« J’aime faire rire. Pour moi, c’est une politesse. » dit Léonard
Berthet-Rivière. Quiconque a vu ou verra le spectacle qui plonge dans les
arcanes d’une histoire abracadabradantesque, trouvera ce jeune homme et sa
complice Muriel Legrand de fait immensément polis. Qu’on en juge un peu : soit
un vaudeville à table (ou presque), quatre actes, treize personnages, un acteur
et une actrice ; soit une vendetta ourdie par Gérard contre son concurrent
Raymond, le jour où celui-ci vient enlever sa maîtresse, Inès, femme de Gérard,
alors que Frédéric, le fils de Raymond vient demander la main de Sophie, la
fille de Gérard, enceinte jusqu’au yeux… Tous les ingrédients d’un vaudeville
roboratif et d’une folle journée réunis sous la plume magistrale de Roger Dupré
dans laquelle s’engouffrent l’actrice et l’acteur surfant sur l’absurdité d’une
partition frénétique où la fantaisie mène le bal, et dans lequel on passe de la
lecture savoureuse à deux têtes à une danse endiablée à mille bras.
Symbolique et poétique, loufoque mais jamais dingue, Le mystère du gant pousse
la tradition vaudevillesque à son paroxysme, touche l’absurde et ne se refuse
aucune astuce pour nous redonner goût aux histoires.
Un pied de nez salutaire à la sériosité et à la morosité qui fait beaucoup de
bien.
Hier est un autre jour
Description
Un jour sans fin, mais pas sans rires
Date info
Du 26/04/2023 au 21/05/2023
Tickets
Info:
Tarif plein : payant
Info & Reservation
Venue
Organiser
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Quatre comédiens pour 25 personnages vous racontent les d’Artagnan(s).
Celui d’Alexandre Dumas mais aussi le véritable mousquetaire dévoué à Louis XIV.
C’est donc un spectacle musical en deux parties.
La première est une adaptation revisitée des « Trois Mousquetaires », la seconde
partie nous fait traverser le royaume de France de Paris à St Jean de Luz, de
Lupiac à Pignerolles au gré des aventures qui ont jalonné la vie de Charles de
Batz de Castelmore.
Coproducteur : La Compagnie du Baluchon (Tarbes – 65) D’après « Les trois
mousquetaires » d’Alexandre Dumas et la vie du vrai D’Artagnan
Mise en scène : Patrick Lode
Création musicale : Roland Abadie & Victor Campa
« J’aime faire rire. Pour moi, c’est une politesse. » dit Léonard
Berthet-Rivière. Quiconque a vu ou verra le spectacle qui plonge dans les
arcanes d’une histoire abracadabradantesque, trouvera ce jeune homme et sa
complice Muriel Legrand de fait immensément polis. Qu’on en juge un peu : soit
un vaudeville à table (ou presque), quatre actes, treize personnages, un acteur
et une actrice ; soit une vendetta ourdie par Gérard contre son concurrent
Raymond, le jour où celui-ci vient enlever sa maîtresse, Inès, femme de Gérard,
alors que Frédéric, le fils de Raymond vient demander la main de Sophie, la
fille de Gérard, enceinte jusqu’au yeux… Tous les ingrédients d’un vaudeville
roboratif et d’une folle journée réunis sous la plume magistrale de Roger Dupré
dans laquelle s’engouffrent l’actrice et l’acteur surfant sur l’absurdité d’une
partition frénétique où la fantaisie mène le bal, et dans lequel on passe de la
lecture savoureuse à deux têtes à une danse endiablée à mille bras.
Symbolique et poétique, loufoque mais jamais dingue, Le mystère du gant pousse
la tradition vaudevillesque à son paroxysme, touche l’absurde et ne se refuse
aucune astuce pour nous redonner goût aux histoires.
Un pied de nez salutaire à la sériosité et à la morosité qui fait beaucoup de
bien.
********** Français **********
Dans un quartier résidentiel aux abords d’une ville, nous suivons les
trajectoires d’une dizaine de personnages à travers des nœuds de tensions
multiples et des conflits sociaux générationnels. Ce microcosme au quotidien
tranquille se découvre de nouvelles peurs et angoisses à la suite d’un événement
extraordinaire. Véhiculant échecs, fantasmes et souvenirs, cet épisode va
bouleverser la vie du voisinage. Chacun·e devra négocier avec plus ou moins de
réussite la finitude de son existence.
