********** English **********
Many migration movements demand a lot from migrants. Their lives and health are
threatened, their right to self-determination is challenged, and their
individual identities become objects of other people’s prejudices and actions.
All migration processes, even the painful ones, lead to new cultural diversity,
which can be seen as a positive force in today’s societies. Shared experiences
empower the citizens of Europe and help create our joint European identity.
Featured are some very specific situations at European level:
1. The long-term consequences of the German occupation of Norway during World
War II.
2. Prejudices against many Greenlandians after the migration from Greenland to
Denmark since 1945.
3. Forced migration of Sámi from the North to the South of Sweden.
4. Population exchange in former German Pomerania after 1945, exemplified by the
Polish town Slupsk .
5. The long-term consequences of the Holocaust for Lithuanian women.
6. Migration to Slovenia after World War II and the impact of the country’s
independence in 1991 on the migrants.
7. The complex political history of the Istrian peninsula and its multi-ethnic
population related to 200 000 emigrants after World War II.
Reservations: museum@foyer.be
Info: https://www.i-on.museum; https://www.identityontheline.eu
********** Français **********
De nombreux mouvements migratoires exigent beaucoup des migrants. Leurs vies et
leur santé sont menacées, leur droit à l’autodétermination est remis en
question, et leurs identités individuelles deviennent des objets des préjugés et
des actions d’autrui. Tous les processus de migration, même les plus douloureux,
conduisent à une nouvelle diversité culturelle, qui peut être perçue comme une
force positive dans les sociétés d’aujourd’hui. Les expériences partagées
renforcent les citoyens européens et contribuent à créer notre identité
européenne commune.
Il existe quelques situations très spécifiques au niveau européen :
1. Les conséquences à long terme de l’occupation allemande de la Norvège pendant
la Seconde Guerre mondiale.
2. Les préjugés contre de nombreux Groenlandais après la migration du Groenland
au Danemark depuis 1945.
3. La migration forcée des Sámis du Nord vers le Sud de la Suède.
4. L’échange de population dans l’ancienne Poméranie allemande après 1945,
exemplifié par la ville polonaise de Slupsk.
5. Les conséquences à long terme de l’Holocauste pour les femmes lituaniennes.
6. La migration en Slovénie après la Seconde Guerre mondiale et l’impact de
l’indépendance du pays en 1991 sur les migrants.
7. L’histoire politique complexe de la péninsule istrienne et de sa population
multiethnique liée à 200 000 émigrants après la Seconde Guerre mondiale.
Réservations : museum@foyer.be
Infos : https://www.i-on.museum; https://www.identityontheline.eu
********** Nederlands **********
Veel migratiebewegingen eisen veel van migranten. Hun levens en gezondheid
worden bedreigd, hun recht op zelfbeschikking wordt uitgedaagd, en hun
individuele identiteiten worden objecten van vooroordelen en acties van anderen.
Alle migratieprocessen, zelfs de pijnlijke, leiden tot nieuwe culturele
diversiteit, die kan worden gezien als een positieve kracht in de hedendaagse
samenlevingen. Gedeelde ervaringen versterken de burgers van Europa en helpen
bij het creëren van onze gezamenlijke Europese identiteit.
Er bestaan enkele zeer specifieke situaties op Europees niveau:
1. De langetermijngevolgen van de Duitse bezetting van Noorwegen tijdens de
Tweede Wereldoorlog.
2. Vooroordelen tegen veel Groenlanders na de migratie vanuit Groenland naar
Denemarken sinds 1945.
3. Gedwongen migratie van Sami van het noorden naar het zuiden van Zweden.
4. Bevolkingsuitwisseling in het voormalige Duitse Pommeren na 1945,
geïllustreerd door de Poolse stad Slupsk.
5. De langetermijngevolgen van de Holocaust voor Litouwse vrouwen.
6. Migratie naar Slovenië na de Tweede Wereldoorlog en de impact van de
onafhankelijkheid van het land in 1991 op de migranten.
7. De complexe politieke geschiedenis van het Istrische schiereiland en zijn
multi-etnische bevolking in verband met 200.000 emigranten na de Tweede
Wereldoorlog.
