Théâtre de l'Opprimé

Venue

Upcoming events

There’s no upcoming events

Past events

La Cie du théâtre de l'Opprimé vous convie à un théâtre-forum ouvert dans ses locaux !-Qu'est ce qu'un théâtre-forum ?C’est un spectacle de théâtre interactif qui permet par le biais du jeu théâtral de faire émerger la parole et la réflexion autour d’un thème choisi. Le théâtre-forum peut aborder n’importe quel sujet/thématique sociale, peu importe le contexte et milieu social.Lors de la séance, dans un premier temps, les comédiens jouent plusieurs courtes scènes évoquant des situations quotidiennes pouvant être vécues comme conflictuelle ou bloquée. Puis ces scènes sont rejouées autant de fois que nécessaire, de telle sorte que le public puisse venir remplacer un personnage sur scène (ou en créer un nouveau) pour essayer de parvenir à une issue plus satisfaisante.Face aux acteurs et confronté à la scène initiale, le spect-Acteur devra tenter de mettre en place des alternatives possibles aux difficultés rencontrées.La représentation est placée sous la responsabilité de la salle. Il ne s’agit pas d’apporter un message ou de trouver la bonne réponse, mais d’expérimenter ensemble, sur scène, des solutions possibles.-Réservation obligatoire à theatreforum@theatredelopprime.com avant le 29 septembre à 12h00 (places limitées).Evènement en entrée libre.
Bérénice + Hamlet
10mei 2023
-
21mei 2023
Un jeune homme puissant, un Prince, perd son Père. Il prend alors la décision de renoncer à ce qui lui était cher, à sa vie voulue, à l’Amour, à ses valeurs, pour faire perdurer celles de son Père : qu’il survive à travers lui. Il en mourra bientôt.Ce jeune homme, c’est Titus, amoureux éperdu de Bérénice, Reine étrangère qu’il ne peut pas épouser sans aller contre la loi de son père ; qu’il ne peut pas quitter sans disparaître lui-même.Ce jeune homme, c’est Hamlet, qui n’avait rien d’un meurtrier jusqu’à ce que le Spectre de son Père lui apparaisse pour lui réclamer une vengeance de sang, où le sien sera versé.Ce jeune homme, c’est peut-être moi ; mon père est bien vivant, mais j’hérite d’auteurs qui me lèguent leurs mots et leurs valeurs, avec lesquelles je suis en conflit, que j’admire aussi par certains aspects, et que je décide aujourd’hui de porter à mon tour. J’espère ne pas disparaître, et que subsistera aussi le monde que je nous souhaite, où l’Amour, la tendresse, la réconciliation et l’écoute ont leur place, autant que la grandeur, la puissance, la beauté et la mémoire.Ces deux pièces, mises face à face, racontent nos histoires : des trajectoires, des luttes pour concilier des contraires, pour réparer autant que possible des blessures trop profondes, pour remettre du rire où il y a eu trop de pleurs, de la bouffonnerie dans ce qui devint austère, de la profusion dans ce qu’on voudrait pur.Chacun de nous suit la voix de son illustre pair, admiré ou rejeté, avec au plus profond un murmure : « Puissé-je ne pas disparaître. »-Collectif Les Chants ÉgarésTexte : Racine / ShakespeareMise en scène : Marceau Deschamps-SéguraAvec : Marceau Deschamps-Ségura, Lucie Durand, Richard Dubelski, Anthony Martine, Léa Moreau, Benoît Segui, Marion Träger et Marianne WolfsohnCréation son : Léa Moreau, Richard Dubelski et Benoît SeguiCréation costumes : Leslie MoquetCréation lumières : Coriane AlcaldeAdministration : Margaux AlbarelAvec la participation artistique de l’ESCAEn partenariat avec : la Rookerie ; Mains-d’œuvres ; Centre Culture Aragon (Oyonnax) ; lycée Paul Painlevé (Oyonnax)Avec le soutien de RAV!V, Actes If
Liberté à Brême
05april 2023
-
23april 2023
