Lisa Simone emménage dans la villa où sa mère, Nina Simone, a fini ses jours.
Dans un coffre, elle découvre l’autobiographie de sa mère. Soudain, quelqu’un
apparaît sur le pas de la porte. C’est Nina. Cette nuit, juste cette nuit, elles
se parlent à cœur ouvert. Elles ont tant à se dire. A moins que ce soit Nina qui
se parle à elle-même, seule, à ressasser son passé et ses échecs ?
Le jazz et la musique classique s’entrechoquent pour interroger la filiation,
l’amour, le racisme, la maladie, la lutte pour les droits civiques et
l’afroféminisme.
Une odyssée musicale et théâtrale, avec un pianiste et deux superbes voix, sur
la vie d’une artiste essentielle.
Créé en janvier 2019 en Belgique, NinaLisa a rencontré un grand succès public et
critique. Il est porté par une équipe artistique qui entremêle la Belgique,
Haïti et l’Afrique de l’Ouest. Isnelle da Silveira, qui interprète Nina Simone,
collabore régulièrement avec les ballets C de la B et Géraldine Battesti,
chanteuse, danseuse et comédienne belgo-haïtienne, a reçu le prix du public du
festival Avignon Off 2016 pour « Double ». Les deux artistes sont accompagnées
sur scène par Charles Loos, pianiste de jazz ayant joué notamment avec Chet
Baker, Philip Catherine et Maurane. Thomas Prédour livre ici sa première mise en
scène, avec le regard du chorégraphe Serge Aimé Coulibaly.
Théâtre royal des Galeries
Venue
Upcoming events
"La Vie trépidante de Brigitte Tornade"
Camille Kohler dresse un constat réaliste et humoristique sur la difficulté de
jongler entre plusieurs rôles au quotidien.
Submergée, survoltée, déjantée : voici Brigitte Tornade, pas tout à fait 40 ans,
mère de quatre enfants, et au bord de la crise de nerfs.
Sa vie ? Un marathon incessant. Elle slalome entre ambitions professionnelles,
crises de couple et coups d’État permanents des enfants ! La folie ordinaire
d’une « vraie » vie de famille moderne, qui nous tend un miroir réaliste et
terriblement drôle de nos paradoxes et de nos petits travers.
Critique de la société, caricature des mœurs contemporaines, analyse
psychologique du fonctionnement du couple parental, cette pièce résolument
actuelle, très dans l’air du temps, est tout à la fois fraîche et engagée. Y
sont représentés, dans un style impertinent et caustique, les grands
dysfonctionnements dont l’ère post #MeToo a pris possession ces dernières années
: la discrimination positive, la place de la femme au travail, les
questionnements liés à la maternité, au partage des tâches, à la fameuse charge
mentale…
********** English **********
A festival that gets a theatre singing (again)!
Following the resounding success of Die Zauberflöte last summer, we are proud to
present the opera Mitridate, re di Ponto at the Théâtre des Galeries this
summer. This is a rare production of Mozart's very first opera seria (written at
the age of 14!), a veritable triumph when it premiered in 1770. This masterpiece
sings a powerful story of geopolitical confrontation (in a region known today as
Crimea), fratricidal conflict and thwarted love (what could be more topical?).
For all those who love vocal fireworks, this is no doubt the very modern-day
production in which the roles of the rival brothers (originally written for
castrati) will both be sung by men (in this case a sopranist and a
countertenor).
And echoing the ‘intimate and grandiose’ Requiem performed last summer by the
prestigious phalanges of the CAV&MA de Namur, Missa Brevis will take the stage
of the Théâtre des Galeries this summer. This ground-breaking concert, conceived
by the excellent emerging conductor Gabriel Hollander, promises to delight all
fans of sacred music (out of the box), chamber music (of a spiritual kind) or
contemporary music (in its choral form). Featured on the programme are
liturgical miniatures by Mozart, Haydn… and Belgian composer Fabian Fiorini.
A festival that shows you round the centre of Brussels!
Besides these exciting main stage productions, you will find a variety of free
events at landmark venues throughout the city centre. In the Galerie du Roi,
right outside the theatre, talented young performers (a wind quintet, a
voice-cello duo and a string quartet) will serenade passers-by to kick off our
festival week in style. A short stroll to Place des Martyrs will bring you to
Maison CFC, at number 14, and two fascinating lectures on the journeys to Italy
of aspiring composers and the evolution of opera seria across the ages. Turn
left into Rue aux Choux, and straight ahead you will see the beautiful
Mozart-era church Notre-Dame du Finistère. This peaceful haven in the bustling
Rue Neuve will be the stage for a fabulous all-Handel concert, featuring two
outstanding sopranos and a four-piece Baroque band.
A festival that takes opera on the road!
In July, we will once again be touring our opera production to the Théâtre Royal
in Mons as part of the Festival au Carré, and then to the Grand-Manège in Namur
as part of the Festival musical de Namur, courtesy of the ORCW and the CAV&MA,
major partners of our Brussels festival. Our shared mission is to make opera
(originally a popular form of entertainment) more accessible for a broader, more
diverse audience. So make a date with Mozart this June! We look forward to
seeing you there.
********** Français **********
Un festival qui fait (re)chanter un théâtre !
Après l'immense succès de Die Zauberflöte l'été dernier, nous sommes fiers de
présenter cet été l’opéra Mitridate, re di Ponto au Théâtre des Galeries. Il
s'agit d'une production rare du premier opera seria de Mozart (écrit à l'âge de
14 ans !), véritable triomphe lors de sa création en 1770. Ce chef-d'œuvre
chante une histoire puissante d'affrontements géopolitiques (dans une région
appelée aujourd'hui la Crimée), de conflits fratricides et d'amours contrariées
(quoi de plus actuel ?). Pour tous ceux qui aiment les feux d'artifice vocaux,
voici sans doute la toute première fois des temps modernes que les rôles des
frères rivaux (écrits à l'origine pour des castrats) seront tous deux chantés
par des hommes (en l'occurrence un sopraniste et un contre-ténor).
