OPENING NIGHT: Why...Not!#1 Lancement et exposition

Description

Why…Not! est une revue photographique trimestrielle, numérique et imprimée, initiée par l’ASBL Cultures & Publics. 

Projet protéiforme, la revue s’engage dans une co-création sur les sujets de l’Utopie, le paysage urbain, la nuit, le corps… Et plus globalement sur l’impact du médium photographique et littéraire dans la construction du lien esthétique et social.


À l’occasion de la sortie du n°1, la Maison Commune, lieu d’occupation de Cultures & Publics, présente un cadavre exquis d’oeuvres autour du thème « Siphonner les esprits ». 


Venez découvrir le travail de nos contributeurs à partir du lundi 18 avril à 18h !


L’exposition, visible jusqu’au 7 mai, se terminera sur une soirée de performances artistiques et littéraires de 18h à 22h.


Date info

Jusqu'au 07/05/202422:00

Tickets

Info:

Entrée libre

1 Picture

Suggested events

********** English ********** Photographies by Patrick Labarrere Ethiopia, cradle of humanity but also cradle of Orthodox Christianity. A dive into these sacred spaces, into this Ethiopian belief, leads to a loss of bearings and encourages reflection on the fervor that one encounters while walking the paths of the ancient kingdom of Abyssinia. ********** Français ********** Exposition de photographies de Patrick Labarrere L'Éthiopie berceau de l'humanité mais aussi berceau de la chrétienté orthodoxe. Une plongée dans ces espaces sacrés, dans cette croyance Éthiopienne entraine une perte de repère et incite à réflexion sur la ferveur que l'on rencontre en arpentant les chemins de l'ancien royaume d'Abyssinie. ********** Nederlands ********** Tentoonstelling van foto's van Patrick Labarrere Ethiopië, bakermat van de mensheid maar ook bakermat van het orthodoxe christendom. Een duik in deze heilige ruimtes, in dit Ethiopische geloof, leidt tot verlies van oriëntatie en moedigt reflectie aan over de hartstocht die je tegenkomt tijdens het bewandelen van de paden van het oude koninkrijk Abessinië.
Vernissage le 8 mai à 11h. De nombreux mouvements migratoires exigent beaucoup des migrants. Leurs vies et leur santé sont menacées, leur droit à l’autodétermination est remis en question, et leurs identités individuelles deviennent des objets des préjugés et des actions d’autrui. Tous les processus de migration, même les plus douloureux, conduisent à une nouvelle diversité culturelle, qui peut être perçue comme une force positive dans les sociétés d’aujourd’hui. Les expériences partagées renforcent les citoyens européens et contribuent à créer notre identité européenne commune. Il existe quelques situations très spécifiques au niveau européen : 1. Les conséquences à long terme de l’occupation allemande de la Norvège pendant la Seconde Guerre mondiale. 2. Les préjugés contre de nombreux Groenlandais après la migration du Groenland au Danemark depuis 1945. 3. La migration forcée des Sámis du Nord vers le Sud de la Suède. 4. L’échange de population dans l’ancienne Poméranie allemande après 1945, exemplifié par la ville polonaise de Slupsk. 5. Les conséquences à long terme de l’Holocauste pour les femmes lituaniennes. 6. La migration en Slovénie après la Seconde Guerre mondiale et l’impact de l’indépendance du pays en 1991 sur les migrants. 7. L’histoire politique complexe de la péninsule istrienne et de sa population multiethnique liée à 200 000 émigrants après la Seconde Guerre mondiale. Réservations : museum@foyer.be https://www.i-on.museum; https://www.identityontheline.eu
Spectra Ex Machine / RELEASE PARTY Samedi 18 mai 2024 – 17h-19h Réservation obligatoire par mail à : gauthier@subrosa.net À l’occasion de la sortie du nouveau volume de son anthologie sonore des phénomènes occultes, l'auteur et réalisateur radio Philippe Baudouin vient présenter son projet Spectra Ex Machina (Sub Rosa), lors d'une soirée exceptionnelle. Le second volume de cette anthologie sonore explore les liens entre musique et médiumnité, art vocal et sorcellerie : Aleister Crowley, Uri Geller, Rosemary Brown ou bien encore Elvis Presley font ainsi résonner leur voix de l'au-delà. Au programme de cette soirée : séance d'écoute de quelques extraits du disque et discussion avec Philippe Baudouin, Stéphanie Peel et Christian Chelman sur l'histoire du spiritisme et ses croisements inattendus avec la question musicale. À cette occasion, les deux premiers volumes de Spectra Ex Machina seront proposés à la vente. Philippe Baudouin est réalisateur radio et maître de conférences associé à l’Université Paris-Saclay. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’histoire de l’occultisme dont Apparitions : Les Archives de la France hantée (Hoëbeke, 2021) et Surnaturelles : une histoire visuelle des femmes médiums (Pyramyd, 2021). Depuis 2019, il poursuit en collaboration avec le label Sub Rosa le projet Spectra Ex Machina, consacré aux archives sonores du paranormal. Stéphanie Peel est chercheuse indépendante et doctorante à l’Université libre de Bruxelles. Son compte Instagram « Les Occultées » est consacré à l’histoire des femmes médiums. Christian Chelman est illusionniste et collectionneur. Il est également le fondateur et l’actuel conservateur du Surnatéum, Muséum d’Histoire Surnaturelle de Bruxelles.
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle. Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope »
En couleur et en noir et blanc, le Palais de justice de Bruxelles se dévoile : sa coupole étincelante, sa salle des pas perdus extraordinaire, ses colonnes gréco-romaines monumentales, ses œuvres d’art et ses sculptures multiples, ses salles d’audience au parquet ciré, ses couloirs infinis, et bien plus encore. Venez explorer ce monument emblématique de l'intérieur, grâce au regard unique de 30 étudiants de l'Académie des Arts RHoK d'Etterbeek. À l’invitation de la Fondation Poelaert, pendant près d'une année, ils ont arpenté ses 26 000 mètres carrés, capturant son essence même alors que le Palais est en pleine rénovation. Ils nous présentent le fruit de leurs déambulations dans une superbe exposition de photographies à découvrir au Mont-de-Piété, à deux pas du Palais de Justice.   INFOS PRATIQUES Dates : du samedi 4 au dimanche 19 mai 2024 Adresse : 19 rue Saint-Ghislain, 1000 Bruxelles Horaires de l’exposition: Les vendredi, samedi, dimanche de 11h à 19h (+ ouverture exceptionnelle le mardi 14 mai de 10h à 16h) Vernissage : vendredi 3 mai 2024 de 18h à 22h Entrée gratuite, sans réservation  Plus d'infos sur l'expo : https://montdepiete.be/blogs/news/expo-justice [https://montdepiete.be/blogs/news/expo-justice?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR3eXJxeh2j_jHRjQO0hdaKrXJWm_nCNSI7oeNX47UvNVH663kcQn2hkWQ0_aem_Ac02EzXMh13_eku4YL-NuzU8R2rDFxsQETRUcClV22T9XwsIhzDvgyPsfSuwF7c_Ey-aSOjWk-0h5u-RmoedVPS-]
Des images qui, altérées, oscillent entre le lisible et l’illisible. Pourtant, des traces de présence humaine et des fragments de paysage, des textures et des sensations se révèlent à nous. Des indices semés par Solal Israel pour nous laisser entrevoir ce qui est, ce qui n’est pas, ce qui aurait pu être… ouvrant ainsi la voie à une lecture personnelle de l’image. * * * Né à Bruxelles en 1993, Solal Israel grandit dans un milieu artistique et se lance dans la photographie à 17 ans, discipline qu’il étudie à l’ÉSA Le 75 de 2011 à 2014. Parmi ses réalisations, il y a le livre [Never] Let me go, un recueil dans lequel il présente son travail entre 2012 et 2016, ou encore l’exposition Regarde mon histoire/Kijk naar mijn verhaal au Hangar en 2021. Son parcours l’amène à faire un tour du monde de début 2017 à mi-2018. Solal Israel est également cofondateur de la La Nombreuse asbl, collectif de photographes et espace de création à Saint-Gilles. * * * Vendredi 31 mai, 18h - vernissage ouvert à toustes. Samedi 8 juin, 16h - visite guidée avec l'artiste. Mercredi 12 juin, 19h15 - soirée EXPO+DOC, visite guidée suivie d'une projection. En collaboration avec le Centre du Film sur l'Art.
********** Français ********** Prenez votre temps et plongez dans un Musée Charlier au féminin. Au rez-de-chaussée, vous découvrirez des œuvres textiles contemporaines « Toutes ensemble nous sommes un arbre » inspirées de diverses traditions. N'hésitez pas à discuter avec les créatrices issues de l’immigration. Cet événement est organisé en collaboration avec Eyad. Au premier étage, dans l'exposition " De la difficulté d'être femme peintre", vous découvrirez les problèmes auxquels les femmes ont longtemps été confrontées pour développer une carrière d'artiste. Une exposition avec des peintures de notre propre collection, réalisées par des femmes. ********** Nederlands ********** NL Neem de tijd en dompel u onder in een vrouwelijk Charliermuseum. Op het gelijkvloers ontdekt u hedendaagse textielwerken « Toutes ensemble nous sommes un arbre » vrouwen uit vele tradities putten uit immigratie. Er is ook ruimte om in dialoog te gaan. Dit evenement is in samenwerking met Eyad. Op de eerste verdieping ontdek je in de tentoonstelling De la difficulté d'être femme peintre tegen welke problematieken vrouwen lang opboksten om een carrière als kunstenares te ontwikkelen. Een tentoonstelling met schilderijen uit de eigen collectie, gemaakt door vrouwen.
