Chattes sur un toi brûlant

Description

Chattes sur un toi brûlant

Colette Collerette présente "Chattes sur un toi brûlant" - Burlesque Show
Avec Colette Collerette, Petula Goldfever, Edgar Falzar et Ernesto Coyotte.

On n'est pas là pour poser du lino !
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Le Cabaret Mademoiselle vous accueille chaque semaine dans son humble demeure pour des performances étonnantes et décoiffantes !

Ouverture des portes à 20h00.
Performances en plusieurs parties dès 21h00.

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21:00:00 - 23:59:00

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27.5€

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********** English ********** in FR surtitled in NL EN 75 min On 20.05 the performance is followed by an aftertalk. This story unfolds in the north of Lebanon, at Nahr el Bared, in a refugee camp hastily set up to shelter Palestinian families fleeing the Nakba of 1948. Years later, in 2007, war broke out between the Lebanese army and an infiltrated Islamist group, leading to the destruction of part of the camp. It was at that moment that the first traces appeared of Orthosia, an ancient Roman city, which vanished after being overwhelmed by a tsunami in 551 AD and which, despite 15 centuries of vain attempts to find it, no-one could ever have imagined finding there. But how best to deal with this major discovery, as excavations would mean a ‘second displacement’ for the refugee families? The filmmakers and artists Joana Hadjithomas and Khalil Joreige use photography, installations, video and cinema to question the account of the imagination and writing about the story. Through this performance, created for the festival, they uncover the palimpsest of constant cycles of construction and destruction, calling on the possible narratives about the underground worlds. A dizzying performance, full of (dis)continuities, upheavals and regeneration, which plunges us into a past that feels particularly close to the present. https://www.instagram.com/hadjithomasjoreigestudio discover the full programme of kunstenfestivaldesarts >>   — Presentation: Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg A project by Joana Hadjithomas & Khalil Joreige Archaeologist: Hadi Choueri | Research: Maissa Maatouk Cinematography: Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige Video editing: Tina Baz Animation: Laurent Brett Sound editing and mixing: Rana Eid - Studio DB Music: Charbel Haber Studio manager: Tara El Khoury Mikhael  Commissioned and produced by Kunstenfestivaldesarts Coproduction: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’OiseThanks to Galerie In Situ, fabienne leclerc Image © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige ********** Français ********** in FR surtitré en NL EN 75 min Le 20.05, la représentation est suivie d'un aftertalk. Cette histoire se déroule au nord du Liban, à Nahr el Bared, dans un camp de réfugié·es établi dans la hâte afin d’accueillir des familles palestiniennes fuyant la Nakba de 1948. Des années plus tard, en 2007, une guerre éclate entre l’armée libanaise et un groupe islamiste récemment infiltré, entraînant la destruction d’une partie du camp. C’est à ce moment-là que sont apparus les premiers vestiges d’Orthosia, une ancienne cité romaine disparue après avoir été ensevelie par un tsunami en 551 et que – cherchée en vain pendant 15 siècles – personne n’aurait pu imaginer trouver là. Mais comment faire face à cette découverte majeure, si y faire des fouilles implique un “second déplacement” des familles exilées en 1948 ? Les cinéastes et artistes Joana Hadjithomas et Khalil Joreige utilisent la photographie, les installations, la vidéo et le cinéma pour questionner la narration des imaginaires et l’écriture de l’histoire. Dans cette performance créée pour le festival, iels révèlent les cycles constants de constructions et de destructions, convoquant les narrations possibles de mondes souterrains. Une performance vertigineuse, pleine de (dis)continuités, de bouleversements et de régénérations, qui nous plonge dans un passé particulièrement proche du présent. https://www.instagram.com/hadjithomasjoreigestudio découvrez le programme complet du kunstenfestivaldesarts >> — Présentation : Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg Un projet de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige Archéologue : Hadi Choueri Recherche : Maissa Maatouk Image : Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige Montage vidéo : Tina Baz Animation : Laurent Brett Montage Son et mixage : Rana Eid (Studio DB) Musique : Charbel Haber Studio manager : Tara El Khoury Mikhael Commandé et produit par Kunstenfestivaldesarts Coproduction: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise Remerciements : Galerie In Situ, fabienne leclerc Image © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige ********** Nederlands ********** in FR boventiteld in NL EN 75 min Op 20.05 wordt de voorstelling gevolgd door een nagesprek. Dit verhaal speelt zich af in het noorden van Libanon, in Nahr el Bared, in een vluchtelingenkamp dat halsoverkop werd opgezet om Palestijnse families op te vangen die de Nakba van 1948 waren ontvlucht. Jaren later, in 2007, breekt er een oorlog uit tussen het Libanese leger en een geïnfiltreerde islamistische groepering, wat resulteert in de vernietiging van een deel van het kamp. Daarmee komen de eerste overblijfselen van Orthosia aan het licht, een oude Romeinse stad die verdween nadat ze in 551 n.C. door een tsunami was bedolven en waar 15 eeuwen lang tevergeefs naar werd gezocht. Maar hoe ga je om met zo’n belangrijke ontdekking, als opgravingen op die plek een ‘tweede ontheemding’ van vluchtelingenfamilies zou betekenen? Filmmakers en kunstenaars Joana Hadjithomas en Khalil Joreige gebruiken fotografie, installaties, video en film om geschiedschrijving in vraag te stellen. In deze performance, gecreëerd voor het festival, leggen ze de voortdurende cycli van opbouw en afbraak bloot, en roepen ze de mogelijke verhalen van ondergrondse werelden op. Een duizelingwekkende performance, vol omwentelingen en (dis)continuïteit, die ons onderdompelt in een verleden dat bijzonder dicht bij het heden blijkt te staan. https://www.instagram.com/hadjithomasjoreigestudio ontdek het volledige programma van kunstenfestivaldesarts >>   — Presentatie: Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg Een project van Joana Hadjithomas & Khalil Joreige Archeologe: Hadi Choueri Onderzoek: Maissa Maatouk Beeld: Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige Videomontage: Tina Baz Animatie: Laurent Brett Geluidsmontage en mixing: Rana Eid - Studio DB Muziek: Charbel Haber Studiomanager: Tara El Khoury Mikhael  In opdracht van en geproduceerd door Kunstenfestivaldesarts Coproductie: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise Met dank aan Galerie In Situ, fabienne leclerc Beeld © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle. Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope »
Olivier Kalabasi est originaire de Kinshasa (RD Congo) dans la commune de Ngaba, rue Manzengele n° 89. Il réside actuellement à Paris (France) où il sert son Dieu dans la louange et l'adoration dans le groupe « El Bethel ». Dès son plus jeune âge, Olivier s'est fait remarquer dans les rues comme percussionniste, il a également fait partie de la chorale de l'apôtre Tambu Lukoki. Passionné de musique, dès son arrivée à Paris, Olivier devient l'incontournable des musiciens chrétiens. Il débute comme batteur. Mais à cette époque Olivier Kalabasi n'est pas reconnu de tous. Peu de temps après, il rejoint le groupe « Le Prince De La Paix » dirigé par René Lokua. Dès lors, il ne s'appelle plus Olivier mais Olibass car il confirme ses talents de bassiste au sein du groupe. Très talentueux "Olibass" évolue à un rythme effréné, il arrange plusieurs albums chrétiens (Dior Vanga, Sype Masiala, etc.). Olibass avait écrit la chanson « Natondi Yo » dans l'album « La Grâce » du groupe Le Prince De La Paix. Auteur-compositeur il compte aujourd’hui 7 albums à son effigie, dont plusieurs chansons phares tel que : « Lelo eza Lelo » ou encore « L’Elu de mon coeur ». Très investit dans ses compositions musicales il sait faire voyager son public sur des rythmes diversifiés et tient a toujours véhiculer un message d’amour et de grâce. il a sous sa tutelle son groupe El Bethel , avec lequel il fait voyager ses fans dans des mélodies cadencées et joyeuses. Après plusieurs années d’absence sur la scène Européenne, Olivier Kalabasi fait son grand retour pour la première fois en concert live en Belgique tant attendu, pour rendre se moment mémorable près de son chaleureux public, il vous fera découvrir en exclusivité première une chanson de son prochain album « PREMIUM VOL 2 ».
