Reale

Description


*** Français ***

L’écrivain et géologue amateur s’est penché sur la question de la vérité. Les personnages de ses romans se heurtent aux limites du connaissable et aboutissent par conséquent dans des situations étranges. Werktoneel revisite son univers nihiliste, d’une poésie obscure, et le met en lien avec des penseurs contemporains. Un paysage sonore inspiré de sons de l’industrie lourde (entre autres, extraction minière, l’industrie mécanique et chimique...) porte le spectacle. Après l’isolement solitaire de Solipsists (2022), Werktoneel explore le jeu à plusieurs.Attendez-vous à de l’obsession enjouée et de la folie collective.


*** Nederlands ***

De schrijver en amateur-geoloog hield zich bezig met het waarheidsprobleem. De figuren die zijn romans bevolken stuiten op de grens van wat kenbaar is en komen als gevolg in bevreemdende situaties terecht. Zijn donker-poëtische, nihilistische universum wordt door Werktoneel omgespit en met hedendaagse denkers in verband gebracht. Een soundscape gebaseerd op geluiden uit de Zware Industrie (o.a. mijnbouw, machine- en chemie-industrie) draagt de voorstelling. Na het eenzame isolement uit Solipsists (2022) zoekt Werktoneel samenspel op.Verwacht het opgewekt obsessieve en het collectief waanzinnige.


*** English ***

The writer and amateur geologist was concerned with the problem of truth. The characters that populate his novels are confronted with the limits of the knowable, ending up in alienating situations. His darkly poetic, nihilistic universe is dug over by Werktoneel and linked to present-day thinkers. A soundscape based on the sounds of heavy industry (including mining, machinery and the chemical industry) colours the production. After the lonely isolation of Solipsists (2022), Werktoneel is now opting to work as a group.Expect excited obsessiveness and collective insanity.