Poursuivant le travail collectif de mise en scène entamé dans leurs précédents
spectacles, la compagnie Fany Ducat développe pour ce nouveau projet une
dramaturgie plus cadrée avec un texte écrit à six mains.
"Harmony" permet de faire coexister une multiplicité de lieux dans un même
espace scénique au service d’un récit rythmé. Le spectacle mélange les codes et
les genres, souhaite surprendre en articulant son histoire autour de sujets
contemporains comme la paranoïa, le complotisme et la sécurité, mais aussi à
l’aide de sujets plus intimes tels que la famille, le passage à la vie adulte,
la séparation amoureuse…
En traitant ces sujets sociétaux et intimes de manière absurde mais sans
cynisme, le spectacle nous permet de rire de ces conflits.
********** Nederlands **********
Geïnspireerd op de wereld van grafische romans, stelt de compagnie Fany Ducat in
"Harmony" een mozaïekvormig verhaal voor. De voorstelling dompelt ons onder in
de
dagelijkse mechanismen van een groep individuen tot een gebeurtenis hun
gewoonten overhoop haalt.
********** English **********
Inspired by the universe of graphic novels, the company Fany Ducat proposes in
"Harmony" a mosaic narrative. The show transports us to the daily mechanisms of
a
group of individuals before an event upsets their habits.
8 août
Eli subit son premier contrôle au faciès.
Plongés dans la mémoire de cet événement aussi banal que violent, nous
découvrons quelles sont les premières procédures d’un système oppressif.
Dans ce premier solo, le chorégraphe a su transformer la violence systémique
qu’il a subi en un matériau performatif fort et singulier développé à l’aide de
la technique « De Caelo ». Cette dernière, conceptualisée par l’artiste
lui-même, consiste à laisser une place importante à l’intelligence émotionnelle,
au savoir situé et à l’improvisation. Mais aussi à convoquer les outils de
l’astrologie, les cartes du ciel et à percevoir la manière dont les étoiles
peuvent nous renseigner sur nos corps.
Ne jamais prendre la moindre décision. Ne jamais penser. Ne jamais choisir.
Toute une vie déléguée à d’autres : des manipulateurs et manipulatrices. Est-ce
fantastique ou est-ce terrible ? Et que peut faire une marionnette qui joue sans
cesse le même spectacle, un spectacle qu’elle n’aime pas ? Que peut-elle faire
pour changer les choses ?
Elle décide donc de tenter le tout pour le tout et de prendre le pouvoir. De
commander à son tour les marionnettistes.
Ne plus vivre par procuration. Décider par soi-même. Mais pour ça, il va falloir
convaincre les marionnettistes, qui tiennent à leurs emplois. La marionnette
fait des promesses. Mais chez les artistes, personne n’y croit vraiment. Alors
on demande l’avis du public : “peut-on rêver d’un autre système ?”
Un chef d’œuvre de manipulations !
De et avec Cécile Maidon, Noémie Vincart et Michel Villée. Aide à la mise en
scène et à l’écriture : Marion Lory. Regard dramaturgique et marionnettique :
Pierre Tual. Création de la marionnette et scénographie : Valentin Périlleux.
Costumes: Rita Belova. Lumière : Caspar Langhoff. Son : Alice Hebborn. Régie:
Margaux Fontaine. Constructions : Corentin Mahieu et Simon Dalemans. Création
magique : Andrea Fidelio. Diffusion: Pierre Ronti – Mes idées fixes.
Le Rideau à l’atelier 210
DUREE - A confirmer
_______________________________________________________
Macc(h)abées parle de la mort, non pas de manière métaphorique, mais de manière
très directe, corporelle. Le spectacle parle du deuil, de l’adieu, du rapport
compliqué au corps de moins en moins « productif », du choix de la mort, et il
parle donc nécessairement de la vie et du sens qu’on donne à cette vie, à
travers nos expériences et nos engagements.