********** English ********** “If I nationed myself / in the shadow / of a colossal wave / If only to hold on / by opening— / by Kingdom come”. This phrase from the Ocean Vuong poem Waterline functions as a mantra for the new creation from Clara Furey. The Canadian artist specialises in existential dance experiments that explore various states of being. Through physical research into water, the choreographer brings the immensity of an inner sea to the stage floor. With UNARMOURED, Furey reunites and reconciles what has previously been separate, the performance emerging from a fluid, carnal chaos whose crashing waves suggest infinity as a transformative emotion. The dancers appear as unsettling sculptures, undertaking an artistic exploration that awakens compelling desires. With a soft-core approach, always in between, always edging, they claim the right to eroticism on their terms. In a garden of resonance, bodies vibrate to rhythmic waves of light and sound, an immersive sound composition created by musician Tomas Furey. Membranes stretch and boundaries blur. Bodies no longer need to be seen for their contours but for the energy that overflows them. They release an erotic power that runs through us and propels us with force, leaving us fundamentally curious and tantalised. ********** Français ********** Partant d’une recherche chorégraphique autour de l’eau, l’artiste canadienne Clara Furey convie sur scène un groupe de danseur·euses et l’immensité d’une mer intérieure qui déferle en elleux. Dans son travail, Furey s’intéresse à l’expérimentation de différents états et sensations. Sa nouvelle création UNARMOURED est née des mouvements fluides et charnels qui peuvent exister entre les corps. Une bande son immersive, composée par le musicien Tomas Furey, progresse sur scène par intervalles d’ondes qui s’écrasent comme des vagues sur des corps qui semblent presque se dématérialiser. Leurs limites s’assouplissent, ils semblent s’évaporer. Les danseur·euses n’ont plus de contours mais s’abandonnent à une énergie qui les submerge, en équilibre entre une sensualité partagée et des moments de synchronicité rythmique qui les rassemblent dans une énergie unique. Présente pour la première fois au festival, Furey affirme une approche charnelle de la chorégraphie et un érotisme qui transcende les limites des corps. Parmi ses inspirations, le poème Waterline d’Ocean Vuong : « Si j'élisais nation / dans l'ombre / d'une vague colossale / Si seulement pour tenir / par l'ouvert— / que Ton règne vienne ». Une chorégraphie à la puissance fluide et incisive de l'une des voix les plus intéressantes de sa génération. ********** Nederlands ********** “If I nationed myself / in the shadow / of a colossal wave / If only to hold on / by opening— / by Kingdom come”. Deze regel uit het gedicht Waterline van Ocean Vuong werkt als een mantra voor de nieuwe creatie van Clara Furey. De Canadese artieste legt zich toe op existentiële dansexperimenten die verschillende staten van bewustzijn verkennen. Na een onderzoek rond de fysieke eigenschappen van water brengt de choreografe de uitgestrektheid van een innerlijke zee op scène. Furey herenigt en verzoent in UNARMOURED wat voorheen gescheiden was. De performance ontstaat uit een vloeiende, vleselijke chaos: de dansers verschijnen als ontregelde sculpturen en ondernemen een artistieke expeditie die dwingende verlangens oproept. Via een soft-core benadering – telkens tussenin, aarzelend op de rand – eisen ze het recht op erotiek volgens hun voorwaarden. Gutsende golven suggereren oneindigheid als een transformatieve emotie. Lichamen vibreren op ritmische golven van licht en geluid, een immersieve soundtrack gecomponeerd door muzikant Tomas Furey. Ze willen niet langer geassocieerd worden met hun omtrekken maar met de energie waarvan ze overlopen. Een overweldigende erotische kracht komt uiteindelijk vrij en laat ons nieuwsgierig en geprikkeld achter.
