"Macbeth" est représenté à la Comédie-Francaise jusqu'au 20 juillet 2024.
Programmé dans la magnifique Salle Richelieu, la tragédie est une adaptation de
du texte de Shakespeare.
Macbeth, de William Shakespeare et traduit de l'anglais par Yves de Bonnefoy,
est à l'affiche de la Comédie-Française jusqu'au 20 juillet 2024. La tragédie de
Shakespeare se déroule dans l'Écosse médiévale et romance l'histoire du règne de
Macbeth.
Macbeth est le roi d'Écosse de 1040, jusqu'à sa mort en 1507. Le règne de
Macbeth a inspiré le monde de la littérature et du 7e art. William Shakespeare
écrit Macbeth entre 1599 et 1606 et ne le publie que quelques années plus tard,
en 1623. La pièce est reprise à travers les siècles, notamment par David Garrick
en 1744, et David Greig imagine même une suite à la pièce en 2010 avec
Dunsinane. La pièce est aujourd'hui adaptée et mise en scène par Silvia Costa,
qui se charge également de la scénographie
Silvia Costa revient à la Comédie-Française après Mémoire de fille d’Annie
Ernaux en 2023. Diplômée en 2006 d'"Arts Visuels et Théâtre" à l’Université
IUAV de Venise, Silvia Costa présente aujourd'hui ses pièces dans des festivals
italiens et à l'internationale. Elle fait ses débuts à l'opéra en 2019 avec
Hiérophanie de Claude Vivier. Elle fait partie depuis 2020 de l'ensemble
artistique de la Comédie de Valence dans la Drôme. Silvia Costa est nommée, en
2022, Chevalier des Arts et des Lettres par le Ministre de la Culture de la
République française.
Macbeth était rentré en 1985 au Répertoire, représentant l'ensemble des pièces
pouvant être jouées dans la Salle Richelieu de la Comédie-Française. La mise en
scène de Silvia Costa s'intéresse à la prédiction, énoncée par trois sorcières,
sur l'avenir du général Macbeth. Obsedé par cette prédiction, Macbeth tue, avec
sa femme, le roi Duncan. Le couple se retrouve dans une spirale de culpabilité
et l'entièreté de la pièce donne lieu à une confusion des valeurs entre le bien
et le mal.
Vous retrouverez sur scène 9 membres de la Troupe de la Comédie-Française :
Alain Lenglet, Julie Sicard, Pierre-Louis Calixte, Suliane Brahim, Jennifer
Decker, Julien Frison, Noam Morgensztern, Birane Bia et Clément Bresson.
Macbeth est à découvrir à la Salle Richelieu à la Comédie-Française jusqu'au 20
juillet 2024.
Bérénice + Hamlet
10mei 2023
-21mei 2023
Théâtre de l'Opprimé
Théâtre de l'Opprimé, 78 Rue du Charolais, Paris, 75012, France
Description
Un jeune homme puissant, un Prince, perd son Père. Il prend alors la décision de renoncer à ce qui lui était cher, à sa vie voulue, à l’Amour, à ses valeurs, pour faire perdurer celles de son Père : qu’il survive à travers lui. Il en mourra bientôt.Ce jeune homme, c’est Titus, amoureux éperdu de Bérénice, Reine étrangère qu’il ne peut pas épouser sans aller contre la loi de son père ; qu’il ne peut pas quitter sans disparaître lui-même.Ce jeune homme, c’est Hamlet, qui n’avait rien d’un meurtrier jusqu’à ce que le Spectre de son Père lui apparaisse pour lui réclamer une vengeance de sang, où le sien sera versé.Ce jeune homme, c’est peut-être moi ; mon père est bien vivant, mais j’hérite d’auteurs qui me lèguent leurs mots et leurs valeurs, avec lesquelles je suis en conflit, que j’admire aussi par certains aspects, et que je décide aujourd’hui de porter à mon tour. J’espère ne pas disparaître, et que subsistera aussi le monde que je nous souhaite, où l’Amour, la tendresse, la réconciliation et l’écoute ont leur