Entracte c’est une pause entre deux moments d’agitation, un arrêt qui offre une
place à la divagation, et c’est ici le récit de deux solitudes : celles d’une
actrice et d’un acteur, maquillés, costumés, accessoirisés, mais sans partenaire
et sans public. Revêtus des habits des rôles shakespeariens qu’ils ont joués ou
rêvés de jouer – ceux d’Elisabeth Ire, d’Henry V, de Macbeth, de Lady Macbeth,
d’Hamlet, de Roméo, de Juliette -, usant d’eux comme d’un bouclier pour se
protéger de leurs angoisses, ils cherchent, loin des théâtres éteints, à
résister à l’étouffement de l’isolement, retrouver du sens à leurs destins et à
ne pas tomber dans l’oubli.
Reclus l’une et l’autre dans leur cabane respective, ils effectuent
inlassablement les gestes du quotidien, qui, sans jamais perdre en force,
s’atténuent au fil du temps et de l’usure des corps affaiblis, faute de
n’expérimenter que le nécessaire : manger, dormir, se changer, se laver.
Entracte c’est le pari audacieux de revivre l’enfermement pour mieux s’en
libérer : Lady Macbeth renverse du ketchup et la voilà avec les mains
ensanglantées, Hamlet coupe du saucisson et le voilà avec un poignard dans la
main.
Un spectacle qui n’hésite pas à tirer les ficelles de l’absurde et du poétique
pour nous plonger dans un univers de fantaisie dans lequel Delphine Bibet et
Alexandre Trocki excelleront à n’en pas douter.
Reale
31mei 2023
-01juni 2023
Royal Flemish Theatre
Royal Flemish Theatre, Rue de Laeken / Lakenstraat, Brussels, Brussels-Capital 1000, Belgium
1.25€ - 20€
Description
*** Français ***
L’écrivain et géologue amateur s’est penché sur la question de la vérité. Les personnages de ses romans se heurtent aux limites du connaissable et aboutissent par conséquent dans des situations étranges. Werktoneel revisite son univers nihiliste, d’une poésie obscure, et le met en lien avec des penseurs contemporains. Un paysage sonore inspiré de sons de l’industrie lourde (entre autres, extraction minière, l’industrie mécanique et chimique...) porte le spectacle. Après l’isolement solitaire de Solipsists (2022), Werktoneel explore le jeu à plusieurs.Attendez-vous à de l’obsession enjouée et de la folie collective.
*** Nederlands ***
De schrijver en amateur-geoloog hield zich bezig met het waarheidsprobleem. De figuren die zijn romans bevolken stuiten op de grens van wat kenbaar is en komen als gevolg in bevreemdende situaties terecht. Zijn donker-poëtische, nihilistische universum wordt door Werktoneel omgespit en met hedendaagse denkers in verband gebracht. Een soundscape gebaseerd op geluiden uit de Zware Industrie (o.a. mijnbouw, machine- en chemie-industrie) draagt de voorstelling. Na het eenzame isolement uit Solipsists (2022) zoekt Werktoneel samenspel op.Verwacht het opgewekt obsessieve en het collectief waanzinnige.
*** English ***
The writer and amateur geologist was concerned with the problem of truth. The characters that populate his novels are confronted with the limits of the knowable, ending up in alienating situations. His darkly poetic, nihilistic universe is dug over by Werktoneel and linked to present-day thinkers. A soundscape based on the sounds of heavy industry (including mining, machinery and the chemical industry) colours the production. After the lonely isolation of Solipsists (2022), Werktoneel is now opting to work as a group.Expect excited obsessiveness and collective insanity.
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20:30:00 - 22:00:00
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Entracte c’est une pause entre deux moments d’agitation, un arrêt qui offre une
place à la divagation, et c’est ici le récit de deux solitudes : celles d’une
actrice et d’un acteur, maquillés, costumés, accessoirisés, mais sans partenaire
et sans public. Revêtus des habits des rôles shakespeariens qu’ils ont joués ou
rêvés de jouer – ceux d’Elisabeth Ire, d’Henry V, de Macbeth, de Lady Macbeth,
d’Hamlet, de Roméo, de Juliette -, usant d’eux comme d’un bouclier pour se
protéger de leurs angoisses, ils cherchent, loin des théâtres éteints, à
résister à l’étouffement de l’isolement, retrouver du sens à leurs destins et à
ne pas tomber dans l’oubli.
