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de Thierry JANSSEN
d’après le personnage de Johnston McCulley
Voilà plus de 15 ans que Don Diego de la Vega s’est juré de ne plus porter le
masque de Zorro.
Mais alors qu’en ville, les préparatifs pour la Fête des Morts vont bon train,
les discordes avec son adolescente de fille, l’arrivée d’un nouveau Gouverneur
aux desseins machiavéliques, la tension ravivée avec les Apaches et la mort de
Bernardo, son fidèle complice muet, vont contraindre Don Diego à enfiler une
nouvelle fois son costume de justicier. D’autant plus qu’un faux Zorro a fait
son apparition dans la région. Tout se règlera à grands coups d’épée, de courses
échevelées et de feux d’artifice ! Nous vous convions à un spectacle haut en
couleur, où l’humour le plus délirant côtoie combats grandioses et
rebondissements.
Orphans de Stan
Description
En s’emparant de la pièce Orphans du dramaturge britannique Dennis Kelly, STAN bouscule les questions morales. Le collectif nous plonge au cœur d’une soirée où la fête tourne rapidement au vinaigre. Animé par une profonde recherche de la sincérité, STAN prend appui sur l’écriture corrosive de l’écrivain anglais pour mener une exploration de la cruauté sociale d’aujourd’hui, de la violence dissimulée au sein d’une intimité familiale.
Helen et son mari Danny célèbrent chez eux la seconde grossesse d’Helen, mais leur dîner est interrompu par l’arrivée du frère d’Helen, Liam. Couvert de sang, il affirme avoir trouvé dans la rue un jeune homme blessé. Mais à mesure que Danny et Helen le questionnent, l’émotion s’estompe et l’innocence du jeune homme s’évapore. La vérité de Liam se teinte alors d’ambiguïté.
À travers des dialogues chaotiques et réalistes, rendant sur un ton très naturel la communication hachée et trébuchante entre individus, Dennis Kelly dénoue minutieusement un dilemme moral. La frontière entre le bien et le mal y est extrêmement ténue. Les comportements irréfléchis de chacun·e sont une métaphore d’une discussion plus vaste sur le racisme, la discrimination et la dislocation sociale. Orphans devient ainsi une réflexion alarmante sur notre aptitude, à toutes et tous, à nuire aux autres. « L’homme est un loup pour l’homme », disait Thomas Hobbes. Grâce à l’intense présence de STAN, le grondement sourd du texte de Dennis Kelly trouve un écho mordant et la fiction n’en révèle que plus amèrement l’aveuglement du réel. « Maybe there’s no good and evil. Just mistakes and not mistakes. »
Date info
Du 26/03/2024 au 30/03/2024
Tickets
Info:
Tarif soutien : 25,00 €Tarif plein : 18,00 €Tarif réduit : 10