Reserveringen: museum@foyer.be
Info: https://www.i-on.museum; https://www.identityontheline.eu
la vie d'artiste
Description
*** Français ***
Je suis né à Hunslet, un petit faubourg de Leeds. Comme mes deux parents travaillaient, j’ai fréquenté la crèche locale.À la fin de mon premier trimestre, les enseignants ont organisé une journée portes ouvertes pour célébrer les activités des enfants. Mes parents sont venus à l’événement et ont remarqué trois grandes tables remplies de nombreuses figurines en argile. « Lequel de ces objets a fabriqué notre fils Glen ? » a demandé ma mère. « Ces deux tables. » a répondu l’enseignant.Les sonnettes d’alarme ont clairement retenti...J’ai continué à aller à l’école bien que ce soit une période difficile. Je bégayais et mes parents craignaient que cela n’affecte mon travail scolaire.Je me souviens qu’un jour, ma mère m’a envoyé dans les magasins du coin pour acheter un bouton de col pour la chemise de mon père. Très nerveux, alors que je me dirigeais vers les commerces, j’ai commencé à répéter mon discours, testant différentes combinaisons de « Bonjour, je voudrais acheter un bouton de col, s’il vous plaît ».Enfin, je suis arrivé à l’entrée du magasin où j’ai courageusement avancé. Le vendeur me fixait de derrière le comptoir. J’ai réussi à parler sans la moindre trace de bégaiement. L’assistant m’a regardé, totalement stupéfait. Après une longue pause, il dit : « Je pense que vous aimeriez essayer la boutique voisine. » Je me tournai pour sortir et réalisai que je me trouvais dans une boutique de meubles. J’étais tellement concentré sur mon discours que je m’étais trompé de magasin.J’avais dit les bons mots, mais au mauvais endroit.Quelques années plus tard, quand je suis allé à l’école d’art, j’ai découvert le travail d’André Breton. Il décrivait le surréalisme et, là, j’ai réalisé que j’étais déjà un surréaliste à l’âge de 16 ans.J’ai passé 5 ans à l’école d’art et j’ai été fasciné par les peintures de Giorgio di Chirico et les romans-collages de Max Ernst. À cette époque, l’école se focalisait principalement sur l’abstraction et la plupart des travaux pastichaient l’expressionnisme abstrait américain. J’étais beaucoup plus intrigué par Dada et le surréalisme, ainsi que par la notion de vie d’artiste d’Erik Satie.Il me semblait que j’étais la bonne personne au mauvais endroit.J’ai quitté l’école d’art, désillusionné, et je suis parti vivre et travailler à Londres, où j’ai commencé à écrire des poèmes en prose et à faire de petits dessins.En 1974, les poètes américains Larry Fagin et Ron Padgett m’ont invité à lire mes œuvres dans le cadre du Poetry Project à New York, devant un public réuni dans la légendaire église St Mark’s, dans le Lower East Side. La réaction a été totalement enthousiaste. J’étais au paradis. L’écrivain américain et membre de l’Oulipo, Harry Matthews, est venu me féliciter.Plus tard, cette année-là, s’est ouverte ma première exposition de dessins à la Gotham Book Mart Gallery.Bizarrement, j’avais réussi à combiner des images et des mots d’une manière qui était absolument anglaise, quoique devant beaucoup à l’esprit du surréalisme européen.Glen Baxter 2022
*** English ***
I was born in Hunslet, a tiny suburb of Leeds. Both my parents were working so I was sent to the local nursery.At the end of my first term there, the teachers held an open day to celebrate the activities of the children. My parents came along to the event and noticed 3 large tables filled with lots of tiny clay figures.“Which of these did our son Glen make?” asked my mother “These 2 tables” replied the teacher.Warning bells were clearly sounding…I carried on at school although these were difficult times. I had a stammer and my parents were worried it would affect my school work.I remember one day my mother sent me off the local shops to buy a collar stud for my father’s shirt.I was very nervous and as I set off to walk to the shops I began rehearsing my speech, trying various combinations of “Good Morning, I’d like to buy a collar stud please.”Finally, I arrived at the entrance to the shop, and marched bravely in. The shop assistant stared at me from behind the counter. I managed to speak without a trace of a stammer.The assistant looked at me in total astonishment after a long pause he said “I think you might like to try the shop next door”.I turned to exit and then realized I was standing in a furniture shop.I had been focussing so much on making my speech I had gone into the wrong shop.I had said the correct words, but in the wrong place.A few years later, when I went to art school I discovered the work of André Breton. He was describing surrealism and that’s when I realized I was already a surrealist at the age of 16.I spent 5 years at art school and became fascinated by the paintings of Giorgio di Chirico and the collage novels of Max Ernst. At this time the art school was mainly focussed on abstraction and much of the work was a pastiche of American abstract expressionism.I was much more intrigued by Dada & surrealism and Erik Satie’s notion of an artist’s life.I seemed I was the right person in the wrong place.I left art school, disillusioned and moved to live & work in London, where I began to write prose poems & make small drawings.In 1974 I was invited by the American poets Larry Fagin & Ron Padgett to read my works at the Poetry Project in New York.I stood before an audience at the legendary venue-St. Mark’s Church on the Lower East Side and I read my works.The reaction was totally enthusiastic. I was in heaven.The American writer and Oulipo Member, Harry Matthews came up to congratulate me.Later that year I had my first exhibition of drawings at the Gotham Book Mart Gallery.Somehow I had managed to combine images and words in a way that was definitely English though owes a great debt to the spirit of European surrealism.Glen Baxter 2022
Date info
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