Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le
mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de
savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle.
Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère
irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à
raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les
hommes, ni à faire justice.
En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort,
documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une
certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline
Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via
le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que
dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement
celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime
comme responsable de son sort.
Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard,
reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la
transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir
avec les inégalités de genre.
(1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née
en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous
voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une
salope »
Description
Une petite taupe solitaire décide d’écrire une chanson pour égayer la lune. Un ver de terre lui propose son aide et bientôt, un orchestre dirigé par une sauterelle et un chœur de souris se joignent à leur beau projet. Une fois la chanson apprise, ils donnent un magnifique concert nocturne. Mais pourquoi la lune se montre-t-elle ensuite si triste? Une chanson pour la lune s’inspire du conte éponyme du célèbre auteur néerlandais Toon Tellegen, connu pour ses brèves histoires d’animaux foisonnant d’étranges situations à la dimension philosophique. Avec cette œuvre destinée aux enfants, la compositrice néerlandaise Mathilde Wantenaar (°1993) écrit son premier opéra. Une chanson pour la lune aborde de grands thèmes comme la solitude, l’identité, la déception et l’amitié, mais c’est aussi une pièce sur le pouvoir de la musique et la possibilité de nouer des liens les uns avec les autres.
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Suggested events
Venez découvrir le Club des 3x20 du Comme Eddy Club, dans une salle cosy située
au 1er étage du Sister Brussels Café, à 2 pas de la Grand-Place de BXL.
Au menu de ces soirées : 3 humoristes en devenir auront chacun.e 20 minutes pour
vous surprendre, vous faire rire, vous émouvoir !
> Jeudi 21/3 : Flora, Guillaume & Amandine
> Jeudi 18/4 : Bilette, Liane & Vincent Van Parys
> Jeudi 23/5 : Ness, Luis Bellis & Le Duo Complice
+++
FOOD & DRINKS :
Venez plus tôt pour manger et/ou boire un verre sur place avant le spectacle :
carte bio, sans gluten, vegan, bières locales et jus maison !
+++
Le "Comme Eddy Club", c'est un jeu de mots pourri (vous l'avez ?), mais ce sont
surtout des soirées d'humour (presque) tous les jeudis à l'étage du Sister
Brussels Café. Pour être tenu.e au courant de nos activités, suivez-nous sur
Instagram : @commeeddyclub
Une co-production The Sister Brussels Café et Comme Eddy Club, à l'initiative
d'Edgar Kosma (Eddy pour les intimes, vous l'avez cette fois ?)
Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met
tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin
de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des
mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui
pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un
désastre pour l’humanité…
Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le
vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs.
Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié
», les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y
substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui
transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les
mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que
poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue
qu’une rage salvatrice.
La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous
encourage à combattre l’inertie du temps.
À propos
À travers ce spectacle « hybride » autobiographique - mêlant animation
culturelle, One Man Show, projections vidéo et courte séance de médiation
culturelle- ce comédien citoyen belgo congolais se raconte et se dévoile.
En prise directe avec le public avec lequel il interagit : il nous retrace
-tantôt avec humour et drôlerie, tantôt avec sensibilité et gravité - son
parcours personnel, familial et artistique. Ses origines familiales, ses
errances d’adolescent, son choix - salvateur et instinctif - de devenir artiste,
ses joies immenses et ses constats amers de comédiens, ses confrontations
répétées et parfois violentes face au racisme latent, aux « bonnes volontés »
institutionnelles et aux réflexes induits de nos sociétés contemporaines.
Autant de sujets qui constituent son identité, son engagement professionnel,
artistique et humain actuel, ses réflexions quant à la place de la diversité
culturelle dans les Arts (en général), au théâtre, au cinéma et dans les médias
(en particulier), lui qui est métis !
À partir de 14 ans.
La Maison des Cultures ouvrira ses portes au public à 18h30 et les fermera à
22h30.
In deze double bill worden we uitgenodigd om onze relatie tot onze handen te
heroverwegen en stil te staan bij hun rol in heden, verleden en toekomst.
Door aan te raken, creëren we relaties van nabijheid waardoor we uit onze
omgeving treden. In toenemende mate worden onze aanrakingen echter beïnvloed
door technologieën die de manier waarop we onszelf en anderen waarnemen,
veranderen. In Hands Made van Begüm Erciyas spelen de handen van het publiek de
hoofdrol. Begeleid door een soundtrack observeren de toeschouwers hun hand en
die van hun buur, wat tegelijk een effect van intimiteit en vervreemding tot
stand brengt. Geïsoleerd van de rest van het lichaam worden onze handen het
middelpunt van een reflectie over handwerk en tastzin. Waar zijn deze handen mee
bezig geweest, en wie of wat zullen ze in de toekomst aanraken?
