Voie 3, trois amis se retrouvent pour aller profiter des derniers jours de beau
temps à la traditionnelle foire aux cucurbitacés de “Bougnette-lez-Camoulasse”:
Une destination pittoresque, idéale pour y danser, chanter, pique-niquer mais
– “Pour votre sécurité, le trafic est momentanément interrompu.”
Cette gare devient alors une prison à ciel ouvert, un no man’s land clos par un
pouvoir impalpable celui d’une voix qui veille pour votre sécurité. Emprisonnés
par la peur, face à leur impuissance, nos trois amis déconfits tentent de sauver
les apparences. Mais les personnages de ce joli tableau incarnent peu à peu les
ombres de leurs propres angoisses.
Voie 3 se dessine alors un champ de bataille où dans l’attente éclate une guerre
territoriale. Another Brick, une immersion poétique au coeur de la sauvagerie
ordinaire.
Soirée stand-up - La Cour des Miracles
Description
Rejoignez nous pour une soirée stand-up chez Mazette présentée par La Cour des Miracles Nomade.
Nous vous donnons rendez-vous pour une soirée d'éclats de rire, de bières, d'humour ringard ou délicat, d'improvisations, de blagues parfois drôles ou parfois pas et de gueux-ses-zes.
Nous allons provoquer le plus grand des miracles, le miracle du rire !
Suivez-nous sur les réseaux pour connaître le line-up
L'entrée est libre, prévoyez votre tirelire pour le chapeau.
Le spectacle commence à 20:00
Suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/lacourdesmiraclesnomade/
Date info
Le 28/03/202420:00
Tickets
Info:
Paiement libre
1 Picture
Suggested events
« Je peux me consumer de tout l’enfer du monde
Jamais je ne perdrai cet émerveillement du langage »
Louis Aragon
« Mon cœur à plus d’amour que vous n’avez d’oubli… »
Victor Hugo
Divertissement ? Exaltation des mots ?
Récital ? Fantaisie musicale ?
Hommage aux grands hommes ?
Tout à la fois et plus encore…
Aboutissement d'un travail de plus de quinze années, cette création produite et
interprétée par Gérard-André est un spectacle hors normes
croisant textes et chansons d'après une sélection des œuvres des deux poètes et
écrivains majeurs du XIXème et XXème siècle.
Dix neuf poèmes chantés (musique de Gérard-André pour dix sept d'entre eux, un
par Patrick Vasori, un par le guitariste Philippe Darees).
Neuf textes dits, mêlant la puissance visionnaire, la force littéraire, la
modernité d'Hugo et d'Aragon.
Conseillé par le comédien et metteur en scène Yves Prunier, et par Amélie
Prévost, comédienne et metteur en, scène,
pour l’adaptation 2018 Gérard-André relève un défi à la hauteur de son
admiration pour le génie de ses maîtres privilégiés.
Un exceptionnel florilège qui voyage dans l'univers étrangement proche des deux
auteurs en trouvant l'accord subtil entre parole,
musique, mise en espace et mise en lumière.
Qui croira reconnaître l'un pourra fort bien se retrouver saisi par l'autre dans
le dialogue installé entre les deux voix magistrales
auxquelles Gérard-André prête sa chair et son souffle avec inspiration, ferveur
et conviction.
Les orchestrations et les arrangements de Patrick Vasori sont complices des
textes dits et chantés.
Un rendez-vous d'une heure trente, inoubliable.
Comment souder nos rages, et regrouper nos corps pour passer à l’action ?
La nuit venue, trois jeunes femmes se faufilent dans le noir. Ce qu’elles
s’apprêtent à faire est interdit. Pourtant, rien ne peut les arrêter. Ni la
police, qui rôde dans la ville. Ni cette peur, qui fait trembler leurs jambes.
Ni le danger, qui n’est jamais bien loin. Ensemble, elles ne se dérobent pas.