Basé sur une longue période de recherches préliminaires (notamment sur la
question de l’euthanasie), d’expériences immersives, troublantes mais
nécessaires (le soin des morts), de rencontres bouleversantes (avec des
médecins, des patients, des psychologues, des « professionnel-le-s » de la
mort), Macc(h)abées raconte l’histoire de cette impossible rencontre avec la
mort.
Une partie du texte du spectacle se base sur deux livres du docteur Dirk Van
Duppen : Ainsi s’est écoulé le temps qu’il m’était compté et L’homme est un loup
pour l’homme : fondements scientifiques de la solidarité co-écrit avec Johan
Hoebeke.
_______________________________________________________
Conception, écriture, mise en scène, interprétation Sophie Warnant - Ecriture,
création musicale, interprétation Romain David - Création sonore et musicale,
dessin Wim Lots - Assistanat à la mise en scène et costumes Esther Denis - Régie
Philippe Kariger - Scénographie Léo De Nijs - Collaboration artistique corps
dansant Marco Labellarte et Lisi Estaràs - Soutien dramaturgique Karel
Vanhaesebrouck - Partenaires de route Renelde Pierlot, Romain Vaillant – Photo
visuel WimLots.
Production la compagnie du Sujet Barré, production déléguée de l’atelier 210.
Coproduction le Rideau, le théâtre de la Joliette de Marseille, le Théâtre
Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, la COOP asbl et Shelter Prod. Soutiens et
résidences Quai 41, le CORRIDOR, la compagnie Point Zéro, le Kopergietery,
le théâtre des DOMS, la Geste, le théâtre La Cité / Marseille, le théâtre Varia,
la maison de la culture de Tournai. Avec l’aide de Théâtre&public. Avec le
soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service général de la Création
artistique, de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral
belge.
Merci à (par ordre chronologique) : Yannick Cossard pour l’Association Régionale
de Concertation sur les Soins Palliatifs du Hainaut Occidental ARCSPHO, les
infirmières du service de soins palliatifs et du service oncologie du Chapwi
(centre hospitalier de Wallonie Picarde), la docteur Dopchie, Sophie, l’équipe
de psychologues et les accompagnateur·rice·s de la plate-forme prévention
suicide, Yoan Cecco, Karine - Thanatopractrice, docteur Wim Distelmans, docteur
Luc Sauveur, docteur François Damas. Merci à Berlinde De Bruyckere.
Merci à (par ordre alphabétique) Françoise Bloch, Serafina Cutaia, Camille de
Leu, Isabelle Gyselinx, Gorges Ocloo, Alain Platel, Raven Ruëll, Frouke Van
Gheluwe et Yaël Steinmann, Brigitte van den Bosch.
Comment souder nos rages, et regrouper nos corps pour passer à l’action ?
La nuit venue, trois jeunes femmes se faufilent dans le noir. Ce qu’elles
s’apprêtent à faire est interdit. Pourtant, rien ne peut les arrêter. Ni la
police, qui rôde dans la ville. Ni cette peur, qui fait trembler leurs jambes.
Ni le danger, qui n’est jamais bien loin. Ensemble, elles ne se dérobent pas.
Elles tiennent bon, se protègent, se réchauffent. Elles soudent leurs destins
pour passer à l’action. Elles avancent, corps furtifs bravant l’obscurité,
jusqu’à ce mur immense qui leur servira de page blanche, pour écrire leur colère
en lettres capitales. Dénoncer l’injustice, qui écrase leur monde et engourdit
leurs muscles, en inscrivant des mots que chacun·e pourra lire, partager,
peupler de ses propres peines, de ses propres désirs. Des mots qui résonneront,
qui réveilleront l’espoir et la puissance inouïe qui fait vibrer les corps
lorsqu’ils se mettent en lutte. Des mots qui feront foule, lorsque le jour
viendra …
Que faire de notre rage, dans une société qui fait passer sa violence
structurelle pour un mécanisme d’auto-défense, et considère les élans de
résistance populaire comme un poison séditieux à combattre sur-le-champ ? Tirant
son inspiration de l’engagement des colleuses d’affiches féministes et nourri
d’échanges avec des adolescent·es lors d’ateliers de recherche, Puissant·es nous
entraîne sur les traces de trois jeunes héroïnes contemporaines, aux prises avec
la brutalité du monde. Rassemblées dans l’espace public, elles décident de
rompre avec l’impuissance et de faire converger leurs combats pour mener une
action considérée comme illégale : inscrire leur révolte sur les murs de la
ville. Un groupe solidaire qui les renforce, et au sein duquel ces figures
opprimées vont peu à peu mettre leurs corps en jeu. Des corps à nouveau habités,
instinctifs et agiles, qui fusent, se soulèvent, courent, escaladent les
obstacles et déchirent les interdits. Des gestes qui résistent et se déploient,
porteurs d’une force insoupçonnée qui transforme leur rapport au monde et leur
sert de tremplin pour retrouver la joie.