Abi’s performing career spans over a decade. From comedian to singer, actress to presenter; be it a comedy club, radio, live theatre, TV or on the big screen, she has consistently strived to entertain and make an audience feel at ease. Abi trained at the Guildford School of Acting at 18 years old and graduated with a degree in musical theatre. In her early twenties, Abi appeared in many off West-End productions and finally made her West End Debut in 2016 in a production which also took her on a Number 1 tour of the UK, to Hong Kong and to Singapore. Her next venture was where Abi’s passion for comedy writing and performing began - ‘Newsrevue’ – the world’s longest running comedy shows which has an alumnus of the likes of Sarah Pasco, Alistair McGowan and Bill Bailey. Many of her songs and parodies have been featured in the show over the years and Newsrevue – EdFringe, a show that she was member of in 2017 performing at The Pleasance Beyond. Abi was introduced fully to the stand up comedy world in 2018 and alongside her trusted ukulele for moral support, she hasn’t looked back. She is a regular on the comedy circuit both in London and regionally and has shared the stage with the likes of Stephen K Amon, Romesh Ranganathan and Seann Walsh to name a few. Abi has appeared on BBC1, ITV2 and SKY 1, where she played Cassandra Laggatt-Brown in Agatha Raisin & The Deadly Dance – appearing alongside Ashley Jensen, Matt Horne and Adam Garcia. You can still view this on catch up TV! _______________________ Lateef Lovejoy Lateef is an an extremely gifted entertainer, who made his show business debut as a witty 12 year old on Lateef is an an extremely gifted entertainer, who made his show business debut as a witty 12 year old on ITV’s famous morning gameshow “Mousetrap”. After that experience on the big screen he has never looked back. Not many performers can boast of having exceptional skills in all the main areas of the performing arts, lateef has these multi-faceted skills in abundance! Lateef also has tremendous comedic talent and is one of the most unique and distinctive acts on the comedy circuit, and vastly gaining the reputation of becoming a force to to reckoned with, both on the Black, Mainstream, and International comedy circuits. In 2007 lateef played to sold out shows at the Oude Luxor Theatre in Rotterdam and the Tuschinski Theatre in Amsterdam when he toured Holland and has featured in many of the UK’s top comedy clubs and venues. __________________________________________________________________________ Doors open at 6:30 pm Show starts at 8 pm table reservations: theblacksheep.brussels@gmail.com
********** English ********** Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our crystalized painsWhen an eye is an eye and loses its gaze, images remain there as a phantom or memory. Pain is not an emotion, but a sensation which is most easily empathised with. When the water flowing from the eyes creates an ocean, you will be reborn once again from its amniotic fluid and will see a new body. 20:30Adem OuhaibiaShaharazadShaharazad deals with movement methods of hip hop in the realm of contemporary dance. Adem Ouhaibia researched together with Marita Schwanke how these methods can be translated and transformed considering people’s different backgrounds and knowledge. The result of this research was the practice Breaking technologies – the five elements of breaking and the performance Shaharazad.Shaharazad talks about creating and leaving traces as recordings of the past but also imagination of the future. It questions how to read dance and share it with a diverse audience. Inspired by Roland Barthes’ idea of "The Death of the Author", we concentrate on different experiences that come together, drift apart or shift around. How far is this accessible to an outsider? Just like the audience, the performers and the creators speak different languages