Et comme un écho au Requiem 'intime et grandiose' interprété en juin dernier par
le CAV&MA de Namur, la Missa Brevis fera résonner le Théâtre des Galeries cet
été. Ce concert inédit (conçu par l'excellent jeune chef d'orchestre Gabriel
Hollander) promet de ravir tous les amateurs de musique sacrée (sortie de son
écrin), de musique de chambre (à caractère spirituel)) et de musique
contemporaine (sous sa forme chorale). Au programme, des miniatures liturgiques
de Mozart, de Haydn... et du compositeur belge contemporain Fabian Fiorini.
Un festival qui s’ouvre sur la Ville !
Outre ces deux productions au théâtre, une série d'événements gratuits auront
lieu dans divers lieux emblématiques du centre-ville. Dans la Galerie du Roi,
juste à l'extérieur du théâtre, de jeunes interprètes en plein essor (un
quintette à vent, un duo voix-violoncelle et un quatuor à cordes) donneront des
Sérénades aux passants afin de lancer la semaine de festival en beauté. Une
courte promenade jusqu'à la Place des Martyrs mène ensuite à la Maison CFC, au
numéro 14, où se tiendront deux conférences passionnantes sur le passage des
compositeurs en Italie et l'évolution de l'opera seria à travers les âges. En
tournant à gauche dans la rue aux Choux, on arrive à la belle église Notre-Dame
du Finistère, datant de l'époque de Mozart. Ce havre de paix dans la Rue Neuve
animée sera le cadre d'un superbe concert, Haendel en Italie, par deux sopranos
belges de grand talent et quatre spécialistes du baroque de renommée
internationale.
Un festival qui s’invite chez des autres !
En juillet, nous emmènerons à nouveau notre opéra au Théâtre Royal de Mons lors
du Festival au Carré, puis au Grand-Manège de Namur lors du Festival musical de
Namur, grâce aux invitations de l'ORCW et du CAV&MA, partenaires incontournables
de notre festival bruxellois. Notre mission commune est de remettre l’opéra ((un
divertissement populaire à ses origines) à la portée de tous. Prenez donc
rendez-vous avec Mozart en juin prochain ! Nous nous réjouissons de vous y
retrouver.
********** Nederlands **********
Een festival dat een theater (weer) laat zingen!
Na het enorme succes van Die Zauberflöte afgelopen zomer, presenteren we deze
zomer met trots Mitridate, re di Ponto in het Théâtre des Galeries. Dit is een
zeldzame productie van Mozarts allereerste opera seria (geschreven op 14-jarige
leeftijd!), waarvan de première in 1770 een ware triomf was. Dit meesterwerk
bezingt een krachtig verhaal van geopolitieke confrontatie (in een regio die
vandaag de dag bekend staat als de Krim), bloedige broederstrijd en
gedwarsboomde liefde (wat is er actueler?). Is vocaal vuurwerk jouw passie? Dit
is vermoedelijk de allereerste keer in de moderne tijd dat de rollen van de
rivaliserende broers (oorspronkelijk geschreven voor castrati) allebei door
mannen worden gezongen (in dit geval een sopranist en een countertenor).
En als echo aan het 'intieme en grandioze' Requiem dat afgelopen zomer werd
uitgevoerd door het Naamse CAV&MA, zal Missa Brevis het podium van het Théâtres
des Galeries betreden. Dit baanbrekende concert (bedacht door de uitstekende
jonge dirigent Gabriel Hollander) belooft alle liefhebbers van sacrale muziek
(out of the box), kamermuziek (met een spiritueel karakter) en hedendaagse
muziek (in koorvorm) te bekoren. Op het programma staan liturgische miniaturen
van Mozart, Haydn... en de Belgische componist Fabian Fiorini.
Een festival dat je rondleidt door hartje Brussel!
Naast deze voorstellingen in het theater vind je een aantal gratis evenementen
op verschillende locaties in het stadscentrum. In de Koningsgalerij, net buiten
het theater, brengen getalenteerde jonge artiesten (een blaaskwintet, een duo
zang-cello en een strijkkwartet) een serenade aan passanten om onze festivalweek
in stijl af te trappen. Een korte wandeling richting het Martelarenplein brengt
je naar het Maison CFC, op nummer 14, waar je twee boeiende lezingen kan volgen
over de passage van ontluikende componisten naar Italië en de evolutie van de
opera seria door de eeuwen heen. Sla linksaf de Koolstraat in en recht voor je
zie je de prachtige 18de-eeuwse Onze-Lieve-Vrouw van Finisterraekerk. Deze oase
van rust in de bruisende Nieuwstraat wordt het podium voor een prachtig
Händelconcert met twee uitstekende Belgische sopranen en een vierkoppige
barokband.
Een festival dat opera meeneemt op tournee!
In juli trekken we opnieuw met onze operaproductie naar het Théâtre Royal in
Bergen op het Festival au Carré en vervolgens naar het Grand-Manège in Namen op
het Festival musical de Namur, dankzij de uitnodigingen van het ORCW en het
CAV&MA, sleutelpartners van ons Brusselse festival. Onze gezamenlijke missie is
om opera (van oorsprong een populaire vorm van entertainment) terug te brengen
naar een breder publiek. Dus maak een afspraak met Mozart in juni! We kijken
ernaar uit je daar te zien.