place, autant que la grandeur, la puissance, la beauté et la mémoire.Ces deux pièces, mises face à face, racontent nos histoires : des trajectoires, des luttes pour concilier des contraires, pour réparer autant que possible des blessures trop profondes, pour remettre du rire où il y a eu trop de pleurs, de la bouffonnerie dans ce qui devint austère, de la profusion dans ce qu’on voudrait pur.Chacun de nous suit la voix de son illustre pair, admiré ou rejeté, avec au plus profond un murmure : « Puissé-je ne pas disparaître. »-Collectif Les Chants ÉgarésTexte : Racine / ShakespeareMise en scène : Marceau Deschamps-SéguraAvec : Marceau Deschamps-Ségura, Lucie Durand, Richard Dubelski, Anthony Martine, Léa Moreau, Benoît Segui, Marion Träger et Marianne WolfsohnCréation son : Léa Moreau, Richard Dubelski et Benoît SeguiCréation costumes : Leslie MoquetCréation lumières : Coriane AlcaldeAdministration : Margaux AlbarelAvec la participation artistique de l’ESCAEn partenariat avec : la Rookerie ; Mains-d’œuvres ; Centre Culture Aragon (Oyonnax) ; lycée Paul Painlevé (Oyonnax)Avec le soutien de RAV!V, Actes If
Contemporary
Classic
Date info
Spectacle en deux parties, voir les horaires précis sur la billetterieMercredi à samedi : 20h30Samedi : 18hDimanche : 14h30 et 17h
Tickets
Info:
Tarif Plein : 18€Tarif réduit : 15€Tarif mini : 12€
Organiser
1 Picture
Suggested events
Avis aux amateurs de néo-pop art ! L’artiste japonais Takeru Amano expose ses
œuvres à la galerie Sato à Paris du 20 avril au 12 mai 2024 à l’occasion de sa
nouvelle installation personnelle intitulée « IMA ».
Considéré par beaucoup comme le maître du néo-pop art japonais, Takeru Amano
annonce son retour à Paris ce printemps avec une nouvelle exposition personnelle
intitulée « IMA », qui signifie "maintenant/le moment" en japonais. A ne pas
manquer à la galerie Sato du 20 avril au 12 mai 2024, cette nouvelle
installation est l’occasion de découvrir l’univers coloré de cet artiste
énigmatique ainsi que toute sa diversité artistique.
La galerie Sato, récemment inaugurée dans le 3e arrondissement de Paris, annonce
ainsi l’exposition de plusieurs portraits des Venus, ces fameuses icônes qui
font désormais la signature de l’artiste originaire de Tokyo. Les visiteurs
pourront également admirer des natures mortes du peintre et sculpteur nippon,
ainsi que des paysages réinterprétés avec le style artistique distinctif de
Takeru Amano. Parmi les œuvres à ne pas manquer, la galerie Sato cite aussi une
sculpture de la Venus entièrement réalisée en bois.
De l'acrylique sur toile aux sculptures en bois et en bronze, Takeru Amano
fusionne une variété de techniques artistiques que la Galerie Sato vous invite
donc à découvrir gratuitement ce printemps à Paris. Notez que la galerie a mis
en place une plateforme dédiée accessible ici pour réserver un créneau de
visite.
Artiste de renom, Takeru Amano est le fils de Yoshitaka Amano, connu pour
l’univers du jeu vidéo Final Fantasy. Baignant dans l'univers artistique depuis
tout petit, Takeru Amano a su développer son propre style au fil des années,
inspiré directement de la culture japonaise de la fin du XXe siècle dans
laquelle il a grandi. Le style artistique de Takeru Amano se caractérise
notamment par la juxtaposition de sujets classiques, philosophiques et mythiques
avec des éléments de pop art, comme le "kawaii". Preuve de sa renommée, ses
œuvres ont déjà été exposées à Tokyo, Hong Kong, New York ou encore Londres.
