Théâtre royal des Galeries

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NinaLisa
20april
-19:00
Lisa Simone emménage dans la villa où sa mère, Nina Simone, a fini ses jours. Dans un coffre, elle découvre l’autobiographie de sa mère. Soudain, quelqu’un apparaît sur le pas de la porte. C’est Nina. Cette nuit, juste cette nuit, elles se parlent à cœur ouvert. Elles ont tant à se dire. A moins que ce soit Nina qui se parle à elle-même, seule, à ressasser son passé et ses échecs ? Le jazz et la musique classique s’entrechoquent pour interroger la filiation, l’amour, le racisme, la maladie, la lutte pour les droits civiques et l’afroféminisme. Une odyssée musicale et théâtrale, avec un pianiste et deux superbes voix, sur la vie d’une artiste essentielle. Créé en janvier 2019 en Belgique, NinaLisa a rencontré un grand succès public et critique. Il est porté par une équipe artistique qui entremêle la Belgique, Haïti et l’Afrique de l’Ouest. Isnelle da Silveira, qui interprète Nina Simone, collabore régulièrement avec les ballets C de la B et Géraldine Battesti, chanteuse, danseuse et comédienne belgo-haïtienne, a reçu le prix du public du festival Avignon Off 2016 pour « Double ». Les deux artistes sont accompagnées sur scène par Charles Loos, pianiste de jazz ayant joué notamment avec Chet Baker, Philip Catherine et Maurane. Thomas Prédour livre ici sa première mise en scène, avec le regard du chorégraphe Serge Aimé Coulibaly.
"La Vie trépidante de Brigitte Tornade" Camille Kohler dresse un constat réaliste et humoristique sur la difficulté de jongler entre plusieurs rôles au quotidien. Submergée, survoltée, déjantée : voici Brigitte Tornade, pas tout à fait 40 ans, mère de quatre enfants, et au bord de la crise de nerfs. Sa vie ? Un marathon incessant. Elle slalome entre ambitions professionnelles, crises de couple et coups d’État permanents des enfants ! La folie ordinaire d’une « vraie » vie de famille moderne, qui nous tend un miroir réaliste et terriblement drôle de nos paradoxes et de nos petits travers. Critique de la société, caricature des mœurs contemporaines, analyse psychologique du fonctionnement du couple parental, cette pièce résolument actuelle, très dans l’air du temps, est tout à la fois fraîche et engagée. Y sont représentés, dans un style impertinent et caustique, les grands dysfonctionnements dont l’ère post #MeToo a pris possession ces dernières années : la discrimination positive, la place de la femme au travail, les questionnements liés à la maternité, au partage des tâches, à la fameuse charge mentale…
********** English ********** A festival that gets a theatre singing (again)! Following the resounding success of Die Zauberflöte last summer, we are proud to present the opera Mitridate, re di Ponto at the Théâtre des Galeries this summer. This is a rare production of Mozart's very first opera seria (written at the age of 14!), a veritable triumph when it premiered in 1770. This masterpiece sings a powerful story of geopolitical confrontation (in a region known today as Crimea), fratricidal conflict and thwarted love (what could be more topical?). For all those who love vocal fireworks, this is no doubt the very modern-day production in which the roles of the rival brothers (originally written for castrati) will both be sung by men (in this case a sopranist and a countertenor). And echoing the ‘intimate and grandiose’ Requiem performed last summer by the prestigious phalanges of the CAV&MA de Namur, Missa Brevis will take the stage of the Théâtre des Galeries this summer. This ground-breaking concert, conceived by the excellent emerging conductor Gabriel Hollander, promises to delight all fans of sacred music (out of the box), chamber music (of a spiritual kind) or contemporary music (in its choral form). Featured on the programme are liturgical miniatures by Mozart, Haydn… and Belgian composer Fabian Fiorini. A festival that shows you round the centre of Brussels! Besides these exciting main stage productions, you will find a variety of free events at landmark venues throughout the city centre. In the Galerie du Roi, right outside the theatre, talented young performers (a wind quintet, a voice-cello duo and a string quartet) will serenade passers-by to kick off our festival week in style. A short stroll to Place des Martyrs will bring you to Maison CFC, at number 14, and two fascinating lectures on the journeys to Italy of aspiring composers and the evolution of opera seria across the ages. Turn left into Rue aux Choux, and straight ahead you will see the beautiful Mozart-era church Notre-Dame du Finistère. This peaceful haven in the bustling Rue Neuve will be the stage for a fabulous all-Handel concert, featuring two outstanding sopranos and a four-piece Baroque band. A festival that takes opera on the road! In July, we will once again be touring our opera production to the Théâtre Royal in Mons as part of the Festival au Carré, and then to the Grand-Manège in Namur as part of the Festival musical de Namur, courtesy of the ORCW and the CAV&MA, major partners of our Brussels festival. Our shared mission is to make opera (originally a popular form of entertainment) more accessible for a broader, more diverse audience. So make a date with Mozart this June! We look forward to seeing you there. ********** Français ********** Un festival qui fait (re)chanter un théâtre ! Après l'immense succès de Die Zauberflöte l'été dernier, nous sommes fiers de présenter cet été l’opéra Mitridate, re di Ponto