********** English **********
Setting family conflicts against the backdrop of the collapse of an empire,
Mitridate, re di Ponto, Mozart's very first opera seria, already bears the mark
of the genius that would blossom so prodigiously in his later works. Composed in
Milan in 1770 for a star-studded cast including three castrati, the work sings
the story of two rival sons and a domineering father vying for the hand of the
same princess. All under the imminent threat of an assault by the Roman armies,
launched to conquer a region today known as Crimea. The characters — their
ambitions, their contradictions, their passions — are set to music with a
disturbing truth, all the more so given that the composer was only 14 years old.
Evviva il Maestrino ! For all those who love extraordinary human voices, this is
no doubt the first modern-day production to entrust the roles of the rival
brothers (originally written for castrati) to two young men (in this case,
Honduran sopranist Dennis Orellana and Belgian countertenor Pieter De Praetere).
Not to be missed!
The plot? In the Crimean port of Nymphea, Mitridate, ruler of the ancient
kingdom of Pontus, and his two sons Farnace and Sifare are all in love with the
same princess, Aspasia. She is promised to Mitridate, who has gone off to fight
Rome, but she secretly loves Sifare, who cherishes her in return. Farnace, the
older son, chooses to betray his father and allies himself with the Romans.
Arbate, governor of Nymphaea, announces the surprise return of Mitridate.
Defeated by Pompey, Mitridate enters accompanied by Ismene, daughter of the
Parthian king, whom he plans to marry to Farnace in order to seal a new
alliance. He had himself spread the rumour of his own death to put his sons to
the test…
********** Français **********
Mettant en scène des conflits familiaux sur fond d’effondrement d’un empire,
Mitridate, re di Ponto, le tout premier opera seria de Mozart, porte déjà la
marque du génie qui s’épanouira prodigieusement dans ses œuvres
ultérieures. Composée à Milan en 1770 pour une distribution étoilée comprenant
trois castrats, l'œuvre nous présente un drame dans lequel deux fils rivaux et
un père dominateur se disputent la main d'une même princesse. Tout cela sous la
menace imminente d’un assaut des armées romaines, lancées à la conquête d’une
région aujourd’hui appelée la Crimée. Les personnages — leurs ambitions, leurs
contradictions, leurs passions — sont mis en musique avec une vérité troublante,
d'autant plus que le compositeur n'avait que 14 ans. Evviva il Maestrino ! Pour
tous ceux qui aiment les voix humaines extraordinaires, voici sans doute la
première production de notre époque à confier les rôles des frères rivaux
(écrits à l'origine pour des castrats) à deux jeunes hommes (en l'occurrence, le
soprano hondurien Dennis Orellana et le contre-ténor belge Pieter De Praetere).
À ne pas manquer !
L’intrigue ? Dans le port de Nymphée en Crimée, Mitridate, souverain de l'ancien
royaume du Pont, et ses deux fils Farnace et Sifare sont tous trois amoureux de
la même princesse, Aspasia. Celle-ci est promise à Mitridate, parti combattre
Rome, mais elle aime secrètement Sifare, qui la chérit en retour. Farnace,
l'aîné, choisit de trahir son père et s'allie à l'ennemi romain. Arbate,
conseiller du roi, annonce le retour inattendu de Mitridate. Vaincu par Pompée,
Mitridate revient accompagné d'Ismene, fille du roi des Parthes, qu'il destine à
Farnace afin de sceller une nouvelle alliance. Il avait lui-même fait courir le
bruit de sa propre mort, afin de mettre ses fils à l’épreuve...
********** Nederlands **********
Mozarts eerste opera seria, Mitridate, re di Ponto, draagt al het stempel van
het genie dat zo rijkelijk zou bloeien in zijn latere werken. Het werk,
gecomponeerd in 1770 op een Italiaans libretto geïnspireerd op het gelijknamige
toneelstuk van Racine, toont een dynastiek drama waarin twee rivaliserende
broers en hun dominante vader strijden om de macht en de hand van dezelfde
prinses. Tegelijkertijd bereidden Romeinse legers zich voor om een regio te
bestormen die nu bekend staat als de Krim. De personages — hun ambities, hun
tegenstrijdigheden, hun passies — worden met een verontrustende waarheid
neergezet, vooral omdat de componist pas 14 jaar oud was. Evviva il Maestrino!
Voor iedereen die van bijzondere menselijke stemmen houdt, is dit ongetwijfeld
de eerste hedendaagse productie waarin de rollen van de rivaliserende broers
(oorspronkelijk geschreven voor castrati) worden toevertrouwd aan twee jonge
mannen (in dit geval de Hondurese sopraan Dennis Orellana en de Belgische
countertenor Pieter De Praetere). Niet te missen!
Het verhaal ? In de Krim-haven Nymphea zijn Mitridates, heerser van het oude
koninkrijk Pontus, en zijn twee zonen Farnace en Sifare allemaal verliefd op
dezelfde prinses, Aspasia. Ze is beloofd aan Mitridates, die is vertrokken om
tegen Rome te vechten, maar ze houdt heimelijk van Sifare, die haar op zijn
beurt koestert. Farnace, de oudste, kiest ervoor zijn vader te verraden en sluit
zich aan bij de Romeinse vijand. Arbate, raadsman van de koning, kondigt de
onverwachte terugkeer van Mitridate aan. Verslagen door Pompeius keert Mitridate
terug met Ismene, dochter van de Parthische koning, die hij wil uithuwelijken
aan Farnace om een nieuw verbond te bezegelen. Hij had zelf het gerucht van zijn
dood verspreid om zijn zonen op de proef te stellen…
********** English **********
Nowadays, performing sacred music on a stage often means tackling a grandiose
oratorio such as Verdi's Requiem, Beethoven's Missa Solemnis or Dvořák's Stabat
Mater, bringing together impressive forces. In contrast, this concert focuses on
rather intimate oratorios, both in terms of length and the number of performers,
offering more of a chamber music atmosphere. These short masses were very
popular in the second half of the 18th century. Three of these, written by
Mozart and Haydn around 1770, are presented here. The fourth work on the
programme, a new composition by Fabian Fiorini, lends a contemporary touch to
this highly condensed, emotionally charged form. In short, this concert invites
music lovers from all backgrounds to spiritual reflection, aesthetic
appreciation and a deeper connection to the timeless tradition of sacred music.