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20:30:00 - 22:00:00

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Entracte c’est une pause entre deux moments d’agitation, un arrêt qui offre une place à la divagation, et c’est ici le récit de deux solitudes : celles d’une actrice et d’un acteur, maquillés, costumés, accessoirisés, mais sans partenaire et sans public. Revêtus des habits des rôles shakespeariens qu’ils ont joués ou rêvés de jouer – ceux d’Elisabeth Ire, d’Henry V, de Macbeth, de Lady Macbeth, d’Hamlet, de Roméo, de Juliette -, usant d’eux comme d’un bouclier pour se protéger de leurs angoisses, ils cherchent, loin des théâtres éteints, à résister à l’étouffement de l’isolement, retrouver du sens à leurs destins et à ne pas tomber dans l’oubli. Reclus l’une et l’autre dans leur cabane respective, ils effectuent inlassablement les gestes du quotidien, qui, sans jamais perdre en force, s’atténuent au fil du temps et de l’usure des corps affaiblis, faute de n’expérimenter que le nécessaire : manger, dormir, se changer, se laver.
 Entracte c’est le pari audacieux de revivre l’enfermement pour mieux s’en libérer : Lady Macbeth renverse du ketchup et la voilà avec les mains ensanglantées, Hamlet coupe du saucisson et le voilà avec un poignard dans la main. Un spectacle qui n’hésite pas à tirer les ficelles de l’absurde et du poétique pour nous plonger dans un univers de fantaisie dans lequel Delphine Bibet et Alexandre Trocki excelleront à n’en pas douter.
Entracte c’est une pause entre deux moments d’agitation, un arrêt qui offre une place à la divagation, et c’est ici le récit de deux solitudes : celles d’une actrice et d’un acteur, maquillés, costumés, accessoirisés, mais sans partenaire et sans public. Revêtus des habits des rôles shakespeariens qu’ils ont joués ou rêvés de jouer – ceux d’Elisabeth Ire, d’Henry V, de Macbeth, de Lady Macbeth, d’Hamlet, de Roméo, de Juliette -, usant d’eux comme d’un bouclier pour se protéger de leurs angoisses, ils cherchent, loin des théâtres éteints, à résister à l’étouffement de l’isolement, retrouver du sens à leurs destins et à ne pas tomber dans l’oubli. Reclus l’une et l’autre dans leur cabane respective, ils effectuent inlassablement les gestes du quotidien, qui, sans jamais perdre en force, s’atténuent au fil du temps et de l’usure des corps affaiblis, faute de n’expérimenter que le nécessaire : manger, dormir, se changer, se laver.
 Entracte c’est le pari audacieux de revivre l’enfermement pour mieux s’en libérer : Lady Macbeth renverse du ketchup et la voilà avec les mains ensanglantées, Hamlet coupe du saucisson et le voilà avec un poignard dans la main. Un spectacle qui n’hésite pas à tirer les ficelles de l’absurde et du poétique pour nous plonger dans un univers de fantaisie dans lequel Delphine Bibet et Alexandre Trocki excelleront à n’en pas douter.
Entracte c’est une pause entre deux moments d’agitation, un arrêt qui offre une place à la divagation, et c’est ici le récit de deux solitudes : celles d’une actrice et d’un acteur, maquillés, costumés, accessoirisés, mais sans partenaire et sans public. Revêtus des habits des rôles shakespeariens qu’ils ont joués ou rêvés de jouer – ceux d’Elisabeth Ire, d’Henry V, de Macbeth, de Lady Macbeth, d’Hamlet, de Roméo, de Juliette -, usant d’eux comme d’un bouclier pour se protéger de leurs angoisses, ils cherchent, loin des théâtres éteints, à résister à l’étouffement de l’isolement, retrouver du sens à leurs destins et à ne pas tomber dans l’oubli. Reclus l’une et l’autre dans leur cabane respective, ils effectuent inlassablement les gestes du quotidien, qui, sans jamais perdre en force, s’atténuent au fil du temps et de l’usure des corps affaiblis, faute de n’expérimenter que le nécessaire : manger, dormir, se changer, se laver.
 Entracte c’est le pari audacieux de revivre l’enfermement pour mieux s’en libérer : Lady Macbeth renverse du ketchup et la voilà avec les mains ensanglantées, Hamlet coupe du saucisson et le voilà avec un poignard dans la main. Un spectacle qui n’hésite pas à tirer les ficelles de l’absurde et du poétique pour nous plonger dans un univers de fantaisie dans lequel Delphine Bibet et Alexandre Trocki excelleront à n’en pas douter.