Reclus l’une et l’autre dans leur cabane respective, ils effectuent
inlassablement les gestes du quotidien, qui, sans jamais perdre en force,
s’atténuent au fil du temps et de l’usure des corps affaiblis, faute de
n’expérimenter que le nécessaire : manger, dormir, se changer, se
laver.
Entracte c’est le pari audacieux de revivre l’enfermement pour mieux
s’en libérer : Lady Macbeth renverse du ketchup et la voilà avec les mains
ensanglantées, Hamlet coupe du saucisson et le voilà avec un poignard dans la
main.
Un spectacle qui n’hésite pas à tirer les ficelles de l’absurde et du poétique
pour nous plonger dans un univers de fantaisie dans lequel Delphine Bibet et
Alexandre Trocki excelleront à n’en pas douter.
Entracte c’est une pause entre deux moments d’agitation, un arrêt qui offre une
place à la divagation, et c’est ici le récit de deux solitudes : celles d’une
actrice et d’un acteur, maquillés, costumés, accessoirisés, mais sans partenaire
et sans public. Revêtus des habits des rôles shakespeariens qu’ils ont joués ou
rêvés de jouer – ceux d’Elisabeth Ire, d’Henry V, de Macbeth, de Lady Macbeth,
d’Hamlet, de Roméo, de Juliette -, usant d’eux comme d’un bouclier pour se
protéger de leurs angoisses, ils cherchent, loin des théâtres éteints, à
résister à l’étouffement de l’isolement, retrouver du sens à leurs destins et à
ne pas tomber dans l’oubli.
Reclus l’une et l’autre dans leur cabane respective, ils effectuent
inlassablement les gestes du quotidien, qui, sans jamais perdre en force,
s’atténuent au fil du temps et de l’usure des corps affaiblis, faute de
n’expérimenter que le nécessaire : manger, dormir, se changer, se laver.
Entracte c’est le pari audacieux de revivre l’enfermement pour mieux s’en
libérer : Lady Macbeth renverse du ketchup et la voilà avec les mains
ensanglantées, Hamlet coupe du saucisson et le voilà avec un poignard dans la
main.
Un spectacle qui n’hésite pas à tirer les ficelles de l’absurde et du poétique
pour nous plonger dans un univers de fantaisie dans lequel Delphine Bibet et
Alexandre Trocki excelleront à n’en pas douter.
********** English **********
François Gremaud has undertaken to revisit three great tragic female figures of
the classical performing arts: Phèdre (theatre), Giselle (ballet) and Carmen
(opera). Carmen, one of the most famous opéras comiques, is about a rebellious
and seductive young bohemian woman who is tragically murdered by her former
lover.
In keeping with his unique way of turning a lesson into an art form, the
author/director offers us a ‘reduction’ of Bizet’s work, tailor-made for a
single performer: Rosemary Standley, the singer of the group Moriarty, among
others. On stage she will share with us not only the story of Carmen, but also
the musical and textual aesthetics of this opera, the historical context of its
creation.
Despite the tragic outcome of the story, there will be joy and wonder. These are
emotions that the performing arts can release, arts which, against all odds,
never cease to celebrate the profound happiness of being in the world.
********** Français **********
François Gremaud s’est attelé à revisiter trois grandes figures féminines
tragiques des arts vivants classiques : Phèdre (théâtre), Giselle (ballet) et
Carmen (opéra). Carmen, l’un des plus fameux opéras comiques, met en scène une
jeune bohémienne rebelle et séductrice, qui finira tragiquement assassinée par
son ancien amant.
Fidèle à sa manière unique d’ériger la pédagogie en art, l’auteur et metteur en
scène nous propose une « réduction » de l’œuvre de Bizet écrite sur mesure pour
une interprète seule : Rosemary Standley, chanteuse, entre autres, du groupe
Moriarty. Celle-ci partage sur scène non seulement l’histoire de Carmen, mais
aussi l’esthétique musicale et textuelle de cet opéra et le contexte historique
de sa création.
Malgré l’issue tragique du récit, il y aura de la joie et de l’émerveillement.