PROGRAMME
Mozart Missa brevis in D minor KV 65
Haydn Missa sancti Johannes de Deo Hob XXII:7
Fabian Fiorini Missa brevis (world premiere)
Mozart Missa brevis in B-flat major KV 275
A WORD FROM THE CONDUCTOR
In a way, this concert was inspired by my grandfather. It was he who introduced
me to Bach's cantatas and oratorios when I was a child. I still have fond
memories of those encounters. And although I grew up in a non-Catholic family, I
still feel drawn to sacred music. Together with opera, it is the repertoire that
unites the most values for me: the beauty of the music, the story carried by the
text, the spirituality of the experience. The idea for a concert featuriing
different Missae breves came about rather by chance during a performance of
Mozart's Mass in D minor as part of a chamber music festival at the
conservatory. I simply fell in love with this ‘brief’ structure, in which the
entire text (and thus the entire history of the mass) is presented in a short
space of time, while retaining all of the characteristic musical elements
(fugues, solos, counterpoints). That is why I wanted to explore this repertoire
further and even to bring it up to date a bit with a special commission for the
occasion. What's more, this programme of short masses is part of a larger
recording project scheduled for autumn 2024. So there is plenty to look forward
to!
Gabriel Hollander
********** Français **********
De nos jours, jouer de la musique sacrée sur scène signifie souvent s'attaquer à
un oratorio grandiose, tel que le Requiem de Verdi, la Missa Solemnis de
Beethoven ou le Stabat Mater de Dvorak, rassemblant des forces impressionnantes.
Ce concert, en revanche, se concentre sur des oratorios plus intimes, tant en
termes de durée que de nombre d’interprètes, offrant une ambiance plutôt
chambriste. Ces messes courtes étaient très en vogue dans la seconde moitié du
18e siècle. Trois d'entre elles, écrites par Mozart et Haydn vers 1770, seront
présentées ici. Cette forme condensée, si riche en émotions, se verra également
conférer une touche contemporaine, grâce à une nouvelle composition de Fabian
Fiorini. En bref, ce concert invite tous les publics à la réflexion spirituelle,
à l'appréciation esthétique et à une connexion profonde avec la tradition
intemporelle de la musique sacrée.
PROGRAMME
Mozart Missa brevis en ré mineur KV 65
Haydn Missa sancti Johannes de Deo Hob XXII:7
Fabian Fiorini Missa brevis (création mondiale)
Mozart Missa brevis en si bémol majeur KV 275
LE MOT DU DIRECTEUR MUSICAL
On peut dire que ce concert m'a été insufflé par mon grand-père. C’est lui qui
m’a introduit aux cantates et oratorios de Bach quand j’étais enfant, et j’en
garde un souvenir doux et serein. Ensuite, même si j’ai grandi dans une famille
non-catholique, je reste aujourd’hui attiré par la musique sacrée et c’est, avec
l’opéra, le style qui rassemble pour moi le plus de valeurs : la beauté de la
musique, l'histoire portée par le texte, la spiritualité de l'expérience. Ce
projet d’un concert autour des messes brèves a débuté un peu par hasard lorsque
j’ai monté celle en ré mineur de Mozart lors d’un festival de musique de chambre
au conservatoire. Je suis tombé amoureux de cette structure ‘brève’ dans
laquelle le texte entier (et donc le récit entier de la messe) est rendu en peu
de temps, tout en gardant les éléments musicaux marquants (fugues, solos,
contrepoints). J'ai donc voulu continuer d'explorer ce répertoire et le remettre
au goût du jour avec une commande spéciale pour l'occasion. De plus, ce
programme de messes brèves s'inscrit dans un plus grand projet d'enregistrement
prévu pour l'automne 2024. Voilà de quoi se réjouir !
Gabriel Hollander
********** Nederlands **********
Tegenwoordig betekent het uitvoeren van gewijde muziek op het podium vaak het
aanpakken van een grandioos oratorium, zoals het Requiem van Verdi, de Missa
Solemnis van Beethoven of het Stabat Mater van Dvořák, waarbij indrukwekkende
krachten worden samengebracht. Dit concert daarentegen concentreert zich op meer
intieme oratoria, zowel qua lengte als qua aantal uitvoerders, en biedt een
eerder kamermuzikale sfeer. Deze korte missen waren erg populair in de tweede
helft van de 18e eeuw. Hier worden er drie gepresenteerd, geschreven door Mozart
en Haydn rond 1770. Ook op het programma staat een vierde, een nieuwe compositie
van Fabian Fiorini, die een hedendaagse toets geeft aan deze emotioneel rijke
gecondenseerde vorm. Kortom, dit concert nodigt muziekliefhebbers van alle
achtergronden uit tot spirituele reflectie, esthetische waardering en een
diepere verbinding met de tijdloze traditie van gewijde muziek.
