********** English **********
in FR surtitled in NL EN
75 min
On 20.05 the performance is followed by an aftertalk.
This story unfolds in the north of Lebanon, at Nahr el Bared, in a refugee camp
hastily set up to shelter Palestinian families fleeing the Nakba of 1948. Years
later, in 2007, war broke out between the Lebanese army and an infiltrated
Islamist group, leading to the destruction of part of the camp. It was at that
moment that the first traces appeared of Orthosia, an ancient Roman city, which
vanished after being overwhelmed by a tsunami in 551 AD and which, despite 15
centuries of vain attempts to find it, no-one could ever have imagined finding
there. But how best to deal with this major discovery, as excavations would mean
a ‘second displacement’ for the refugee families? The filmmakers and artists
Joana Hadjithomas and Khalil Joreige use photography, installations, video and
cinema to question the account of the imagination and writing about the story.
Through this performance, created for the festival, they uncover the palimpsest
of constant cycles of construction and destruction, calling on the possible
narratives about the underground worlds. A dizzying performance, full of
(dis)continuities, upheavals and regeneration, which plunges us into a past that
feels particularly close to the present.
https://www.instagram.com/hadjithomasjoreigestudio
discover the full programme of kunstenfestivaldesarts >>
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Presentation: Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg
A project by Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
Archaeologist: Hadi Choueri | Research: Maissa Maatouk
Cinematography: Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige
Video editing: Tina Baz
Animation: Laurent Brett
Sound editing and mixing: Rana Eid - Studio DB
Music: Charbel Haber
Studio manager: Tara El Khoury Mikhael
Commissioned and produced by Kunstenfestivaldesarts
Coproduction: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du
Val d’OiseThanks to Galerie In Situ, fabienne leclerc
Image © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
********** Français **********
in FR surtitré en NL EN
75 min
Le 20.05, la représentation est suivie d'un aftertalk.
Cette histoire se déroule au nord du Liban, à Nahr el Bared, dans un camp de
réfugié·es établi dans la hâte afin d’accueillir des familles palestiniennes
fuyant la Nakba de 1948. Des années plus tard, en 2007, une guerre éclate entre
l’armée libanaise et un groupe islamiste récemment infiltré, entraînant la
destruction d’une partie du camp. C’est à ce moment-là que sont apparus les
premiers vestiges d’Orthosia, une ancienne cité romaine disparue après avoir été
ensevelie par un tsunami en 551 et que – cherchée en vain pendant 15 siècles –
personne n’aurait pu imaginer trouver là. Mais comment faire face à cette
découverte majeure, si y faire des fouilles implique un “second déplacement” des
familles exilées en 1948 ? Les cinéastes et artistes Joana Hadjithomas et Khalil
Joreige utilisent la photographie, les installations, la vidéo et le cinéma pour
questionner la narration des imaginaires et l’écriture de l’histoire. Dans cette
performance créée pour le festival, iels révèlent les cycles constants de
constructions et de destructions, convoquant les narrations possibles de mondes
souterrains. Une performance vertigineuse, pleine de (dis)continuités, de
bouleversements et de régénérations, qui nous plonge dans un passé
particulièrement proche du présent.
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Présentation : Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg
Un projet de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
Archéologue : Hadi Choueri
Recherche : Maissa Maatouk
Image : Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige
Montage vidéo : Tina Baz Animation : Laurent Brett
Montage Son et mixage : Rana Eid (Studio DB)
Musique : Charbel Haber
Studio manager : Tara El Khoury Mikhael Commandé et produit par
Kunstenfestivaldesarts
Coproduction: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du
Val d’Oise
Remerciements : Galerie In Situ, fabienne leclerc
Image © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
********** Nederlands **********
in FR boventiteld in NL EN
75 min
Op 20.05 wordt de voorstelling gevolgd door een nagesprek.
