Orphans de Stan

Description

En s’emparant de la pièce Orphans du dramaturge britannique Dennis Kelly, STAN bouscule les questions morales. Le collectif nous plonge au cœur d’une soirée où la fête tourne rapidement au vinaigre. Animé par une profonde recherche de la sincérité, STAN prend appui sur l’écriture corrosive de l’écrivain anglais pour mener une exploration de la cruauté sociale d’aujourd’hui, de la violence dissimulée au sein d’une intimité familiale.


Helen et son mari Danny célèbrent chez eux la seconde grossesse d’Helen, mais leur dîner est interrompu par l’arrivée du frère d’Helen, Liam. Couvert de sang, il affirme avoir trouvé dans la rue un jeune homme blessé. Mais à mesure que Danny et Helen le questionnent, l’émotion s’estompe et l’innocence du jeune homme s’évapore. La vérité de Liam se teinte alors d’ambiguïté.


À travers des dialogues chaotiques et réalistes, rendant sur un ton très naturel la communication hachée et trébuchante entre individus, Dennis Kelly dénoue minutieusement un dilemme moral. La frontière entre le bien et le mal y est extrêmement ténue. Les comportements irréfléchis de chacun·e sont une métaphore d’une discussion plus vaste sur le racisme, la discrimination et la dislocation sociale. Orphans devient ainsi une réflexion alarmante sur notre aptitude, à toutes et tous, à nuire aux autres. « L’homme est un loup pour l’homme », disait Thomas Hobbes. Grâce à l’intense présence de STAN, le grondement sourd du texte de Dennis Kelly trouve un écho mordant et la fiction n’en révèle que plus amèrement l’aveuglement du réel. « Maybe there’s no good and evil. Just mistakes and not mistakes. »



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Du 26/03/2024 au 30/03/2024

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Tarif soutien : 25,00 €Tarif plein : 18,00 €Tarif réduit : 10