********** English ********** François Gremaud has undertaken to revisit three great tragic female figures of the classical performing arts: Phèdre (theatre), Giselle (ballet) and Carmen (opera). Carmen, one of the most famous opéras comiques, is about a rebellious and seductive young bohemian woman who is tragically murdered by her former lover. In keeping with his unique way of turning a lesson into an art form, the author/director offers us a ‘reduction’ of Bizet’s work, tailor-made for a single performer: Rosemary Standley, the singer of the group Moriarty, among others. On stage she will share with us not only the story of Carmen, but also the musical and textual aesthetics of this opera, the historical context of its creation.  Despite the tragic outcome of the story, there will be joy and wonder. These are emotions that the performing arts can release, arts which, against all odds, never cease to celebrate the profound happiness of being in the world. ********** Français ********** François Gremaud s’est attelé à revisiter trois grandes figures féminines tragiques des arts vivants classiques : Phèdre (théâtre), Giselle (ballet) et Carmen (opéra). Carmen, l’un des plus fameux opéras comiques, met en scène une jeune bohémienne rebelle et séductrice, qui finira tragiquement assassinée par son ancien amant.  Fidèle à sa manière unique d’ériger la pédagogie en art, l’auteur et metteur en scène nous propose une « réduction » de l’œuvre de Bizet écrite sur mesure pour une interprète seule : Rosemary Standley, chanteuse, entre autres, du groupe Moriarty. Celle-ci partage sur scène non seulement l’histoire de Carmen, mais aussi l’esthétique musicale et textuelle de cet opéra et le contexte historique de sa création.  Malgré l’issue tragique du récit, il y aura de la joie et de l’émerveillement. Des émotions que peuvent provoquer ces arts que l’on dit vivants et qui, envers et contre tout, ne cessent de célébrer le bonheur profond d’être au monde. ********** Nederlands ********** François Gremaud heeft drie grote tragische vrouwenfiguren uit de klassieke podiumkunsten opnieuw onder de loep genomen: Phèdre (theater), Giselle (ballet) en Carmen (opera). Carmen, een van de beroemdste komische opera’s, gaat over een rebelse en verleidelijke jonge zigeunerin die op tragische wijze door haar ex-minnaar wordt vermoord. Trouw aan zijn unieke manier om pedagogie tot kunst te verheffen, biedt de auteur/regisseur ons een “reductie” van Bizets werk die op maat werd geschreven voor één enkele vertolkster: Rosemary Standley, zangeres van onder andere de groep Moriarty. Zij deelt op het toneel niet alleen het verhaal van Carmen, maar ook de muzikale en tekstuele esthetiek van deze opera, de historische context van zijn creatie.  Ondanks de tragische afloop van het verhaal zal er vreugde en verwondering zijn. Emoties die kunnen worden opgeroepen door deze “levende” kunsten die, ondanks alles, nooit ophouden met het diepe geluk te vieren om in deze wereld te mogen vertoeven.
Louis est un homme un peu esseulé. Bénévole dans un centre de revalidation pour oiseaux, il croise une cane blessée, à l’œil vif mais fuyant, dont il va prendre soin chez lui et qu’il nomme Frou-Frou. Pourra-t-elle voler de nouveau ? Au prix de quelles péripéties ? Et dans cette rencontre lumineuse et poignante, qui aide l’autre finalement ? Premier texte du recueil Nous sommes à la lisière consacré aux alliances délicates entre la vie sauvage et le monde des humains, Frou-Frou, une vie sauvage, parabole d’une émancipation conjointe, étonne, bouscule et touche.
 Avec sa lucidité coutumière, Caroline Lamarche aborde les enjeux contemporains de la biodiversité tout en déployant une « histoire de bêtes » aussi concrète qu’extraordinaire. Elle nous enjoint à la nécessité de protéger le vivant, elle nous dit la violence sous-jacente de notre monde, la difficulté à s’y faire une place, nous alerte du risque aussi d’avoir un jour un ciel sans volatiles ; son écriture ramifiée trouve en Gaëtan Lejeune l’interprète idéal d’une narration aérienne et précise. Un seul en scène sur le fil, intime et fluide, mais aussi vif et sauvage, sur les interdépendances de l’animal et l’humain, et leurs fragilités mutuelles. En prise constante avec la terre, Frou-Frou, une vie sauvage nous fait rêver très haut, sourire au cœur.
