********** Nederlands **********
De schreeuw die bevriest,
De schreeuw die kalmeert,
Van blokkade tot beweging, dit stuk neemt de vorm aan van een ritueel, tussen
duisternis en licht, tussen wat gezegd wordt en wat niet gezegd wordt.
De onrust is groot,
De spanning is voelbaar,
De woorden zwijgen.
Opgesloten in een lichaam in doodsangst, is er geen rede meer. Niets is onder
controle.
Een gelukzalige, stomme mond, er komt geen geluid uit. De emotie is te sterk. Te
heftig.
De gebaren worden intenser. Het gevecht groeit. Het materialiseert. Het lichaam
vindt betekenis. De beweging wordt krachtiger.
Tot de laatste confrontatie,
Loslaten,
Hij geeft zichzelf op.
Het lichaam loslatend in een laatste adem. De schreeuw bereikt ons. Hoorbaar.
Verwarring, chaos en kwelling worden gesublimeerd. Het lichaam is verlaten.
Het stuk neemt je mee naar een wereld van rauwe emoties en intense sensaties,
gedragen door de aanstekelijke tribale bewegingen van Corentin Milosevic.
********** Français **********
Le cri qui glace,
Le cri qui soulage,
Du blocage à la remise en mouvement, cette pièce prend la forme d’un rituel,
entre obscurité et lumière, entre ce qui se dit et ne se dit pas.
Le malaise est grand,
La tension palpable,
Les mots sont tus.
Enfermés dans un corps à l’agonie, la raison n’est plus. Plus rien n’est
maîtrisé.
Une bouche béate et muette, aucun son ne sort. L’émotion est trop forte. Trop
violente.
Les gestes s’intensifient. Le combat croit. Se matérialise. Le corps trouve un
sens. Le mouvement, plus puissant.
Jusqu’à l’ultime affrontement,
Le lâcher-prise,
Il s’abandonne.
Libérant le corps dans un dernier souffle. Le cri nous parvient. Audible.
Le désarroi, le chaos et les tourments sont ainsi sublimés. Le corps est à
l’abandon.
La pièce vous entraînera dans un monde d’émotions brutes et de sensations
intenses, porté par le mouvement tribal contagieux de Corentin Milosevic.
********** English **********
The cry that freezes,
The cry that soothes,
From blockage to movement, this piece takes the form of a ritual, between
darkness and light, between what is said and not said.
The unease is great,
The tension is palpable,
Words are silent.
Locked up in a body in agony, reason is no more. Nothing is under control.
A blissful, mute mouth, no sound comes out. The emotion is too strong. Too
violent.
Gestures intensify. The fight grows. Materializes. The body finds meaning.
Movement, more powerful.
Until the ultimate confrontation,
letting go,
He surrenders.
Releasing the body in a final breath. The cry reaches us. Audible.
Disarray, chaos and torment are sublimated. The body is abandoned.
The piece takes you into a world of raw emotions and intense sensations, carried
by Corentin Milosevic's infectious tribal movement.
03april
-04april
Le Marni
Le Marni, Rue de Vergnies 25, Ixelles, Brussels-Capital 1050, Belgium
10€ - 12€
Description
(« Schieve » signifie tordu ou fou en bruxellois.)
Dans son nouveau solo « To be schieve or a romantic attempt », la chorégraphe bruxelloise Fanny Brouyaux, issue d'une formation de musicienne et danseuse classique et contemporaine, s'intéresse à l'aspect viscéral du mouvement romantique : la corde sensible.