Des émotions que peuvent provoquer ces arts que l’on dit vivants et qui, envers
et contre tout, ne cessent de célébrer le bonheur profond d’être au monde.
********** Nederlands **********
François Gremaud heeft drie grote tragische vrouwenfiguren uit de klassieke
podiumkunsten opnieuw onder de loep genomen: Phèdre (theater), Giselle (ballet)
en Carmen (opera). Carmen, een van de beroemdste komische opera’s, gaat over een
rebelse en verleidelijke jonge zigeunerin die op tragische wijze door haar
ex-minnaar wordt vermoord.
Trouw aan zijn unieke manier om pedagogie tot kunst te verheffen, biedt de
auteur/regisseur ons een “reductie” van Bizets werk die op maat werd geschreven
voor één enkele vertolkster: Rosemary Standley, zangeres van onder andere de
groep Moriarty. Zij deelt op het toneel niet alleen het verhaal van Carmen, maar
ook de muzikale en tekstuele esthetiek van deze opera, de historische context
van zijn creatie.
Ondanks de tragische afloop van het verhaal zal er vreugde en verwondering zijn.
Emoties die kunnen worden opgeroepen door deze “levende” kunsten die, ondanks
alles, nooit ophouden met het diepe geluk te vieren om in deze wereld te mogen
vertoeven.
Louis est un homme un peu esseulé. Bénévole dans un centre de revalidation pour
oiseaux, il croise une cane blessée, à l’œil vif mais fuyant, dont il va prendre
soin chez lui et qu’il nomme Frou-Frou. Pourra-t-elle voler de nouveau ? Au prix
de quelles péripéties ? Et dans cette rencontre lumineuse et poignante, qui aide
l’autre finalement ?
Premier texte du recueil Nous sommes à la lisière consacré aux alliances
délicates entre la vie sauvage et le monde des humains, Frou-Frou, une vie
sauvage, parabole d’une émancipation conjointe, étonne, bouscule et touche.
Avec sa lucidité coutumière, Caroline Lamarche aborde les enjeux contemporains
de la biodiversité tout en déployant une « histoire de bêtes » aussi concrète
qu’extraordinaire. Elle nous enjoint à la nécessité de protéger le vivant, elle
nous dit la violence sous-jacente de notre monde, la difficulté à s’y faire une
place, nous alerte du risque aussi d’avoir un jour un ciel sans volatiles ; son
écriture ramifiée trouve en Gaëtan Lejeune l’interprète idéal d’une narration
aérienne et précise.
Un seul en scène sur le fil, intime et fluide, mais aussi vif et sauvage, sur
les interdépendances de l’animal et l’humain, et leurs fragilités mutuelles. En
prise constante avec la terre, Frou-Frou, une vie sauvage nous fait rêver très
haut, sourire au cœur.
Brassant le plus largement possible, Pieuvre 1 explore, à partir d’un fait
divers – à moins qu’il ne s’agisse d’un événement dit « tragique » –, les
articulations entre l’intime, l’historique et le politique et tente, par
l’évocation de ses ondes de choc, de sortir ce fait divers de son caractère
individuel.
Dans Pieuvre 2 (Fantômes), ce même fait est à l’origine d’un questionnement
poétique sur la présence des morts auprès des vivants ainsi que sur notre besoin
de récits, de fiction et de représentation.
Le projet Pieuvre se déploie comme une recherche foisonnante et contrastée, ne
se privant d’aucune digression : Françoise Bloch est prête à envisager toutes
les « pattes » de la pieuvre qui s’offre à elle.
Conception, texte et jeu Françoise Bloch – Interlocutrice dramaturgique Elena
Doratiotto – Accompagnement technique Michel Delvigne – Assistanat Cécile
Lécuyer et Louise D’Ostuni – Construction et régie Marc Defrise – Développement
de projet Julien Sigard – Production exécutive Michel Van Slijpe –
Photos Isabelle Nouzha.
Une création de Zoo Théâtre, en partenariat avec le Théâtre des 13 vents, CDN de
Montpellier.
En coproduction avec le Théâtre Océan Nord, le Théâtre Les Tanneurs, La Coop
asbl et Shelter Prod.
Avec le soutien de MoDul, du Bocal, Taxshelter.be, ING et du Tax Shelter du
gouvernement fédéral belge.