Du 20 avril au 12 mai 2024, Takeru Amano revient donc à Paris avec son
installation "IMA" qui promet de nous surprendre !
Les artistes du monde arabe imaginent les mondes de demain, dans une exposition
entre science-fiction et rêve. Découvrez Arabofuturs à l'Institut du Monde Arabe
du 23 avril au 27 octobre 2024.
Le film Retour vers le futur imaginait que l'année 2015 serait peuplée de
voitures volantes, de skateboards qui lévitent, de vêtements qui s'ajustent
automatiquement au corps... La réalité ne fut pas tout à fait à la hauteur de
nos attentes, mais cela n'empêche pas les artistes de continuer de rêver sur ce
que pourrait être notre futur.
Alors, quelles merveilles nous attendent ces prochaines années ? Quels mondes se
construisent dans les esprits des peintres, des photographes, des vidéastes, des
plasticiens, des performeurs ? L'Institut du Monde Arabe a invité, du 23 avril
au 27 octobre 2024, 17 artistes contemporains issus du monde arabe ou de sa
diaspora, pour explorer les nombreuses possibilités de ce futur inconnu.
L'exposition Arabofuturs met à l'honneur de jeunes créateurs tournés vers
l'avenir. Projets de science-fiction ou prédictions basées sur le présent, ces
artistes inventent et créent des futurs possibles, autour de thèmes variés.
Modernités, écologie, mondialisation et migration de populations, identités
plurielles... Les grands sujets de discussion d'aujourd'hui pourraient définir
les mondes de demain.
En questionnant l'avenir, ces artistes remettent aussi en cause les sociétés
actuelles, leurs abus, leurs injustices, leur pérennité. Ces œuvres prophétiques
se transforment en miroir, où chacun est libre de voir ses qualités et ses
défauts, et, peut-être, de se redéfinir.
Dystopie ou avenir radieux, histoires probables ou rêves loufoques, venez
découvrir ces Arabofuturs, exposés à l'IMA.
Poétique, onirique, surprenante : avec sa nouvelle exposition gratuite, l'Espace
Monte-Cristo compte bien réveiller notre cœur d'enfant. Découvrez Les mondes
imaginaires du 13 avril au 15 décembre 2024.
Entrez dans cette exposition, comme si vous entriez dans un conte de fées ou une
fable... L'Espace Monte-Cristo, à Paris, nous propose une nouvelle aventure
artistique, avec Les mondes imaginaires. Cette exposition gratuite, à voir du 13
avril au 15 décembre 2024, nous entraîne dans les univers poétiques, oniriques
et mystérieux de près d'une trentaine d'artistes contemporains.
Les sculpteurs français et internationaux ont imaginé des mondes magiques,
exotiques, ésotériques, des mondes qui reflètent nos sociétés. À travers leurs
œuvres, les artistes s'interrogent sur notre futur, donnant vie à leurs espoirs
et à leurs craintes.
Plus de 50 sculptures sont mises en scène pour raconter une histoire magique.
Forêt enchantée et pleine de créatures énigmatiques, plage idyllique et ses
palmiers colorés, ville mystérieuse, cabinet de curiosités... Ces différents
univers se suivent comme les chapitres d'un roman, et l'on passe d'un monde à
l'autre sous le regard des créations originales des artistes tels que Françoise
Pétrovitch, Eva Jospin, Tadashi Kawamata, Andrea Bowers, Lorenz Estermann, Agnès
Varda...
Pour cette exposition, l'Espace Monte-Cristo a donné carte blanche à
Jean-François Fourtou. L'artiste nous dévoile son installation immersive,
fluorescente et mouvante : découvrez un monde lointain, une dimension parallèle
à la nôtre, dans laquelle l'humanité a fusionné avec la nature, donnant
naissance à des êtres hybrides et surprenants.
L'exposition Les mondes imaginaires nous promet donc un voyage merveilleux et
insolite, aux côtés d'artistes contemporains de renom. Une épopée poétique, qui
interroge nos pratiques, notre humanité, notre futur, à travers des sculptures
fascinantes. À voir sans attendre !