A travers un travail de maîtrise rythmique de tensions physiques et mécaniques de différents états émotionnels : l'émergence d'un sanglot, la retenue, la technicité du tremblement, du spasme, elle explore les frictions entre gestes maîtrisés et les mouvements incontrôlés qui la traversent lors de crises de spasmophilie. Elle invite le regard du spectateur au trouble, jouant sans cesse de cette opposition entre gestes virtuoses, lyriques et gestes nerveux, pulsionnels, anarchiques. Accompagnée d'une bande son composée minutieusement, la danseuse tente de faire face à un héritage imposant, se plongeant dans la musique de l'époque romantique. S'intéressant aux traces et impacts que ce mouvement artistique aurait laissé́ dans son corps de femme contemporaine, S'intéressant également au contexte dans lequel ce mouvement est né et comment celui-ci peut faire échos à notre époque actuelle. Avec Interprète et chorégraphe : Fanny Brouyaux
Assistants Louis Combeaud et Jason Respilleux
Créateur lumière Quentin Maes
Créateur son Yann Leguay
Regards ponctuels David Séchaud, Sophie Guisset, Tumbleweed
Costume en cours
Partenaires Charleroi danse, Théâtre du Marché aux grains, Bouxwiller, Marni, Centre culturel d'Anderlecht, Studio Thor, La Fabrique de théâtre, Mons, Mille Plateaux, CCN La Rochelle dans le cadre du dispositif de l'accueil studio du Ministère de la Culture. avec le soutien du CCN - Ballet de l'Opéra national du Rhin dans le cadre du dispositif Accueil Studio 2023
Accueil studio POLE SUD, CDCN Strasbourg, Grand studio and réseau grand luxe 2022-23
fannybrouyaux.com
Date info
20:30:00
Tickets
Prix mini
10€
Prix senior
11€
Prix plein
12€
Info & Reservation
Organiser
1 Picture
Suggested events
********** English **********
When an illustrated bestiary metamorphoses those who flip through its pages...
That's the story Julie and Johann invent while in the midst of moving, soon
joined by Barthélémy. The trio explores the palette of emotions universally
shared by the animal kingdom, humans included.
Social relationships and the animal world captivate Barthélémy Manias and Johann
Fourrière, alias Barjo&Cie. With Julie Querre in the team, the company relies on
the work of psychologists and ethologists to unfold a physical language of
emotional states. Involving both the face and the body, their choreographic
lexicon magnifies everyday gestures, evokes the bestiary of various cultures,
dares pure abstraction, and borrows some gimmicks from pantomime. "Human beings
are animals like any other, and like all species, we share, feel, and express
different universal emotions." Similarities and differences in behavior thus
become "an inexhaustible source to develop a clear and imaginative movement
language." Famous or unknown - from Rameau to Gottschalk, from Rossini to
Saint-Saëns - "animal scores" form the soundtrack of "Bas les pattes."
********** Français **********
Quand un bestiaire illustré métamorphose celles et ceux qui le feuillettent...
C’est l’histoire que s’inventent Julie et Johann, en plein déménagement, bientôt
rejoints par Barthélémy. Le trio explore la palette des émotions universellement
partagées par le règne animal, humains compris.
Les relations sociales et le monde animal passionnent Barthélémy Manias et
Johann Fourrière, alias Barjo&Cie. Avec ici Julie Querre, l’équipe s’appuie sur
des travaux de psychologues et d’éthologues pour déployer un langage physique
des états émotionnels. Impliquant tant le visage que le corps, leur lexique
chorégraphique place sous la loupe des gestes du quotidien, évoque le bestiaire
de diverses cultures, ose l’abstraction pure, voire emprunte à la pantomime
certains de ses gimmicks. "L’être humain est un animal comme les autres, et
comme toutes les espèces, nous partageons, ressentons, et exprimons différentes
émotions universelles." Similitudes et différences de comportements deviennent
ainsi "une mine d’or inépuisable pour développer une gestuelle claire et
imagée". Célébrissimes ou méconnues – de Rameau à Gottschalk, de Rossini à
Saint-Saëns –, des partitions animalières" forment la bande-son de Bas les
pattes.
********** Nederlands **********
Wanneer een geïllustreerd bestiarium degenen die het doorbladeren
metamorfoseert...
Dat is het verhaal dat Julie en Johann verzinnen tijdens hun verhuizing, al snel
vergezeld door Barthélémy. Het trio verkent het scala aan emoties die universeel
worden gedeeld door het dierenrijk, inclusief mensen.
De sociale relaties en de dierenwereld fascineren Barthélémy Manias en Johann
Fourrière, alias Barjo&Cie. Met Julie Querre in het team steunt het gezelschap
op het werk van psychologen en ethologen om een fysieke taal van emotionele
toestanden te ontwikkelen. Hun choreografische lexicon omvat zowel het gezicht
als het lichaam en onderzoekt alledaagse gebaren, roept het dierenrijk op uit
verschillende culturen, waagt zich aan pure abstractie en ontleent zelfs enkele
gimmicks aan de pantomime. "De mens is een dier zoals alle anderen, en net als
alle soorten delen, voelen en uiten we verschillende universele emoties."