au Théâtre des Galeries. Il s'agit d'une production rare du premier opera seria de Mozart (écrit à l'âge de 14 ans !), véritable triomphe lors de sa création en 1770. Ce chef-d'œuvre chante une histoire puissante d'affrontements géopolitiques (dans une région appelée aujourd'hui la Crimée), de conflits fratricides et d'amours contrariées (quoi de plus actuel ?). Pour tous ceux qui aiment les feux d'artifice vocaux, voici sans doute la toute première fois des temps modernes que les rôles des frères rivaux (écrits à l'origine pour des castrats) seront tous deux chantés par des hommes (en l'occurrence un sopraniste et un contre-ténor). Et comme un écho au Requiem 'intime et grandiose' interprété en juin dernier par le CAV&MA de Namur, la Missa Brevis fera résonner le Théâtre des Galeries cet été. Ce concert inédit (conçu par l'excellent jeune chef d'orchestre Gabriel Hollander) promet de ravir tous les amateurs de musique sacrée (sortie de son écrin), de musique de chambre (à caractère spirituel)) et de musique contemporaine (sous sa forme chorale). Au programme, des miniatures liturgiques de Mozart, de Haydn... et du compositeur belge contemporain Fabian Fiorini. Un festival qui s’ouvre sur la Ville ! Outre ces deux productions au théâtre, une série d'événements gratuits auront lieu dans divers lieux emblématiques du centre-ville. Dans la Galerie du Roi, juste à l'extérieur du théâtre, de jeunes interprètes en plein essor (un quintette à vent, un duo voix-violoncelle et un quatuor à cordes) donneront des Sérénades aux passants afin de lancer la semaine de festival en beauté. Une courte promenade jusqu'à la Place des Martyrs mène ensuite à la Maison CFC, au numéro 14, où se tiendront deux conférences passionnantes sur le passage des compositeurs en Italie et l'évolution de l'opera seria à travers les âges. En tournant à gauche dans la rue aux Choux, on arrive à la belle église Notre-Dame du Finistère, datant de l'époque de Mozart. Ce havre de paix dans la Rue Neuve animée sera le cadre d'un superbe concert, Haendel en Italie, par deux sopranos belges de grand talent et quatre spécialistes du baroque de renommée internationale. Un festival qui s’invite chez des autres ! En juillet, nous emmènerons à nouveau notre opéra au Théâtre Royal de Mons lors du Festival au Carré, puis au Grand-Manège de Namur lors du Festival musical de Namur, grâce aux invitations de l'ORCW et du CAV&MA, partenaires incontournables de notre festival bruxellois. Notre mission commune est de remettre l’opéra ((un divertissement populaire à ses origines) à la portée de tous. Prenez donc rendez-vous avec Mozart en juin prochain ! Nous nous réjouissons de vous y retrouver. ********** Nederlands ********** Een festival dat een theater (weer) laat zingen! Na het enorme succes van Die Zauberflöte afgelopen zomer, presenteren we deze zomer met trots Mitridate, re di Ponto in het Théâtre des Galeries. Dit is een zeldzame productie van Mozarts allereerste opera seria (geschreven op 14-jarige leeftijd!), waarvan de première in 1770 een ware triomf was. Dit meesterwerk bezingt een krachtig verhaal van geopolitieke confrontatie (in een regio die vandaag de dag bekend staat als de Krim), bloedige broederstrijd en gedwarsboomde liefde (wat is er actueler?). Is vocaal vuurwerk jouw passie? Dit is vermoedelijk de allereerste keer in de moderne tijd dat de rollen van de rivaliserende broers (oorspronkelijk geschreven voor castrati) allebei door mannen worden gezongen (in dit geval een sopranist en een countertenor). En als echo aan het 'intieme en grandioze' Requiem dat afgelopen zomer werd uitgevoerd door het Naamse CAV&MA, zal Missa Brevis het podium van het Théâtres des Galeries betreden. Dit baanbrekende concert (bedacht door de uitstekende jonge dirigent Gabriel Hollander) belooft alle liefhebbers van sacrale muziek (out of the box), kamermuziek (met een spiritueel karakter) en hedendaagse muziek (in koorvorm) te bekoren. Op het programma staan liturgische miniaturen van Mozart, Haydn... en de Belgische componist Fabian Fiorini. Een festival dat je rondleidt door hartje Brussel! Naast deze voorstellingen in het theater vind je een aantal gratis evenementen op verschillende locaties in het stadscentrum. In de Koningsgalerij, net buiten het theater, brengen getalenteerde jonge artiesten (een blaaskwintet, een duo zang-cello en een strijkkwartet) een serenade aan passanten om onze festivalweek in stijl af te trappen. Een korte wandeling richting het Martelarenplein brengt je naar het Maison CFC, op nummer 14, waar je twee boeiende lezingen kan volgen over de passage van ontluikende componisten naar Italië en de evolutie van de opera seria door de eeuwen heen. Sla linksaf de Koolstraat in en recht voor je zie je de prachtige 18de-eeuwse Onze-Lieve-Vrouw van Finisterraekerk. Deze oase van rust in de bruisende Nieuwstraat wordt het podium voor een prachtig Händelconcert met twee uitstekende Belgische sopranen en een vierkoppige barokband. Een festival dat opera meeneemt op tournee! In juli trekken we opnieuw met onze operaproductie naar het Théâtre Royal in Bergen op het Festival au Carré en vervolgens naar het Grand-Manège in Namen op het Festival musical de Namur, dankzij de uitnodigingen van het ORCW en het CAV&MA, sleutelpartners van ons Brusselse festival. Onze gezamenlijke missie is om opera (van oorsprong een populaire vorm van entertainment) terug te brengen naar een breder publiek. Dus maak een afspraak met Mozart in juni! We kijken ernaar uit je daar te zien.