Découvrez la première grande rétrospective en France de Tamara Kostianovsky au
Musée de la Chasse et de la Nature à Paris du 23 avril au 22 septembre 2024.
Cette exposition immersive révèle les créations singulières de l'artiste, où se
mêlent mémoire, violence, et la symbiose entre l'humain et la nature à travers
des œuvres sculpturales uniques. Plongez dans un univers où l'upcycling
artistique prend vie, invitant à la réflexion sur notre rapport au monde et à
l'existence !
Avis aux amateurs d'art contemporain ! Le Musée de la Chasse et de la Nature
accueille une exposition unique en son genre, la première grande rétrospective
française de l'œuvre de Tamara Kostianovsky, du 23 avril au 22 septembre 2024.
Une exposition qui dévoile une perspective artistique fusionnant subtilité et
force, évoquant des thèmes tels que la mémoire, la violence, et la connexion
intime entre le corps humain et la nature. Née à Jérusalem en 1974, ayant grandi
en Argentine et établie aux États-Unis, Tamara Kostianovsky, diplômée de
l'Université de Boston et de l'Université de Floride, amène un regard
cosmopolite sur l'art contemporain.
Au sein de cette exposition, près de trente œuvres sélectionnées jalonnent un
parcours immersif au sein du musée. Chaque pièce incarne la signature unique de
l'artiste : l'utilisation innovante de textiles et de vêtements usagés pour
créer des sculptures et des installations qui interrogent la fragilité de
l'existence. L'exposition se révèle être un trompe-l'œil de beauté saisissante,
oscillant entre fascination et répulsion, et invite à une réflexion sur la
relation entre la chair et notre environnement.
L'exposition débute avec une forêt de souches d'arbres, métamorphosées à partir
de vêtements recyclés, dans la salle d’exposition. Cette installation,
spécialement conçue pour l'occasion, représente une œuvre monumentale inédite de
Tamara Kostianovsky. Dans le salon de compagnie, un contraste saisissant s'opère
entre les toiles classiques de Chardin et de Desportes et les oiseaux colorés en
tissu perchés sur les murs de damas de velours prune. En avançant, le visiteur
est confronté à des carcasses de textiles imposantes dans l'antichambre,
symbolisant un mélange de beauté et de violence. Ces œuvres représentent une
métamorphose de la carcasse en un habitat pour la vie, illustrant ainsi l'idée
d'une transformation de la mort en un environnement utopique où la vie
s'épanouit.
La salle des oiseaux propose des panneaux décoratifs enrichis d'oiseaux
exotiques, traitant implicitement de la colonisation et de l'imaginaire
colonial. Inspirées des papiers peints français du siècle des Lumières, ces
œuvres offrent une végétation presque féerique, saturée de couleurs vives.
Enfin, la salle de la forêt présente des triptyques qui permettent aux visiteurs
de s'immerger dans la minutie et la poésie du travail de Tamara Kostianovsky.
En explorant des thèmes universels à travers une utilisation innovante de
matériaux ordinaires, Tamara Kostianovsky offre une expérience artistique
inoubliable. Le Musée de la Chasse et de la Nature, toujours fidèle à la vision
de ses fondateurs, François et Jacqueline Sommer, continue ainsi de promouvoir
un dialogue créatif entre l'Homme et le Vivant, enrichissant le paysage de l'art
contemporain avec des perspectives uniques et provocatrices !