Overeenkomsten en verschillen in gedrag worden zo "een onuitputtelijke bron om
een duidelijke en beeldende bewegingstaal te ontwikkelen." Zowel beroemde als
onbekende "dierenpartituren" - van Rameau tot Gottschalk, van Rossini tot
Saint-Saëns - vormen de soundtrack van "Bas les pattes."
********** English **********
Maryse Condé wrote Tituba a fictional childhood, adolescence and death in her
award-winning book I, Tituba, whereupon philosopher Elsa Dorlin wrote an essay
on Tituba in Moi, toi, nous ... Tituba of de ontologie van het spoor.
When Dorothée Munyaneza was introduced to Elsa and her work, there was little
hesitance: she knew she wanted to create something around the figure of Tituba.
In this new solo, a dialogue with musician Khyam Allami, Dorothée Munyaneza
tries to breathe new life into the lives and dreams of Tituba. The men and women
whose identities and existences were denied and squashed by slave trade and
colonial regimes. Through words. Through the body. Through the space the voice
takes up, and through song.
Dorothée visualises a physical archive capable of gathering memories and
honouring them. A living, sensitive, physical and bodily archive, where
experiences are gathered. A solo conceived as a cross-pollination, a hybrid
space. African, but also American, European, Caribbean, ... A space full of
traces, dreams, and violence.
********** Français **********
Maryse Condé a attribué à Tituba une enfance, une adolescence et une fin de
vie fictives dans son livre primé Moi, Tituba, sorcière noire de Salem, qui à
son tour a engendré une réflexion de la philosophe Elsa Dorlin dans Moi, toi,
nous ... Tituba ou l'ontologie de la trace.
Quand Dorothée Munyaneza fait la connaissance d'Elsa et de son travail, aucun
doute ne subsiste : elles vont consacrer un projet à Tituba. Dans ce nouveau
solo en dialogue avec le musicien Khyam Allami, Dorothée Munyaneza cherche à
faire revivre les vies et les rêves de Tituba. Des hommes et des femmes dont
l'identité et l'existence ont été niées et écrasées par la traite
négrière et le régime colonial. À travers les mots. À travers le corps. À
travers l'espace occupé par la voix et les chants.
Dorothée dépeint une archive corporelle capable de collectionner et d'honorer
les souvenirs. Une archive vivante, sensible, physique et corporelle, dans
laquelle les expériences sont rassemblées. Un solo conçu comme une
pollinisation croisée, un espace hybride. L’Afrique, puis l’Amérique,
l’Europe, les Caraïbes, dans un sens puis dans l’autre... Un espace plein de
traces, de rêves et de violence.
********** Nederlands **********
Maryse Condé schreef Tituba in haar prijswinnende boek I, Tituba een fictieve
kindertijd, adolescentie en levenseinde toe. Waarop filosofe Elsa Dorlin een
beschouwing op Tituba schreef in Moi, toi, nous ... Tituba of de ontologie van
het spoor.
Toen Dorothée Munyaneza kennis maakte met Elsa en haar werk, was er niet lang
twijfel: ze wilden iets creëren rond Tituba. In deze nieuwe solo, in dialoog
met muzikant Khyam Allami, tracht Dorothée Munyaneza de levens en dromen van
Tituba nieuw leven in te blazen. De mannen en vrouwen wiens identiteit en
bestaan ontkend en verpletterd werden door de slavenhandel en het koloniale
regime. Via woorden. Via het lichaam. Via de ruimte die de stem inneemt en via
liederen.
Dorothée verbeeldt een lichaamsarchief dat in staat is herinneringen te
verzamelen en in ere te houden. Een levend, gevoelig, fysiek en lichamelijk
archief, waarin ervaringen verzameld liggen. Een solo opgevat als een
kruisbestuiving, een hybride ruimte. Nu eens Afrikaans, dan weer Amerikaans,
Europees, Caraïbisch, ... Een ruimte vol sporen, dromen en geweld.
********** Français **********
Le collectif Play Label inaugure la saison des open-airs avec son rendez-vous
annuel sur la Place Poelaert. Près de 3000 personnes seront réunies le samedi 04
mai pour célébrer la culture festive et la scène électronique locale grâce à un
line-up 100% bruxellois. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les amoureux de
dance music.