Dit verhaal speelt zich af in het noorden van Libanon, in Nahr el Bared, in een
vluchtelingenkamp dat halsoverkop werd opgezet om Palestijnse families op te
vangen die de Nakba van 1948 waren ontvlucht. Jaren later, in 2007, breekt er
een oorlog uit tussen het Libanese leger en een geïnfiltreerde islamistische
groepering, wat resulteert in de vernietiging van een deel van het kamp. Daarmee
komen de eerste overblijfselen van Orthosia aan het licht, een oude Romeinse
stad die verdween nadat ze in 551 n.C. door een tsunami was bedolven en waar 15
eeuwen lang tevergeefs naar werd gezocht. Maar hoe ga je om met zo’n belangrijke
ontdekking, als opgravingen op die plek een ‘tweede ontheemding’ van
vluchtelingenfamilies zou betekenen? Filmmakers en kunstenaars Joana Hadjithomas
en Khalil Joreige gebruiken fotografie, installaties, video en film om
geschiedschrijving in vraag te stellen. In deze performance, gecreëerd voor het
festival, leggen ze de voortdurende cycli van opbouw en afbraak bloot, en roepen
ze de mogelijke verhalen van ondergrondse werelden op. Een duizelingwekkende
performance, vol omwentelingen en (dis)continuïteit, die ons onderdompelt in een
verleden dat bijzonder dicht bij het heden blijkt te staan.
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Presentatie: Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg
Een project van Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
Archeologe: Hadi Choueri
Onderzoek: Maissa Maatouk
Beeld: Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige
Videomontage: Tina Baz
Animatie: Laurent Brett
Geluidsmontage en mixing: Rana Eid - Studio DB
Muziek: Charbel Haber
Studiomanager: Tara El Khoury Mikhael
In opdracht van en geproduceerd door Kunstenfestivaldesarts
Coproductie: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du
Val d’Oise
Met dank aan Galerie In Situ, fabienne leclerc
Beeld © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
Chattes sur un toi brûlant
Description
Chattes sur un toi brûlant
Colette Collerette présente "Chattes sur un toi brûlant" - Burlesque Show
Avec Colette Collerette, Petula Goldfever, Edgar Falzar et Ernesto Coyotte.
On n'est pas là pour poser du lino !
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Le Cabaret Mademoiselle vous accueille chaque semaine dans son humble demeure pour des performances étonnantes et décoiffantes !
Ouverture des portes à 20h00.
Performances en plusieurs parties dès 21h00.
Date info
21:00:00 - 23:59:00
Tickets
Normal
27.5€
Info & Reservation
Venue
Organiser
2 Pictures
Suggested events
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le
mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de
savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle.
Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère
irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à
raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les
hommes, ni à faire justice.
En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort,
documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une
certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline
Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via
le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que
dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement
celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime
comme responsable de son sort.
Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard,
reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la
transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir
avec les inégalités de genre.
(1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née
en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous
voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une
salope »
Olivier Kalabasi est originaire de Kinshasa (RD Congo) dans la commune de Ngaba,
rue Manzengele n° 89. Il réside actuellement à Paris (France) où il sert son
Dieu dans la louange et l'adoration dans le groupe « El Bethel ». Dès son plus
jeune âge, Olivier s'est fait remarquer dans les rues comme percussionniste, il
a également fait partie de la chorale de l'apôtre Tambu Lukoki. Passionné de
musique, dès son arrivée à Paris, Olivier devient l'incontournable des musiciens
chrétiens. Il débute comme batteur.
Mais à cette époque Olivier Kalabasi n'est pas reconnu de tous. Peu de temps
après, il rejoint le groupe « Le Prince De La Paix » dirigé par René Lokua. Dès
lors, il ne s'appelle plus Olivier mais Olibass car il confirme ses talents de
bassiste au sein du groupe. Très talentueux "Olibass" évolue à un rythme
effréné, il arrange plusieurs albums chrétiens (Dior Vanga, Sype Masiala, etc.).
Olibass avait écrit la chanson « Natondi Yo » dans l'album « La Grâce » du
groupe Le Prince De La Paix.
Auteur-compositeur il compte aujourd’hui 7 albums à son effigie, dont plusieurs
chansons phares tel que : « Lelo eza Lelo » ou encore « L’Elu de mon coeur ».
Très investit dans ses compositions musicales il sait faire voyager son public
sur des rythmes diversifiés et tient a toujours véhiculer un message d’amour et
de grâce.
il a sous sa tutelle son groupe El Bethel , avec lequel il fait voyager ses fans
dans des mélodies cadencées et joyeuses.
