Urban Glow

Description

L’Urban Art Center, en partenariat avec Molotow, vous invite à vivre une expérience immersive ! Vous serez plongés dans un cadre urbain fluorescent. Pour le vernissage, vous serez bercés par des sons électro, pour une expérience artistique unique et inoubliable !L’Urban Art Center, en collaboration avec Molotow, vous propose une expérience artistique hors du commun ! Plongez au cœur d'un univers urbain fluorescent où les murs s'illuminent sous vos yeux !Pour l'exposition "Urban Glow", une sélection d'une vingtaine d'artistes a été invitée à exprimer leur créativité en décorant les murs de l’Urban Art Center, près de l’Altitude 100 à Forest. Leur mission : explorer les nuances du fluo dans toute leur splendeur !Ne manquez pas cette occasion unique de découvrir un art vibrant et contemporain dans un cadre exceptionnel.du 15 mars au 5 avrilouvert du mardi au samedi de 14h - 19hAdrien Roubens - Ascril - Bern - Bonito - Cimon - Dake25 - Digii 5 - Dr Wrong - Eyes-B - H. skulls - Ioxoi - L'Altro Andrea - Mister X - Remx - Toner more to be confirmed

Date info

Mardi: de 14:00 à 19:00. Mercredi: de 14:00 à 19:00. Jeudi: de 14:00 à 19:00. Vendredi: de 14:00 à 19:00. Du 2 au 5 avril. >> Autres dates pour Urban Glow

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Suggested events

Exposition de Benjamin Hendlisz et Adrien Roubens, qui vous présentent leur oeuvres sur toile ou sur objets. Cette exposition est organisée en collaboration avec le Colllectif Propaganza. Issus du street art, venez découvrir comment ils ont utiliser leurs techniques (aérosol et peinture acrylique) pour créer des oeuvres qui peuvent s'intégrer dans harmonieusement dans votre intérieur.
********** English ********** In her second solo exhibition at the Michèle Schoonjans Gallery, Amélie Scotta presents a series of works exploring the notions of habitat and landscape through colour and organic materials, brought to life through both drawing (wood, bark, rock, etc.) and paper (mineral, vegetable, etc.). In the Withdraw series, the artist works in two stages, superimposing two layers of drawing and two types of perspective. The first layer, applied quickly and randomly across the entire surface of the paper in coloured ink, can evoke the atmospheric dimension of a landscape. The bright, unnatural colours and the invisibility of the gesture give the impression of a luminous, radiant surface. Here and there, accidents of material accentuate the effect of a printed image that has been doctored, washed out and deteriorated. The second layer, drawn in graphite, somehow constrains, obstructs or limits these infinite expanses. Created slowly and meticulously in pencil, the motifs of trellis, wire netting and other barriers reflect the artist's preoccupation with the question of confinement. The idea of withdrawal, whether voluntary or not, has already been evoked in earlier works, notably the Reclusoirs, sculptures inspired by the small enclosed buildings in which penitents lived in the Middle Ages. But the contrast between the immateriality of the coloured surface and the repetitive pattern of the drawing also speaks to us of what is said beyond the edge of the paper. ABOUT THE ARTIST Born in Nantes in 1983, Amélie Scotta is a visual artist and teacher based in Brussels. She holds degrees in Design (HEAR Strasbourg, 2008) and Visual Arts (ENSAV La Cambre, Brussels, 2016). Since 2013, her work has been shown in numerous exhibitions in Belgium (Le Botanique, La Médiatine, Vanderborght Building, Musées Royaux des Beaux-Arts, European Parliament, etc.) and abroad (Villa Méditerranée in Marseille, Arabic Culture House in Berlin, Matadero in Madrid, as well as Magasins Généraux, Palais de Tokyo and Carreau du Temple in Paris). She has also held residencies at the Casa de Velázquez in Madrid, the Cité Internationale des Arts in Paris, the Moonens Foundation and the Boghossian Foundation in Brussels. She is the winner of the Prix international de la Ville de Tournai in 2021, the Prix Cocof and the Prix Carré sur Seine in 2020. From the Jeddah Tower to the disused