********** Nederlands **********
Het collectief Play Label opent het seizoen van de openluchtfeesten met zijn
jaarlijkse bijeenkomst op het Poelaertplein. Bijna 3000 mensen zullen op
zaterdag 4 mei samenkomen om de feestcultuur en de lokale elektronische
muziekscene te vieren met een line-up die volledig Brussels is. Een evenement
dat dance muziekliefhebbers niet mogen missen.
********** English **********
The collective Play Label kicks off the open-air season with its annual
rendezvous at Place Poelaert. Nearly 3000 people will gather on Saturday, May
4th to celebrate the festive culture and local electronic scene with a 100%
Brussels-based lineup. An event not to be missed for dance music lovers.
A one-off collaboration between
American singer, poet and guitarist Mike Doughty (founder and frontman of Soul
Coughing, one half of Ghost of Vroom),
American cellist and bassist Andrew ‘Scrap’ Livingston (the other half of Ghost
of Vroom) and
Belgian producers Husk Husk (KVS, Victoria & Albert Museum (UK), ARKO Arts
Theater (KR), Ex Elettrofonica (IT)),
and
London-based, Korean choreographer Sung Im Her (P.A.R.T.S, Needcompany, The
Place (UK)), and
Greek dancer, performer and choreographer Martha Pasakopoulou (Marina Abramovic,
Tino Sehgal).
Artwork: Daniel Sterckx (Créahmbxl)
********** English **********
Nacera Belaza is known for her meticulous, minimalist and mesmerising
choreography. Born in Algeria and now living in France, she translates diverse
influences and dance traditions into addictive kinetic scores which cannot leave
you unmoved. This is dance in its purest form, which needs to be experienced
rather than understood. Two core research principles in Belaza’s body of work
are ‘the circle’ and ‘rhythm’. In previous creations presented at the festival,
Le Cercle (2019) and L’Onde (2021), she uncovered these research principles
separately with determination and depth. Now they come together for the first
time: on the one hand, the power of the circle in space, tracing its orbit
around an unchanging centre, as if organising the disorder of disparate lives;
on the other, the rhythm digging into time, lifting up bodies to grant them a
dazzling freedom. Combined, the confrontation becomes a ritual practice opening
up to a perpetual motion, a loophole to infinity. In this unique experience, the
audience surrounds the dancers to contain their incredible energy. Not to be
missed!
********** Français **********
Nacera Belaza est connue pour ses chorégraphies méticuleuses, minimalistes et
envoûtantes. Née en Algérie et résidant actuellement en France, elle a développé
une pratique chorégraphique qui traduit des influences et des traditions de
danse diverses en des partitions cinétiques captivantes qui ne peuvent laisser
indifférent·e. C'est de la danse dans sa forme la plus pure, qui s’expérimente
plus qu’elle ne se comprend. Dans Le Cercle (2019) et L'Onde (2021),
précédemment présentées au festival, elle travaillait successivement deux des
principes de recherche fondamentaux de son œuvre, le cercle et le rythme. Avec
La Nuée, Belaza réunit pour la première fois ces deux principes : d’une part, la
puissance du cercle dans l’espace qui trace sa propre orbite autour d’un centre
immuable, comme si on y organisait le désordre de vies disparates ; d’autre
part, le rythme qui creuse le temps et soulève les corps pour leur accorder une
liberté fulgurante. Une confrontation qui se transforme en une pratique rituelle
et s’ouvre sur un mouvement perpétuel, voire une faille vers l’infini. Une
expérience unique à ne pas manquer, avec une énergie incroyable contenue par le
public assis en cercle autour des danseur·euses.
********** Nederlands **********
Nacera Belaza – geboren in Algerije en nu gevestigd in Frankrijk – staat bekend
om haar precieze, minimalistische en betoverende choreografieën. Ze vertaalt
diverse invloeden en danstradities in verslavende kinetische composities die
niet onberoerd laten. Het is dans in zijn puurste vorm, die eerder ervaren dan
begrepen wil worden. Twee kernprincipes in het werk van Belaza zijn ‘de cirkel’
en ‘ritme’. In Le Cercle (2019) en L’Onde (2021), eerder te zien op het
festival, legde ze deze onderzoeksprincipes ieder afzonderlijk. Nu komen ze voor
het eerst samen: enerzijds de kracht van de cirkel in de ruimte, die zijn baan
trekt rond een onveranderlijk middelpunt, alsof het de wanorde van uiteenlopende
levens organiseert; anderzijds het ritme dat in de tijd graaft en lichamen
optilt om ze een duizelingwekkende vrijheid te schenken. Door de confrontatie
tussen beide ontstaat een rituele praktijk die zich ontvouwt tot een
eeuwigdurende beweging, een achterpoortje naar de oneindigheid. Een unieke
ervaring waarbij het publiek in een cirkel rond de onbedwingbare energie van de
dansers zit. Niet te missen!