Après plusieurs années d’absence sur la scène Européenne, Olivier Kalabasi fait
son grand retour pour la première fois en concert live en Belgique tant attendu,
pour rendre se moment mémorable près de son chaleureux public, il vous fera
découvrir en exclusivité première une chanson de son prochain album « PREMIUM
VOL 2 ».
********** English **********
“If I nationed myself / in the shadow / of a colossal wave / If only to hold on
/ by opening— / by Kingdom come”. This phrase from the Ocean Vuong poem
Waterline functions as a mantra for the new creation from Clara Furey. The
Canadian artist specialises in existential dance experiments that explore
various states of being. Through physical research into water, the choreographer
brings the immensity of an inner sea to the stage floor. With UNARMOURED, Furey
reunites and reconciles what has previously been separate, the performance
emerging from a fluid, carnal chaos whose crashing waves suggest infinity as a
transformative emotion. The dancers appear as unsettling sculptures, undertaking
an artistic exploration that awakens compelling desires. With a soft-core
approach, always in between, always edging, they claim the right to eroticism on
their terms. In a garden of resonance, bodies vibrate to rhythmic waves of light
and sound, an immersive sound composition created by musician Tomas Furey.
Membranes stretch and boundaries blur. Bodies no longer need to be seen for
their contours but for the energy that overflows them. They release an erotic
power that runs through us and propels us with force, leaving us fundamentally
curious and tantalised.
********** Français **********
Partant d’une recherche chorégraphique autour de l’eau, l’artiste canadienne
Clara Furey convie sur scène un groupe de danseur·euses et l’immensité d’une mer
intérieure qui déferle en elleux. Dans son travail, Furey s’intéresse à
l’expérimentation de différents états et sensations. Sa nouvelle création
UNARMOURED est née des mouvements fluides et charnels qui peuvent exister entre
les corps. Une bande son immersive, composée par le musicien Tomas Furey,
progresse sur scène par intervalles d’ondes qui s’écrasent comme des vagues sur
des corps qui semblent presque se dématérialiser. Leurs limites s’assouplissent,
ils semblent s’évaporer. Les danseur·euses n’ont plus de contours mais
s’abandonnent à une énergie qui les submerge, en équilibre entre une sensualité
partagée et des moments de synchronicité rythmique qui les rassemblent dans une
énergie unique. Présente pour la première fois au festival, Furey affirme une
approche charnelle de la chorégraphie et un érotisme qui transcende les limites
des corps. Parmi ses inspirations, le poème Waterline d’Ocean Vuong : « Si
j'élisais nation / dans l'ombre / d'une vague colossale / Si seulement pour
tenir / par l'ouvert— / que Ton règne vienne ». Une chorégraphie à la puissance
fluide et incisive de l'une des voix les plus intéressantes de sa génération.
********** Nederlands **********
“If I nationed myself / in the shadow / of a colossal wave / If only to hold on
/ by opening— / by Kingdom come”. Deze regel uit het gedicht Waterline van Ocean
Vuong werkt als een mantra voor de nieuwe creatie van Clara Furey. De Canadese
artieste legt zich toe op existentiële dansexperimenten die verschillende staten
van bewustzijn verkennen. Na een onderzoek rond de fysieke eigenschappen van
water brengt de choreografe de uitgestrektheid van een innerlijke zee op scène.
Furey herenigt en verzoent in UNARMOURED wat voorheen gescheiden was. De
performance ontstaat uit een vloeiende, vleselijke chaos: de dansers verschijnen
als ontregelde sculpturen en ondernemen een artistieke expeditie die dwingende
verlangens oproept. Via een soft-core benadering – telkens tussenin, aarzelend
op de rand – eisen ze het recht op erotiek volgens hun voorwaarden. Gutsende
golven suggereren oneindigheid als een transformatieve emotie. Lichamen vibreren
op ritmische golven van licht en geluid, een immersieve soundtrack gecomponeerd
door muzikant Tomas Furey. Ze willen niet langer geassocieerd worden met hun
omtrekken maar met de energie waarvan ze overlopen. Een overweldigende erotische
kracht komt uiteindelijk vrij en laat ons nieuwsgierig en geprikkeld achter.
Spectacle d'improvisation théâtrale
Venez assister à un spectacle d'improvisation haut en couleurs!