« La première fois que j’ai eu l’idée de créer un objet, c’est sur une plage d’Hawaï en voyant une noix de coco ». Des lointains pays qu'elle a visités Yolaine a ramené quantités de coquillages ou de végétaux aux formes curieuses, mais pas que. Racines, ossements, algues séchées, morceaux d’écailles, nacre, galets patinés, perles fines, strass, accessoires désuets et ustensiles insolites rejetés par la mer ou achetés sur des marchés bariolés, tout l’inspire et l’invite à créer. « J’ai commencé par peindre à la gouache des végétaux mais je ne les trouvais pas assez magiques. Peu à peu, je me suis détachée de leur forme initiale grâce à la glaise, au bois, au métal. » Sous ses doigts de fée, ses ‘cocos’, comme elle les appelle, se transforment en statuettes votives, idoles inquiétantes, petits dieux fantaisistes ou animaux fantastiques. Mais chaque objet est une entreprise minutieuse et délicate qui exige des semaines de travail et d’infinie patience. Car cette orfèvre besogneuse n’arrête jamais où qu’elle soit dans son atelier à Bruxelles, en voyage et même en avion, elle travaille ! Yolaine ponce, lime, sculpte. Elle cloue, polit, prépare ses fonds, peint, vernis. Elle farfouille dans son bric-à-brac de flacons, de pots, tiroirs et autres vitrines dans lesquels elle conserve précieusement ces trésors du bout du monde, pour y choisir l’objet insolite, l’opercule unique, la plume d’un oiseau merveilleux. Mariage improbable d’éléments hétéroclites que l’artiste combine avec génie. Ses créations sont ensuite rehaussées de pierres semi-précieuses, de perles naturelles, transcendant ces matériaux quotidiens, anodins en objets précieux, mystérieux, porteurs de sens. Sa créativité est sans limites, sans frontières, creuset merveilleux d’une alchimie qui mêle toutes les influences, toutes les cultures dont l’artiste s’est imprégnée au cours de ses nombreux périples. Depuis les supports, les formes et les sujets se sont multipliés. En parallèle, Yolaine n’a jamais abandonné le dessin et y mélange tout autant les matières. Elle croque sur le vif tout ce qui titille son imagination. Comme ce bébé gorille recueilli par l’orphelinat du parc des Virunga, qu’elle pare de lunettes à paillettes et transforme en star de Hollywood. Ou ces danseuses polynésiennes de Heiva, admirées à Tahiti, dont elle reproduit avec maestria les costumes chatoyants.
********** Nederlands ********** De werken van Elodie Antoine hebben een speelse en dubbelzinnige dimensie. Ze houdt van tegenstrijdigheden, van het uitlokken van het vreemde door een spel van ontmoetingen, en van de mogelijkheden die ontstaan tijdens het creatieve proces, die haar van het ene naar het andere punt leiden. De draden van haar gedachten woekeren, bestuiven elkaar en verspreiden zich om een soort mycelium te vormen, een soort zwam, een organisme dat ook vaak voorkomt in haar werk. Op deze manier creëert ze een organische esthetiek met vele, slim met elkaar verbonden facetten, zoals de vreemde voetbal waarvan elke zeshoek versierd is met een roze vilten tepel. ********** Français ********** Si les œuvres d’Elodie Antoine contiennent une dimension ludique et ambiguë, c’est que l’artiste aime à travailler avec les ambivalences, susciter l’étrangeté par un jeu de rencontres, exploiter les opportunités qui se tissent au fil de sa démarche, un point l'entraînant vers un autre. Les filaments de sa pensée prolifèrent, se contaminent et s’étendent pour former un réseau micellaire semblable à celui des champignons, organismes qui colonisent également son travail. L’artiste construit ainsi une esthétique organique aux multiples facettes savamment liées les unes aux autres, à l’image de cet étrange ballon de foot dont chaque hexagone est orné d’un téton de feutre rose.