********** English ********** Setting family conflicts against the backdrop of the collapse of an empire, Mitridate, re di Ponto, Mozart's very first opera seria, already bears the mark of the genius that would blossom so prodigiously in his later works. Composed in Milan in 1770 for a star-studded cast including three castrati, the work sings the story of two rival sons and a domineering father vying for the hand of the same princess. All under the imminent threat of an assault by the Roman armies, launched to conquer a region today known as Crimea. The characters — their ambitions, their contradictions, their passions — are set to music with a disturbing truth, all the more so given that the composer was only 14 years old. Evviva il Maestrino ! For all those who love extraordinary human voices, this is no doubt the first modern-day production to entrust the roles of the rival brothers (originally written for castrati) to two young men (in this case, Honduran sopranist Dennis Orellana and Belgian countertenor Pieter De Praetere). Not to be missed! The plot? In the Crimean port of Nymphea, Mitridate, ruler of the ancient kingdom of Pontus, and his two sons Farnace and Sifare are all in love with the same princess, Aspasia. She is promised to Mitridate, who has gone off to fight Rome, but she secretly loves Sifare, who cherishes her in return. Farnace, the older son, chooses to betray his father and allies himself with the Romans. Arbate, governor of Nymphaea, announces the surprise return of Mitridate. Defeated by Pompey, Mitridate enters accompanied by Ismene, daughter of the Parthian king, whom he plans to marry to Farnace in order to seal a new alliance. He had himself spread the rumour of his own death to put his sons to the test… ********** Français ********** Mettant en scène des conflits familiaux sur fond d’effondrement d’un empire, Mitridate, re di Ponto, le tout premier opera seria de Mozart, porte déjà la marque du génie qui s’épanouira prodigieusement dans ses œuvres ultérieures. Composée à Milan en 1770 pour une distribution étoilée comprenant trois castrats, l'œuvre nous présente un drame dans lequel deux fils rivaux et un père dominateur se disputent la main d'une même princesse. Tout cela sous la menace imminente d’un assaut des armées romaines, lancées à la conquête d’une région aujourd’hui appelée la Crimée. Les personnages — leurs ambitions, leurs contradictions, leurs passions — sont mis en musique avec une vérité troublante, d'autant plus que le compositeur n'avait que 14 ans. Evviva il Maestrino ! Pour tous ceux qui aiment les voix humaines extraordinaires, voici sans doute la première production de notre époque à confier les rôles des frères rivaux (écrits à l'origine pour des castrats) à deux jeunes hommes (en l'occurrence, le soprano hondurien Dennis Orellana et le contre-ténor belge Pieter De Praetere). À ne pas manquer ! L’intrigue ? Dans le port de Nymphée en Crimée, Mitridate, souverain de l'ancien royaume du Pont, et ses deux fils Farnace et Sifare sont tous trois amoureux de la même princesse, Aspasia. Celle-ci est promise à Mitridate, parti combattre Rome, mais elle aime secrètement Sifare, qui la chérit en retour. Farnace, l'aîné, choisit de trahir son père et s'allie à l'ennemi romain. Arbate, conseiller du roi, annonce le retour inattendu de Mitridate. Vaincu par Pompée, Mitridate revient accompagné d'Ismene, fille du roi des Parthes, qu'il destine à Farnace afin de sceller une nouvelle alliance. Il avait lui-même fait courir le bruit de sa propre mort, afin de mettre ses fils à l’épreuve... ********** Nederlands ********** Mozarts eerste opera seria, Mitridate, re di Ponto, draagt al het stempel van het genie dat zo rijkelijk zou bloeien in zijn latere werken. Het werk, gecomponeerd in 1770 op een Italiaans libretto geïnspireerd op het gelijknamige toneelstuk van Racine, toont een dynastiek drama waarin twee rivaliserende broers en hun dominante vader strijden om de macht en de hand van dezelfde prinses. Tegelijkertijd bereidden Romeinse legers zich voor om een regio te bestormen die nu bekend staat als de Krim. De personages — hun ambities, hun tegenstrijdigheden, hun passies — worden met een verontrustende waarheid neergezet, vooral omdat de componist pas 14 jaar oud was. Evviva il Maestrino! Voor iedereen die van bijzondere menselijke stemmen houdt, is dit ongetwijfeld de eerste hedendaagse productie waarin de rollen van de rivaliserende broers (oorspronkelijk geschreven voor castrati) worden toevertrouwd aan twee jonge mannen (in dit geval de Hondurese sopraan Dennis Orellana en de Belgische countertenor Pieter De Praetere). Niet te missen! Het verhaal ? In de Krim-haven Nymphea zijn Mitridates, heerser van het oude koninkrijk Pontus, en zijn twee zonen Farnace en Sifare allemaal verliefd op dezelfde prinses, Aspasia. Ze is beloofd aan Mitridates, die is vertrokken om tegen Rome te vechten, maar ze houdt heimelijk van Sifare, die haar op zijn beurt koestert. Farnace, de oudste, kiest ervoor zijn vader te verraden en sluit zich aan bij de Romeinse vijand. Arbate, raadsman van de koning, kondigt de onverwachte terugkeer van Mitridate aan. Verslagen door Pompeius keert Mitridate terug met Ismene, dochter van de Parthische koning, die hij wil uithuwelijken aan Farnace om een nieuw verbond te bezegelen. Hij had zelf het gerucht van zijn dood verspreid om zijn