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Rhinocéros est une fable où les hommes abdiquent leur humanité - Ionesco choisit
l'animalité comme symbole du totalitarisme. Plus actuel que jamais. Un jour,
dans la ville, apparait un rhinocéros. Peu à peu, on comprend que ce sont les
hommes eux-mêmes qui se transforment... Cette nouvelle à l'humour corrosif
dépeint la naissance d'une terrible maladie qui nous guette
tous:"Larhinocérite". L'uniformisation. Menace que font peser tous les
conformismes. Durée: 55 minutes Auteur: Eugene Ionesco Avec: Stéphane Daurat en
alternance avec Catherine Hauseux Mise en scène: Catherine Hauseux Presse: «Ce "
Rhinocéros " réveille les consciences !»La Marseillaise «L'énergie du comédien
est sans égale. Son jeu, vif et précis. On rit, on s'émeut, on s'inquiète. » La
Provence «Catherine Hauseux reprend le rôle [de Bérenger] et le remplit de son
animalité et de sa présence. Le spectacle effrayant est magnifique. » Toute la
Culture «A ne manquer sous aucun prétexte» un fauteuil pour l'Orchestre «Un tour
de force impressionnant ! » Reg'arts «Une brillante réussite, un spectacle à la
fois moderne et intemporel. » Froggy's Delight "Une puissante interpretation"
Géo "An extraordinary and unique show!" The Théâtre times
Le prodige ? Comment Nora, femme heureuse et amoureuse de son mari,
décide-t-elle de tout quitter, abandonnant son mari et ses enfants ?
Emprunter, mentir, falsifier des signatures, c’est tout ce que Torvald Helmer,
futur directeur de banque, condamne. C’est pourtant ce que sa femme Nora a fait
en cachette pour qu’il puisse se soigner. De plus, auprès d’un homme peu
recommandable, à en écouter son mari.
Mais qu’importe, nous sommes la veille de Noël, et cette affaire doit rester
murée dans le silence. Ça ce sont les volontés de Nora, la réalité sera bien
différente, l’arrivée d’une vieille amie et le chantage de son créancier feront
rapidement voler en éclat les solides murs de la Maison… de Poupée…
À travers le sursaut de Nora, Henrik Ibsen nous plonge dans l’intimité d’un
couple, où d'une femme infantilisée, l’héroïne va devenir un être humain à part
entière.
Un mélodrame vibrant, une analyse sociale sans concession, une illusion qui
s’écroule, l’auteur fait de Nora un personnage ouvrant les yeux sur sa
condition, déclenchant en elle l’éveil d'une conscience individualiste et un
profond désir de liberté.
Le spectacle dure 1h20 et est accessible à partir de 10 ans.
Tarif 6 euros / 8 euros
texte : Henrik Ibsen
mise en scène et scénographie : Achille Jourdain
avec : Béatrice Ponceau, Michèle Suard, Gilberte Lefort, André Suard, Denis Hab,
Philippe Petit-Frère et Ysé Humbert
Une (tragi)comédie actuelle, féroce et jubilatoire sur le monde du travail et
son impact dans la vie quotidienne. La pièce de Rémi De Vos traite de
l'exclusion et de ses conséquences dans des situations différentes. Exclusion du
monde du travail, exclusion d'une société normalisée par des codes, des rythmes,
voire un langage qui sont ceux que la rentabilité économique impose à l'ensemble
des rouages sociaux. Chacun des personnages, exclu (de son entreprise, de son
couple, de la société) se voit, par sa situation de vacuité, poussé hors de
lui-même. Face à ces exclus, on trouve des DRH, liquidateurs, cadres supérieurs,
petits chefs etc et les témoins ou victimes collatérales de l'exclusion :
conjoints, relations amicales etc... Tous ces personnages, débrayés du grand
moteur social, deviennent les jouets de la peur, de l'abandon. La perte des
repères et parfois de la dignité les conduisent à des débordements. Le menacé,
l'exclu, banni du bien penser et du bien vivre agit sans mesure et, dans ce
contexte grave parfois se comporte malgré lui en figure comique. Nous sommes
dans une tragi-comédie. Ici, ni bons ni méchants mais des êtres perdus,
ballottés, dans la tourmente. Pourtant, de victimes, certains se verraient bien,
ne serait-ce qu'une fois, en situation de dominant : patron, contremaître...