********** English **********
Nacera Belaza is known for her meticulous, minimalist and mesmerising
choreography. Born in Algeria and now living in France, she translates diverse
influences and dance traditions into addictive kinetic scores which cannot leave
you unmoved. This is dance in its purest form, which needs to be experienced
rather than understood. Two core research principles in Belaza’s body of work
are ‘the circle’ and ‘rhythm’. In previous creations presented at the festival,
Le Cercle (2019) and L’Onde (2021), she uncovered these research principles
separately with determination and depth. Now they come together for the first
time: on the one hand, the power of the circle in space, tracing its orbit
around an unchanging centre, as if organising the disorder of disparate lives;
on the other, the rhythm digging into time, lifting up bodies to grant them a
dazzling freedom. Combined, the confrontation becomes a ritual practice opening
up to a perpetual motion, a loophole to infinity. In this unique experience, the
audience surrounds the dancers to contain their incredible energy. Not to be
missed!
********** Français **********
Nacera Belaza est connue pour ses chorégraphies méticuleuses, minimalistes et
envoûtantes. Née en Algérie et résidant actuellement en France, elle a développé
une pratique chorégraphique qui traduit des influences et des traditions de
danse diverses en des partitions cinétiques captivantes qui ne peuvent laisser
indifférent·e. C'est de la danse dans sa forme la plus pure, qui s’expérimente
plus qu’elle ne se comprend. Dans Le Cercle (2019) et L'Onde (2021),
précédemment présentées au festival, elle travaillait successivement deux des
principes de recherche fondamentaux de son œuvre, le cercle et le rythme. Avec
La Nuée, Belaza réunit pour la première fois ces deux principes : d’une part, la
puissance du cercle dans l’espace qui trace sa propre orbite autour d’un centre
immuable, comme si on y organisait le désordre de vies disparates ; d’autre
part, le rythme qui creuse le temps et soulève les corps pour leur accorder une
liberté fulgurante. Une confrontation qui se transforme en une pratique rituelle
et s’ouvre sur un mouvement perpétuel, voire une faille vers l’infini. Une
expérience unique à ne pas manquer, avec une énergie incroyable contenue par le
public assis en cercle autour des danseur·euses.
********** Nederlands **********
Nacera Belaza – geboren in Algerije en nu gevestigd in Frankrijk – staat bekend
om haar precieze, minimalistische en betoverende choreografieën. Ze vertaalt
diverse invloeden en danstradities in verslavende kinetische composities die
niet onberoerd laten. Het is dans in zijn puurste vorm, die eerder ervaren dan
begrepen wil worden. Twee kernprincipes in het werk van Belaza zijn ‘de cirkel’
en ‘ritme’. In Le Cercle (2019) en L’Onde (2021), eerder te zien op het
festival, legde ze deze onderzoeksprincipes ieder afzonderlijk. Nu komen ze voor
het eerst samen: enerzijds de kracht van de cirkel in de ruimte, die zijn baan
trekt rond een onveranderlijk middelpunt, alsof het de wanorde van uiteenlopende
levens organiseert; anderzijds het ritme dat in de tijd graaft en lichamen
optilt om ze een duizelingwekkende vrijheid te schenken. Door de confrontatie
tussen beide ontstaat een rituele praktijk die zich ontvouwt tot een
eeuwigdurende beweging, een achterpoortje naar de oneindigheid. Een unieke
ervaring waarbij het publiek in een cirkel rond de onbedwingbare energie van de
dansers zit. Niet te missen!
********** Français **********
Les Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi comptent parmi les pièces musicales les
plus emblématiques, les plus connues et les plus jouées au monde. Anne Teresa De
Keersmaeker et Radouan Mriziga se proposent d’explorer cette remarquable ode à
la nature dans une nouvelle création, dont le point de départ est le superbe
enregistrement réalisé par la violoniste Amandine Beyer et son ensemble Gli
Incogniti.