Vous ne savez pas ce que vous allez voir! Ils ne savent pas ce qu'il vont jouer!
Abi’s performing career spans over a decade. From comedian to singer, actress to
presenter; be it a comedy club, radio, live theatre, TV or on the big screen,
she has consistently strived to entertain and make an audience feel at ease. Abi
trained at the Guildford School of Acting at 18 years old and graduated with a
degree in musical theatre.
In her early twenties, Abi appeared in many off West-End productions and finally
made her West End Debut in 2016 in a production which also took her on a Number
1 tour of the UK, to Hong Kong and to Singapore. Her next venture was where
Abi’s passion for comedy writing and performing began - ‘Newsrevue’ – the
world’s longest running comedy shows which has an alumnus of the likes of Sarah
Pasco, Alistair McGowan and Bill Bailey. Many of her songs and parodies have
been featured in the show over the years and Newsrevue – EdFringe, a show that
she was member of in 2017 performing at The Pleasance Beyond.
Abi was introduced fully to the stand up comedy world in 2018 and alongside her
trusted ukulele for moral support, she hasn’t looked back. She is a regular on
the comedy circuit both in London and regionally and has shared the stage with
the likes of Stephen K Amon, Romesh Ranganathan and Seann Walsh to name a few.
Abi has appeared on BBC1, ITV2 and SKY 1, where she played Cassandra
Laggatt-Brown in Agatha Raisin & The Deadly Dance – appearing alongside Ashley
Jensen, Matt Horne and Adam Garcia. You can still view this on catch up TV!
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Lateef Lovejoy
Lateef is an an extremely gifted entertainer, who made his show business debut
as a witty 12 year old on Lateef is an an extremely gifted entertainer, who made
his show business debut as a witty 12 year old on ITV’s famous morning gameshow
“Mousetrap”. After that experience on the big screen he has never looked back.
Not many performers can boast of having exceptional skills in all the main areas
of the performing arts, lateef has these multi-faceted skills in abundance!
Lateef also has tremendous comedic talent and is one of the most unique and
distinctive acts on the comedy circuit, and vastly gaining the reputation of
becoming a force to to reckoned with, both on the Black, Mainstream, and
International comedy circuits. In 2007 lateef played to sold out shows at the
Oude Luxor Theatre in Rotterdam and the Tuschinski Theatre in Amsterdam when he
toured Holland and has featured in many of the UK’s top comedy clubs and venues.
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Doors open at 6:30 pm
Show starts at 8 pm
table reservations: theblacksheep.brussels@gmail.com
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Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our
crystalized painsWhen an eye is an eye and loses its gaze, images remain there
as a phantom or memory. Pain is not an emotion, but a sensation which is most
easily empathised with. When the water flowing from the eyes creates an ocean,
you will be reborn once again from its amniotic fluid and will see a new
body. 20:30Adem OuhaibiaShaharazadShaharazad deals with movement methods of hip
hop in the realm of contemporary dance. Adem Ouhaibia researched together with
Marita Schwanke how these methods can be translated and transformed considering
people’s different backgrounds and knowledge. The result of this research was
the practice Breaking technologies – the five elements of breaking and the
performance Shaharazad.Shaharazad talks about creating and leaving traces as
recordings of the past but also imagination of the future. It questions how to
read dance and share it with a diverse audience. Inspired by Roland Barthes’
idea of "The Death of the Author", we concentrate on different experiences that
come together, drift apart or shift around. How far is this accessible to an
outsider? Just like the audience, the performers and the creators speak
different languages but also have things in common. They have a shared interest
in the arts and in dance, guided by a web of knowledge and pathways that had
been acquired and lived. We are imagining the future, and this piece is part of
it.The friction between the so-called ‘high art’ (contemporary dance) and ‘low
art’ (hip hop) is part of the future we will imagine.
********** Français **********
Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our
crystalized painsLorsqu'un œil est un œil et qu'il perd son regard, les images
demeurent comme un fantôme ou un souvenir. La douleur n'est pas une émotion,
mais une sensation avec laquelle on entre le plus facilement en empathie.