Ainsi, la conscience malmenée de chaque exclu renvoie-t-elle à la fragilité des
convictions. En fait, on est avec ce texte aux confins de la vulnérabilité
humaine, au coeur même de ce qui reste de l'homme écarté de la mécanique sociale
: sa solitude.
"La machine de Turing" est à l'affiche du Théâtre du Palais-Royal, jusqu'au 27
avril 2024. Tirée de l'histoire vraie du mathématicien Alan Turing, la pièce
connait un grand succès depuis sa présentation au Festival Off d'Avignon.
La machine de Turing, de Benoît Solès a été créée en 2018 et présentée au
Festival Off d'Avignon. Elle est à l'affiche, jusqu'au 27 avril 2024, du Théâtre
du Palais-Royal, situé au coeur de la capitale.
La pièce de Benoit Solès raconte la vraie histoire d'Alan Turing, créateur de ce
que l'on considère comme le premier ordinateur : la machine de Turing.
Mathématicien et cryptologue, il a participé à la résolution du Code Enigma,
utilisé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. La pièce ne
raconte pas pour autant que ses prouesses informatiques, on suit l'histoire
émouvante et touchante d'Alan Turing. On assiste à l'évolution de sa vie, mais
aussi aux conséquences auxquelles il a dû faire face du fait de son
homosexualité.
Benoit Solès, auteur de la pièce, joue le rôle d'Alan Turing. Inspirée par la
pièce de Hugh Whitemore, Breaking the Code, et basée sur Alan Turing : The
Enigma d'Andrew Hodges, la pièce remporte quatre Molières en 2019 : Meilleur
spectacle privé, Meilleur auteur francophone vivant, Meilleur metteur en scène
théâtre privé ( Tristan Petitgirard) et Meilleur comédien.
Au Théâtre du Palais-Royal, vous pourrez également profiter d'une formule
diner-spectacle à réserver par téléphone.
La machine de Turing est à découvrir au Théâtre du Palais-Royal, dans le 1er
arrondissement de Paris, jusqu'au 27 avril 2024.
texte Nicolaï Erdmantraduction André Markowiczmise en scène Patrick PineauNous
sommes en Russie, sept ans après la chute du tsar. Deux familles tentent de
conserver par tous les moyens leur place dans une société en pleine muta-tion.
D’un côté, les Goulatchkine à l’esprit petit-bourgeois postrévolutionnaire, de
l’autre les Smetanitch nostalgiques de l’ordre ancien. Une seule solution pour
survivre dans ce monde où ils n’ont plus leur place : le mariage de la fille
Smetanicht avec le fils Goulatchkine, Pavel Sergueïevitch, chargé d’entrer au
parti et ainsi d’obtenir le mandat censé assurer la sécurité des deux familles.
Sur le mode burlesque, Nicolaï Erdman fustige les deux régimes et dénonce la
terreur à laquelle son pays est soumis. Il y a cent ans, la pièce était créée
par Meyerhold à Moscou. Succès public immédiat mais trop subversif pour le
régime de l’époque ! Douze ans après avoir mis en scène Le Suicidé, Patrick
Pineau poursuit son exploration de l’œuvre de Nicolaï Erdman, dans une toute
nouvelle traduction d’André Markowicz. À ses côtés, c’est une troupe de 13
acteurs qui promet de porter le tragicomique à son comble pour mieux mettre en
pièces par un rire ravageur les travers d’une société à bout de souffle qui
peine à se réinventer !avec François Caron, Ahmed Hammadi Chassin, Marc
Jeancourt, Aline Le Berre, Virgil Leclaire, Jean-Philippe Lévêque, Yasmine
Modestine, Nadine Moret, Arthur Orcier, Sylvie Orcier, Patrick Pineau, Elliot
Pineau-Orcier, Lauren Pineau-Orcier et avec la participation de Jean-Philippe
François et Christian Pinaud dramaturgie Magali Rigaill lumières Christian
Pinaud costumes Gwendoline Bouget musique Jean Philippe François régie générale
Florent Fouquet presse ZEF – Isabelle Muraour