factories of Roubaix, from the Rio stadium to the Versailles of the people, from medieval recluses to the scaffolding of Brussels, it is in an intuitive way that the artist questions architecture in all its forms. Approached primarily through drawing, but also through sculpture and photography, construction allows her to speak of the human being, the one who both inhabits and builds. In more recent works, Amélie Scotta takes a more sensorial approach to landscape and habitat, working with colour and materials. She addresses the issue of withdrawal, a position in relation to the world that can provide protection, confinement or liberation. Her relationship with urban planning is also leading her increasingly towards projects in the public space. ********** Français ********** Dans sa deuxième exposition personnelle à la Michèle Schoonjans Gallery, Amélie Scotta présente une série d’œuvres explorant les notions d’habitat et de paysage au travers de la couleur ou de matières organiques, amenées aussi bien par le dessin (bois, écorce, roche…) que par le support du papier (minéral, végétal…). Dans la série Withdraw, la dessinatrice travaille en deux temps, superposant deux couches de dessin et deux types de perspectives. La première strate, appliquée à l’encre colorée, de manière rapide et aléatoire sur toute la surface du papier, peut évoquer un paysage dans sa dimension atmosphérique. Les couleurs vives, non naturelles et l’invisibilité du geste donnent l’impression d’une surface lumineuse et irradiante. Çà et là, des accidents de matière accentuent l’effet d’image imprimée qui aurait été trafiquée, délavée, détériorée. La seconde strate, dessinée au graphite, vient en quelque sorte contraindre, obstruer ou limiter ces étendues infinies. Réalisés au crayon, de manière lente et minutieuse, les motifs de treillis, de grillages et autres barrières nous renvoient à la préoccupation de l’artiste pour la question de l’enfermement. Le repli, volontaire ou non, est déjà évoqué dans des travaux antérieurs, notamment les Reclusoirs, des sculptures inspirées des petits édifices clos dans lequel vivaient des pénitentes du Moyen-âge. Mais ce contraste entre l’immatérialité de la surface colorée et le motif répétitif du dessin, nous parle aussi de ce qui se raconte au-delà du bord du papier. A PROPOS DE L’ARTISTE Née à Nantes en 1983, Amélie Scotta est une artiste plasticienne et enseignante basée à Bruxelles. Elle est diplômée en Design (HEAR Strasbourg, 2008) et en arts visuels (ENSAV La Cambre, Bruxelles, 2016). Depuis 2013, son travail a été présenté dans de nombreuses expositions en Belgique (Le Botanique, La Médiatine, Vanderborght Building, Musées Royaux des Beaux-Arts, Parlement européen…) et à l'étranger (Villa Méditerranée à Marseille, Arabic Culture House à Berlin, Matadero à Madrid, mais aussi Magasins Généraux, Palais de Tokyo et Carreau du Temple à Paris). Elle a notamment été résidente à la Casa de Velázquez à Madrid, à la Cité Internationale des Arts à Paris, à la Fondation Moonens et à la Fondation Boghossian à Bruxelles. Elle est lauréate du Prix international de la Ville de Tournai en 2021, du Prix Cocof et du prix Carré sur Seine en 2020. De la Jeddah Tower aux usines désaffectées de Roubaix, en passant par le stade de Rio, le Versailles du peuple, les reclusoirs médiévaux ou les échafaudages bruxellois, c’est de manière intuitive que l’artiste interroge l’architecture sous toutes ses formes. Abordée principalement par le dessin, mais aussi par la sculpture ou la photographie, la construction lui permet de parler de l’humain, celui qui, tout à la fois, habite et édifie. Dans des travaux plus récents, Amélie Scotta approche le paysage et l’habitat de manière plus sensorielle, en passant par un travail de la couleur et de la matière. Elle y aborde la question du repli, une position face au monde qui peut apporter protection, enfermement ou libération. Son rapport à l’urbanisme l’amène également de plus en plus vers des projets dans l’espace public. ********** Nederlands ********** In haar tweede solotentoonstelling in de Michèle Schoonjans