zonen op de proef te stellen…
********** English ********** Nowadays, performing sacred music on a stage often means tackling a grandiose oratorio such as Verdi's Requiem, Beethoven's Missa Solemnis or Dvořák's Stabat Mater, bringing together impressive forces. In contrast, this concert focuses on rather intimate oratorios, both in terms of length and the number of performers, offering more of a chamber music atmosphere. These short masses were very popular in the second half of the 18th century. Three of these, written by Mozart and Haydn around 1770, are presented here. The fourth work on the programme, a new composition by Fabian Fiorini, lends a contemporary touch to this highly condensed, emotionally charged form. In short, this concert invites music lovers from all backgrounds to spiritual reflection, aesthetic appreciation and a deeper connection to the timeless tradition of sacred music. PROGRAMME Mozart Missa brevis in D minor KV 65 Haydn Missa sancti Johannes de Deo Hob XXII:7 Fabian Fiorini Missa brevis (world premiere) Mozart Missa brevis in B-flat major KV 275 A WORD FROM THE CONDUCTOR In a way, this concert was inspired by my grandfather. It was he who introduced me to Bach's cantatas and oratorios when I was a child. I still have fond memories of those encounters. And although I grew up in a non-Catholic family, I still feel drawn to sacred music. Together with opera, it is the repertoire that unites the most values for me: the beauty of the music, the story carried by the text, the spirituality of the experience. The idea for a concert featuriing different Missae breves came about rather by chance during a performance of Mozart's Mass in D minor as part of a chamber music festival at the conservatory. I simply fell in love with this ‘brief’ structure, in which the entire text (and thus the entire history of the mass) is presented in a short space of time, while retaining all of the characteristic musical elements (fugues, solos, counterpoints). That is why I wanted to explore this repertoire further and even to bring it up to date a bit with a special commission for the occasion. What's more, this programme of short masses is part of a larger recording project scheduled for autumn 2024. So there is plenty to look forward to! Gabriel Hollander ********** Français ********** De nos jours, jouer de la musique sacrée sur scène signifie souvent s'attaquer à un oratorio grandiose, tel que le Requiem de Verdi, la Missa Solemnis de Beethoven ou le Stabat Mater de Dvorak, rassemblant des forces impressionnantes. Ce concert, en revanche, se concentre sur des oratorios plus intimes, tant en termes de durée que de nombre d’interprètes, offrant une ambiance plutôt chambriste. Ces messes courtes étaient très en vogue dans la seconde moitié du 18e siècle. Trois d'entre elles, écrites par Mozart et Haydn vers 1770, seront présentées ici. Cette forme condensée, si riche en émotions, se verra également conférer une touche contemporaine, grâce à une nouvelle composition de Fabian Fiorini. En bref, ce concert invite tous les publics à la réflexion spirituelle, à l'appréciation esthétique et à une connexion profonde avec la tradition intemporelle de la musique sacrée. PROGRAMME Mozart Missa brevis en ré mineur KV 65 Haydn Missa sancti Johannes de Deo Hob XXII:7 Fabian Fiorini Missa brevis (création mondiale) Mozart Missa brevis en si bémol majeur KV 275 LE MOT DU DIRECTEUR MUSICAL On peut dire que ce concert m'a été insufflé par mon grand-père. C’est lui qui m’a introduit aux cantates et oratorios de Bach quand j’étais enfant, et j’en garde un souvenir doux et serein. Ensuite, même si j’ai grandi dans une famille non-catholique, je reste aujourd’hui attiré par la musique sacrée et c’est, avec l’opéra, le style qui rassemble pour moi le plus de valeurs : la beauté de la musique, l'histoire portée par le texte, la spiritualité de l'expérience. Ce projet d’un concert autour des messes brèves a débuté un peu par hasard lorsque j’ai monté celle en ré mineur de Mozart lors d’un festival de musique de chambre au conservatoire. Je suis tombé amoureux de cette structure ‘brève’ dans laquelle le texte entier (et donc le récit entier de la messe) est rendu en peu de temps, tout en gardant les éléments musicaux marquants (fugues, solos, contrepoints). J'ai donc voulu continuer d'explorer ce répertoire et le remettre au goût du jour avec une commande spéciale pour l'occasion. De plus, ce programme de messes brèves s'inscrit dans un plus grand projet d'enregistrement prévu pour l'automne 2024. Voilà de quoi se réjouir ! Gabriel Hollander ********** Nederlands ********** Tegenwoordig betekent het uitvoeren van gewijde muziek op het podium vaak het aanpakken van een grandioos oratorium, zoals het Requiem van Verdi, de Missa Solemnis van Beethoven of het Stabat Mater van Dvořák, waarbij indrukwekkende krachten worden samengebracht. Dit concert daarentegen concentreert zich op meer intieme oratoria, zowel qua lengte als qua aantal uitvoerders, en biedt een eerder kamermuzikale sfeer. Deze korte missen waren erg populair in de tweede helft van de 18e eeuw. Hier worden er drie gepresenteerd, geschreven door Mozart en Haydn rond 1770. Ook op het programma staat een vierde, een nieuwe compositie van Fabian Fiorini, die een hedendaagse toets geeft aan deze emotioneel rijke gecondenseerde vorm. Kortom, dit concert nodigt