Liberté à Brême par sa façon de déconstruire pierre par pierre le patriarcat, système infiltré, infusé jusque dans nos cerveaux et nos imaginaires, nous permet de réaliser la nature de ce qui nous opprime et de ce que, bien malgré nous, nous contribuons à perpétuer.Liberté à Brême est une magnifique tragédie, un « Théâtre des idées » comme dirait Antoine Vitez, un ring sur le quel une femme qui veut simplement être libre affronte, dans un combat sans merci tous les tenants et tenantes du patriarcat qui s’accrochent férocement à leurs valeurs et à leur mode de vie.Liberté à Brême est une farce macabre dans laquelle s’agitent des marionnettes empesées et confites dans leur jus réactionnaire.Liberté à Brême est un appel à la vie, à l’amour, à la liberté de tous les êtres quel que soit leur sexe, leur origine ou leur condition. Geesche armée de sa douce et « sainte » violence est bien notre contemporaine.-Cie Aberratio MentalisTexte : Rainer Werner FassbinderMise en scène : Claude VialaAvec : Lorédana Chaillot, Christian Roux, Hervé Laudière, Rafaël Perichon, Pascaline SchwabComposition : Christian RouxCréation lumières : Tanguy GauchetCréation sonore : Romain Charlot
Dans le cadre de la semaine "Jusqu'au bout" au Théâtre de l'Opprimé, Das Kollektiv Mahu aborde l’œuvre-fleuve de Goethe avec le dogme suivant :– respect scrupuleux du texte dans son intégralité (Faust 1 et Faust 2- si peu joué :(pas de coupe, pas de ré-écriture– distribution aléatoire : n’importe qui peut jouer n’importe quel rôle à n’importe quel moment– multilinguisme (allemand, pour faire entendre le texte d’origine, français, et toute langue rencontrée en cours de route)– improvisation : aucun déplacement, aucune intention n’est fixée– costumes de cabaret : trop, c’est mieux !– texte en main– en cherchant l’humour du texteC’est un travail sur l’écoute, le je-ne-sais-pas, pour garder confiance dans un climat de pertes de repère (toute ressemblance avec notre époque est évidemment purement fortuite).-Texte : Johann Wolfgang von GoetheTraduction française : Jean Malaplate (éd. Garnier Flammarion)Concept et mise en scène : Das Kollektiv MahuProduction : Das Kollektiv MahuAvec : Nina Behrendt, Stan Briche, Magdalena Emser, Mathieu Huot, Thomas Kellner, Marieke Sergent + guests + vousRégie générale et coordination : Camille PawlotskyRégie plateau : André SallesAvec le soutien de : La Reine Blanche (Paris), Festival Echographies – Compagnie Voulez-Vous (La Villette, Paris), Eskiiz Kafé (Istanbul), Goethe Institut (Lyon), Ghost Raum – Pink Valley (Berlin), Maison Denise Masson – Institut Français du Maroc (Marrakech), Plateforme de la jeune Création franco-allemande (Lyon)
Nosotras las monstruas
22februari 2023
-
05maart 2023
La compagnie CoArtRe a décidé de prendre un risque avec sa mise en scène pour cette année ; prendre le risque de regarder les différences en face, sans crainte, osant ainsi mettre l’accent sur la récupération de territoires contestés, où nos personnages sont du côté du monstrueux. Pour cela, nous avons choisi le classique « Les bonnes » du dramaturge français Jean Genet et l’avons mis au service d’une critique socio-politique d’une puissance inhabituelle. Le texte de Genet explore la lutte des classes permanente. Les opprimés et les oppresseurs. Les oubliés et les marginalisés. Personne n’est à l’abri dans cet univers, chacun rêve d’éliminer le chef, le patron, le propriétaire du domaine, le maître qui opprime et punit. La dialectique maître-esclave est l’arrière-plan philosophique de cette pièce. Et c’est là que réside le déséquilibre social, l’inégalité brutale qui gangrène notre société. Dans le texte original, ce problème, sans solution évidente, a dérivé dans la version de ce collectif qui domine, depuis l’ombre, depuis un hangar abandonné à la fiction de quelques personnages qui veulent déshabiller une société coincée dans le néolibéralisme. Ce seront donc les « monstres », ceux qui sont discriminés en raison de leur choix de genre, qui porteront sur la scène le vrai visage d’une société qui a besoin de se regarder en face, sans masque. Soyons justes et disons que l’effort est louable, mais cette tâche est celle de tous. Alors, les voici, personne ne les a choisis, ils se sont présentés à un appel à projet, ils veulent parler depuis la scène d’aujourd’hui au Chili d’aujourd’hui, écoutons-les avec respect, car ils sont les meilleurs d’entre nous, ils sont les statistiques aveugles d’une société qui s’effondre, pour renaître de ses cendres et transformée en la société à laquelle nous aspirons tous.