La compagnie Zoo Théâtre est soutenue par la Fédération Wallonie Bruxelles,
Service de la création artistique.
La compagnie Zoo Théâtre est soutenue par la Fédération Wallonie – Bruxelles,
Service de la création.
Louis est un homme un peu esseulé. Bénévole dans un centre de revalidation pour
oiseaux, il croise une cane blessée, à l’œil vif mais fuyant, dont il va prendre
soin chez lui et qu’il nomme Frou-Frou. Pourra-t-elle voler de nouveau ? Au prix
de quelles péripéties ? Et dans cette rencontre lumineuse et poignante, qui aide
l’autre finalement ?
Premier texte du recueil Nous sommes à la lisière consacré aux alliances
délicates entre la vie sauvage et le monde des humains, Frou-Frou, une vie
sauvage, parabole d’une émancipation conjointe, étonne, bouscule et touche.
Avec sa lucidité coutumière, Caroline Lamarche aborde les enjeux contemporains
de la biodiversité tout en déployant une « histoire de bêtes » aussi concrète
qu’extraordinaire. Elle nous enjoint à la nécessité de protéger le vivant, elle
nous dit la violence sous-jacente de notre monde, la difficulté à s’y faire une
place, nous alerte du risque aussi d’avoir un jour un ciel sans volatiles ; son
écriture ramifiée trouve en Gaëtan Lejeune l’interprète idéal d’une narration
aérienne et précise.
Un seul en scène sur le fil, intime et fluide, mais aussi vif et sauvage, sur
les interdépendances de l’animal et l’humain, et leurs fragilités mutuelles. En
prise constante avec la terre, Frou-Frou, une vie sauvage nous fait rêver très
haut, sourire au cœur.
Dans "Othello" de Shakespeare, il y a : le racisme, la guerre, la jalousie, les
manipulations, les jeux de pouvoirs... et l'amour aussi. Dans "La question qui
fauche (ou l'autre Othello)" il y a les mêmes thèmes, le même canevas. À ceci
près qu'on se situe dans une société d'anticipation, dont le système
néo-fascisante est post-pandémique. Ça se passe en 2028 : on retrouve Othello,
Iago, Desdémone, Émilia, Myckael, Branbantia, Montana, Rodrique, Ludovic,
Bianca... Mais il n'est pas nécessaire d'avoir lu "L'Othello" originel avant. On
peut venir les mains dans les poches et se laisser bercer par la narratrice
Guillemette - clin d'œil à Will - qui nous livrera secrets, méandres et
dénouements en commentaires, tandis que nos personnages heurtent leur condition
humaine à l'incapacité d'aimer ; quoique... et si tout à coup le pardon arrivait
d'on-ne-sait-oû, pour se poser sur la personne qui s'y attend le moins ? « Mais
avançons, parce que pendant ce temps, Iago a déjà dix coups d’avance sur sa
vengeance. Et il regarde Myckael Cassiel avec un mélange de pitié et de dégoût.
Mais personne ne le voit. L’art de feindre est si aiguisé chez Iago, qu’il vient
de faire exprès de perdre au poker. »
Remerciements chaleureux à : - La Comédie Claude Volter pour son soutien
précieux - L'Académie Royale de langue et de littérature françaises pour la
nomination du texte en tant que finaliste au "Grand Prix des Arts du spectacle
2022" - Le Carnet et les Instants - Les Amis Mots de compagnie Asbl et Les
Oiseaux de nuit Editions de théâtre belge francophone
___________
TARIFS
Tarifs libres 8€ / 12€ / 16€ / 20€
Tarif de soutien à partir de 25€
Places individuelles : CHOOSE CE QUE TU BETAALT (tarif libre)
C'est vous qui choisissez le prix que vous souhaitez mettre, en fonction de vos
moyens et de vos valeurs.
À l'exception des Lundi-Théâtre qui restent à 6€ pour tout le monde, nous vous
indiquons un prix conseillé qui permet une rémunération juste pour les artistes
et une gestion optimale pour le fonctionnement du théâtre, mais à vous de
décider ! Payez ce que vous pouvez, ce que vous voulez, ce qui vous fait
plaisir, ce qui vous paraît juste, indispensable, équitable et acceptable !