Gallery presenteert Amélie Scotta een serie tekeningen die, naast de problematiek van de leefomgeving, de landschapsconcepten onderzoekt door middel van kleur of organische materialen, die zowel door het onderwerp van de tekening als door de papieren drager (mineraal, plantaardig, enz.) worden ingebracht. In de serie Withdraw werkt de kunstenares in twee fasen, waarbij ze gebruik maakt van verschillende lagen in de tekening en van twee soorten perspectief. De eerste laag, die snel en willekeurig met gekleurde inkt over het hele papieroppervlak wordt aangebracht, kan de atmosferische dimensie van een landschap oproepen. De heldere, onnatuurlijke kleuren en de afwezigheid van het gebaar geven de indruk van een lichtgevend, stralend oppervlak. Hier en daar accentueren ongelukjes met het materiaal het effect van een afgedrukte afbeelding, die is bewerkt, uitgewassen of beschadigd. De laag grafiet, die in een later stadium wordt aangebracht, beperkt, belemmert of begrenst op de een of andere manier deze oneindige uitgestrektheid. De grafiettekeningen, die langzaam en minutieus met potlood zijn gemaakt, tonen rasterwerk, hekken en andere barrières en weerspiegelen de preoccupatie van de kunstenaar met het vraagstuk van zich opgesloten te voelen. Het idee van zich terugtrekken, vrijwillig of niet, werd al opgeroepen in eerdere werken, met name de Reclusoirs, sculpturen geïnspireerd op de kleine afgesloten gebouwen waarin boetelingen in de Middeleeuwen leefden. Maar dit contrast tussen de niet-materiële aard van het gekleurde oppervlak en het repetitieve patroon van de tekening spreekt ook tot ons over wat er voorbij de rand van het papier gebeurt, in wat bekend staat als het buitenbeeld. Net als het raam, dat zowel verbergt als zichtbaar maakt, laat de muur toch de horizon zien, waardoor we ons een mogelijke ontsnapping kunnen voorstellen. OVER DE KUNSTENARES Amélie Scotta, geboren in Nantes in 1983, is beeldend kunstenaar en docente in Brussel. Ze behaalde een diploma in Design (HEAR Straatsburg, 2008) en in Visuele Kunsten (ENSAV La Cambre, Brussel, 2016). Sinds 2013 is haar werk te zien geweest in talrijke tentoonstellingen in België (Le Botanique, La Médiatine, Vanderborght Building, Musées Royaux des Beaux-Arts, Europees Parlement, enz.) en in het buitenland (Villa Méditerranée in Marseille, Arabic Culture House in Berlijn, Matadero in Madrid, evenals in Magasins Généraux, Palais de Tokyo en Carreau du Temple in Parijs). Ze heeft ook residenties gehad in het Casa de Velázquez in Madrid, de Cité Internationale des Arts in Parijs, de Moonens Stichting en de Boghossian Stichting in Brussel. Ze is de winnaar van de Prix international de la Ville de Tournai in 2021, de Prix Cocof en de Prix Carré sur Seine in 2020. Van de toren van Jeddah tot de verlaten fabrieken van Roubaix, van het stadion van Rio tot het Versailles van het volk, van middeleeuwse kluizenaars tot de steigers van Brussel, de kunstenares stelt intuïtief de architectuur in al haar vormen ter discussie. Ze benadert de architectuur voornamelijk door middel van tekenen, maar ook door middel van beeldhouwen en fotografie.Door de constructie kan ze spreken over de mens, degene die zowel bewoont als bouwt. In haar meer recente werk kiest Amélie Scotta voor een meer zintuiglijke benadering van landschap en leefomgeving, waarbij ze gebruik maakt van zowel kleur als materialen. In haar meer recente werk kiest Amélie Scotta voor een meer zintuiglijke benadering van landschap en leefomgeving, waarbij ze gebruik maakt van zowel kleur als materialen. Ze gaat in op het thema van het zich terugtrekken, een positie ten opzichte van de wereld die bescherming, afzondering of bevrijding kan brengen. In haar meer recente werk kiest Amélie Scotta voor een meer zintuiglijke benadering van landschap en leefomgeving, waarbij ze gebruik maakt van zowel kleur als materialen. Ze gaat in op het thema van het zich terugtrekken, een positie ten opzichte van de wereld die bescherming, afzondering of bevrijding kan brengen. Haar fascinatie voor stedenbouw leidt haar ook steeds meer naar projecten in de openbare ruimte.
