********** English **********
Italy, the late 1990s. Olga, a 40-year-old woman with two children, is a devoted
mother and wife. She does her best to lead a life in perfect harmony with what
society imposes on her. One day, her husband leaves her for a young woman, as in
the most pathetic soap opera. Her whole world collapses. In the grip of a
permanent feeling of danger, Olga sinks into a state of rage. She becomes
vulgar, violent, grotesque.
After she has removed her make-up and given up appearances, an unexpected woman
emerges. Scandalous and powerful. Almost mythical, she steps forward in all her
tragedy: a contemporary Medea, who no longer needs to kill to exist.
In this adaptation of Elena Ferrante’s book, actress and director Gaia Saitta
plays this woman, accompanied by her children and her dog. Trading her oppressed
body for a resistant one, she lets herself go, finally liberated.
Everything has to be rebuilt, starting with language. The audience, scattered on
and off the stage, is both part of and witness to this transformation.
Gaia Saitta is an associate artist at the Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Première
Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Corealisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
********** Français **********
Dans l’Italie de la fin des années 1990, Olga, 40 ans et deux enfants, est une
mère et une épouse dévouée. Elle tente de mener une vie en parfaite adéquation
avec ce que la société lui impose. Un beau jour, son mari la quitte pour une
jeune fille, comme dans le plus pathétique des feuilletons. Et tout son univers
s’écroule. En proie à un sentiment de danger permanent, Olga sombre alors dans
un état de rage, elle devient vulgaire, violente, grotesque.
Une fois le maquillage retiré et les apparences dissipées, c’est une femme
inattendue qui prend place. Scandaleuse et puissante. Presque mythique, elle
apparaît dans toute sa tragédie : une Médée contemporaine, qui n’a plus besoin
de tuer pour exister.
Dans cette adaptation du livre d’Elena Ferrante, l’actrice et metteuse en scène
Gaia Saitta incarne cette femme, accompagnée de ses enfants et de son chien.
Délaissant un corps opprimé pour un corps résistant, elle s’abandonne, enfin
libérée.
Tout est à reconstruire, à commencer par les mots. Le public, dispersé sur le
plateau et en dehors, est à la fois partie et témoin de cette transformation.
Gaia Saitta est artiste associée au Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Première
Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Coréalisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
********** Nederlands **********
In het Italië van het einde van de jaren 1990 is Olga met haar 40 jaar en twee
kinderen een toegewijde moeder en echtgenote. Ze probeert een leven te leiden
dat perfect past bij wat de maatschappij haar oplegt. Op een dag verlaat haar
man haar voor een jong meisje, zoals in de meest pathetische soapseries. En haar
hele wereld stort in. Ze valt ten prooi aan een gevoel van permanente dreiging
en glijdt af naar een staat van woede. Ze wordt vulgair, gewelddadig, grotesk.
Als de make-up is verwijderd en de schijn is opgeheven, neemt een onverwachte
vrouw haar plaats in. Schandalig en machtig, haast mythisch verschijnt ze in al
haar tragiek: een hedendaagse Medea, die niet meer hoeft te doden om te bestaan.
In deze bewerking van het boek van Elena Ferrante speelt actrice en regisseuse
Gaia Saitta deze vrouw, vergezeld door haar kinderen en haar hond. Ze wisselt
haar onderdrukte lichaam in voor een weerbaar lichaam, en laat zich gaan,
eindelijk bevrijd.
Alles moet opnieuw worden opgebouwd, te beginnen met de woorden. Het publiek,
verspreid over en naast de scène, is zowel deel als getuige van deze
transformatie.
Gaia Saitta is een artiest verbonden met het Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Première
Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Corealiasatie Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
L'apocalypse heureuse
Description
Dans L’apocalypse heureuse, Stéphane Lambert revient sur sa propre histoire pour en dénouer les nœuds et passe par le geste de l’écriture pour sortir du labyrinthe de la souffrance, dépeignant la mémoire traumatique de l’enfant abusé qu’il a été, en retraçant les contours pour pouvoir mener sa vie d’adulte sur un chemin plus apaisé. Convoquant de nouveau les faits vécus, il tisse une toile qui prend l’universel pour périmètre.
La maison en Bretagne, la séparation des parents, le déménagement avec la mère, la mort d’un amour, la découverte d’un autre, la mort du père, les flux croisés de la vie passée et du temps présent, autant d’arrêts qui balisent « cet itinéraire du soi » qui permet d’aller vers demain.
D’une grande douceur, le texte nous dit l’urgence de vivre, d’aimer pour vaincre la mort et les spectres qui nous retiennent à eux, nous invitant à les affronter sans baisser les yeux.
Écrit à la première personne du singulier, le récit nous invite à parcourir, sans faux-semblants, l’intimité des souvenirs, confrontant l’adulte avec les chocs, les culpabilités, et les non-dits qui ont marqué l’enfance.
Jean-Baptiste Delcourt, en étroite collaboration avec l’auteur, adapte ce récit à la scène, avec pour désir d’en faire entendre la parole au présent et d’en faire partager l’esprit de conquête d’une renaissance.
Date info
2024-03-12: 19:00:00 - 20:30:00
2024-03-13: 19:00:00 - 20:30:00
2024-03-14: 20:15:00 - 21:45:00
2024-03-15: 20:15:00 - 21:45:00
2024-03-16: 19:00:00 - 20:30:00
2024-03-17: 15:00:00 - 16:30:00
2024-03-19: 19:00:00 - 20:30:00
2024-03-20: 19:00:00 - 20:30:00
2024-03-21: 14:00:00 - 15:30:00
2024-03-22: 20:15:00 - 21:45:00
2024-03-23: 19:00:00 - 20:30:00
2024-03-24: 15:00:00 - 16:30:00
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