Sur le plateau, les comédiennes Annette Gatta, Sophie Linsmaux et Coralie
Vanderlinden, qui signe également la mise en scène de cette nouvelle création de
la Compagnie 3637, tissent un imaginaire lumineux et combattif, d’une immense
liberté, qui mobilise aussi bien les jeunes spectateur·ices que les publics
adultes. Entourées de leur équipe, elles incarnent ce récit porteur
d’alternative, qui s’infiltre dans les brèches de notre époque pour documenter
une forme contemporaine de militantisme et questionner nos espoirs et nos
indignations. Entre poésie brute et images fortes, passages musicaux et
chorégraphies des corps en lutte, Puissant·es nous plonge au cœur d’une
expérience intime et sensorielle, qui ravive en nous une envie certaine
d’émancipation.
Voie 3, trois amis se retrouvent pour aller profiter des derniers jours de beau
temps à la traditionnelle foire aux cucurbitacés de “Bougnette-lez-Camoulasse”:
Une destination pittoresque, idéale pour y danser, chanter, pique-niquer mais
– “Pour votre sécurité, le trafic est momentanément interrompu.”
Cette gare devient alors une prison à ciel ouvert, un no man’s land clos par un
pouvoir impalpable celui d’une voix qui veille pour votre sécurité. Emprisonnés
par la peur, face à leur impuissance, nos trois amis déconfits tentent de sauver
les apparences. Mais les personnages de ce joli tableau incarnent peu à peu les
ombres de leurs propres angoisses.
Voie 3 se dessine alors un champ de bataille où dans l’attente éclate une guerre
territoriale. Another Brick, une immersion poétique au coeur de la sauvagerie
ordinaire.
« Je peux me consumer de tout l’enfer du monde
Jamais je ne perdrai cet émerveillement du langage »
Louis Aragon
« Mon cœur à plus d’amour que vous n’avez d’oubli… »
Victor Hugo
Divertissement ? Exaltation des mots ?
Récital ? Fantaisie musicale ?
Hommage aux grands hommes ?
Tout à la fois et plus encore…
Aboutissement d'un travail de plus de quinze années, cette création produite et
interprétée par Gérard-André est un spectacle hors normes
croisant textes et chansons d'après une sélection des œuvres des deux poètes et
écrivains majeurs du XIXème et XXème siècle.
Dix neuf poèmes chantés (musique de Gérard-André pour dix sept d'entre eux, un
par Patrick Vasori, un par le guitariste Philippe Darees).
Neuf textes dits, mêlant la puissance visionnaire, la force littéraire, la
modernité d'Hugo et d'Aragon.
Conseillé par le comédien et metteur en scène Yves Prunier, et par Amélie
Prévost, comédienne et metteur en, scène,
pour l’adaptation 2018 Gérard-André relève un défi à la hauteur de son
admiration pour le génie de ses maîtres privilégiés.
Un exceptionnel florilège qui voyage dans l'univers étrangement proche des deux
auteurs en trouvant l'accord subtil entre parole,
musique, mise en espace et mise en lumière.
Qui croira reconnaître l'un pourra fort bien se retrouver saisi par l'autre dans
le dialogue installé entre les deux voix magistrales
auxquelles Gérard-André prête sa chair et son souffle avec inspiration, ferveur
et conviction.
Les orchestrations et les arrangements de Patrick Vasori sont complices des
textes dits et chantés.
Un rendez-vous d'une heure trente, inoubliable.