PROGRAMMA
Mozart Missa brevis in D klein KV 65
Haydn Missa sancti Johannes de Deo Hob XXII:7
Fabian Fiorini Missa brevis (wereldpremière)
Mozart Missa brevis in Bes groot KV 275
EEN WOORDJE VAN DE DIRIGENT
In zekere zin is dit concert geïnspireerd door mijn grootvader. Hij was degene
die me als kind liet kennismaken met de cantates en oratoria van Bach. Ik heb er
dierbare, vrolijke herinneringen aan. Ten tweede voel ik me, ook al ben ik
opgegroeid in een niet-katholiek gezin, nog steeds aangetrokken tot gewijde
muziek. Samen met opera is het de stijl die voor mij de meeste waarden
samenbrengt: de schoonheid van de muziek, het verhaal dat door de tekst wordt
gedragen, de spiritualiteit van de ervaring. Dit project voor een concert rond
meerdere ‘Missae breves’ begon enigszins toevallig toen ik Mozarts Mis in D
klein uitvoerde tijdens een kamermuziekfestival op het conservatorium. Ik werd
verliefd op deze 'korte' structuur waarin de hele tekst (en dus het hele verhaal
van de mis) in korte tijd wordt weergegeven, met behoud van de opvallende
muzikale elementen (fuga's, solo's, contrapunten). Daarom wilde ik dit
repertoire verder verkennen en het ‘up-to-date’ brengen met een speciale
opdracht voor deze gelegenheid. Bovendien maakt dit programma van korte missen
deel uit van een breder opnameproject dat gepland staat voor het najaar van
2024. Dat is iets om naar uit te kijken!
Gabriel Hollander
Past events
Vous ne connaissez pas Raymond Devos ? Quelle chance !
Découvrez enfin ce personnage hors-norme, clown, musicien et jongleur de mots,
au destin chambouleversé dès l’enfance et qui réussit à plier le réel à sa
volonté en créant un univers où l’imaginaire est roi, où l’absurde est loi et
les mots sens dessus dessous.
Vous connaissez Raymond Devos ? Vous avez sans doute l’image d’un homme
bidonnant, bedonnant, donnant beaucoup ? Ce ventre en dit long, en dit large, en
dit rond, sur sa vie.
« Fallait pas le dire. » Surtout à quelqu’un de mauvaise foi. Parce
qu’aujourd’hui tout est sujet à discussion, ils vont s’en donner à cœur joie.
Trottinette, chirurgie esthétique, #MeToo… Le débat est lancé, et on ne sait pas
où il va retomber, ni dans quel état.
On rit, on sourit, on est ravi. "Fallait pas le dire" est une comédie moderne,
intelligente et enlevée, une partition libératrice pour les acteurs comme pour
tout un chacun.
Quelle délectation d’entendre formuler ce que l’on ne peut plus dire !
Cette comédie de Salomé Lelouch a été happée par sa mère et son beau-père
(Bouix/Arditi) trop heureux d’interpréter sur scène un texte familial mettant en
avant le conflit des générations sur des sujets où il n’est plus temps de se
prononcer de peur de heurter.
Que peut-on dire ? Quand ? À qui ? Dans quelles circonstances ?
Interprétée jusque-là par un couple, la version belge va mettre en avant LE
COUPLE sous toutes ses formes. 4 comédien(ne)s, 2 femmes et 2 hommes vont se
croiser, s’interchanger, se décliner sous tous types de couples reconnus
aujourd’hui mais qui n’échapperont pas pour autant à la vindicte du jugement de
l’autre et à la pression de la société.
Ils (elles) conversent et s’interpellent sur des sujets qui révèlent leurs
désaccords et suscitent disputes ou réflexions : que peut-on dire à sa
belle-mère sans fâcher son conjoint ? A-t-on le droit de ne pas avoir d’avis sur
des sujets politiquement sensibles ? Est-il permis de se réjouir de la douceur
de l’hiver quand la planète brûle ? Peut-on parler d’homosexualité sans
stigmatiser ? Le débat d’opinion se teinte d’humour et d’amour. Et les secrets
les mieux gardés refont surface.
Alors qu’il est des domaines où la parole se libère, il y a des choses qu’on ne
peut plus dire. Des petits mots du quotidien aux questions existentielles en
passant par les secrets de famille, les couples se disent et se contredisent,
s’aiment et se déchirent, pas que pour rire mais pour le spectateur, c’est
irrésistiblement drôle.
"Le Crime de l’Orient-Express" d'Agatha Christie.
Adapté au théâtre par Ken Ludwig. Version française Gérald Sibleyras.
Pour son 70ème anniversaire, le Théâtre des Galeries vous convie à une balade
inquiétante et amusante à l’intérieur du plus célèbre des trains…
Un train plein de suspects remarquables et un alibi pour chacun, c'est le
mystère parfait pour Hercule Poirot, enquêteur atypique, rusé et belge !
Dans cette histoire tirée du célèbre roman d'Agatha Christie, Hercule Poirot
prend l'Orient-Express pour rentrer d'Istanbul à Londres mais alors que le train
se retrouve bloqué par la neige dans les montagnes yougoslaves, un meurtre est
commis. Les passagers sont tous suspects et le célèbre détective se lance dans
une course contre la montre pour identifier l'assassin, avant qu'il ne frappe à
nouveau.
Agatha Christie, dont on connaît l’étendue du savoir-faire, mène l’intrigue avec
une maîtrise quasi mathématique. Cette grande dame du suspense, avec sa
précision légendaire, embrouille les pistes et entremêle les fils de l’histoire
dans une progression dramatique certaine, pour ne révéler la solution qu’avec
une lenteur voulue et une habileté presque démoniaque. Elle nous subjugue par sa
logique, son mystère et son ambiance et déploie des connaissances psychologiques
hors du commun.