but also have things in common. They have a shared interest in the arts and in dance, guided by a web of knowledge and pathways that had been acquired and lived. We are imagining the future, and this piece is part of it.The friction between the so-called ‘high art’ (contemporary dance) and ‘low art’ (hip hop) is part of the future we will imagine. ********** Français ********** Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our crystalized painsLorsqu'un œil est un œil et qu'il perd son regard, les images demeurent comme un fantôme ou un souvenir. La douleur n'est pas une émotion, mais une sensation avec laquelle on entre le plus facilement en empathie. Lorsque l'eau qui coule des yeux crée un océan, vous renaîtrez à nouveau de son liquide amniotique et verrez un nouveau corps. 20:30Adem OuhaibiaShaharazadShaharazad traite des méthodes de mouvement du hip-hop dans le domaine de la danse contemporaine. Nous avons cherché à savoir comment ces méthodes pouvaient être traduites et transformées en tenant compte des différents contextes et connaissances de chacun·e. Le résultat de cette recherche est la pratique Breaking technologies - the five elements of breaking et la performance Shaharazad.La pièce parle de la création et du fait de laisser des traces en tant qu'enregistrements du passé, mais également des empreintes de l'imagination du futur. Elle questionne la façon de lire la danse et de la partager avec un public diversifié. Inspiré·es par l'idée de Roland Barthes de « La mort de l'auteur », nous nous concentrons sur différentes expériences qui se rejoignent, s'éloignent ou se déplacent. Dans quelle mesure sont-elles accessibles à une personne extérieure ? Tout comme le public, les interprètes et créateur·ices parlent des langues différentes, mais ont également des choses en commun. Iels partagent un intérêt pour les arts et la danse, guidé·es par un réseau de connaissances et de chemins acquis et vécus. Nous imaginons le futur et cette pièce en fait partie.La friction entre ce que l'on appelle le « grand art » (la danse contemporaine) et « l’art mineur » (le hip-hop) fait partie de l'avenir que nous allons imaginer. ********** Nederlands ********** Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our crystalized painsWanneer een oog haar zicht verliest – zoals ogen soms doen – dan behoudt ze de beelden als spoken of herinneringen. Pijn is geen emotie maar een gevoel waarmee je het gemakkelijkst kan meevoelen. Wanneer het water dat uit je ogen stroomt een oceaan vormt, zal je opnieuw geboren worden in haar vruchtwater en zal je een nieuw lichaam zien.  20:30Adem OuhaibiaShaharazadShaharazad vertrekt van de bewegingsmethodes van hiphop binnen de hedendaagse danswereld. Samen met Marita Schwanke onderzoekt Adem Ouhaibia hoe deze methodes vertaald en vervormd kunnen worden met aandacht voor ieders achtergrond en kennis. Uit dit onderzoek komen de praktijk Breaking technologies – the five elements of breaking en de performance Shaharazad voort.Shaharazad gaat over sporen maken en achterlaten, als een opname van het verleden maar ook als verbeelding van de toekomst. Het stelt vragen bij de manier van dans lezen en dans delen met een divers publiek. Geïnspireerd door Roland Barthes’ idee van ‘de dood van de auteur’, concentreert de voorstelling zich op de verschillende ervaringen die samenkomen, uit elkaar drijven en transformeren. In hoeverre is dans toegankelijk voor een buitenstaander? Net als bij het publiek, spreken ook de performers en makers verschillende talen, al hebben zij wel iets gemeen. Ze delen hun interesse in kunst en in dans, en leunen op een web van kennis en trajecten waar ze doorgegaan zijn. Met deze voorstelling willen Marita Schwanke en Adem Ouhaibia bedenken wat de toekomst kan zijn.De wrijving tussen de zogenaamde ‘hoge kunst’ (hedendaagse dans) en ‘lage kunst’ (hiphop) is deel van de toekomst die ze willen verbeelden.