muziekliefhebbers van alle achtergronden uit tot spirituele reflectie, esthetische waardering en een diepere verbinding met de tijdloze traditie van gewijde muziek. PROGRAMMA Mozart Missa brevis in D klein KV 65 Haydn Missa sancti Johannes de Deo Hob XXII:7 Fabian Fiorini Missa brevis (wereldpremière) Mozart Missa brevis in Bes groot KV 275 EEN WOORDJE VAN DE DIRIGENT In zekere zin is dit concert geïnspireerd door mijn grootvader. Hij was degene die me als kind liet kennismaken met de cantates en oratoria van Bach. Ik heb er dierbare, vrolijke herinneringen aan. Ten tweede voel ik me, ook al ben ik opgegroeid in een niet-katholiek gezin, nog steeds aangetrokken tot gewijde muziek. Samen met opera is het de stijl die voor mij de meeste waarden samenbrengt: de schoonheid van de muziek, het verhaal dat door de tekst wordt gedragen, de spiritualiteit van de ervaring. Dit project voor een concert rond meerdere ‘Missae breves’ begon enigszins toevallig toen ik Mozarts Mis in D klein uitvoerde tijdens een kamermuziekfestival op het conservatorium. Ik werd verliefd op deze 'korte' structuur waarin de hele tekst (en dus het hele verhaal van de mis) in korte tijd wordt weergegeven, met behoud van de opvallende muzikale elementen (fuga's, solo's, contrapunten). Daarom wilde ik dit repertoire verder verkennen en het ‘up-to-date’ brengen met een speciale opdracht voor deze gelegenheid. Bovendien maakt dit programma van korte missen deel uit van een breder opnameproject dat gepland staat voor het najaar van 2024. Dat is iets om naar uit te kijken! Gabriel Hollander

Past events

Vous ne connaissez pas Raymond Devos ? Quelle chance ! Découvrez enfin ce personnage hors-norme, clown, musicien et jongleur de mots, au destin chambouleversé dès l’enfance et qui réussit à plier le réel à sa volonté en créant un univers où l’imaginaire est roi, où l’absurde est loi et les mots sens dessus dessous. Vous connaissez Raymond Devos ? Vous avez sans doute l’image d’un homme bidonnant, bedonnant, donnant beaucoup ? Ce ventre en dit long, en dit large, en dit rond, sur sa vie.
« Fallait pas le dire. » Surtout à quelqu’un de mauvaise foi. Parce qu’aujourd’hui tout est sujet à discussion, ils vont s’en donner à cœur joie. Trottinette, chirurgie esthétique, #MeToo… Le débat est lancé, et on ne sait pas où il va retomber, ni dans quel état.  On rit, on sourit, on est ravi. "Fallait pas le dire" est une comédie moderne, intelligente et enlevée, une partition libératrice pour les acteurs comme pour tout un chacun.  Quelle délectation d’entendre formuler ce que l’on ne peut plus dire ! Cette comédie de Salomé Lelouch a été happée par sa mère et son beau-père (Bouix/Arditi) trop heureux d’interpréter sur scène un texte familial mettant en avant le conflit des générations sur des sujets où il n’est plus temps de se prononcer de peur de heurter.  Que peut-on dire ? Quand ?  À qui ? Dans quelles circonstances ? Interprétée jusque-là par un couple, la version belge va mettre en avant LE COUPLE sous toutes ses formes. 4 comédien(ne)s, 2 femmes et 2 hommes vont se croiser, s’interchanger, se décliner sous tous types de couples reconnus aujourd’hui mais qui n’échapperont pas pour autant à la vindicte du jugement de l’autre et à la pression de la société. Ils (elles) conversent et s’interpellent sur des sujets qui révèlent leurs désaccords et suscitent disputes ou réflexions : que peut-on dire à sa belle-mère sans fâcher son conjoint ? A-t-on le droit de ne pas avoir d’avis sur des sujets politiquement sensibles ? Est-il permis de se réjouir de la douceur de l’hiver quand la planète brûle ? Peut-on parler d’homosexualité sans stigmatiser ? Le débat d’opinion se teinte d’humour et d’amour. Et les secrets les mieux gardés refont surface. Alors qu’il est des domaines où la parole se libère, il y a des choses qu’on ne peut plus dire. Des petits mots du quotidien aux questions existentielles en passant par les secrets de famille, les couples se disent et se contredisent, s’aiment et se déchirent, pas que pour rire mais pour le spectateur, c’est irrésistiblement drôle.
"Le Crime de l’Orient-Express" d'Agatha Christie. Adapté au théâtre par Ken Ludwig. Version française Gérald Sibleyras. Pour son 70ème anniversaire, le Théâtre des Galeries vous convie à une balade inquiétante et amusante à l’intérieur du plus célèbre des trains… Un train plein de suspects remarquables et un alibi pour chacun, c'est le mystère parfait pour Hercule Poirot, enquêteur atypique, rusé et belge ! Dans cette histoire tirée du célèbre roman d'Agatha Christie, Hercule Poirot prend l'Orient-Express pour rentrer d'Istanbul à Londres mais alors que le train se retrouve bloqué par la neige dans les montagnes yougoslaves, un meurtre est commis. Les passagers sont tous suspects et le célèbre détective se lance dans une course contre la montre pour identifier l'assassin, avant qu'il ne frappe à nouveau. Agatha Christie, dont on connaît l’étendue du savoir-faire, mène l’intrigue avec une maîtrise quasi mathématique. Cette grande dame du suspense, avec sa précision légendaire, embrouille les pistes et entremêle les fils de l’histoire dans une progression dramatique certaine, pour ne révéler la solution qu’avec une lenteur voulue et une habileté presque démoniaque. Elle nous subjugue par sa logique, son mystère et son ambiance et déploie des connaissances psychologiques hors du commun.