"Encore un instant" de Fabrice Roger-Lacan
Actrice adulée du public, Suzanne n’est pas remontée sur scène depuis la mort
accidentelle de l’homme qu’elle aimait et avec lequel elle partageait sa passion
du théâtre. Elle veut continuer à vivre à ses côtés, conversant sans cesse avec
lui comme s’il était vivant. Cette présence l’enveloppe comme une conscience
quand elle doit faire face à l’intrusion d’un jeune voisin fétichiste et à celle
d’un auteur qui vient lui proposer une pièce spécialement écrite pour elle comme
si sa vie en dépendait.
C’est à une splendide histoire d’amour et de deuil que nous convie la nouvelle
comédie de Fabrice Roger-Lacan. Courtisée par son charmant locataire et un
metteur en scène qui l’idolâtre, Suzanne n’a de pensées que pour son époux, dont
le fantôme ne la quitte pas. Peut-elle refaire sa vie tout en restant fidèle à
celui qui n’est plus ? Survivre à son époux, est-ce le tuer une seconde fois ?
L’irréel et la réalité, le fantasme et le poids de la vie s’entremêlent dans un
carrousel dont la folie drolatique naît non pas d’artifices mais de sentiments
et d’inconscients que nous partageons tous.
Humour, délire et tendresse alternent pour nous faire rire et vibrer devant le
lien invisible et plus fort que la mort qui unit les protagonistes.
"J’ai envie de toi"
Une comédie savoureuse.
Qui ne s’est jamais trompé de destinataire en envoyant un texto ? Ce soir, c’est
à Guillaume que ça arrive. Alors qu’il souhaite adresser « J’ai envie de toi » à
sa nouvelle conquête, le message est envoyé par erreur à son ex, qui décide de
s’inviter chez lui. Tout dérape lorsque le voisin débarque dans le salon, après
avoir abattu la cloison qui sépare les deux appartements. Ce voisin gaffeur,
dans la lignée d’un François Pignon, ne se rend pas compte des catastrophes
qu’il déclenche. Les quiproquos s’enchaînent et les protagonistes se multiplient
dans un joyeux délire.
Le rythme effréné et les thèmes actuels, comme les rencontres amoureuses sur
Internet, l’omniprésence des téléphones portables, le « papy-sitting », la
sexualité décomplexée, les différences sociales et culturelles expliquent le
succès de la pièce.
Sébastien Castro parle à toutes les générations et s’amuse de notre époque avec
autant de brio qu’il joue avec les codes du théâtre de boulevard où le diable
est dans les détails. Sébastien Castro y ajoute l’humanité, la tendresse et la
loufoquerie.
********** English **********
Legend has it that, on 4 December 1791, Mozart felt well enough to run through a
few passages of his unfinished Requiem. He was accompanied by a few comrades
from The Magic Flute. Benedikt Schack, his Tamino, sang the soprano part in
falsetto; Mozart the alto; the violinist Franz Hofer, husband of Constanze's
sister Josefa, his Queen of the Night, sang the tenor; and Franz Gerl, hsi
Sarastro, the bass. It is said that Mozart burst into tears and could go no
further when he tackled the Lacrimosa, of which he had written only the first
eight bars. His condition deteriorated during the night and he died in the early
hours of the next day.
To offer the audience a more intimate encounter with this iconic work, Thibaut
Lenaerts and his colleagues from the CAV&MA present it here through the prism of
chamber music. The reduction to seven instruments plus the positive organ aims
to give more texture to the melodic phrases and more precision to the
counterpoint. Likewise, entrusting the vocal parts to eight singers, all members
of the Namur Chamber Choir, lends them greater transparency and interiority.
********** Français **********
La légende veut que le 4 décembre 1791, Mozart se soit senti suffisamment bien
pour parcourir quelques passages de son Requiem encore inachevé. Plusieurs
camarades de La Flûte enchantée se joignirent à lui. Benedikt Schack, son
Tamino, chantait la partie soprano en fausset ; Mozart l'alto ; le violoniste
Franz Hofer, mari de Josefa, sa Reine de la Nuit, chantait le ténor ; et Franz
Gerl, son Sarastro, la basse. On raconte que Mozart éclata en sanglots et n'alla
pas plus loin lorsqu'il aborda le Lacrimosa, dont il n'avait écrit que les huit
premières mesures. C'était dans l'après-midi. Dans la soirée, son état s'aggrava
et il mourut aux premières heures du matin suivant.
Afin d’inviter le public au plus près de cette œuvre mythique, Thibaut Lenaerts
et ses collègues du CAV&MA la présentent ici sous le prisme de la musique de
chambre. La réduction à sept instruments plus l'orgue positif vise à rendre les
phrases mélodiques plus lisibles et le contrepoint plus précis. De même, le
choix de confier les parties vocales à huit chanteurs, tous issus du Chœur de
Chambre de Namur, permet de gagner en transparence et en intériorité.
********** Nederlands **********
Volgens de legende voelde Mozart zich op 4 december 1791 goed genoeg om een paar
passages van zijn nog onvoltooide Requiem door te nemen. Hij werd vergezeld door
enkele kameraden uit De Toverfluit. Benedikt Schack, zijn Tamino, zong de
sopraanpartij in falset; Mozart de alt; de violist Franz Hofer, echtgenoot van
Josefa Hofer, zijn Koningin van de Nacht, zong de tenor; en Franz Gerl, zijn
Sarastro, de bas. Er wordt gezegd dat Mozart in tranen uitbarstte en niet verder
kwam dan het Lacrimosa, waarvan hij alleen de eerste acht maten had geschreven.
Die avond verslechterde zijn toestand en hij stierf in de vroege uren van de
volgende ochtend.