Vous êtes en mesure de payer un peu plus pour le billet? Vous permettez de la
sorte que d'autres paient un peu moins. Merci de contribuer à un accès à la
culture pour tou.te.s!
PREVENTE : en réservant et payant vos places à l'avance, vous évitez le
supplément de 2€ pour les achats le soir-même.
Vous êtes étudiant.es en Arts du spectacle ou bénéficiaire des tickets Article
27? Ces tarifs restent valables!
___________
HORAIRES
mercredi 10/04 - 19h00
jeudi 11/04 - 20h30
vendredi 12/04 - 20h30
lundi 15/04 20h30
mercredi 17/04 - 19h00
jeudi 18/04 - 20h30
vendredi 19/04 - 20h30
mercredi 24/04- 19h00
jeudi 25/04 - 20h30
vendredi 26/04 - 20h30
Le sexe, c’est pour vous : un hobby ? une quête intarissable? un gros mot ? un
gros kif ? un gagne-pain ? un mirage ? Ou juste, cela ne vous intéresse pas ?
Dans tous les cas, le club P.E.P.S. vous souhaite la bienvenue !
Entre poésie absurde et musette contemporaine, le club Pour l’Expansion des
Possibles dans ma Sexualité est une tentative de catharsis collective en musique
pendant laquelle Marine et Blanche chantent sans détour leurs désirs, leurs
frustrations, leurs questionnements et invitent à ouvrir la voix sur nos
pratiques sexuelles.
Séance spéciale dans le cadre de l’anniversaire de La Maison qui Chante !
Ecriture, composition et interprétation: Marine Mechri et Blanche Tirtiaux
Dramaturgie: Nil Dinç
Regard extérieur: Olivier Mahiant
Accompagnement à l’écriture : Silvia Guerra
Scénographie: Alicia Jeannin
Technique: Edith Herregods
Conception graphique: Klär graphics
Une production de l'asbl Kopanica coproduit par Latitude 50, Royal Festival de
Spa et la FWB, avec le soutien de l'asbl F.A.R.E./festival “Les Tailleurs”, du
CC Wolubilis, du CC Archipel 19, et de l’Allumette.
https://www.youtube.com/watch?v=wAVzLcSQBtY&t=3s
[https://www.youtube.com/watch?v=wAVzLcSQBtY&t=3s]
https://www.youtube.com/watch?v=po87xW4tgr4&t=1s
[https://www.youtube.com/watch?v=po87xW4tgr4&t=1s]https://www.youtube.com/watch?v=po87xW4tgr4&t=1s
Attention : certaines paroles étant explicites, le spectacle est recommandé à
partir de 15 ans !
Le chorégraphe Radouan Mriziga présente le deuxième volet de son triptyque sur
la connaissance des Amazighs, premier·es habitant·es de l'Afrique du Nord. Ayur
est un solo créé pour la danseuse Sondos Belhassen, inspiré par l'ancienne
déesse de la lune carthaginoise Tanit. Telle la gardienne d'une sagesse perdue
depuis longtemps, elle danse dans et à travers un dôme extraordinaire, récitant
des textes de la poétesse Lili Ben Romdhane et du rappeur Mahdi Chammen. Dans un
tissage de danse, de texte et d'architecture aux touches argentées, elle évoque
le passé à la recherche d'un avenir plus inclusif. • Radouan Mriziga est un
chorégraphe originaire de Marrakech vivant à Bruxelles. Après avoir étudié à
P.A.R.T.S., il crée sa première oeuvre 55 (2014), suivie de 3600 (2016), 7
(2017) et de la série 0. (2019) dans laquelle il aborde la danse à travers le
prisme de l'architecture. Depuis 2019, il développe un nouveau triptyque inspiré
de la culture et de l'histoire amazighes. Il sera artiste en résidence chez
deSingel à Anvers jusqu’en 2025. • Sondos Belhassen est une actrice, danseuse et
chorégraphe tunisienne. Elle a enseigné à El Teatro, à l'École nationale du
cirque et à l'École nationale du théâtre de Tunisie. Avec Malek Sebaï et
Patricia Triki, elle a créé les spectacles Manel wu Sawssen (2007) et La prison
des délits de cœur (2010) pour le festival Dream City à Tunis.