Encore un instant
18oktober 2023
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12november 2023
"Encore un instant" de Fabrice Roger-Lacan Actrice adulée du public, Suzanne n’est pas remontée sur scène depuis la mort accidentelle de l’homme qu’elle aimait et avec lequel elle partageait sa passion du théâtre. Elle veut continuer à vivre à ses côtés, conversant sans cesse avec lui comme s’il était vivant. Cette présence l’enveloppe comme une conscience quand elle doit faire face à l’intrusion d’un jeune voisin fétichiste et à celle d’un auteur qui vient lui proposer une pièce spécialement écrite pour elle comme si sa vie en dépendait. C’est à une splendide histoire d’amour et de deuil que nous convie la nouvelle comédie de Fabrice Roger-Lacan. Courtisée par son charmant locataire et un metteur en scène qui l’idolâtre, Suzanne n’a de pensées que pour son époux, dont le fantôme ne la quitte pas. Peut-elle refaire sa vie tout en restant fidèle à celui qui n’est plus ? Survivre à son époux, est-ce le tuer une seconde fois ? L’irréel et la réalité, le fantasme et le poids de la vie s’entremêlent dans un carrousel dont la folie drolatique naît non pas d’artifices mais de sentiments et d’inconscients que nous partageons tous. Humour, délire et tendresse alternent pour nous faire rire et vibrer devant le lien invisible et plus fort que la mort qui unit les protagonistes.
J'ai envie de toi
13september 2023
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08oktober 2023
"J’ai envie de toi" Une comédie savoureuse. Qui ne s’est jamais trompé de destinataire en envoyant un texto ? Ce soir, c’est à Guillaume que ça arrive. Alors qu’il souhaite adresser « J’ai envie de toi » à sa nouvelle conquête, le message est envoyé par erreur à son ex, qui décide de s’inviter chez lui. Tout dérape lorsque le voisin débarque dans le salon, après avoir abattu la cloison qui sépare les deux appartements. Ce voisin gaffeur, dans la lignée d’un François Pignon, ne se rend pas compte des catastrophes qu’il déclenche. Les quiproquos s’enchaînent et les protagonistes se multiplient dans un joyeux délire. Le rythme effréné et les thèmes actuels, comme les rencontres amoureuses sur Internet, l’omniprésence des téléphones portables, le « papy-sitting », la sexualité décomplexée, les différences sociales et culturelles expliquent le succès de la pièce. Sébastien Castro parle à toutes les générations et s’amuse de notre époque avec autant de brio qu’il joue avec les codes du théâtre de boulevard où le diable est dans les détails. Sébastien Castro y ajoute l’humanité, la tendresse et la loufoquerie.
********** English ********** Legend has it that, on 4 December 1791, Mozart felt well enough to run through a few passages of his unfinished Requiem. He was accompanied by a few comrades from The Magic Flute. Benedikt Schack, his Tamino, sang the soprano part in falsetto; Mozart the alto; the violinist Franz Hofer, husband of Constanze's sister Josefa, his Queen of the Night, sang the tenor; and Franz Gerl, hsi Sarastro, the bass. It is said that Mozart burst into tears and could go no further when he tackled the Lacrimosa, of which he had written only the first eight bars. His condition deteriorated during the night and he died in the early hours of the next day. To offer the audience a more intimate encounter with this iconic work, Thibaut Lenaerts and his colleagues from the CAV&MA present it here through the prism of chamber music. The reduction to seven instruments plus the positive organ aims to give more texture to the melodic phrases and more precision to the counterpoint. Likewise, entrusting the vocal parts to eight singers, all members of the Namur Chamber Choir, lends them greater transparency and interiority. ********** Français ********** La légende veut que le 4 décembre 1791, Mozart se soit senti suffisamment bien pour parcourir quelques passages de son Requiem encore inachevé. Plusieurs camarades de La Flûte enchantée se joignirent à lui. Benedikt Schack, son Tamino, chantait la partie soprano en fausset ; Mozart l'alto ; le violoniste Franz Hofer, mari de Josefa, sa Reine de la Nuit, chantait le ténor ; et Franz Gerl, son Sarastro, la basse. On raconte que Mozart éclata en sanglots et n'alla pas plus loin lorsqu'il aborda le Lacrimosa, dont il n'avait écrit que les huit premières mesures. C'était dans l'après-midi. Dans la soirée, son état s'aggrava et il mourut aux premières heures du matin suivant. Afin d’inviter le public au plus près de cette œuvre mythique, Thibaut Lenaerts et ses collègues du CAV&MA la présentent ici sous le prisme de la musique de chambre. La réduction à sept instruments plus l'orgue positif vise à rendre les phrases mélodiques plus lisibles et le contrepoint plus précis. De même, le choix de confier les parties vocales à huit chanteurs, tous issus du Chœur de Chambre de Namur, permet de gagner en transparence et en intériorité. ********** Nederlands ********** Volgens de legende voelde Mozart zich op 4 december 1791 goed genoeg om een paar passages van zijn nog onvoltooide Requiem door te nemen. Hij werd vergezeld door enkele kameraden uit De Toverfluit. Benedikt Schack, zijn Tamino, zong de sopraanpartij in falset; Mozart de alt; de violist Franz Hofer, echtgenoot van Josefa Hofer, zijn Koningin van de Nacht, zong de tenor; en Franz Gerl, zijn Sarastro, de bas. Er wordt gezegd dat Mozart in tranen uitbarstte en niet verder kwam dan het Lacrimosa, waarvan hij alleen de eerste acht maten had geschreven. Die avond verslechterde zijn toestand en hij stierf in de vroege uren van de volgende ochtend. Om het publiek dichter bij dit mythische werk te brengen, presenteren Thibaut Lenaerts en zijn collega's van het CAV&MA het hier door het prisma van de kamermuziek. De reductie tot zeven instrumenten plus het orgelpositief dient om de melodielijnen duidelijker en het contrapunt preciezer maken. De keuze om de vocale partijen toe te vertrouwen aan acht zangers, allen leden van het Naamse Kamerkoor, voegt ook bij aan transparantie en intimiteit.