Lorsque l'eau qui coule des yeux crée un océan, vous renaîtrez à nouveau de son
liquide amniotique et verrez un nouveau corps. 20:30Adem
OuhaibiaShaharazadShaharazad traite des méthodes de mouvement du hip-hop dans le
domaine de la danse contemporaine. Nous avons cherché à savoir comment ces
méthodes pouvaient être traduites et transformées en tenant compte des
différents contextes et connaissances de chacun·e. Le résultat de cette
recherche est la pratique Breaking technologies - the five elements of breaking
et la performance Shaharazad.La pièce parle de la création et du fait de laisser
des traces en tant qu'enregistrements du passé, mais également des empreintes de
l'imagination du futur. Elle questionne la façon de lire la danse et de la
partager avec un public diversifié. Inspiré·es par l'idée de Roland Barthes de «
La mort de l'auteur », nous nous concentrons sur différentes expériences qui se
rejoignent, s'éloignent ou se déplacent. Dans quelle mesure sont-elles
accessibles à une personne extérieure ? Tout comme le public, les interprètes et
créateur·ices parlent des langues différentes, mais ont également des choses en
commun. Iels partagent un intérêt pour les arts et la danse, guidé·es par un
réseau de connaissances et de chemins acquis et vécus. Nous imaginons le futur
et cette pièce en fait partie.La friction entre ce que l'on appelle le « grand
art » (la danse contemporaine) et « l’art mineur » (le hip-hop) fait partie de
l'avenir que nous allons imaginer.
********** Nederlands **********
Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our
crystalized painsWanneer een oog haar zicht verliest – zoals ogen soms doen –
dan behoudt ze de beelden als spoken of herinneringen. Pijn is geen emotie maar
een gevoel waarmee je het gemakkelijkst kan meevoelen. Wanneer het water dat uit
je ogen stroomt een oceaan vormt, zal je opnieuw geboren worden in haar
vruchtwater en zal je een nieuw lichaam zien. 20:30Adem
OuhaibiaShaharazadShaharazad vertrekt van de bewegingsmethodes van hiphop binnen
de hedendaagse danswereld. Samen met Marita Schwanke onderzoekt Adem Ouhaibia
hoe deze methodes vertaald en vervormd kunnen worden met aandacht voor ieders
achtergrond en kennis. Uit dit onderzoek komen de praktijk Breaking technologies
– the five elements of breaking en de performance Shaharazad voort.Shaharazad
gaat over sporen maken en achterlaten, als een opname van het verleden maar ook
als verbeelding van de toekomst. Het stelt vragen bij de manier van dans lezen
en dans delen met een divers publiek. Geïnspireerd door Roland Barthes’ idee van
‘de dood van de auteur’, concentreert de voorstelling zich op de verschillende
ervaringen die samenkomen, uit elkaar drijven en transformeren. In hoeverre is
dans toegankelijk voor een buitenstaander? Net als bij het publiek, spreken ook
de performers en makers verschillende talen, al hebben zij wel iets gemeen. Ze
delen hun interesse in kunst en in dans, en leunen op een web van kennis en
trajecten waar ze doorgegaan zijn. Met deze voorstelling willen Marita Schwanke
en Adem Ouhaibia bedenken wat de toekomst kan zijn.De wrijving tussen de
zogenaamde ‘hoge kunst’ (hedendaagse dans) en ‘lage kunst’ (hiphop) is deel van
de toekomst die ze willen verbeelden.
********** English **********
The body of the artist proposes itself as a living altar, offered for a moment
of reflection, meditation, prayer, and request, not for a god or saint, but for
the world.
In the Christian religion, lighting a candle opens one’s heart to God and thus
raises a prayer towards him. It is also a way of expressing one’s attachment to
a saint in particular by making a request or even thanking him. An offering
accompanies this approach.
The artist's body proposes itself as a living altar, offered for reflection,
meditation, prayer, and request, not for a god or a saint, but for the world.
Here, the ritual is proposed to allow oneself to express their concern, fear,
and sorrow for the world - it is a way of reacting to the environmental despair
that we are currently experiencing.
This performance is inspired both by the artist’s rituals in a women’s circle to
celebrate, among other things, the solstices and equinoxes, and Joanna Macy’s
essay, “Acting with Environmental Despair” which asks the question: “Can we
recognize our sorrow for the world and live with it in a way that affirms our
existence and frees our power to act?”