Les deux chorégraphes partagent un intérêt marqué pour l’observation de la
nature, la géométrie et l’abstraction incarnée. Ils partagent aussi leur
inquiétude face à l’évolution néfaste de notre lien avec la nature, mais aussi
sur la place et la responsabilité qui incombent à l’art et aux artistes en cette
période critique. Quel sens donner à cette création autour des quatre saisons à
une époque où celles-ci subissent les conséquences du changement climatique au
point que la réalité même de quatre saisons distinctes menace de disparaître ?
Cela fait précisément trois siècles que Vivaldi composa cette musique, en
Méditerranée, à la croisée de différents continents. Les Quatre Saisons invitent
à une réflexion sur la dynamique géopolitique de cette région et sur les
échanges des connaissances, des pouvoirs et de l’histoire qu’elle cristallise.
Creation 2024 fait donc s’entrelacer de multiples strates sous-jacentes pour
faire émerger un langage chorégraphique unique. Ce spectacle revient à
l’essentiel, à la structure de la célèbre pièce de Vivaldi, avec tout le spectre
d’associations et d’émotions qu’elle évoque, tout en créant un contrepoint
chorégraphique à cet univers musical.
Cette production fait partie de Troika Dance
********** Nederlands **********
De vier jaargetijden van Antonio Vivaldi is een van de bekendste, meest
iconische en vaakst gereproduceerde muziekstukken; een echte ‘hit’ uit het
klassieke repertoire. Voor de nieuwste Rosas-creatie laten Anne Teresa De
Keersmaeker en Radouan Mriziga zich inspireren door deze welluidende ode aan de
natuur, en specifiek door de opname van violiste Amandine Beyer en haar ensemble
Gli Incogniti.
De twee choreografen delen naast een grote interesse in de observatie van de
natuur, geometrie en belichaamde abstractie ook een bezorgdheid om onze
veranderende en steeds meer verontrustende relatie met onze natuurlijke
omgeving. Stilstaan bij de vier jaargetijden maakt de urgentie van de
klimaatcrisis pijnlijk duidelijk. Kunnen we vandaag überhaupt nog spreken over
vier seizoenen? Vivaldi’s partituur ontstond exact driehonderd jaar geleden in
het Middellandse Zeegebied, waar verschillende continenten elkaar ontmoeten. In
die zin nodigt het werk ook uit tot reflectie over de geopolitieke dynamiek in
de regio en de manier waarop kennis, macht en geschiedenis zich verspreiden.
Deze voorstelling gaat in op deze uitnodiging en grijpt tegelijk terug naar de
kern, de structuur van Vivaldi’s De vier jaargetijden en de vele associaties en
emoties die dit muziekstuk oproept.
Deze voorstelling maakt deel uit van Troika Dance
********** English **********
Antonio Vivaldi’s The Four Seasons is one of the most well-known, iconic and
reproduced pieces of music; a veritable ‘hit’ of the classical repertoire. In
this new Rosas creation, Anne Teresa De Keersmaeker and Radouan Mriziga set out
to explore this striking ode to nature and take the exquisite recording by
violinist Amandine Beyer and her ensemble Gli Incogniti as a starting point.
Both choreographers share a keen interest in the observation of nature,
geometry, and embodied abstraction. They also share a concern with our changing
and increasingly troubling relationship to our natural environment.
Contemplating the four seasons today brings to the surface the urgency of the
impending climate crisis. Can we even still speak of four seasons? In addition,
Vivaldi wrote this music three hundred years ago in the Mediterranean, a region
at the intersection of different continents. His score thus also invites
reflection on the circulations of knowledge, power, and histories this region
represents.
In this performance, multiple strands come together to create a unique
choreographic language. The piece aims to return to the core, the structure of
Vivaldi’s famous composition and the many associations and emotions it evokes,
while offering a choreographic counterpoint to it.
This production is part of Troika Dance
Geek Corner with our beloved Level Up Academy
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********** English **********
‘Die Kunst der Fuge occupies an almost mythical place in the oeuvre of Johann
Sebastian Bach. Not only on account of its vast scope and impenetrability, but
also because Bach worked on it until his death, which gives the listener the
impression that this is his musical testament.’