« Las Monstruas » nous invitent à refonder. S’il y a quelque chose que nous avons appris avec la révolte, c’est de récupérer la dignité, qui n’est rien d’autre que la qualité qui nous fait valoir en tant que personnes. Il faut oser « traverser le miroir » et cela signifie désapprendre et démonter les systèmes de normes préétablies ; nous nous positionnons depuis le baroque latino-américain que nous sommes et qui a à voir avec le monstrueux, la périphérie, et nous devons prendre conscience et démonter, désapprendre et construire d’autres formes de configuration.-Cie CoArtReTexte et mise en scène : Jacqueline Roumeau CrestaAvec : Carlos Fernández, Héctor Alvadaro, Constantino Recordón, Argenis García, José ZapataCréation sonore : Alejandro MirandaCréation lumières : David IbarraCoproduction : CoARtRe, Paooc
Longtemps la nuit
15februari 2023
-
19februari 2023
Suzanne est une écrivaine en panne d’inspiration qui anime des ateliers d’écriture. Arsène est un adolescent de 16 ans qui va participer aux ateliers animés par cette dernière. Le thème des ateliers d’écriture : l’objet. Un objet familial, ancien ou non, que devront rapporter les élèves et qui sera le point de départ à ce travail de rédaction. Les élèves, un à un, évoquent leurs objets personnels, vestiges des exploits des grands-parents, ou souvenirs de voyages. Mais pour Arsène, le choix semble cornélien. Il décide finalement de ressortir sa valise de sa cachette, seul souvenir de sa famille d‘origine et de sa vie passée. Suzanne va alors se rendre compte de la difficulté pour le jeune homme de parler de cet objet et va réaliser le traumatisme qui se cache derrière. Étant petit, Arsène habitait le Rwanda. A 7 ans, il a fui seul le génocide. Après de nombreux obstacles, il a été recueilli par une association et a pu être adopté dans une famille en France. Cette valise est l’unique objet qu’il lui reste de sa famille. Les ateliers de Suzanne vont réveiller en lui ses souvenirs et sa mémoire traumatisée. Suzanne va alors l’aider à se remémorer ses souvenirs douloureux pour commencer à les digérer. Elle aussi a connu un deuil enfant et ne se souvient plus de son enfance. Sa sœur Jeanne tente de raviver sa mémoire, mais Suzanne n’y arrive pas. Avec sa rencontre avec Arsène, quelque chose va se débloquer. Mutuellement, ils vont s’aider à se remémorer pour mieux grandir, avancer vers plus de sérénité. Une sorte de résilience. Un récit à trois voix, plein d’espoir joué par trois comédien.nes dans une mise en scène épurée.-Cie Qui Porte QuoiD’après le roman J’ai longtemps eu peur de la nuit de Yasmine GhataTexte : Raphaël ThetMise en scène : Gaëlle BourgeoisAssistante de mise en scène : Caroline StefanucciAvec : Marie Almosnino, Corinne Chevalier, Mouradi M’ChindaComposition : Marie AlmosninoCréation lumières : Bastien GérardCréation son : tout au plateau par Marie AlmosninoChorégraphie Circassienne : Julie TavertScénographie et costume : Maud ChanelCoproducteur : Théâtre François Ponsard à Vienne , Région Auvergne Rhône Alpes dans le cadre du dispositif « un été culturel » , en attente de réponse du département de l’Isère, de la drac AURA et de la SPEDIDAM
Armand, l'anti Cyrano
10februari 2023
-
12februari 2023
Armand, un jeune écrivain plein de promesses, débarque dans la capitale française. Il est prêt à tous les sacrifices, toutes les peines, tous les masques sociaux pour devenir la nouvelle plume parisienne, et rencontre, bien heureux, Vincent, Charles et Fred, trois jeunes hommes qui lui offrent de beaux espoirs. Mois après mois, il découvre l’ambition de ses pairs, l’érotisme envahissant, l’amitié d’intérêt et les pleurs solitaires de fin de soirée dans sa quête du triomphe.Tragédie atemporelle inspirée de faits réels, la pièce se forme dans le traitement d’un ensemble de thèmes importants : la méritocratie, les échelons sociaux, les violences sexuelles, l’abus de pouvoir, la liberté d’expression et le vivre ensemble dans sa généralité.-Cie Mâle DomestiqueTexte, mise en scène, créations musicale et lumières : Eurus Brun-HervyDistribution : Jean Aguilar Freches, Natalia Gallego, Nadia Deiana, Thierry VerinAide à la création musicale : Didier Monge