Elles tiennent bon, se protègent, se réchauffent. Elles soudent leurs destins
pour passer à l’action. Elles avancent, corps furtifs bravant l’obscurité,
jusqu’à ce mur immense qui leur servira de page blanche, pour écrire leur colère
en lettres capitales. Dénoncer l’injustice, qui écrase leur monde et engourdit
leurs muscles, en inscrivant des mots que chacun·e pourra lire, partager,
peupler de ses propres peines, de ses propres désirs. Des mots qui résonneront,
qui réveilleront l’espoir et la puissance inouïe qui fait vibrer les corps
lorsqu’ils se mettent en lutte. Des mots qui feront foule, lorsque le jour
viendra …
Que faire de notre rage, dans une société qui fait passer sa violence
structurelle pour un mécanisme d’auto-défense, et considère les élans de
résistance populaire comme un poison séditieux à combattre sur-le-champ ? Tirant
son inspiration de l’engagement des colleuses d’affiches féministes et nourri
d’échanges avec des adolescent·es lors d’ateliers de recherche, Puissant·es nous
entraîne sur les traces de trois jeunes héroïnes contemporaines, aux prises avec
la brutalité du monde. Rassemblées dans l’espace public, elles décident de
rompre avec l’impuissance et de faire converger leurs combats pour mener une
action considérée comme illégale : inscrire leur révolte sur les murs de la
ville. Un groupe solidaire qui les renforce, et au sein duquel ces figures
opprimées vont peu à peu mettre leurs corps en jeu. Des corps à nouveau habités,
instinctifs et agiles, qui fusent, se soulèvent, courent, escaladent les
obstacles et déchirent les interdits. Des gestes qui résistent et se déploient,
porteurs d’une force insoupçonnée qui transforme leur rapport au monde et leur
sert de tremplin pour retrouver la joie.
Sur le plateau, les comédiennes Annette Gatta, Sophie Linsmaux et Coralie
Vanderlinden, qui signe également la mise en scène de cette nouvelle création de
la Compagnie 3637, tissent un imaginaire lumineux et combattif, d’une immense
liberté, qui mobilise aussi bien les jeunes spectateur·ices que les publics
adultes. Entourées de leur équipe, elles incarnent ce récit porteur
d’alternative, qui s’infiltre dans les brèches de notre époque pour documenter
une forme contemporaine de militantisme et questionner nos espoirs et nos
indignations. Entre poésie brute et images fortes, passages musicaux et
chorégraphies des corps en lutte, Puissant·es nous plonge au cœur d’une
expérience intime et sensorielle, qui ravive en nous une envie certaine
d’émancipation.
Un sincère partage de l'intime, inspiré de la vie d'artiste, de ses rêves et de
ses cauchemars. Un point de vue particulier d'une vie, qui a changé de 99 cm
entre le premier contact avec le monde extérieur et aujourd'hui. Ici,
maintenant, elle est là, prête, ou presque prête à partager ses délires, envies
et fantaisies. Mais entre les attentes et la réalité, il y a parfois des
décalages et des surprises. Les choses ne se passent pas vraiment comme on les
avait imaginées...
Entourée d'objets et d'éléments du quotidien détournés de leur fonction, ce
spectacle invite le public à découvrir les coulisses de la vie d'une artiste à
travers l'univers circassien. Iara Gueller est brésilienne, de la grande ville
de São Paulo. Elle passe toute son enfance dans le milieu artistique. Après une
longue formation en danse classique, elle obtient son diplôme en danse
contemporaine à l'UNICAMP (Brésil-2014) ; et développe en parallèle sa formation
en cirque. En 2014 elle traverse l'océan pour tenter les écoles de cirque en
Europe. Elle rentre à l'ESAC où elle se spécialise en Cerceau aérien.
Une artiste touchée par l'absurde, l'univers qui accueille ses créations. En
utilisant le cirque - qui permet d'amener le corps humain dans l'absurdité -
mélangé à la danse, elle crée son propre monde qui, en fin de compte, n'est pas
si loin de la réalité. Avec Création et interprétation Iara Gueller
Technicien.ne Suzon Gheur
Lumneiro Salva Salve / Xian Vancanneyt
Regard dramaturgique Aurelia Brailowsky, Alejo Gamboa
Regard extérieur Sander de Cuyper, Luciana Viacava
Création structure Ulrich Weigel Accompagnement à la diffusion Louison Chartrain
Co-production UP- Circus & Performing Arts (BE)
Accueil en résidence Centre Culturel Wolubilis (BE) / Circo Zanni (BR) /
Cirqu'conflex (BE) / La Bau (ES) / La Roseraie (BE) / Les Baladins du miroir
(BE) / Maison Culturelle d'Ath (BE) / Maison de la Création (BE) /
iaragueller.com
La presse en parle...