********** English ********** “The recent works (2023-2024) presented here explore the many potentialities of painting, while opening up to other techniques such as drawing, embroidery and ceramics. Her work is ever-changing and multi-faceted. The artist plays with the material components of her works, such as the canvas, the frame and the support for her paintings, which she twists, turns and metamorphoses endlessly. A gradual conquest towards other dimensions, other potential spaces beyond the imposed framework.” – Catherine Henkinet ********** Français ********** “Les œuvres récentes (2023-2024) ici présentées déclinent les nombreuses potentialités qu’offre la peinture tout en s’ouvrant à d’autres techniques : le dessin, la broderie, la céramique. Son travail est sans cesse changeant, protéiforme car l’artiste joue avec les composantes matérielles de ses œuvres comme la toile, le châssis ou le support de ses peintures qu’elle détourne, retourne et métamorphose à l’envi. Une conquête progressive vers d’autres plans, d’autres espaces possibles hors du cadre imposé. ” – Catherine Henkinet ********** Nederlands ********** "De recente werken (2023-2024) die hier worden gepresenteerd verkennen de vele mogelijkheden van de schilderkunst, terwijl ze zich ook openstellen voor andere technieken zoals tekenen, borduren en keramiek. Haar werk is steeds veranderend en veelzijdig. De kunstenaar speelt met de materiële componenten van haar werken, zoals het doek, het frame en de drager van haar schilderijen, die ze eindeloos verdraait, draait en metamorfoseert. Een geleidelijke verovering naar andere dimensies, andere potentiële ruimtes buiten het opgelegde kader." - Catherine Henkinet
********** English ********** The animal kingdom has long been a source of inspiration for both the visual arts and jewellery. True to their philosophy of wearable contemporary jewellery, but also driven by a sense of humour and the offbeat, Hectare's gallery owners have selected six artists from near and far to put wildlife in the spotlight. Bestiaire Star ventures into disturbing, surprising and seductive territory, populated by hybrid creatures. The creations of Miriam Arentz, Monika Brugger, Benedikt Fischer, Lore Langendries, Märta Mattsson and Vivienne Varay play on attraction and repulsion, without avoiding the question of the materials used: imitated or real, reinvented or recycled. The bestiary - an educational picture book - becomes a cabinet of curiosities. Where the trivial is adorned with the precious, where the object becomes a story, where the familiar is hijacked and emboldened to the brink of the strange. Hectare's Bestiaire Star exhibition is part of the Be.Tour for the second edition of Brussels Jewellery Week from 25 to 28 April 2024. A festival that highlights contemporary jewellery and brings together 15 Brussels and international galleries. ********** Français ********** Le règne animal inspire de longue date tant les arts visuels que les éléments de parure. Fidèles à leur philosophie du bijou contemporain portable, mues aussi par un sens certain de l’humour et du décalage, les galeristes d’Hectare ont sélectionné six artistes d’ici et d’ailleurs pour mettre la faune à l’honneur. Bestiaire Star s’aventure dans des territoires inquiétants, surprenants, séduisants, peuplés d’hybrides créatures. Les créations de Miriam Arentz, Monika Brugger, Benedikt Fischer, Lore Langendries, Märta Mattsson