Zouglou

Description

Ce duo retrace le parcours d'un homme qui, dans son combat, emprunte à toute sa génération la force d'un rythme né pour et pendant la lutte. Face à un pouvoir dictatorial sourd, il chante, danse, parle et ironise. Zouglou teaser from Studio Ubik on Vimeo.En baoulé, « zouglou » signifie « saleté, pourriture, tas d?ordure » à l'image de la promiscuité dans laquelle vivent les étudiants ivoiriens dans les campus à la fin des années 90. Leurs voix s'élèvent et passent par un rythme, une danse. Un groupe de musique estudiantin s'empare de cette révolte et écrit la toute première chanson de ce nouveau mouvement, le Zouglou.Cette chorégraphie imprégnée de mouvements d'imploration et de contestation se nourrit de l'histoire et de la gestuelle du Zouglou, mais également de celles des différentes révolutions dans le monde. Partout où il y a revendications populaires, il y a Zouglou.Partout où il y a Zouglou, il y a révolte. Partout où il y a révolte, il y un désir de changer les choses, de réinventer le monde.En zouglou, on libère la parole, on délie les langues et on tente de se libérer du joug du pouvoir avilissant. La pièce questionne cette nécessité et cette légitimité de la révolte pour une justice sociale et une société égalitaire. C'est une invitation à continuer la lutte pour une justice sociale, à poursuivre la révolte face aux inégalités sociales et écologiques.Cette chorégraphie se nourrit de l?histoire et de la gestuelle du Zouglou, mais également des différentes révolutions dans le monde.Comédien, danseur, chorégraphe, Hippolyte Bohouo est né en Côte d?Ivoire. Il pratique la danse et le théâtre depuis son plus jeune âge. Après avoir dansé dans la fresque d?ouverture du PANAF 2009 (Festival Panafricain d?Alger) avec Kamel Ouali, il s?installe en Belgique en 2010, et crée des pièces en résonance avec son actualité. En 2012, il met en scène, au TOB, "Juste la fin du monde" de Jean-Luc Lagarce. En septembre 2018, il est danseur dans "La flûte enchantée", mis en scène par Roméo Castellucci et chorégraphié par Cindy Van Acker à l?opéra La Monnaie de Bruxelles et l?opéra de Lille. Avec Conception, chorégraphie et interprétation Hippolyte BohouoScénographie Johanna DaenenChant Maatrix Ebonga (Ange Deroux)Collaboration à la dramaturgie Fanny BrouyauxRegard extérieur Serge Aimé CoulibalyAide à la mise en scène Charlotte FischerCréation musicale Manou Gallo et Mick LemaireCréation lumière Jody de NeefRégie lumière Irina ReinkeRégie son Brice TellierCoproduction Charleroi-danse et Le 140Avec l'aide du Centre Culturel Jacques Franck, Archipel 19 (Centre Culturel de Berchem Sainte-Agathe et Koekelberg), La Bellone (Maison du spectacle), AD LIB Production (Résidences au LIBITUM), Les Riches -Claires, Le Grand StudioSoutien LookIN'OUT et Le Bampciebogarts.befacebook.com/bogartscie

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D’un côté, il y a les archives télévisées conservées par la Sonuma ; de l’autre, il y a Laurence Bibot qui s’en amuse dans des capsules parodiant les archétypes féminins : shampouineuse, directrice d’école, nymphette, ménagère de plus de 50 ans, femme dépressive ou exaltée, mais aussi des personnages connus, Barbara, Juliette Gréco, Sœur Sourire ou encore Amélie Nothomb. Le résultat est drôle, absurde et mélancolique. Parce que Laurence pose un regard sur une époque : des langages, des coiffures, des folklores ; mais aussi parce qu’elle éclaire la place de la femme dans les médias et la manière dont nos traditions et notre société ont évolué depuis l’avènement de la télévision. Ce ne sera pas un one-woman-show, ce ne sera pas un documentaire ; ce sera un spectacle-playback, une forme en chair et en son à partager avec le public, en toute confidentialité.
Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un désastre pour l’humanité… Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs. Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié », les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue qu’une rage salvatrice. La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous encourage à combattre l’inertie du temps.
********** English ********** Aromas waft over from a steamy simmering soup, a knife blade hisses through spring onions, mushrooms sizzle on a scorching fire. In Haribo Kimchi, we find ourselves in a pojangmacha, a typical late-night snack bar seen on the streets of South Korea. There, we meet several lost souls: a YouTuber, an eel, a toad and a rice cooker. They take us on a culinary journey, exploring food culture as a language that reveals the structure of society. In a series of poignant absurdist anecdotes, they recount the diaspora of Kimchi culture, cannibalism during the great famine, the sour pain of unadulterated racism and the deep umami taste of home. Following the success of his Hamartia Trilogy (2021), which delved into the far-reaching imperialism in East Asia, South Korean theatre maker and composer Jaha Koo returns to Kunstenfestivaldesarts with a new creation. His patented hybrid style combines music, innovative video and robotic performers to craft a reflection on cultural assimilation with all its conflicts and paradoxes. In an exceptional performance that plays with all the senses, Koo forever alters our perception of food. ********** Français ********** Une soupe fumante qui mijote répand ses arômes, une lame de couteau siffle en tranchant un oignon, des champignons rissolent à grand feu. Haribo Kimchi nous transporte dans un pojangmacha, un snack-bar typique des rues de Corée du Sud qui ouvre tard le soir. On y rencontre plusieurs âmes perdues – un youtubeur, une anguille, un crapaud et un cuiseur à riz – qui nous emmènent dans un voyage culinaire : une exploration de la culture alimentaire, vue comme un langage révélateur de la structure de la société. À travers une série d’anecdotes absurdes et émouvantes, iels nous parlent de la diaspora du Kimchi, du cannibalisme qui a sévi pendant la grande famine, de la douleur amère du racisme ou encore du profond goût d’umami qu’a la maison. Après le succès de sa trilogie Hamartia (2021), qui traitait de l’impérialisme et de l’influence occidentale en Asie de l’Est, le metteur en scène et compositeur sud-coréen Jaha Koo revient au Kunstenfestivaldesarts pour cette nouvelle création. Avec un style hybride très particulier qui combine musique, vidéos innovantes et robots performeurs, Koo engage une réflexion sur l’assimilation culturelle dans tous ses conflits et paradoxes. Une performance exceptionnelle qui joue avec tous nos sens, après laquelle vous ne percevrez plus la nourriture de la même façon. ********** Nederlands ********** Aroma’s stijgen op uit een dampende soep, lente-uitjes worden versnipperd op een kapblok, paddenstoelen sissen op een schroeiend vuur. Met Haribo Kimchi bevinden we ons in een pojangmacha, een late-night snackbar typerend voor het straatbeeld van Zuid-Korea. We ontmoeten er verschillende verdwaalde zielen: een Youtuber, een paling, een pad en een rijstkoker. Ze nemen ons mee op een culinaire reis, waarin we voedselcultuur verkennen als een taal die de structuur van een samenleving blootlegt. Via enkele absurde en treffende anekdotes hebben ze het over de diaspora van de Kimchicultuur, kannibalisme tijdens de grote hongersnood, de bijtende pijn van onvervalst racisme en de intense umami-smaak van thuis. De Zuid-Koreaanse theatermaker en componist Jaha Koo komt – na het succes van zijn Hamartia Trilogy (2021) die het verregaande imperialisme in Oost-Azië onder de loep nam – terug naar Kunstenfestivaldesarts met een nieuwe creatie. In zijn typische hybride stijl, met een combinatie van muziek, video en robotperformers, reflecteert Koo over culturele assimilatie met al haar conflicten en paradoxen. Een bijzondere performance die met alle zintuigen speelt en onze perceptie van eten voorgoed verandert.