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*** de Thierry JANSSEN d’après le personnage de Johnston McCulley Voilà plus de 15 ans que Don Diego de la Vega s’est juré de ne plus porter le masque de Zorro. Mais alors qu’en ville, les préparatifs pour la Fête des Morts vont bon train, les discordes avec son adolescente de fille, l’arrivée d’un nouveau Gouverneur aux desseins machiavéliques, la tension ravivée avec les Apaches et la mort de Bernardo, son fidèle complice muet, vont contraindre Don Diego à enfiler une nouvelle fois son costume de justicier. D’autant plus qu’un faux Zorro a fait son apparition dans la région. Tout se règlera à grands coups d’épée, de courses échevelées et de feux d’artifice ! Nous vous convions à un spectacle haut en couleur, où l’humour le plus délirant côtoie combats grandioses et rebondissements.
********** English ********** The second part of a diptych (after Ithaque – Notre Odyssée 1), Le Présent qui déborde tackles the question of migration with infinite depth. Christiane Jatahy spent a year meeting these people forced into exile. From Palestine to Lebanon via Greece, South Africa and Brazil, the Brazilian film-maker and director recorded the accounts of refugees through the prism of Homer and his Odyssey. She gives them a voice in a lively, sensitive space where spectators are actively involved in the artistic creation. Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Corealisation Kaaitheater, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Français ********** Deuxième opus d’un diptyque dont Ithaque – Notre Odyssée  1, constitue le premier volet, Le Présent qui déborde aborde avec une profondeur infinie la question migratoire. Pendant un an, Christiane Jatahy est allée à la rencontre de ces existences contraintes à l’exil. De la Palestine au Liban, en passant par la Grèce, l’Afrique du Sud et le Brésil, la cinéaste et metteuse en scène brésilienne a recueilli les témoignages de réfugié·es sous le prisme d’Homère et de son Odyssée. Elle leur donne la parole dans un espace vivant, sensible, où la·e spectateur·ice est partie prenante de la création artistique. Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Coréalisation Kaaitheater, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Nederlands ********** Na Ithaque – Notre Odyssée I, het eerste deel van dit tweeluik, gaat Le Présent qui déborde onmetelijk diep in op het migratievraagstuk. Een jaar lang ging Christiane Jatahy op pad om deze tot ballingschap gedwongen mensen te ontmoeten. Van Palestina tot Libanon, via Griekenland, Zuid-Afrika en Brazilië, verzamelde de Braziliaanse filmmaakster en regisseuse de getuigenissen van vluchtelingen, met als invalshoek Homeros en diens Odyssee. Ze geeft hen het woord in een levendige, meelevende ruimte waar de toeschouwer betrokken partij is bij de artistieke creatie. Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Corealisatie Kaaitheater, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Un drapeau qui sert d’écran de projection à des vidéos d’archives familiales, des noyaux, la voix de leur mère, dans Okhty, Lina et Sarah se retrouvent sur scène pour mettre en commun les souvenirs qui permettent de renouer avec leurs origines algériennes, entre deux cultures et deux territoires : le Bassin Minier du Pas-de-Calais où iels sont né·es et ont grandi et l’Algérie de leurs racines où leur père est enterré. Il est question de retracer le fil d’une histoire faite de silences, d’une langue qu’on ne parle plus pour raconter ce qui est nécessaire à se comprendre soi : ce que ça fait d’être Arabe en France.
Le vendredi 26 avril, Noémi Knecht et son équipe invitent 10 à 15 personnes à participer à un arpentage, c’est-à-dire la découverte commune d’un ouvrage traitant d’une thématique donnée. La méthodologie, développée par les milieux ouvriers et militants à la fin du 19ème siècle, vise à se réapproprier le savoir, au travers de la lecture collective d’un ouvrage et d’une discussion permettant aux participant·es de partager leurs vécus. Cet arpentage est ensuite suivi d’un spectacle, entièrement improvisé, inspiré librement de ce qui est ressorti de l’arpentage. Par cet atelier, Noémi Knecht place au centre de la création les expériences de vie des participant·es. Avec humour et légèreté, les comédien·nes transforment les éléments échangés lors de la discussion en fictions uniques et poétiques. Noémi Knecht vous invite à découvrir le spectacle, dès 14:30, climax de cette journée d’échanges et de création.
Qui ne s’est jamais demandé ce qu’il y avait avant ? Avant la préhistoire, avant les dinosaures, avant le Big Bang, avant le temps ? Kosmos embrasse le vertige ancestral de ces questions aux réponses jamais définitives, ces questions qui enflamment l’imagination depuis que les humains sont capables de se raconter des histoires. Parmi toutes celles-ci, Jasmina Douieb et Lara Hubinont en ont choisi une, très vieille, qui nous vient des Grecs. Les amateur·rice·s de mots compliqués l’appellent « mythologie », mais en réalité c’est l’histoire d’une fille qui s’appelait Gaïa, qui a fabriqué le ciel, les montagnes et les chips, puis qui a eu un fils, un certain Cronos, qui lui-même eut des enfants assez célèbres. Équipées d’une multitude d’objets, les deux comédiennes jouent aux démiurges transformistes et revisitent la cosmologie grecque avec humour et poésie. Pour tou·te·s ceux et celles qui veulent continuer à fabuler !