Brassant le plus largement possible, Pieuvre 1 explore, à partir d’un fait divers – à moins qu’il ne s’agisse d’un événement dit « tragique » –, les articulations entre l’intime, l’historique et le politique et tente, par l’évocation de ses ondes de choc, de sortir ce fait divers de son caractère individuel.  Dans Pieuvre 2 (Fantômes), ce même fait est à l’origine d’un questionnement poétique sur la présence des morts auprès des vivants ainsi que sur notre besoin de récits, de fiction et de représentation.  Le projet Pieuvre se déploie comme une recherche foisonnante et contrastée, ne se privant d’aucune digression : Françoise Bloch est prête à envisager toutes les « pattes » de la pieuvre qui s’offre à elle. Conception, texte et jeu Françoise Bloch – Interlocutrice dramaturgique Elena Doratiotto – Accompagnement technique Michel Delvigne – Assistanat Cécile Lécuyer et Louise D’Ostuni – Construction et régie Marc Defrise – Développement de projet Julien Sigard – Production exécutive Michel Van Slijpe – Photos Isabelle Nouzha. Une création de Zoo Théâtre, en partenariat avec le Théâtre des 13 vents, CDN de Montpellier. En coproduction avec le Théâtre Océan Nord, le Théâtre Les Tanneurs, La Coop asbl et Shelter Prod. Avec le soutien de MoDul, du Bocal, Taxshelter.be, ING et du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge. La compagnie Zoo Théâtre est soutenue par la Fédération Wallonie Bruxelles, Service de la création artistique. La compagnie Zoo Théâtre est soutenue par la Fédération Wallonie – Bruxelles, Service de la création.  
Louis est un homme un peu esseulé. Bénévole dans un centre de revalidation pour oiseaux, il croise une cane blessée, à l’œil vif mais fuyant, dont il va prendre soin chez lui et qu’il nomme Frou-Frou. Pourra-t-elle voler de nouveau ? Au prix de quelles péripéties ? Et dans cette rencontre lumineuse et poignante, qui aide l’autre finalement ? Premier texte du recueil Nous sommes à la lisière consacré aux alliances délicates entre la vie sauvage et le monde des humains, Frou-Frou, une vie sauvage, parabole d’une émancipation conjointe, étonne, bouscule et touche.
 Avec sa lucidité coutumière, Caroline Lamarche aborde les enjeux contemporains de la biodiversité tout en déployant une « histoire de bêtes » aussi concrète qu’extraordinaire. Elle nous enjoint à la nécessité de protéger le vivant, elle nous dit la violence sous-jacente de notre monde, la difficulté à s’y faire une place, nous alerte du risque aussi d’avoir un jour un ciel sans volatiles ; son écriture ramifiée trouve en Gaëtan Lejeune l’interprète idéal d’une narration aérienne et précise. Un seul en scène sur le fil, intime et fluide, mais aussi vif et sauvage, sur les interdépendances de l’animal et l’humain, et leurs fragilités mutuelles. En prise constante avec la terre, Frou-Frou, une vie sauvage nous fait rêver très haut, sourire au cœur.
Dans "Othello" de Shakespeare, il y a : le racisme, la guerre, la jalousie, les manipulations, les jeux de pouvoirs... et l'amour aussi. Dans "La question qui fauche (ou l'autre Othello)" il y a les mêmes thèmes, le même canevas. À ceci près qu'on se situe dans une société d'anticipation, dont le système néo-fascisante est post-pandémique. Ça se passe en 2028 : on retrouve Othello, Iago, Desdémone, Émilia, Myckael, Branbantia, Montana, Rodrique, Ludovic, Bianca... Mais il n'est pas nécessaire d'avoir lu "L'Othello" originel avant. On peut venir les mains dans les poches et se laisser bercer par la narratrice Guillemette - clin d'œil à Will - qui nous livrera secrets, méandres et dénouements en commentaires, tandis que nos personnages heurtent leur condition humaine à l'incapacité d'aimer ; quoique... et si tout à coup le pardon arrivait d'on-ne-sait-oû, pour se poser sur la personne qui s'y attend le moins ? « Mais avançons, parce que pendant ce temps, Iago a déjà dix coups d’avance sur sa vengeance. Et il regarde Myckael Cassiel avec un mélange de pitié et de dégoût. Mais personne ne le voit. L’art de feindre est si aiguisé chez Iago, qu’il vient de faire exprès de perdre au poker. » Remerciements chaleureux à : - La Comédie Claude Volter pour son soutien précieux - L'Académie Royale de langue et de littérature françaises pour la nomination du texte en tant que finaliste au "Grand