A year ago, the first version of this performance was presented during the
Trouble Festival. In this context, more than sixty sorrows were laid at the foot
of the altar. These anonymous sorrows will be engraved next to each other on one
of the walls of the exhibition, during several one-off sessions between April 11
and September 1.
Barbara Salomé Felgenhauer (1992, Huy, Belgium) lives and works in Brussels. A
multidisciplinary artist, her practice covers photography, film, performance,
and installation. The question of narrative and the power of words and ideas
runs through her work. She uses storytelling as an experience of emancipation
and empowerment from gender norms and stereotypes and as a creative force of the
universe to induce new relationships to worlds.
She graduated from the photography workshop at ESA Saint-Luc in Liège in 2013
and from ENSAV La Cambre in Brussels in 2022. She obtained her master’s degree
with Grand Distinction and the Boghossian Foundation Prize 2022 with her project
Terrapolis.
********** Français **********
Le corps de l’artiste se propose comme un autel vivant, offert pour un moment de
réflexion, de méditation, de prière, de demande, non pas à destination d’un dieu
ou de saint·e·s, mais pour le monde.
Dans la religion chrétienne, allumer une bougie revient à ouvrir son cœur à Dieu
et ainsi faire monter une prière vers lui. C’est aussi le moyen d’exprimer son
attachement à un·e saint·e en particulier, de lui adresser une demande ou encore
des remerciements. Une offrande accompagne cette démarche.
Ici, le rituel est proposé afin de s’autoriser à exprimer son inquiétude, sa
peur, ses peines pour le monde, c’est une façon de réagir au désespoir
environnemental que nous vivons actuellement.
Cette performance est inspirée à la fois des rituels de l’artiste en cercle de
femmes pour célébrer entre autres les solstices et équinoxes, et de l’essai de
Joanna Macy, “Agir avec le désespoir environnemental” qui pose la question : «
Pouvons-nous reconnaître notre peine pour le monde et vivre avec elle d’une
manière qui affirme notre existence et libère notre pouvoir d’agir ? ».
Il y a un an, une première version de cette performance a été présentée pendant
le festival Trouble. Dans ce cadre, plus de soixante peines ont été déposées au
pied du corps-autel. Ces peines anonymes seront gravées les unes à côté des
autres sur un des murs de l’exposition, lors de plusieurs sessions ponctuelles
entre le 11 avril et le 1 septembre.
Barbara Salomé Felgenhauer (1992, Huy, Belgique) vit et travaille à Bruxelles.
Artiste pluridisciplinaire, sa pratique couvre la photographie, le film, la
performance et l’installation. La question du récit et du pouvoir des mots et
des idées traverse tout son travail. Elle utilise le récit à la fois comme une
expérience d’émancipation et d’autonomisation vis-à-vis des normes et des
stéréotypes de genre, comme force créatrice d’univers pour induire de nouveaux
rapports aux mondes.
Elle est diplômée de l’atelier de photographie à l’ESA Saint-Luc à Liège en 2013
et de l’ENSAV La Cambre à Bruxelles en 2022. Elle obtient son master avec la
mention grande distinction et le Prix de la Fondation Boghossian 2022 avec son
projet Terrapolis.
********** Nederlands **********
Het lichaam van de kunstenaar presenteert zich als een levend altaar, aangeboden
voor een moment van reflectie, van meditatie, gebed, verzoek, niet voor een god
of heiligen, maar voor de wereld.
In de christelijke religie betekent het aansteken van een kaars het openen van
je hart voor God en het opheffen van een gebed tot Hem. Het is ook de manier om
uitdrukking te geven aan je gehechtheid aan een bepaalde heilige, door hem een
verzoek te sturen of zelfs te bedanken. Een offer begeleidt dit proces.
Hier wordt het ritueel voorgesteld om jezelf in staat te stellen je zorgen, je
angst en je verdriet over de wereld te uiten; het is een manier om te reageren
op de ecologische wanhoop die we momenteel ervaren.
Deze voorstelling is zowel geïnspireerd door de rituelen van de kunstenaar in
een kring van vrouwen om onder andere de zonnewendes en equinoxen te vieren, als
door het essay van Joanna Macy, ‘Acting with Environmental Despair’, waarin de
vraag wordt gesteld: ‘Kunnen we onze pijn voor de wereld erkennen en ermee leven
op een manier die ons bestaan bevestigt en ons vermogen om te handelen
vrijmaakt? ".