"Une vraie prouesse théâtrale, seul sur scène, Luca Franceschi ne cesse de faire
un va-et-vient époustouflant entre un personnage espiègle, amoureux de l’œuvre
de Shakespeare et un comédien instable qui se demande s’il doit être ou « ne pas
pas être." Le Comtadin
"Une tragi-comédie aussi désopilante qu’acide. On rit de la tragédie et
réfléchit avec la comédie. Les spectateurs sous le charme ne peuvent
qu’applaudir cet exploit théâtral. Du jamais vu." Midi Libre
« Lorsque la commedia dell’arte rencontre le théâtre de Shakespeare… nous nous
retrouvons alors dans une tragédie contemporaine, une pure tragi-comédie,
touchant au rire et à l’émotion… » La Gazette
Dans le sillage d’une ancienne sagesse du bouddhisme zen à laquelle Bruce Lee
fait allusion dans son film innovateur Enter the Dragon, « Quand le sage désigne
la lune, l’idiot regarde le doigt », Moya Michael propose de suivre le mouvement
de ce qu’on ne peut pas concevoir, de disparaître pour conserver les mots qui
nous précèdent et ne nous ont jamais quittés, de transformer pour sauvegarder ce
qui nous a précédés.
En étroite collaboration avec un groupe d’artistes invités, elle danse au plus
près des gardiens des mots et des rythmes de mondes inflexibles, toujours
vivants mais oubliés ou négligés, et nous invite à écouter les images de
rencontres au moment où elles résonnent. En relation intime avec l’élan orbital
de la lune, iels remettent en question la possibilité de ressentir
intérieurement les vestiges d’une langue, de sorte que plus on se meut en
profondeur dans notre corps, plus on s’immerge dans ses vocabulaires et sa
grammaire, fragmentés mais durables, sans jamais les saisir ou les revendiquer.
********** English **********
Vijf spelers. Vijf rondes. Uw stem. Eén overlevende. De inzet: uw aandacht, uw
liefde, uw goedkeuring, uw lach, uw medelijden, uw zwakke plek, uw leedvermaak,
uw hart, uw steun, uw oordeel. Wij helpen u beslissen met polls, stemwijzers,
coalities, campagnes, debatten, exit polls, spin doctors en opiniepeilingen. Wij
zorgen ervoor dat de beste niet wint.
Fight Night , gecreëerd in 2013, reisde al de hele wereld rond, van Australië
over Hongkong tot Canada, van Aalst tot Zwitserland. Er waren remakes in
Rusland, Kazachstan en Turkije en de Franse versie tourde door Europa. Fight
Night is een van de populairste voorstellingen uit het Ontroerend
Goed-repertoire en wordt voor het verkiezingsjaar 2024 in een nieuw kleedje
gestoken, klaar om het publiek opnieuw een decennium te laten stemmen.
********** Français **********
Cinq participants. Cinq tours. Votre voix. Un seul survivant. Les enjeux : votre
attention, votre amour, votre appréciation, votre rire, votre pitié, votre talon
d’Achille, votre jubilation, votre cœur, votre soutien, votre jugement. Nous
vous aidons à décider au moyen de sondages, de guides de vote, de coalitions, de
campagnes, de débats, de sondages de sortie, de doreurs d’image et de sondages
d’opinion. Nous ferons en sorte que le meilleur ne l’emportera pas.
Fight Night est l’une des représentations les plus populaires du répertoire
d’Ontroerend Goed. À l’occasion de l’année des élections 2024, elle revête un
costume tout neuf. La voilà donc prête à faire voter le public durant une
nouvelle décennie.
Des insectes vivent là, absorbés par leur routine, parcourus de pensées fugaces
et profondes. Le bousier veut changer de nom. La guêpe se noie dans l’infinité
des étoiles tandis que ses larves se demandent si les cailloux sont vivants.
La mouche remercie l’oiseau mort pour ses protéines.
Les lucioles dansent.
Mais le danger gronde, qui menace ce vaste petit monde.
Portée par des marionnettes magnifiques, l’histoire est celle de forces vitales,
d’entraide, d’une métamorphose à venir.
Un appel d’air en quelque sorte, pour faire vibrer nos relations au vivant sous
toutes ses formes.
De et avec Sandrine Bastin, Perrine Ledent et Chloé Struvay. Mise en scène :
Muriel Clairembourg et Catherine Wilkin. Assistanat à la mise en scène: Margaux
Van Audenrode et Naïma Triboulet. Scénographie : Sarah de Battice.
Marionnettes : Jean-Christophe Lefèvre et Annick Walachniewicz. Lumière :
Mathieu Houart. Collaboration à la création lumière: Dimitri Joukovsky. Création
sonore : Laps Ensemble. Son : Jean Olikier et Lucas André. Régie : Mathieu
Houart.
DUREE - 1h30
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Je ne sais pas si je veux me confronter aux blessures de mes parents. Pourtant
je sens l’effet de ces fêlures battre dans mes veines. Je me contente de ce que
je peux observer. Ou parfois après être parvenu à vaguement formuler une
question, face à leurs hésitations, j’avorte bien vite ma quête.
