle cristallise. Creation 2024 fait donc s’entrelacer de multiples strates sous-jacentes pour faire émerger un langage chorégraphique unique. Ce spectacle revient à l’essentiel, à la structure de la célèbre pièce de Vivaldi, avec tout le spectre d’associations et d’émotions qu’elle évoque, tout en créant un contrepoint chorégraphique à cet univers musical. Cette production fait partie de Troika Dance ********** Nederlands ********** De vier jaargetijden van Antonio Vivaldi is een van de bekendste, meest iconische en vaakst gereproduceerde muziekstukken; een echte ‘hit’ uit het klassieke repertoire. Voor de nieuwste Rosas-creatie laten Anne Teresa De Keersmaeker en Radouan Mriziga zich inspireren door deze welluidende ode aan de natuur, en specifiek door de opname van violiste Amandine Beyer en haar ensemble Gli Incogniti. De twee choreografen delen naast een grote interesse in de observatie van de natuur, geometrie en belichaamde abstractie ook een bezorgdheid om onze veranderende en steeds meer verontrustende relatie met onze natuurlijke omgeving. Stilstaan bij de vier jaargetijden maakt de urgentie van de klimaatcrisis pijnlijk duidelijk. Kunnen we vandaag überhaupt nog spreken over vier seizoenen? Vivaldi’s partituur ontstond exact driehonderd jaar geleden in het Middellandse Zeegebied, waar verschillende continenten elkaar ontmoeten. In die zin nodigt het werk ook uit tot reflectie over de geopolitieke dynamiek in de regio en de manier waarop kennis, macht en geschiedenis zich verspreiden. Deze voorstelling gaat in op deze uitnodiging en grijpt tegelijk terug naar de kern, de structuur van Vivaldi’s De vier jaargetijden en de vele associaties en emoties die dit muziekstuk oproept. Deze voorstelling maakt deel uit van Troika Dance ********** English ********** Antonio Vivaldi’s The Four Seasons is one of the most well-known, iconic and reproduced pieces of music; a veritable ‘hit’ of the classical repertoire. In this new Rosas creation, Anne Teresa De Keersmaeker and Radouan Mriziga set out to explore this striking ode to nature and take the exquisite recording by violinist Amandine Beyer and her ensemble Gli Incogniti as a starting point. Both choreographers share a keen interest in the observation of nature, geometry, and embodied abstraction. They also share a concern with our changing and increasingly troubling relationship to our natural environment. Contemplating the four seasons today brings to the surface the urgency of the impending climate crisis. Can we even still speak of four seasons? In addition, Vivaldi wrote this music three hundred years ago in the Mediterranean, a region at the intersection of different continents. His score thus also invites reflection on the circulations of knowledge, power, and histories this region represents. In this performance, multiple strands come together to create a unique choreographic language. The piece aims to return to the core, the structure of Vivaldi’s famous composition and the many associations and emotions it evokes, while offering a choreographic counterpoint to it. This production is part of Troika Dance
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********** English ********** ‘Die Kunst der Fuge occupies an almost mythical place in the oeuvre of Johann Sebastian Bach. Not only on account of its vast scope and impenetrability, but also because Bach worked on it until his death, which gives the listener the impression that this is his musical testament.’ — Bernard Foccroulle Anne Teresa De Keersmaeker continues her exploration of Johann Sebastian Bach’s oeuvre with the work that, in a sense, is the pinnacle of his life’s work: Die Kunst der Fuge. The remarkable thing about this cycle of eighteen canons and fugues, performed live by Bernard Foccroulle on the organ of the Cathedral of St Michael and St Gudula, is the exceptional power of imagination that emanates from what is ultimately a minimum of musical material: the first theme consists of only twelve notes, spread over four measures. The choreography, developed with Radouan Mriziga, starts out from the same principle by working on four lines and in the intermediate space. In addition, the choreography is also inspired by the circumstances in which Bach composed Die Kunst der Fuge. He worked on this cycle until the end of his life, and the final fugue, composed with the musical notes reflecting the letters of his surname, was never finished. This incompleteness resonates forcefully with our current sense of powerlessness as we face a global catastrophe, despite being at the height of our powers. THIS Production is part of TROIKA DANCE ********** Français ********** « Die Kunst der Fuge occupe une place mythique dans l’œuvre de J.S. Bach, tant en raison de son ampleur et de sa densité que parce qu’elle nous parvient inachevée. Bach travaillait à son édition au moment de sa mort, ce qui lui confère une dimension testamentaire. » – Bernard Foccroulle Anne Teresa De Keersmaeker poursuit son exploration de l’œuvre de Johann Sebastian Bach avec la pièce qui en constitue d’une certaine manière le couronnement : Die Kunst der Fuge. Ce qui frappe dans ce cycle de dix-huit canons et fugues, interprété en direct par Bernard Foccroulle sur l’orgue de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, c’est l’extraordinaire imagination qui se déploie à partir d’un matériau musical en fin de compte minimal : le thème initial compte douze notes seulement, réparties sur quatre mesures.  La chorégraphie, créée en collaboration avec Radouan Mriziga, suit le même principe et est construite selon quatre lignes et l’espace qui les sépare. Elle s’inspire également des circonstances dans lesquelles Bach a composé son Die Kunst der Fuge. Il a travaillé à ce cycle jusqu’à la fin de sa vie, et la dernière fugue, composée sur les notes correspondant aux lettres de son patronyme dans la notation musicale allemande, est restée inachevée. Cette incomplétude entre en forte résonance avec notre sentiment actuel d’impuissance au seuil d’une catastrophe planétaire, et ce, alors que nous avons atteint des sommets de savoir-faire. ********** Nederlands ********** “Die Kunst der Fuge neemt een bijna mythische plaats in binnen het oeuvre van Johann Sebastian Bach. Niet alleen door zijn enorme reikwijdte en ondoordringbaarheid, maar ook omdat Bach er tot zijn dood aan heeft gewerkt, wat de luisteraar de indruk geeft dat het hier om zijn muzikale testament gaat.” — Bernard Foccroulle Anne Teresa De Keersmaeker zet haar verkenning van het œuvre van Johann Sebastian Bach verder met het werk dat er in zekere zin de bekroning van vormt: Die Kunst der Fuge. Opmerkelijk aan deze cyclus van achttien canons en fuga’s, door Bernard Foccroulle live uitgevoerd op het orgel van de Sint-Michiels- en Sint-Goedelekathedraal, is de buitengewone verbeeldingskracht die voortvloeit uit wat uiteindelijk een minimum aan muzikaal materiaal is: het eerste thema bestaat uit slechts twaalf noten, verspreid over vier maten. De choreografie, die samen ontwikkeld wordt met Radouan Mriziga, vertrekt vanuit hetzelfde principe door te werken op vier lijnen, en in de ruimte daartussen. Daarnaast is ze ook geïnspireerd door de omstandigheden waarin Bach Die Kunst der Fuge componeerde. Hij werkte tot het einde van zijn leven aan deze cyclus, en de laatste fuga, gecomponeerd met de muzieknoten die de letters van zijn achternaam weerspiegelen, werd nooit afgewerkt. Het is een onvolledigheid die sterk resoneert met ons huidige gevoel van machteloosheid, nu we oog in oog staan met een globale catastrofe, terwijl we ons op het hoogtepunt van ons kunnen bevinden. DEZE VOORSTELLING MAAKT DEEL UIT VAN TROIKA DANCE