— Bernard Foccroulle
Anne Teresa De Keersmaeker continues her exploration of Johann Sebastian Bach’s
oeuvre with the work that, in a sense, is the pinnacle of his life’s work: Die
Kunst der Fuge. The remarkable thing about this cycle of eighteen canons and
fugues, performed live by Bernard Foccroulle on the organ of the Cathedral of St
Michael and St Gudula, is the exceptional power of imagination that emanates
from what is ultimately a minimum of musical material: the first theme consists
of only twelve notes, spread over four measures.
The choreography, developed with Radouan Mriziga, starts out from the same
principle by working on four lines and in the intermediate space. In addition,
the choreography is also inspired by the circumstances in which Bach composed
Die Kunst der Fuge. He worked on this cycle until the end of his life, and the
final fugue, composed with the musical notes reflecting the letters of his
surname, was never finished. This incompleteness resonates forcefully with our
current sense of powerlessness as we face a global catastrophe, despite being at
the height of our powers.
THIS Production is part of TROIKA DANCE
********** Français **********
« Die Kunst der Fuge occupe une place mythique dans l’œuvre de J.S. Bach, tant
en raison de son ampleur et de sa densité que parce qu’elle nous parvient
inachevée. Bach travaillait à son édition au moment de sa mort, ce qui lui
confère une dimension testamentaire. »
– Bernard Foccroulle
Anne Teresa De Keersmaeker poursuit son exploration de l’œuvre de Johann
Sebastian Bach avec la pièce qui en constitue d’une certaine manière le
couronnement : Die Kunst der Fuge. Ce qui frappe dans ce cycle de dix-huit
canons et fugues, interprété en direct par Bernard Foccroulle sur l’orgue de la
cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, c’est l’extraordinaire imagination qui se
déploie à partir d’un matériau musical en fin de compte minimal : le thème
initial compte douze notes seulement, réparties sur quatre mesures.
La chorégraphie, créée en collaboration avec Radouan Mriziga, suit le même
principe et est construite selon quatre lignes et l’espace qui les sépare. Elle
s’inspire également des circonstances dans lesquelles Bach a composé son Die
Kunst der Fuge. Il a travaillé à ce cycle jusqu’à la fin de sa vie, et la
dernière fugue, composée sur les notes correspondant aux lettres de son
patronyme dans la notation musicale allemande, est restée inachevée. Cette
incomplétude entre en forte résonance avec notre sentiment actuel d’impuissance
au seuil d’une catastrophe planétaire, et ce, alors que nous avons atteint des
sommets de savoir-faire.
********** Nederlands **********
“Die Kunst der Fuge neemt een bijna mythische plaats in binnen het oeuvre van
Johann Sebastian Bach. Niet alleen door zijn enorme reikwijdte en
ondoordringbaarheid, maar ook omdat Bach er tot zijn dood aan heeft gewerkt, wat
de luisteraar de indruk geeft dat het hier om zijn muzikale testament gaat.” —
Bernard Foccroulle
Anne Teresa De Keersmaeker zet haar verkenning van het œuvre van Johann
Sebastian Bach verder met het werk dat er in zekere zin de bekroning van vormt:
Die Kunst der Fuge. Opmerkelijk aan deze cyclus van achttien canons en fuga’s,
door Bernard Foccroulle live uitgevoerd op het orgel van de Sint-Michiels- en
Sint-Goedelekathedraal, is de buitengewone verbeeldingskracht die voortvloeit
uit wat uiteindelijk een minimum aan muzikaal materiaal is: het eerste thema
bestaat uit slechts twaalf noten, verspreid over vier maten.
De choreografie, die samen ontwikkeld wordt met Radouan Mriziga, vertrekt vanuit
hetzelfde principe door te werken op vier lijnen, en in de ruimte daartussen.
Daarnaast is ze ook geïnspireerd door de omstandigheden waarin Bach Die Kunst
der Fuge componeerde. Hij werkte tot het einde van zijn leven aan deze cyclus,
en de laatste fuga, gecomponeerd met de muzieknoten die de letters van zijn
achternaam weerspiegelen, werd nooit afgewerkt. Het is een onvolledigheid die
sterk resoneert met ons huidige gevoel van machteloosheid, nu we oog in oog
staan met een globale catastrofe, terwijl we ons op het hoogtepunt van ons
kunnen bevinden.
DEZE VOORSTELLING MAAKT DEEL UIT VAN TROIKA DANCE