********** English ********** The body of the artist proposes itself as a living altar, offered for a moment of reflection, meditation, prayer, and request, not for a god or saint, but for the world. In the Christian religion, lighting a candle opens one’s heart to God and thus raises a prayer towards him. It is also a way of expressing one’s attachment to a saint in particular by making a request or even thanking him. An offering accompanies this approach. The artist's body proposes itself as a living altar, offered for reflection, meditation, prayer, and request, not for a god or a saint, but for the world. Here, the ritual is proposed to allow oneself to express their concern, fear, and sorrow for the world - it is a way of reacting to the environmental despair that we are currently experiencing. This performance is inspired both by the artist’s rituals in a women’s circle to celebrate, among other things, the solstices and equinoxes, and Joanna Macy’s essay, “Acting with Environmental Despair” which asks the question: “Can we recognize our sorrow for the world and live with it in a way that affirms our existence and frees our power to act?” A year ago, the first version of this performance was presented during the Trouble Festival. In this context, more than sixty sorrows were laid at the foot of the altar. These anonymous sorrows will be engraved next to each other on one of the walls of the exhibition, during several one-off sessions between April 11 and September 1. Barbara Salomé Felgenhauer (1992, Huy, Belgium) lives and works in Brussels. A multidisciplinary artist, her practice covers photography, film, performance, and installation. The question of narrative and the power of words and ideas runs through her work. She uses storytelling as an experience of emancipation and empowerment from gender norms and stereotypes and as a creative force of the universe to induce new relationships to worlds. She graduated from the photography workshop at ESA Saint-Luc in Liège in 2013 and from ENSAV La Cambre in Brussels in 2022. She obtained her master’s degree with Grand Distinction and the Boghossian Foundation Prize 2022 with her project Terrapolis. ********** Français ********** Le corps de l’artiste se propose comme un autel vivant, offert pour un moment de réflexion, de méditation, de prière, de demande, non pas à destination d’un dieu ou de saint·e·s, mais pour le monde. Dans la religion chrétienne, allumer une bougie revient à ouvrir son cœur à Dieu et ainsi faire monter une prière vers lui. C’est aussi le moyen d’exprimer son attachement à un·e saint·e en particulier, de lui adresser une demande ou encore des remerciements. Une offrande accompagne cette démarche. Ici, le rituel est proposé afin de s’autoriser à exprimer son inquiétude, sa peur, ses peines pour le monde, c’est une façon de réagir au désespoir environnemental que nous vivons actuellement. Cette performance est inspirée à la fois des rituels de l’artiste en cercle de femmes pour célébrer entre autres les solstices et équinoxes, et de l’essai de Joanna Macy, “Agir avec le désespoir environnemental” qui pose la question : « Pouvons-nous reconnaître notre peine pour le monde et vivre avec elle d’une manière qui affirme notre existence et libère notre pouvoir d’agir ? ». Il y a un an, une première version de cette performance a été présentée pendant le festival Trouble. Dans ce cadre, plus de soixante peines ont été déposées au pied du corps-autel. Ces peines anonymes seront gravées les unes à côté des autres sur un des murs de l’exposition, lors de plusieurs sessions ponctuelles entre le 11 avril et le 1 septembre. Barbara Salomé Felgenhauer (1992, Huy, Belgique) vit et travaille à Bruxelles. Artiste pluridisciplinaire, sa pratique couvre la photographie, le film, la performance et l’installation. La question du récit et du pouvoir des mots et des idées traverse tout son travail. Elle utilise le récit à la fois comme une expérience d’émancipation et d’autonomisation vis-à-vis des normes et des stéréotypes de genre, comme force créatrice d’univers pour induire de nouveaux rapports aux mondes. Elle est diplômée de l’atelier de photographie à l’ESA Saint-Luc à Liège en 2013 et de l’ENSAV La Cambre à Bruxelles en 2022. Elle obtient son master avec la mention grande distinction et le Prix de la Fondation Boghossian 2022 avec son projet Terrapolis. ********** Nederlands ********** Het lichaam van de kunstenaar presenteert zich als een levend altaar, aangeboden voor een moment van reflectie, van meditatie, gebed, verzoek, niet voor een god of heiligen, maar voor de wereld. In de christelijke religie betekent het