Prix des Arts du spectacle 2022" - Le Carnet et les Instants - Les Amis Mots de compagnie Asbl et Les Oiseaux de nuit Editions de théâtre belge francophone ___________ TARIFS Tarifs libres 8€ / 12€ / 16€ / 20€ Tarif de soutien à partir de 25€ Places individuelles : CHOOSE CE QUE TU BETAALT (tarif libre) C'est vous qui choisissez le prix que vous souhaitez mettre, en fonction de vos moyens et de vos valeurs. À l'exception des Lundi-Théâtre qui restent à 6€ pour tout le monde, nous vous indiquons un prix conseillé qui permet une rémunération juste pour les artistes et une gestion optimale pour le fonctionnement du théâtre, mais à vous de décider ! Payez ce que vous pouvez, ce que vous voulez, ce qui vous fait plaisir, ce qui vous paraît juste, indispensable, équitable et acceptable ! Vous êtes en mesure de payer un peu plus pour le billet? Vous permettez de la sorte que d'autres paient un peu moins. Merci de contribuer à un accès à la culture pour tou.te.s! PREVENTE : en réservant et payant vos places à l'avance, vous évitez le supplément de 2€ pour les achats le soir-même. Vous êtes étudiant.es en Arts du spectacle ou bénéficiaire des tickets Article 27? Ces tarifs restent valables! ___________ HORAIRES mercredi 10/04 - 19h00 jeudi 11/04 - 20h30 vendredi 12/04 - 20h30 lundi 15/04 20h30 mercredi 17/04 - 19h00 jeudi 18/04 - 20h30 vendredi 19/04 - 20h30 mercredi 24/04- 19h00 jeudi 25/04 - 20h30 vendredi 26/04 - 20h30
Le sexe, c’est pour vous : un hobby ? une quête intarissable? un gros mot ? un gros kif ? un gagne-pain ? un mirage ? Ou juste, cela ne vous intéresse pas ? Dans tous les cas, le club P.E.P.S. vous souhaite la bienvenue ! Entre poésie absurde et musette contemporaine, le club Pour l’Expansion des Possibles dans ma Sexualité est une tentative de catharsis collective en musique pendant laquelle Marine et Blanche chantent sans détour leurs désirs, leurs frustrations, leurs questionnements et invitent à ouvrir la voix sur nos pratiques sexuelles.  Séance spéciale dans le cadre de l’anniversaire de La Maison qui Chante !   Ecriture, composition et interprétation: Marine Mechri et Blanche Tirtiaux Dramaturgie: Nil Dinç Regard extérieur: Olivier Mahiant Accompagnement à l’écriture : Silvia Guerra Scénographie: Alicia Jeannin Technique: Edith Herregods Conception graphique: Klär graphics   Une production de l'asbl Kopanica coproduit par Latitude 50, Royal Festival de Spa et la FWB, avec le soutien de l'asbl F.A.R.E./festival “Les Tailleurs”, du CC Wolubilis, du CC Archipel 19, et de l’Allumette. https://www.youtube.com/watch?v=wAVzLcSQBtY&t=3s [https://www.youtube.com/watch?v=wAVzLcSQBtY&t=3s] https://www.youtube.com/watch?v=po87xW4tgr4&t=1s [https://www.youtube.com/watch?v=po87xW4tgr4&t=1s]https://www.youtube.com/watch?v=po87xW4tgr4&t=1s Attention : certaines paroles étant explicites, le spectacle est recommandé à partir de 15 ans !
Ayur
11apr.
-
12apr.
Le chorégraphe Radouan Mriziga présente le deuxième volet de son triptyque sur la connaissance des Amazighs, premier·es habitant·es de l'Afrique du Nord. Ayur est un solo créé pour la danseuse Sondos Belhassen, inspiré par l'ancienne déesse de la lune carthaginoise Tanit. Telle la gardienne d'une sagesse perdue depuis longtemps, elle danse dans et à travers un dôme extraordinaire, récitant des textes de la poétesse Lili Ben Romdhane et du rappeur Mahdi Chammen. Dans un tissage de danse, de texte et d'architecture aux touches argentées, elle évoque le passé à la recherche d'un avenir plus inclusif. • Radouan Mriziga est un chorégraphe originaire de Marrakech vivant à Bruxelles. Après avoir étudié à P.A.R.T.S., il crée sa première oeuvre 55 (2014), suivie de 3600 (2016), 7 (2017) et de la série 0. (2019) dans laquelle il aborde la danse à travers le prisme de l'architecture. Depuis 2019, il développe un nouveau triptyque inspiré de la culture et de l'histoire amazighes. Il sera artiste en résidence chez deSingel à Anvers jusqu’en 2025. • Sondos Belhassen est une actrice, danseuse et chorégraphe tunisienne. Elle a enseigné à El Teatro, à l'École nationale du cirque et à l'École nationale du théâtre de Tunisie. Avec Malek Sebaï et Patricia Triki, elle a créé les spectacles Manel wu Sawssen (2007) et La prison des délits de cœur (2010) pour le festival Dream City à Tunis.