et Vivienne Varay mettent en jeu l’attraction et la répulsion, sans esquiver la question des matériaux convoqués: imités ou véritables, réinventés ou recyclés. Le bestiaire – cet imagier à visée éducative – se mue ici en cabinet de curiosités. Où le trivial se pare de précieux, où l’objet devient histoire, où la familiarité détournée s’enhardit jusqu’à tutoyer l’étrange. L’exposition Bestiaire Star d’Hectare s’inscrit dans le Be.Tour de la seconde édition de la Brussels Jewellery Week du 25 au 28 avril 2024. Un festival qui met en lumière le bijou contemporain et qui regroupe 15 galeries bruxelloises et internationales. ********** Nederlands ********** Het dierenrijk is al lang een bron van inspiratie voor zowel de beeldende kunst als sieraden. Trouw aan hun filosofie van draagbare hedendaagse sieraden, maar ook gedreven door gevoel voor humor en het onconventionele, hebben de galeriehouders van Hectare zes kunstenaars van heinde en verre geselecteerd om wilde dieren in de schijnwerpers te zetten. Bestiaire Star begeeft zich op verontrustend, verrassend en verleidelijk terrein, bevolkt door hybride wezens. De creaties van Miriam Arentz, Monika Brugger, Benedikt Fischer, Lore Langendries, Märta Mattsson en Vivienne Varay spelen met aantrekking en afstoting, zonder de kwestie van de gebruikte materialen uit de weg te gaan: nagemaakt of echt, opnieuw uitgevonden of gerecycled. Het bestiarium - een educatief prentenboek - wordt een rariteitenkabinet. Waar het triviale wordt opgesierd met het kostbare, waar het object een verhaal wordt, waar het vertrouwde wordt gekaapt en uitvergroot tot het randje van het vreemde. De tentoonstelling Bestiaire Star van Hectare maakt deel uit van de Be.Tour voor de tweede editie van de Brussels Jewellery Week van 25 tot 28 april 2024. Een festival dat hedendaagse juwelen in de kijker zet en 15 Brusselse en internationale galerijen samenbrengt.
Accueilli à « The Egg » à Bruxelles les 25 et 26 avril 2024 et organisé par la Commission européenne, Science is Wonderful ! se tient prêt à offrir aux élèves du primaire et du secondaire un aperçu unique des coulisses du monde étonnant de la science et de la recherche.Chaque année, Science is Wonderful ! propose à plus de 4 000 élèves du primaire et du secondaire de se lancer dans un voyage où la science prend vie grâce à des expériences pratiques époustouflantes, des jeux captivants, des spectacles scientifiques et une gamme d'activités conçues pour éveiller leur curiosité. Cette année, nous sommes ravis d'annoncer la participation de plus de 100 scientifiques de premier plan originaires des quatre coins de l'Europe. Ils sont désireux d'interagir avec vos élèves, de répondre à leurs questions et de partager les merveilles de la science.L'inscription pour cette opportunité unique est désormais ouverte ! Bien que obligatoire pour les classes scolaires, les familles et les individus sont encouragés à nous rejoindre spontanément - tout le monde est le bienvenu ! Dépêchez-vous, les places seront attribuées selon le principe du premier arrivé, premier servi. Ne manquez pas cette extraordinaire célébration de la science !Et ce n'est pas tout ! La participation est entièrement Gratuite et, pour plus de confort, nous vous offrons la possibilité d'organiser un déjeuner gratuit et/ou une navette de bus (disponibilité limitée).Rejoignez-nous à « The Egg » pour un voyage spectaculaire dans les merveilles de la science !