aansteken van een kaars het openen van je hart voor God en het opheffen van een gebed tot Hem. Het is ook de manier om uitdrukking te geven aan je gehechtheid aan een bepaalde heilige, door hem een verzoek te sturen of zelfs te bedanken. Een offer begeleidt dit proces. Hier wordt het ritueel voorgesteld om jezelf in staat te stellen je zorgen, je angst en je verdriet over de wereld te uiten; het is een manier om te reageren op de ecologische wanhoop die we momenteel ervaren. Deze voorstelling is zowel geïnspireerd door de rituelen van de kunstenaar in een kring van vrouwen om onder andere de zonnewendes en equinoxen te vieren, als door het essay van Joanna Macy, ‘Acting with Environmental Despair’, waarin de vraag wordt gesteld: ‘Kunnen we onze pijn voor de wereld erkennen en ermee leven op een manier die ons bestaan bevestigt en ons vermogen om te handelen vrijmaakt? ". Een jaar geleden werd een eerste versie van deze voorstelling gepresenteerd tijdens het Trouble festival. In dit kader werden ruim zestig verdrieten aan de voet van het hoofdaltaar geplaatst. Deze anonieme zinnen worden tussen 11 april en 1 september tijdens verschillende gelegenheidssessies naast elkaar gegraveerd op een van de wanden van de tentoonstelling. Barbara Salomé Felgenhauer (1992, Hoei, België) woont en werkt in Brussel. Als multidisciplinair kunstenaar omvat haar praktijk fotografie, film, performance en installatie. De vraag naar het verhaal en de kracht van woorden en ideeën loopt als een rode draad door haar werk. Ze gebruikt het verhaal zowel als een ervaring van emancipatie en empowerment ten opzichte van gendernormen en stereotypen, als een creatieve kracht van het universum om nieuwe relaties met werelden tot stand te brengen. Ze behaalde haar diploma aan het fotografieatelier bij ESA Saint-Luc in Luik in 2013 en aan ENSAV La Cambre in Brussel in 2022. Ze behaalde haar masterdiploma met grote onderscheiding en de Prijs van de Stichting Boghossian Stichting 2022 met haar Terrapolis-project.
Préparez-vous pour la dernière édition sensationnelle de la saison ! Rejoignez-nous pour un événement tout-en-un : un workshop captivant de 19h30 à 21h00, suivi d'une jam session à partir de 21h30.
Mode majeur de la fugue est le portrait d’une agricultrice, de son émancipation inattendue et de sa sensibilité brute. C’est une forme hybride entre l’installation sonore et la performance théâtrale qui fait dialoguer une pianiste en live avec des sons enregistrés et une parole documentaire. Le public est amené à y vivre une expérience acoustique et intime. Résumé Martine, agricultrice depuis cinquante ans, travaille dur sans loisirs ni repos. Un jour, au volant de son tracteur, elle entend à la radio une émission de philosophie qui va la marquer profondément. Commencera alors pour elle un parcours d’émancipation qui, grâce à la lecture, la mènera à changer de vie. Mode majeur de la fugue, première création de Jennifer Cousin, artiste d’origine normande formée à l’INSAS, a été créée au Festival XS en 2022. Soutenue par un dispositif original – une forme hybride entre performance acoustique, musique et théâtre – la pièce allie deux univers a priori distincts : le monde de l’art et le monde agricole. Une polyphonie qui crée des liens inattendus. À propos de l'artiste Jennifer Cousin entre au Conservatoire de théâtre de Rennes en 2007, et joue à l’Opéra de Rennes dans deux spectacles de Daniel Dupont. Elle se forme ensuite au théâtre physique à Montpellier, puis intègre l’INSAS en mise en scène. Après avoir mis en scène Perplexe de Mayenburg, créé aux Riches-Claires en 2015, elle découvre la pratique sonore avec Brice Cannavo et réalise Trésor de ma vie, portrait documentaire sur Armand, intrigant voisin qui vit seul avec son canari dans l’ancienne maison familiale. Elle crée ensuite Mode Majeur de la fugue, une installation sonore pour le théâtre qui aborde la notion de travail et du rapport à l’art, et lui vaut la bourse de découverte Pierre Schaeffer à l’occasion des Phonurgia Nova Awards ainsi que le prix du Fonds Marie-Paule Delvaux-Godenne. Fin 2016, elle suit la formation sonore La Coquille (ACSR) et réalise le son du spectacle Barbe-Bleue d’Hugo Favier. Elle joue ensuite dans Orphelins de Dennis Kelly, mis en scène par Elsa Chêne (Festival Courants d’air 2017). En octobre 2017, elle suit une formation au documentaire sonore avec Kaye Mortley et Hervé Marchon. Elle travaille actuellement à la création sonore de deux projets : MUR/MER d’Elsa Chêne (Festival Courants d’air 2018 et concours Danse Élargie à Paris) et sur une installation et performance de Lorette Moreau et Charlotte Lippinois sur le sexe féminin.