Le Kunstenfestivaldesarts est un festival international dédié aux arts du spectacle : théâtre, danse, performance. Il s’ouvre aussi au cinéma et aux arts plastiques pour réunir toutes les disciplines traversées par la notion du vivant. Le festival présente des formes hybrides et non conventionnelles et propose une remise en question constante : que signifie aujourd’hui créer du live sur scène ? Qui est représenté ? Et qui regarde ou fait l’expérience de ce moment ? Résolument urbain, le festival s’ancre dans un réseau de communautés complexe et diversifié. En s’impliquant auprès des habitants de la ville, il invite à repenser la géographie parfois stigmatisante de la capitale belge et européenne. Il travaille à plus de porosité entre les segmentations territoriales, linguistiques et culturelles. Il encourage le débat et les discussions de fond. En cours de programmation. A suivre…
" JUKE BOX " De l'improvisation, en chanson et pleine d'actions ! Saviez-vous que l’on peut aussi improviser des chansons ? Dans le spectacle d’improvisation ‘Jukebox’, les comédien⸱nes et musicien⸱nes relèvent ce défi fou : improviser pour vous des chansons, de la mélodie aux paroles, du rythme à l’harmonie, le tout sans filet. Des chansons pour raconter des histoires, pour parler de vous, de nous, pour prendre une décision ou pour boire un coup, c’est la promesse de cette belle soirée improvisée. Venez faire le plein de rire, de musique et d’émotion avec la Mélodie de l’impro ! Les comédien.ne.s : Chloé Fersing Iseult Brasselle Laurie Andrieu Catherine Groslambert Monika Szum Florence Annart Camille Dejean Miriam Makram Ghatas (comédienne et musicienne) Musiciens : Arsène Michiels Nicolas Loozen Benjamin Palmero ------- INFOS PRATIQUES Lieu : Le TRAC Adresse : 110, rue Albert Meunier- Auderghem Spectacle à 20h Le Trac est un Café-Théâtre et propose des Dîners-Spectacles, pensez donc à venir plus tôt ! (Dernière commande de restauration à 19h30). Par conséquent, veuillez noter que les réservations qui ne comprennent pas de repas ne peuvent pas être garanties. En cas d'annulation, nous vous informerons -évidemment- par e-mail ou SMS. RÉSERVATIONS (vivement conseillées) via le lien du Trac : https://www.letrac.be/reservations TARIFS de la saison 2023-2024 - Sur réservation : 13€/étudiant & 15€/adulte - Sur place : 17€/personne 👉 Pensez à réserver 👈 👉 Pensez à réserver 👈 ------ DATES DE LA SAISON 2023-2024, AU TRAC : 2023 - Vendredi 08 septembre - Mardi 31 octobre - Mardi 05 décembre 2024 - Mercredi 31 janvier - Mardi 12 mars - Mardi 28 mai - Mercredi 10 juillet ------ PLAN DE TABLE Noter que nous établissons un pan de table pour chacun de nos spectacles. Voici comment nous vous installons en salle Ceux qui mangent sont à table Nous vous réservons une table, en salle 😉 Ceux qui ne mangent pas n’auront pas forcément de table Ceux qui viennent seuls feront des rencontres pendant la soirée Et tout ceux qui ne réservent pas comptent bien trop sur la chance 😅 🌺 Pensez donc à réserver "attentivement" 🌺
Le dragon a entre treize et dix-huit ans. Il ressemble aux enfants normaux. Il est comme tout le monde mais tout le monde a décidé qu’il était différent. Il croit qu’il est seul au monde parce qu’on ne lui a pas dit qu’il y avait sur terre d’autres dragons. En réalité, ils sont légion. Horizon+, hôpital psychiatrique pour adolescents. Un centre bien caché du monde normal. C’est là qu’atterrit, sur décision de justice, un jeune garçon en colère. Il a 15 ans. L’âge où la vie commence. Hospitalisée, elle aussi, Colette veut mourir. Peu importe. Il va la sauver. Et elle le sauvera aussi. Mais souvent, écrivait Steinbeck dans Des Souris et des Hommes, les plans les mieux conçus ne se réalisent pas… Les dragons est écrit à partir de vraies et belles rencontres. Jérôme Colin - animateur à la RTBF et auteur du Champ de Bataille repris en début de saison - y parle du surgissement de l’amour dans nos vies. Et dresse le portrait d’une jeunesse exclue, mais qui sait rester tendre et solidaire à l’égard d’elle-même. Penche-toi sur ton passé. Répare ce que tu peux réparer. Et tâche de profiter de ce qui te reste. (Philip Roth)
********** English ********** European decolonial day. Women born during the Belgian Colony dance, sing and question decolonisation. A performance with exchange moments with the audience. ********** Français ********** Journée Européenne de la décolonisation. Des femmes nées au Congo belge, dansent, chantent, disent et questionnent la décolonisation. ********** Nederlands ********** Europese dag van de dekolonisatie. Vrouwen geboren in Belgisch Congo, zingen, dansen, dragen voor en bevragen de dekolonisatie.