Imaginez un monde de science-fiction façonné par le genre musical du reggaeton, la danse urbaine du perreo, l'expérience linguistique de l'accès à la vie quotidienne à travers une compréhension limitée de l'anglais, et le lien historique de l'Amérique centrale avec l'exportation de fruits exotiques. Après El cantar del playo ... a song is a rose is a thorn, Mario Barrantes revient au Kaaitheater avec Flesh can't can't not't 'tis flesh h..., une performance multimédia qui entremêle musique live, projection de texte, danse et sculpture. Deux corps en feu nous guident à travers les paysages d'un monde étranger, pour explorer les aventures douces-amères de la migration entre le Sud et le Nord, et retracer une partie de l'histoire queer de la région d'Amérique centrale. • Mario Barrantes Espinoza (1991) est un·e artiste costaricien·ne-nicaraguayen·ne basé·e à Bruxelles. Après avoir obtenu son diplôme au P.A.R.T.S, iel a collaboré avec François Chaignaud, Théo Mercier, Benjamin Abel Meirhaeghe, Jozef Wouters, Michiel Vandevelde et Eszter Salamon. Il ea joué en tant qu'artiste invité·e pour les musicien·nes Peaches et The Subs. Son travail s'articule autour de la performance, la (ré)écriture de textes et l'utilisation de la voix, et puise dans du matériel issu de la culture pop et des médias grand public. En 2023, Mario a curaté la première édition de la Culo shaking night... 'til tears get dry au Kaaitheater, autour de sa première performance, El cantar del playo.
"LE THEATRE : C'EST CHIANT" C'est la première réponse que l'on obtient quand on en parle avec des potes. On va au théâtre par obligation, pour les cours... Le festival de la Nouvelle Senne s'est mis au défi de vous faire découvrir un théâtre différent, créé par et pour des jeunes ; un théâtre qui bouge, qui nous touche, qui nous parle. A la Nouvelle Senne, on va voir un spectacle comme on va voir un match de foot. Avec le soutien de la COCOF.
Rejoignez nous pour une soirée stand-up chez Mazette présentée par La Cour des Miracles Nomade. Nous vous donnons rendez-vous pour une soirée d'éclats de rire, de bières, d'humour ringard ou délicat, d'improvisations, de blagues parfois drôles ou parfois pas et de gueux-ses-zes. Nous allons provoquer le plus grand des miracles, le miracle du rire ! Suivez-nous sur les réseaux pour connaître le line-up L'entrée est libre, prévoyez votre tirelire pour le chapeau. Le spectacle commence à 20:00 Suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/lacourdesmiraclesnomade/ [https://www.instagram.com/lacourdesmiraclesnomade/]
Un nœud peut rassembler des contradictions. Penser à partir du nœud exige d'être attentif·ve à la façon dont les violences sous-tendent le monde matériel. Le nœud expose les liens entre différents objets matériels, historiques et stylistiques, ainsi que la façon dont le pouvoir est maintenu par des structures et des constellations particulières. S'inspirant d'une conception bataillienne de la "matière première", 'MadDoG' perturbe la distinction entre le 'haut' et le 'bas' : la bimbo se fait prophétesse, le tapis est une boule à facettes, un corps chien et humain s'épanouit dans la déchéance. Dans 'MadDoG', la danseuse et chorégraphe Lydia McGlinchey manie la danse et l'oralité. Dans cette pièce, elle souhaite imbriquer les spectateur·ice·s dans un "nœud" de matières et de fils entrelacés mais distincts, en s'inspirant de la pratique du tissage et du travail de la dentelle. 'MadDoG' puise son influence dans le gothique, l'horreur et le heavy metal. Lydia McGlinchey est née à Sydney, en Australie, et vit actuellement à Bruxelles. Elle est danseuse et performeuse. Elle tisse également des textiles qu'elle utilise comme scénographie. Elle a étudié pendant cinq ans à P.A.R.T.S où elle a obtenu un MA en chorégraphie et formation à la danse. Lydia a collaboré avec Alix Eynaudi sur son projet 'Noa+Snow' présenté à Tanznacht Berlin et Wien Modern. Elle a également contribué aux publications finales du livre/catalogue 'Noa+Snow' lancé au Musée autrichien d'art populaire de Vienne et publié par BOM DIA BOA TARDE BOA NOITE. https://www.instagram.com/lydiamcglinchey/
Une pièce d'Oscar Wilde cette satire de l'aristocratie anglaise du 19e se passe dans un comté du centre de l'angleterre, au coeur d'une somptueuse maison de campagne. là les mots d'esprit d'oscar wilde mettent subtilement en avant des touches de modernité que seul l'auteur irlandais pouvait se permettre d'amener avec autant d'humour que d'intelligence : féminisme et scandale autour d'une femme qui a été amenée à élever seule un fils illégitime.