Ilyas Mettioui
Une jeune femme apprend la mort d’un père inconnu alors qu’un embryon grandit
dans son ventre. Deux événements qui l’amènent à se repositionner. Sept
performeur·euse·s rassemblé·e·s autour de ce même récit questionnent leur
rapport au destin : Est-ce qu’un destin, ça se choisit ? Et qu’est-ce qu’on fait
quand on n’aime pas le nôtre ? Si l’on considère l’état présent de l’Univers
comme l’effet de son état antérieur, et comme la cause de celui qui va suivre,
quelles sont nos marges d’action ?
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Fougueuse Deborah Rouach. […] Des scènes mémorables, des éclats de tendresse
indescriptibles, des incursions nécessaires dans ce qui nous forge tous. *** Le
Soir, Catherine Makereel, 15.06.22
Une belle dose d’humour et une plume savoureuse. […] Comme une onde mousseuse
qui apaise. Focus Vif, Estelle Spoto, 16.06.22
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Dans une soif d’aventures célébrant les révoltes, les joies et les peurs, le
dyptique Ecume explore ce qui circule d’un être à l’autre, d’une génération à
l’autre, d’un voyage à l’autre. Avec pour cap, un questionnement : Est-ce qu’un
destin, ça se choisit ? Et qu’est-ce qu’on fait quand on n’aime pas le nôtre ?
Quelles sont nos marges d’action ?
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AFTER SCENE - Je 25.04 après la représentation. Avec l’équipe du spectacle.
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Mise en scène, texte et chorégraphie Ilyas Mettioui - Avec Annette Baussart,
Habib Ben Tanfous, Benoît Gob, Mustapha El Hamel, Cecilia Kankonda, Deborah
Rouach, David Scarpuzza – Assistant à la mise en scène Alice Valinducq -
Scénographie Aurélie Borremans avec l’aide de Pélagie Couroyer - Création sonore
Guillaume Istace - Création lumières Christian François - Régie lumière Suzanna
Bauer - Régie son Manuel Viallet - Soutien à l'écriture chorégraphique Lila
Magnin - Dramaturges
Zoé Janssens, Tatjana Pessoa et Nedjma Hadj Benchelabi - Costumière Nina Juncker
- Photos de spectacle Laurent Poma et Vincenzo Chiavetta - Teaser Dragan
Goolaerts et LiquidSky.
Une création de la compagnie Le Boréal / Juin 2022. Production Le Rideau.
Coproduction Le Boréal, l'atelier 210, le Central et la Coop asbl. Avec le
soutien du Théâtre de l'Ancre, le Théâtre de Namur, le Théâtre de Liège et le
Théâtre Marni. Avec l'aide de Shelterprod, Taxshelter.be, ING et du Tax-Shelter
du gouvernement fédéral belge, la Fédération Wallonie-Bruxelles - Direction du
Théâtre et de la bourse à l’écriture de la SACD.
Comment recomposer la mémoire de nos corps et réparer les fissures qu’ils
renferment?
Face à un choc émotionnel trop intense, il arrive à notre cerveau de disjoncter.
C’est ce qu’on appelle la dissociation. Partant de cette expérience, Medea
Anselin co-signe avec Alice Valinducq un premier spectacle, dans lequel quatre
personnes AFAB (assigné·es au genre féminin à la naissance) disjonctent et se
retrouvent dans une brèche spatio-temporelle. Pour recréer du lien avec le monde
réel, les personnages questionnent la perception de leur propre corps et
réalité. Entre l’imaginaire collectif dans lequel i·els baignent et les
traumatismes vécus qui affectent leurs sensations, que faire de leur corps ?
Comment colmater les brèches qu’i·els portent en ell·eux, pour leur réinsuffler
une capacité d’agir ?
Porté par une écriture collective, Brèches agence des fragments de vie que les
interprètes, en français et en catalan, déposent au creux d’un récit collectif,
une fiction qui les relie l’un·e à l’autre. Tantôt frondeuses, tantôt
réparatrices, et souvent les deux à la fois, ces voix intimes nous surprennent
par l’humour ravageur qu’elles déploient, afin que l’insurrection puisse se
produire. Comme le disait déjà Monique Wittig, « Le cheval n’est pas l’arme
toute entière mais il permet d’ouvrir des brèches pour que d'autres débarquent
et commencent à travailler les consciences. » Brèches est une expérience
sensorielle, qui ouvre au fond de nos imaginaires de nouveaux sentiers de
révolte et d’émancipation.