Die Zauberflöte
16juni 2023
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18juni 2023
********** English ********** While Mozart had intended all his earlier operas for gilded court theatres full of wig-wearing aristocrats, he wrote this, his last, in 1791 for a popular theatre packed with amateurs from all strata of Viennese society. More than two centuries later, his unique blend of the serious and the comic, the individual and the universal, the musical and the theatrical rekindles its magic every time. The plot ? On a magical moonlit night, Prince Tamino awakens with the heroic mission of freeing Pamina, the daughter of the Queen of the Night, from the evil hands of the tyrant Sarastro. With the gift of a magic flute and the help of a new friend, Papageno, who is more garrulous than brave, our young prince sets out on his quest. The two travelling companions soon discover that few things are as they seem, not even day and night. Staged by Eric Gobin, this bright and poetic new production is conducted by Gabriel Hollander at the helm of the Royal Chamber Orchestra of Wallonia. It features a cast of young Belgian and international professionals who lend their voices to Mozart's ultimate masterpiece with both finesse and fantasy. ********** Français ********** Alors que tous ses opéras précédents étaient destinés à des théâtres de cour dorés remplis d'aristocrates à perruque, Mozart a écrit celui-ci, son dernier, en 1791 pour un théâtre populaire rempli d'amateurs de toutes les couches de la société viennoise. Plus de deux siècles plus tard, son mélange unique de sérieux et de comique, d'individuel et d'universel, de musical et de théâtral, opère à chaque fois sa magie. L’intrigue ? Par une nuit magique, le prince Tamino se réveille avec une mission héroïque : sauver Pamina, la fille de la Reine de la Nuit, des mains maléfiques du tyran Sarastro. Avec le don d'une flûte magique et l'aide d'un nouvel ami, Papageno, plus bavard que courageux, notre jeune prince se lance dans sa quête. Ils découvrent bientôt que peu de choses sont ce qu'elles semblent être, pas même le jour et la nuit. Cette nouvelle production, lumineuse et poétique, est mise en scène par Eric Gobin et dirigée par Gabriel Hollander à la tête de l'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. Elle met en vedette une distribution de jeunes professionnels, belges et internationaux, qui prêtent leurs voix à l'ultime chef-d'œuvre de Mozart avec autant de finesse que de fantaisie. ********** Nederlands ********** Terwijl al zijn vorige opera's bedoeld waren voor vergulde hoftheaters vol met pruikdragende aristocraten, schreef Mozart deze, zijn laatste, in 1791 voor een volkstheater waar mensen uit alle lagen van de bevolking bijeenkwamen. Meer dan twee eeuwen later blijft zijn unieke mix van het serieuze en het komische, het individuele en het universele, het muzikale en het theatrale, het publiek over de hele wereld betoveren. Het plot? In een magische nacht ontwaakt prins Tamino met een heroïsche missie: Pamina, de dochter van de Koningin van de Nacht, redden uit de kwade handen van de tiran Sarastro. Met de gave van een toverfluit en de hulp van een nieuwe vriend, Papageno, die meer praatziek dan dapper is, begint onze jonge prins aan zijn zoektocht. Ze ontdekken al snel dat weinig dingen zijn wat ze lijken, zelfs dag en nacht niet. Deze nieuwe productie – in een heldere en poëtische enscenering van Eric Gobin – wordt gedirigeerd door Gabriel Hollander aan het roer van het Koninklijk Kamerorkest van Wallonië. De cast bestaat uit jonge Belgische en internationale professionals die Mozarts ultieme meesterwerk met evenveel finesse als fantasie vertolken.
Du 12 au 18 juin, le festival Midsummer Mozartiade investira un nouveau lieu emblématique, les Galeries Royales Saint-Hubert, à deux pas de la Grand-Place. Cette année, c'est l'opéra Die Zauberflöte qui est à l'affiche, mis en scène par Eric Gobin et dirigé par Gabriel Hollander à la tête de l'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. L'opéra le plus célèbre de Mozart sera donc joué les 16 et 18 juin au Théâtre Royal des Galeries, l'un des théâtres les plus populaires de Bruxelles. Cette nouvelle production partira ensuite en tournée le 5 juillet au Théâtre Royal de Mons et le 8 juillet, pour la première fois, au Grand Manège de Namur. Elle met en vedette des artistes belges et internationaux en pleine ascension, qui prêtent leur voix au chef-d'œuvre de Mozart avec autant de finesse que de fantaisie.Le 17 juin, en écho à l'ultime opéra de Mozart, son Requiem sera interprété par deux prestigieux ensembles du CAV&MA de Namur, sous la direction de Thibaut Lenaerts. Les 12, 13 et 14 juin, pendant que notre opéra se répète au théâtre, le tout nouveau quintette à vent BizArt donnera la sérénade aux passants dans la Galerie du Roi. Pour rappeler les liens du festival avec le quartier voisin des Martyrs, un concert gratuit sera donné le 15 juin à l’église Notre-Dame du Finistère (havre de paix dans la très animée Rue Neuve) ainsi que des conférences gratuites les 15 et 16 juin à l'accueillante librairie Maison CFC (éditeurs francophones de la place des Martyrs).
