D’un côté, il y a les archives télévisées conservées par la Sonuma ; de l’autre,
il y a Laurence Bibot qui s’en amuse dans des capsules parodiant les archétypes
féminins : shampouineuse, directrice d’école, nymphette, ménagère de plus de 50
ans, femme dépressive ou exaltée, mais aussi des personnages connus, Barbara,
Juliette Gréco, Sœur Sourire ou encore Amélie Nothomb. Le résultat est drôle,
absurde et mélancolique. Parce que Laurence pose un regard sur une époque : des
langages, des coiffures, des folklores ; mais aussi parce qu’elle éclaire la
place de la femme dans les médias et la manière dont nos traditions et notre
société ont évolué depuis l’avènement de la télévision. Ce ne sera pas un
one-woman-show, ce ne sera pas un documentaire ; ce sera un spectacle-playback,
une forme en chair et en son à partager avec le public, en toute
confidentialité.
Description
Ce duo retrace le parcours d'un homme qui, dans son combat, emprunte à toute sa génération la force d'un rythme né pour et pendant la lutte. Face à un pouvoir dictatorial sourd, il chante, danse, parle et ironise. Zouglou teaser from Studio Ubik on Vimeo.En baoulé, « zouglou » signifie « saleté, pourriture, tas d?ordure » à l'image de la promiscuité dans laquelle vivent les étudiants ivoiriens dans les campus à la fin des années 90. Leurs voix s'élèvent et passent par un rythme, une danse. Un groupe de musique estudiantin s'empare de cette révolte et écrit la toute première chanson de ce nouveau mouvement, le Zouglou.Cette chorégraphie imprégnée de mouvements d'imploration et de contestation se nourrit de l'histoire et de la gestuelle du Zouglou, mais également de celles des différentes révolutions dans le monde. Partout où il y a revendications populaires, il y a Zouglou.Partout où il y a Zouglou, il y a révolte. Partout où il y a révolte, il y un désir de changer les choses, de réinventer le monde.En zouglou, on libère la parole, on délie les langues et on tente de se libérer du joug du pouvoir avilissant. La pièce questionne cette nécessité et cette légitimité de la révolte pour une justice sociale et une société égalitaire. C'est une invitation à continuer la lutte pour une justice sociale, à poursuivre la révolte face aux inégalités sociales et écologiques.Cette chorégraphie se nourrit de l?histoire et de la gestuelle du Zouglou, mais également des différentes révolutions dans le monde.Comédien, danseur, chorégraphe, Hippolyte Bohouo est né en Côte d?Ivoire. Il pratique la danse et le théâtre depuis son plus jeune âge. Après avoir dansé dans la fresque d?ouverture du PANAF 2009 (Festival Panafricain d?Alger) avec Kamel Ouali, il s?installe en Belgique en 2010, et crée des pièces en résonance avec son actualité. En 2012, il met en scène, au TOB, "Juste la fin du monde" de Jean-Luc Lagarce. En septembre 2018, il est danseur dans "La flûte enchantée", mis en scène par Roméo Castellucci et chorégraphié par Cindy Van Acker à l?opéra La Monnaie de Bruxelles et l?opéra de Lille. Avec Conception, chorégraphie et interprétation Hippolyte BohouoScénographie Johanna DaenenChant Maatrix Ebonga (Ange Deroux)Collaboration à la dramaturgie Fanny BrouyauxRegard extérieur Serge Aimé CoulibalyAide à la mise en scène Charlotte FischerCréation musicale Manou Gallo et Mick LemaireCréation lumière Jody de NeefRégie lumière Irina ReinkeRégie son Brice TellierCoproduction Charleroi-danse et Le 140Avec l'aide du Centre Culturel Jacques Franck, Archipel 19 (Centre Culturel de Berchem Sainte-Agathe et Koekelberg), La Bellone (Maison du spectacle), AD LIB Production (Résidences au LIBITUM), Les Riches -Claires, Le Grand StudioSoutien LookIN'OUT et Le Bampciebogarts.befacebook.com/bogartscie