Om het publiek dichter bij dit mythische werk te brengen, presenteren Thibaut
Lenaerts en zijn collega's van het CAV&MA het hier door het prisma van de
kamermuziek. De reductie tot zeven instrumenten plus het orgelpositief dient om
de melodielijnen duidelijker en het contrapunt preciezer maken. De keuze om de
vocale partijen toe te vertrouwen aan acht zangers, allen leden van het Naamse
Kamerkoor, voegt ook bij aan transparantie en intimiteit.
********** English **********
While Mozart had intended all his earlier operas for gilded court theatres full
of wig-wearing aristocrats, he wrote this, his last, in 1791 for a popular
theatre packed with amateurs from all strata of Viennese society. More than two
centuries later, his unique blend of the serious and the comic, the individual
and the universal, the musical and the theatrical rekindles its magic every
time.
The plot ? On a magical moonlit night, Prince Tamino awakens with the heroic
mission of freeing Pamina, the daughter of the Queen of the Night, from the evil
hands of the tyrant Sarastro. With the gift of a magic flute and the help of a
new friend, Papageno, who is more garrulous than brave, our young prince sets
out on his quest. The two travelling companions soon discover that few things
are as they seem, not even day and night.
Staged by Eric Gobin, this bright and poetic new production is conducted by
Gabriel Hollander at the helm of the Royal Chamber Orchestra of Wallonia. It
features a cast of young Belgian and international professionals who lend their
voices to Mozart's ultimate masterpiece with both finesse and fantasy.
********** Français **********
Alors que tous ses opéras précédents étaient destinés à des théâtres de cour
dorés remplis d'aristocrates à perruque, Mozart a écrit celui-ci, son dernier,
en 1791 pour un théâtre populaire rempli d'amateurs de toutes les couches de la
société viennoise. Plus de deux siècles plus tard, son mélange unique de sérieux
et de comique, d'individuel et d'universel, de musical et de théâtral, opère à
chaque fois sa magie.
L’intrigue ? Par une nuit magique, le prince Tamino se réveille avec une mission
héroïque : sauver Pamina, la fille de la Reine de la Nuit, des mains maléfiques
du tyran Sarastro. Avec le don d'une flûte magique et l'aide d'un nouvel ami,
Papageno, plus bavard que courageux, notre jeune prince se lance dans sa quête.
Ils découvrent bientôt que peu de choses sont ce qu'elles semblent être, pas
même le jour et la nuit.
Cette nouvelle production, lumineuse et poétique, est mise en scène par Eric
Gobin et dirigée par Gabriel Hollander à la tête de l'Orchestre Royal de Chambre
de Wallonie. Elle met en vedette une distribution de jeunes professionnels,
belges et internationaux, qui prêtent leurs voix à l'ultime chef-d'œuvre de
Mozart avec autant de finesse que de fantaisie.
********** Nederlands **********
Terwijl al zijn vorige opera's bedoeld waren voor vergulde hoftheaters vol met
pruikdragende aristocraten, schreef Mozart deze, zijn laatste, in 1791 voor een
volkstheater waar mensen uit alle lagen van de bevolking bijeenkwamen. Meer dan
twee eeuwen later blijft zijn unieke mix van het serieuze en het komische, het
individuele en het universele, het muzikale en het theatrale, het publiek over
de hele wereld betoveren.
Het plot? In een magische nacht ontwaakt prins Tamino met een heroïsche missie:
Pamina, de dochter van de Koningin van de Nacht, redden uit de kwade handen van
de tiran Sarastro. Met de gave van een toverfluit en de hulp van een nieuwe
vriend, Papageno, die meer praatziek dan dapper is, begint onze jonge prins aan
zijn zoektocht. Ze ontdekken al snel dat weinig dingen zijn wat ze lijken, zelfs
dag en nacht niet.
Deze nieuwe productie – in een heldere en poëtische enscenering van Eric Gobin
– wordt gedirigeerd door Gabriel Hollander aan het roer van het Koninklijk
Kamerorkest van Wallonië. De cast bestaat uit jonge Belgische en internationale
professionals die Mozarts ultieme meesterwerk met evenveel finesse als fantasie
vertolken.
Du 12 au 18 juin, le festival Midsummer Mozartiade investira un nouveau lieu
emblématique, les Galeries Royales Saint-Hubert, à deux pas de la Grand-Place.
Cette année, c'est l'opéra Die Zauberflöte qui est à l'affiche, mis en scène par
Eric Gobin et dirigé par Gabriel Hollander à la tête de l'Orchestre Royal de
Chambre de Wallonie. L'opéra le plus célèbre de Mozart sera donc joué les 16 et
18 juin au Théâtre Royal des Galeries, l'un des théâtres les plus populaires de
Bruxelles. Cette nouvelle production partira ensuite en tournée le 5 juillet au
Théâtre Royal de Mons et le 8 juillet, pour la première fois, au Grand Manège de
Namur. Elle met en vedette des artistes belges et internationaux en pleine
ascension, qui prêtent leur voix au chef-d'œuvre de Mozart avec autant de
finesse que de fantaisie.Le 17 juin, en écho à l'ultime opéra de Mozart, son
Requiem sera interprété par deux prestigieux ensembles du CAV&MA de Namur, sous
la direction de Thibaut Lenaerts. Les 12, 13 et 14 juin, pendant que notre opéra
se répète au théâtre, le tout nouveau quintette à vent BizArt donnera la
sérénade aux passants dans la Galerie du Roi. Pour rappeler les liens du
festival avec le quartier voisin des Martyrs, un concert gratuit sera donné le
15 juin à l’église Notre-Dame du Finistère (havre de paix dans la très animée
Rue Neuve) ainsi que des conférences gratuites les 15 et 16 juin à
l'accueillante librairie Maison CFC (éditeurs francophones de la place des
Martyrs).