*** Français *** De nombreux danseur·euses et chorégraphes de couleur, issu·es de différentes régions du monde et de différents contextes culturels, ou d'origines diverses, ont connu un grand succès dans l'Europe du début du XXe siècle. Iels ont pourtant été oublié·es et réduit·es au silence parce qu'iels ne s'inscrivaient pas dans le canon occidental ou ne représentaient pas des États-nations européens définis de manière monoculturelle. Avec EXÓTICA, la chorégraphe Amanda Piña redonne vie à leurs œuvres. La Sarabia, (1878-1988), Nyota Inyoka, (1896-1971), François (Féral) Benga (1906-1957) et Leila Bederkhan (1903-1986) ont autrefois parcouru l'Europe pour présenter leurs danses. Quel type de travail ces danseur·euses et chorégraphes de couleur ont-iels réalisé à l'époque ? Comment pouvons-nous l’appréhender aujourd'hui ? Qu'est-ce qui de nos jour est encore subsiste de leurs contextes de création ?  EXÓTICA est un rituel exubérant conçu comme une séance au cours de laquelle les danseur·euses réapparaissent en tant qu'ancêtres, queers et femmes de couleur du passé et du présent, et entrent en dialogue avec le regard du public. Leur présence performative ouvre un espace pour des reconstitutions, initiant des invocations, des exorcismes et une célébration. • Amanda Piña est une artiste chilienne et mexicaine qui vit entre Vienne et Mexico. Son travail incarne le pouvoir politique et social du mouvement, ancré dans les formes de connaissances indigènes et les pratiques de création/maintien du monde. Artiste polyvalente, sa pratique est axée sur la recherche chorégraphique et la danse, la création et l'organisation de spectacles, les cadres éducatifs, la rédaction et l'édition de publications autour de ce qu'elle appelle les pratiques de mouvement humain en danger. Son travail s'intéresse à la colonisation des arts et se retrouve dans les contextes des arts de la scène et des arts visuels. Elle co-animera l'une des éditions de la série More-Than-Human-Encounters qui débuteront au mois de mai. *** Nederlands *** Heel wat POC dansers en choreografen met uiteenlopende culturele achtergronden kenden groot succes in het Europa van het begin van de 20e eeuw. Toch zijn ze intussen vergeten. Hun stemmen zijn verstomd omdat ze niet in de westerse canon pasten of omdat ze de (monocultureel gedefinieerde) Europese natiestaten niet vertegenwoordigden. Met EXÓTICA blaast choreografe Amanda Piña hun werk nieuw leven in. La Sarabia, (1878-1988), Nyota Inyoka, (1896-1971), François (Féral) Benga (1906-1957) en Leila Bederkhan (1903-1986) zijn stuk voor stuk dansers en choreografen die ooit door Europa tourden. Wat voor werk maakten deze POC dansers en choreografen destijds? Hoe kunnen we hun werk vandaag begrijpen? Welke contextuele elementen blijven vandaag nog doorwerken?  EXÓTICA is een opzwepend ritueel. Het is een ware seance waarbij dansers verschijnen als voorouders, als queer en femmes of colour van vroeger en nu. Op die manier gaan ze de dialoog aan met het publiek. Ze reenacten, bezweren, celebreren en voeren uitdrijvingen uit.  • Amanda Piña is een Chileens-Mexicaanse kunstenares die in Wenen en in Mexico City leeft. Ze is een erg veelzijdig kunstenaar  wier werk cirkelt rond de politieke en sociale aspecten van beweging, inheemse vormen van kennis en praktijken die de wereld vormgeven. Ook de ‘kolonisering  van de kunsten’ komt aan bod in haar werk. Tot haar artistieke tools behoren: dans- en choreografisch onderzoek, het creëren en cureren van performances, de ontwikkeling van educatieve kaders en het schrijven en redigeren van publicaties over wat zij ‘Bedreigde Menselijke Bewegingspraktijken’ noemt. Piña’s werk valt te situeren binnen de context van podiumkunsten en visuele kunsten. Vanaf mei zal Amanda Piña co-host zijn van een van de ‘More-than-Human-Encounters’. *** English *** Many dancers and choreographers of colour from different parts of the world and cultural contexts or of mixed heritage enjoyed great success in early 20th-century Europe. Still, they have been forgotten and silenced because they either did not fit in the Western canon or represented monoculturally defined European nation-states. Choreographer Amanda Piña breathes new life into their works with EXÓTICA. La Sarabia, (1878-1988), Nyota Inyoka, (1896-1971), François (Féral) Benga (1906–1957) and Leila Bederkhan (1903-1986) once travelled through Europe presenting their dances. What kind of work did these dancers and choreographers of colour made at the time? How can we understand it today? What is still present of their contexts today?  EXÓTICA is an exuberant ritual conceived as a séance through which dancers re-appear as ancestors, as queer and femmes of colour from the past and the present, and come into conversation with the gaze of the audience. Their performative presence opens a space for reenactments; initiating invocations, exorcisms, and a celebration.  • Amanda Piña is a Chilean-Mexican artist living between Vienna and Mexico City. Her work embodies the political and social power of movement, grounded in indigenous forms of knowledge and world-making/maintaining practices. A versatile artist, working through choreographic and dance research, creating and curating performance, educational frameworks, and writing and editing publications around what she refers to as Endangered Human Movement Practices. Her work is concerned with the colonisation of the arts and is to be found within performing and visual arts contexts. She will co-host one of the editions of the More-Than-Human-Encounters series starting in May.