********** English ********** In a warehouse, three employees approach a possibly pointless but visibly difficult team-building assignment. As the group struggles to work together, differences between the participants soon come to a head. Their physical limits, ability to cooperate and sense of responsibility will all be tested. Civility slips, bad behaviour escalates and reality distorts. Who’s in and who’s out? Who will be the scapegoat? Back to Back Theatre is a company of self-identifying disabled people whose The Shadow Whose Prey the Hunter Becomes was a revelation during the 2022 festival edition. This year, inspired by team-building and Australian migration policy, they return with a theatrical metaphor for inclusion and exclusion. The soundtrack features collected field recordings of “bad things” and the set design demands physical participation from the actors to reach its full manifestation. In a world where self-righteous, indignant voices often drown out the most disenfranchised and vulnerable, this unconventional performance is not so different from reality. Using powerful imagination and plenty of humour, Back to Back Theatre holds up a mirror so we can all take a good long look. Welcome to this workplace at the end of civilisation! ********** Français ********** Dans un hangar, trois employé·es s’attèlent à un exercice de team building sans doute inutile et visiblement compliqué. Alors qu’iels tentent péniblement de coopérer, les tensions entre les participant·es s’exacerbent. Les limites corporelles, la capacité à coopérer et le sens des responsabilités de chacun·e sont mis à l’épreuve. Finie la politesse, les écarts de conduite se multiplient. Qui reste, qui faut-il éliminer ? Qui sera le bouc émissaire ? Back to Back Theatre, une compagnie dont certain·es membres s’identifient comme personnes porteur·euses de handicap, fut une des révélations du festival en 2022 avec The Shadow Whose Prey the Hunter Becomes. S’inspirant cette fois du contexte d’un team building qui s’entrelace avec des réflexions sur la politique migratoire australienne, cette nouvelle création nous propose une métaphore sur l’inclusion et l'exclusion. La bande-son nous accompagne dans toutes sortes de « mauvaises choses », alors que la scénographie, elle, ne se révèle pleinement qu’avec la participation des comédien·nes. Dans un monde où des voix cyniques semblent trop souvent vouloir étouffer celles des plus vulnérables, Back to Back Theatre nous tend un miroir dans une performance pleine d'humour et une imagination prolifique. Bienvenue sur ce lieu de travail de la fin de la civilisation ! ********** Nederlands ********** In een onbestemd magazijn proberen drie werknemers een onduidelijke maar zichtbaar moeilijke teambuildingsopdracht tot een goed eind te brengen. Terwijl ze verwoede pogingen ondernemen om samen te werken, komen de verschillen tussen de deelnemers al snel op scherp te staan. De grenzen van het eigen lichaam en van ieders verantwoordelijkheidszin worden zwaar op de proef gesteld. Fatsoen schiet erbij in en wangedrag escaleert. Who’s in & who’s out? En wie krijgt finaal de schuld? Back to Back Theatre – een gezelschap van spelers met een handicap – was tijdens festivaleditie 2022 een revelatie met The Shadow Whose Prey the Hunter Becomes. Dit jaar verwelkomen we hen opnieuw met deze theatrale metafoor rond inclusie en exclusie, geïnspireerd door teambuildings en het Australische migratiebeleid. De soundtrack laat verzamelde field recordings van allerhande “bad things” horen en het decorontwerp vraagt letterlijk een fysieke inspanning van de acteurs. In een wereld waarin zelfgenoegzame stemmen de meest kwetsbaren vaak lijken te verstikken, verschilt deze onconventionele voorstelling niet zo hard van de werkelijkheid. Met een sterke verbeeldingskracht en veel humor houdt Back to Back ons een spiegel voor. Welkom op deze werkplek aan het einde van de beschaving!