Nothing But Fingers is een performance van beeldend kunstenaar Moe Satt. Hij
raakte gefascineerd door de rol van handgebaren in Zuid-Afrikaanse
jachtcommunicatie en in traditionele dans in Myanmar en Zuidoost-Azië, waarbij
menselijke gebaren dierlijke vormen kunnen aannemen. Samen met danseres Liah
Frank onderzoekt hij hun expressieve potentieel en vermogen om energiestromen in
het lichaam te sturen. Een bijzondere choreografie waarin de handen de rest van
het lichaam dicteren, tot de finale overgave.
Uren: 14u / 15u / 17u /18u
En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort,
documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une
certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline
Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via
le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que
dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement
celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime
comme responsable de son sort.
Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard,
reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la
transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir
avec les inégalités de genre.
(1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née
en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous
voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une
salope ».
Kom vrijdagavond na het werk genieten van een lekkere cocktail in de tuin van
Op-Weule! Daarna maken we onze lachspieren helemaal los tijdens de comedyshow Je
suis Pippi’ van Veerle Malschaert. De avondshow start om 20u.
Veerle Malschaert volgt, net als Pippi Langkous, haar eigen parcours en laat
zich als artiest niet in een vakje duwen of aan banden leggen door labels. Ze
ontwikkelde een uniek genre dat je nog het best kan omschrijven als openhartige,
rake en troostende comedy, een uniek genre waar Veerle Malschaert als comédienne
ondertussen gerust haar patent op mag nemen. Een voorstelling over ongedimd
uzelf mogen zijn, vastzitten en loslaten, over ’t huis en houden, over aandacht
geven en krijgen, over aan de haak geslaan worden, maar niet aan de leiband
willen, over bangboosbibberland en de paniek laten varen, over pippi en kakka en
over kiezen voor het leven.
Dit is een samenwerking tussen 1200 cultuur, GC Op-Weule en Femma.
Gratis, maar beperkte plaatsen. Inschrijven kan via info@opweule.be of 02 775 92
00.
Cocktails vanaf 17.30u, de comedyshow start om 20u.
Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère
irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à
raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les
hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais
d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte
artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la
douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice,
mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour
but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le
viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un
corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort.
Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard,
reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la
transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir
avec les inégalités de genre.
(1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née
en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous
voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une
salope »
Comme tous les Israéliens et les Juifs du monde entier, Virginie Guedj a vécu le
7 octobre comme une déflagration. Dès le lendemain, elle poste son ressenti sur
les réseaux sociaux, au quotidien comme une sorte de journal de bord de ses
émotions et des contradictions qui la tiraillent. Israël, l’antisémitisme, Dieu,
l’État de guerre, l’alyah, la diaspora, sans oublier la vie quotidienne avec les
enfants, les galères de la vie qui continue : entre rires et larmes – elle passe
au crible notre réalité post – 7 octobre.
En guerre est un seul en scène en forme de cri du cœur où elle essaye de penser
les évènements, panser les blessures et retrouver l’essentiel : l’espoir.
Mise en scène par Patrick Massiah
Sérieux, moche, compliqué, bref, pas sexy, voici quelques-uns des clichés
véhiculés sur la musique contemporaine que dynamite joyeusement Sarah Defrise,
élue « Jeune musicienne de l’année » en 2012 par l’Union de la presse musicale
belge. Elle nous offre de découvrir une musique aussi décriée que méconnue,
maniant l’humour caustique, dans un univers déjanté qu’elle nourrit de sa voix
et de ses expériences, et une sélection d’œuvres interprétées a cappella. Entre
les phonèmes, les onomatopées, les références aux comics américains, la musique
minimaliste, la musique cyclique et même quelques élans orgasmiques, la soprano
trouve le terrain de jeu idéal pour sa voix et ses talents de comédienne.
I hate new music change notre façon d’écouter, en une exploration sensorielle,
tonique et onirique qui se dessine main dans la main avec une artiste
passionnée, généreuse et bienveillante.
Une approche accessible, et drôle, de ce répertoire inhabituel, pourtant si
proche de nous, qui s’adresse à tous les amateurs de musique.