Jacob Jacobson
07februari 2023
-
09februari 2023
Spectacle en Yiddish surtitré français.-Écrite en 1930 à Varsovie et publiée un an plus tard, la pièce Jacob Jacobson du poète yiddish Aaron Zeitlin a dû attendre le XXIe siècle pour être portée à la scène.Ultra-moderne, traversée par les questions les plus brûlantes de son époque, son pessimisme cynique et sombre ne la prédispose pas non plus au succès critique. Et pourtant, impossible d’ignorer cet événement éditorial : en 1930, la pièce prédit l’éclatement d’une nouvelle guerre mondiale, répétition inconsidérée du carnage de 1914-1918.À bord d’un paquebot dont les passagers sont des types génériques de la société contemporaine — le Travailleur, le Général, la Prostituée, le Poète… — un commerçant juif new-yorkais, Jacob Jacobson, est seul à s’élever contre la perspective imminente d’une nouvelle guerre, habité par le pressentiment que cette guerre signera la fin de l’humanité. Et en effet, la guerre éclate, ne laissant derrière elle qu’un seul survivant : Jacobson lui-même. Pressé de devenir un nouvel Adam par un ange soucieux de rebâtir l’humanité, Jacob Jacobson envisage avec effroi de voir l’histoire humaine se répéter…–Cie Troïm TeaterTexte : Aaron ZeitlinMise en scène : Tal Hever-ChybowskiAvec : Laurence Aptekier-Fisbein, Marion Blank, Charles Leiserowicz, Michel Fisbein, André Furcajg, Tal Hever-Chybowski, Rodolfo Velvl Niborski, Léopold Leybl Niborski de Milleret, Charles Perelle, Annick Prime-Margules, Betty Reicher, Annie SatlerCompositeur et création son : Nicolas DupinMusiciens sur scène : Nicolas Dupin (violon), Bastien Hartmann (piano), Cécile Neeser Hever (harpe)Création lumière : Romano JosephCoproducteurs et soutiens : Fondation pour la Mémoire de la Shoah
L'élan des langues
01februari 2023
-
05februari 2023
Et si l’on parlait de désir? Et si l’on parlait de passion?Deux chanteurs lyriques, avec l’aide d’un pianiste électrisant et d’une vidéaste vont tenter de retrouver la flamme de leurs amours adulescentes. Ils s’élancent perpétuellement et se heurtent à leurs idéaux de relation parfaite. Nous les suivons dans leurs élans, leurs rapports à la scène, leurs dérives. La musique est à l’image de leur aventure: pop, électrique, dansante, sacrée, baroque, wagnérienne sous haute tension.Un OPERA?La forme musicale est résolument opératique. Les artistes lyriques utilisent leur voix dans toute sa démesure. Dans le livret se succèdent des airs lyriques, des duos, des lamenti monteverdiens électrifiés, des récitatifs accompagnés, au fil des envies des personnages. La composition musicale originale se veut électrique et électrisante, à la manière d’une bande-son de leurs désirs.Un POP SOAP OPERA ?Les personnages de L’Élan des Langues vivent une histoire passionnelle haute en couleur, telle que celles développées dans les séries Dallas ou Dynastie avec ses « cliffhangers » à la fin de chaque épisode, ses disputes, ses passions, ses déboires et ses victoires jouissives.-Cie Ode & LyreTexte : Nadège Prugrard, Eugène DurifMise en scène : Stéphanie MarcoAvec : Paul-Alexandre Dubois (chant), Stéphanie Marco (chant), Nicolas Cante (pianiste et multiclaviers), Zita Cochet (Vidéo live)Composition : Jonn Toad, Nicolas CanteCréation lumières et régie son : Hugo SallezProduction : Ode et LyreCo-production : Communauté de Commune de l’Étampois, Le Silo (Mérévile), Le Pic (Marseille)Co-Réalisation : Théâre de L’OppriméAccueil en résidence : Le Silo (Méréville) , le Plateau 7 (Ardèche), Le PIC (Marseille), La Mesòn (Marseille)Partenaires : Compagnie Barouf /EMS Laurent Leclerc