Een jaar geleden werd een eerste versie van deze voorstelling gepresenteerd
tijdens het Trouble festival. In dit kader werden ruim zestig verdrieten aan de
voet van het hoofdaltaar geplaatst. Deze anonieme zinnen worden tussen 11 april
en 1 september tijdens verschillende gelegenheidssessies naast elkaar gegraveerd
op een van de wanden van de tentoonstelling.
Barbara Salomé Felgenhauer (1992, Hoei, België) woont en werkt in Brussel. Als
multidisciplinair kunstenaar omvat haar praktijk fotografie, film, performance
en installatie. De vraag naar het verhaal en de kracht van woorden en ideeën
loopt als een rode draad door haar werk. Ze gebruikt het verhaal zowel als een
ervaring van emancipatie en empowerment ten opzichte van gendernormen en
stereotypen, als een creatieve kracht van het universum om nieuwe relaties met
werelden tot stand te brengen.
Ze behaalde haar diploma aan het fotografieatelier bij ESA Saint-Luc in Luik in
2013 en aan ENSAV La Cambre in Brussel in 2022. Ze behaalde haar masterdiploma
met grote onderscheiding en de Prijs van de Stichting Boghossian Stichting 2022
met haar Terrapolis-project.
Préparez-vous pour la dernière édition sensationnelle de la saison !
Rejoignez-nous pour un événement tout-en-un :
un workshop captivant de 19h30 à 21h00, suivi d'une jam session à partir de
21h30.
Mode majeur de la fugue est le portrait d’une agricultrice, de son émancipation
inattendue et de sa sensibilité brute.
C’est une forme hybride entre l’installation sonore et la performance théâtrale
qui fait dialoguer une pianiste en live avec des sons enregistrés et une parole
documentaire.
Le public est amené à y vivre une expérience acoustique et intime.
Résumé
Martine, agricultrice depuis cinquante ans, travaille dur sans loisirs ni repos.
Un jour, au volant de son tracteur, elle entend à la radio une émission de
philosophie qui va la marquer profondément. Commencera alors pour elle un
parcours d’émancipation qui, grâce à la lecture, la mènera à changer de vie.
Mode majeur de la fugue, première création de Jennifer Cousin, artiste d’origine
normande formée à l’INSAS, a été créée au Festival XS en 2022.
Soutenue par un dispositif original – une forme hybride entre performance
acoustique, musique et théâtre – la pièce allie deux univers a priori
distincts : le monde de l’art et le monde agricole. Une polyphonie qui crée des
liens inattendus.
À propos de l'artiste
Jennifer Cousin entre au Conservatoire de théâtre de Rennes en 2007, et joue à
l’Opéra de Rennes dans deux spectacles de Daniel Dupont. Elle se forme ensuite
au théâtre physique à Montpellier, puis intègre l’INSAS en mise en scène. Après
avoir mis en scène Perplexe de Mayenburg, créé aux Riches-Claires en 2015, elle
découvre la pratique sonore avec Brice Cannavo et réalise Trésor de ma vie,
portrait documentaire sur Armand, intrigant voisin qui vit seul avec son canari
dans l’ancienne maison familiale. Elle crée ensuite Mode Majeur de la fugue, une
installation sonore pour le théâtre qui aborde la notion de travail et du
rapport à l’art, et lui vaut la bourse de découverte Pierre Schaeffer à
l’occasion des Phonurgia Nova Awards ainsi que le prix du Fonds Marie-Paule
Delvaux-Godenne. Fin 2016, elle suit la formation sonore La Coquille (ACSR) et
réalise le son du spectacle Barbe-Bleue d’Hugo Favier. Elle joue ensuite dans
Orphelins de Dennis Kelly, mis en scène par Elsa Chêne (Festival Courants d’air
2017). En octobre 2017, elle suit une formation au documentaire sonore avec Kaye
Mortley et Hervé Marchon. Elle travaille actuellement à la création sonore de
deux projets : MUR/MER d’Elsa Chêne (Festival Courants d’air 2018 et concours
Danse Élargie à Paris) et sur une installation et performance de Lorette Moreau
et Charlotte Lippinois sur le sexe féminin.