*** Français ***
De nombreux danseur·euses et chorégraphes de couleur, issu·es de différentes
régions du monde et de différents contextes culturels, ou d'origines diverses,
ont connu un grand succès dans l'Europe du début du XXe siècle. Iels ont
pourtant été oublié·es et réduit·es au silence parce qu'iels ne s'inscrivaient
pas dans le canon occidental ou ne représentaient pas des États-nations
européens définis de manière monoculturelle. Avec EXÓTICA, la chorégraphe Amanda
Piña redonne vie à leurs œuvres. La Sarabia, (1878-1988), Nyota Inyoka,
(1896-1971), François (Féral) Benga (1906-1957) et Leila Bederkhan (1903-1986)
ont autrefois parcouru l'Europe pour présenter leurs danses. Quel type de
travail ces danseur·euses et chorégraphes de couleur ont-iels réalisé à l'époque
? Comment pouvons-nous l’appréhender aujourd'hui ? Qu'est-ce qui de nos jour est
encore subsiste de leurs contextes de création ? EXÓTICA est un rituel
exubérant conçu comme une séance au cours de laquelle les danseur·euses
réapparaissent en tant qu'ancêtres, queers et femmes de couleur du passé et du
présent, et entrent en dialogue avec le regard du public. Leur présence
performative ouvre un espace pour des reconstitutions, initiant des invocations,
des exorcismes et une célébration. • Amanda Piña est une artiste chilienne et
mexicaine qui vit entre Vienne et Mexico. Son travail incarne le pouvoir
politique et social du mouvement, ancré dans les formes de connaissances
indigènes et les pratiques de création/maintien du monde. Artiste polyvalente,
sa pratique est axée sur la recherche chorégraphique et la danse, la création et
l'organisation de spectacles, les cadres éducatifs, la rédaction et l'édition de
publications autour de ce qu'elle appelle les pratiques de mouvement humain en
danger. Son travail s'intéresse à la colonisation des arts et se retrouve dans
les contextes des arts de la scène et des arts visuels. Elle co-animera l'une
des éditions de la série More-Than-Human-Encounters qui débuteront au mois de
mai.
*** Nederlands ***
Heel wat POC dansers en choreografen met uiteenlopende culturele achtergronden
kenden groot succes in het Europa van het begin van de 20e eeuw. Toch zijn ze
intussen vergeten. Hun stemmen zijn verstomd omdat ze niet in de westerse canon
pasten of omdat ze de (monocultureel gedefinieerde) Europese natiestaten niet
vertegenwoordigden. Met EXÓTICA blaast choreografe Amanda Piña hun werk nieuw
leven in. La Sarabia, (1878-1988), Nyota Inyoka, (1896-1971), François (Féral)
Benga (1906-1957) en Leila Bederkhan (1903-1986) zijn stuk voor stuk dansers en
choreografen die ooit door Europa tourden. Wat voor werk maakten deze POC
dansers en choreografen destijds? Hoe kunnen we hun werk vandaag begrijpen?
Welke contextuele elementen blijven vandaag nog doorwerken? EXÓTICA is een
opzwepend ritueel. Het is een ware seance waarbij dansers verschijnen als
voorouders, als queer en femmes of colour van vroeger en nu. Op die manier gaan
ze de dialoog aan met het publiek. Ze reenacten, bezweren, celebreren en voeren
uitdrijvingen uit. • Amanda Piña is een Chileens-Mexicaanse kunstenares die in
Wenen en in Mexico City leeft. Ze is een erg veelzijdig kunstenaar wier werk
cirkelt rond de politieke en sociale aspecten van beweging, inheemse vormen van
kennis en praktijken die de wereld vormgeven. Ook de ‘kolonisering van de
kunsten’ komt aan bod in haar werk. Tot haar artistieke tools behoren: dans- en
choreografisch onderzoek, het creëren en cureren van performances, de
ontwikkeling van educatieve kaders en het schrijven en redigeren van publicaties
over wat zij ‘Bedreigde Menselijke Bewegingspraktijken’ noemt. Piña’s werk valt
te situeren binnen de context van podiumkunsten en visuele kunsten. Vanaf mei
zal Amanda Piña co-host zijn van een van de ‘More-than-Human-Encounters’.
*** English ***
Many dancers and choreographers of colour from different parts of the world and
cultural contexts or of mixed heritage enjoyed great success in early
20th-century Europe. Still, they have been forgotten and silenced because they
either did not fit in the Western canon or represented monoculturally defined
European nation-states. Choreographer Amanda Piña breathes new life into their
works with EXÓTICA. La Sarabia, (1878-1988), Nyota Inyoka, (1896-1971), François
(Féral) Benga (1906–1957) and Leila Bederkhan (1903-1986) once travelled through
Europe presenting their dances. What kind of work did these dancers and
choreographers of colour made at the time? How can we understand it today? What
is still present of their contexts today? EXÓTICA is an exuberant ritual
conceived as a séance through which dancers re-appear as ancestors, as queer and
femmes of colour from the past and the present, and come into conversation with
the gaze of the audience. Their performative presence opens a space for
reenactments; initiating invocations, exorcisms, and a celebration. • Amanda
Piña is a Chilean-Mexican artist living between Vienna and Mexico City. Her work
embodies the political and social power of movement, grounded in indigenous
forms of knowledge and world-making/maintaining practices. A versatile artist,
working through choreographic and dance research, creating and curating
performance, educational frameworks, and writing and editing publications around
what she refers to as Endangered Human Movement Practices. Her work is concerned
with the colonisation of the arts and is to be found within performing and
visual arts contexts. She will co-host one of the editions of the
More-Than-Human-Encounters series starting in May.
Un jour sans fin, mais pas sans rires