********** English ********** Since 2012, Louidgi Beltrame has been conducting research in Peru which has led him to investigate the Nazca geoglyphs and film the practice of José Levis Picón Saguma, a curandero (traditional healer or shaman). Through films, photographs, ink drawings on canvas, and a sculpture produced for his exhibition at La Loge, the artist explores the liminal figure of the huaquero ('clandestine grave digger'). By maintaining links with the past, huaquería—or clandestine excavation—could be seen as a form of resistance to colonisation and a forced, rational interpretation of the world. Here, traditions, spirits, and ancestors are kept alive by owing to transactional gestures and the transmission of knowledge. The exhibition at La Loge is presented in partnership with le Centre d’art contemporain d’Ivry — le Crédac. ********** Français ********** Depuis 2012, Louidgi Beltrame développe une recherche au Pérou, laquelle l’a mené à expérimenter les géoglyphes de Nazca, ou à filmer la pratique du curandero (guérisseur traditionnel ou chamane) José Levis Picón Saguma. À travers des films, des photos, des encres sur toile et une sculpture, produits pour l’exposition présentée à La Loge, l’artiste s’intéresse à la figure liminale du huaquero (« fouilleur de tombes clandestin »). La huaquería — c’est-à-dire la fouille clandestine — pourrait être perçue comme une forme de résistance à la colonisation et à l’imposition d’une lecture rationnelle du monde, en permettant d’assurer des liens avec le passé. Ici, entre les gestes de transactions et les transmissions de savoirs, traditions, esprits et ancêtres demeurent vivant·es. ********** Nederlands ********** Sinds 2012 doet Louidgi Beltrame onderzoek in Peru. Zo onderzocht hij de geogliefen van Nazca en filmde hij de praktijk van de curandero (traditionele genezer of sjamaan) José Levis Picón Saguma. De tentoonstelling in La Loge richt zich aan de hand van films, foto's, inktwerken op doek en een sculptuur, op de liminale figuur van de huaquero, een persoon die illegale opgravingen uitvoert op precolumbiaanse vindplaatsen. Huaquería – of clandestiene opgraving – kan worden gezien als een vorm van verzet tegen de kolonisatie en tegen het opdringen van een rationele kijk op de wereld , omdat het de banden met het verleden behoudt. Hierdoor blijven tradities, geesten en voorouders levend, te midden van het uitvoeren van transacties en het overdragen van kennis.
Au-delà de leurs apparentes différences, il y a forcément une cohérence entre les peintures d’objets que sont les Vies silencieuses et les arbres, peints ou dessinés, puisque les trois séries sont issues de la main d’Alexandre Hollan. Les arbres dessinés proposent une modulation libre des gris, ceux qui sont peints une vibration éclatante des couleurs, alors que dans les vies silencieuses celles-ci sont juxtaposées, par teintes et par couches, pour aboutir à une forme de sérénité et de calme apparents vibrant de l’intérieur, au lieu que les arbres les exposent davantage, couleurs, matières et gestes. À supposer que les Vies silencieuses soient plus introspectives – ce qui est une interprétation – les arbres portent aussi un langage en attente. Les uns et les autres parlent, différemment, et tous, en nous regardant les regarder, nous parlent. Peints ou dessinés, la succession des arbres, par exemple, révèle à la fois la différence, la spécificité de chacun, mais aussi l’approche que chaque rencontre suscite chez l’artiste, qu’il s’agisse d’esquisses, de contours, de vides ou de remplis : dans sa forme et son espace, chacun de ces arbres se distingue et non se répète. Puisque aucune représentation ne peut englober un tout ni être définitive, chacune figure une tentative, un inachèvement, qui ouvre sur un autre. On pourrait faire le pari que c’est autant de visages d’Alexandre Hollan qu’ils dessinent – et je fais aussi celui que dans ce qui n’est pas un jeu de variations mais une tentative d’équilibre sans cesse recommencée, chacun d’entre nous, à la manière d’un labyrinthe, peut y trouver son chemin, et, d’une certaine manière, s’y retrouver voire s’y reconnaître. Que vous préfériez l’une ou l’autre de ces œuvres, ou plusieurs, arbre vif de couleur ou de fusain, vie silencieuse, je vous invite donc à vous demander en quoi elle vous ressemble et ce que vous y découvrez de vous. Ludovic Degroote