********** English ********** The works of Back to Back Theatre, an Australian company, question politics, ethics and philosophy. Its members are people with various disabilities.  Multiple Bad Things is about a small group of people who find themselves alone in a vast, unknown void. They are looking for a refuge, a safe haven away from modern life, from war, from the climate emergency … This sculptural shelter, both functional and imagined, will be built throughout the performance. Struggling to live together in difficult conditions, the characters are exposed to questions of inclusion, identity and intersectionality.  An original, unconventional show that erases our mental and physical boundaries through a powerful act of the imagination. Première Corealisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Français ********** Les œuvres de Back to Back Theatre, compagnie théâtrale australienne composée de personnes porteuses de handicaps divers, questionnent la politique, l’éthique et la philosophie. Multiple Bad Things met en scène un petit groupe de gens qui se retrouvent seuls dans un vide immense et inconnu. I·Els cherchent un refuge, une sécurité hors de la vie moderne, de la guerre, de l’urgence climatique. Cet abri, sculptural, à la fois utilitaire et fantasmé, sera construit progressivement tout au long de la représentation. S’efforçant de vivre ensemble dans des conditions difficiles, les personnages s’exposent à des questions d’inclusion, d’identité et d’intersectionnalité.  Un spectacle original, non conventionnel, qui gomme, par un imaginaire puissant, nos frontières mentales et physiques. Première Coréalisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Nederlands ********** De werken van het Back to Back Theatre, een Australisch theatergezelschap van mensen met uiteenlopende handicaps, stellen politiek, ethiek en filosofie ter discussie.  Multiple Bad Things gaat over een kleine groep mensen die alleen staan in een grote, onbekende leegte. Ze zijn op zoek naar een schuilplaats, een veilige plek weg van het moderne leven, de oorlog, de klimatologische noodsituatie. Dit schuiloord is plastisch, tegelijkertijd utilitair en fantasievol, en wordt in de loop van de voorstelling gaandeweg opgebouwd. In hun worsteling om samen te leven in moeilijke omstandigheden, stellen de personages zich bloot aan vragen over inclusie, identiteit en intersectionaliteit.  Een originele, onconventionele voorstelling die met een sterke verbeeldingskracht onze mentale en fysieke grenzen uitwist. Première Corealisatie Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Au cours de l’été 2022, STAN a créé un spectacle en plein air à Éleusis (Grèce), le lieu de naissance d'Eschyle. En 2024, avec la collaboration d’Olympique Dramatique, une adaptation théâtrale de Klytaimnḗstra voit le jour. Le spectacle réunit trois versions de la célèbre tragédie grecque : le texte original d'Eschyle, la magistrale traduction anglaise signée Ted Hughes et l'interprétation brute de Gustav Ernst, Blutbad. En juxtaposant ces trois lectures d’un texte mythique, le bellicisme débridé et la masculinité toxique remontent à la surface pour nous faire découvrir le personnage d'Agamemnon sous un jour nouveau. La distribution rassemble des comédien·ne·s et performeurs·euses originaires de Belgique, de Grèce, des Philippines et de Norvège. Un ensemble polyphonique qui incarne différentes perspectives et expose la dynamique entre les danseurs·euses et les comédien·ne·s. Une dissection de la misogynie, il y a 2 500 ans et aujourd'hui. Une pièce sur la soif de pouvoir et la violence, sur l'indifférence avec laquelle nous supportons la brutalité. Une remise en question des identités (de genre) et des vérités contemporaines. Avec comme fil rouge structurel : où l'intuition prend-elle le pas sur la raison ?