La Cie du théâtre de l'Opprimé vous convie à un théâtre-forum ouvert dans ses
locaux !-Qu'est ce qu'un théâtre-forum ?C’est un spectacle de théâtre interactif
qui permet par le biais du jeu théâtral de faire émerger la parole et la
réflexion autour d’un thème choisi. Le théâtre-forum peut aborder n’importe quel
sujet/thématique sociale, peu importe le contexte et milieu social.Lors de la
séance, dans un premier temps, les comédiens jouent plusieurs courtes scènes
évoquant des situations quotidiennes pouvant être vécues comme conflictuelle ou
bloquée. Puis ces scènes sont rejouées autant de fois que nécessaire, de telle
sorte que le public puisse venir remplacer un personnage sur scène (ou en créer
un nouveau) pour essayer de parvenir à une issue plus satisfaisante.Face aux
acteurs et confronté à la scène initiale, le spect-Acteur devra tenter de mettre
en place des alternatives possibles aux difficultés rencontrées.La
représentation est placée sous la responsabilité de la salle. Il ne s’agit pas
d’apporter un message ou de trouver la bonne réponse, mais d’expérimenter
ensemble, sur scène, des solutions possibles.-Réservation obligatoire à
theatreforum@theatredelopprime.com avant le 29 septembre à 12h00 (places
limitées).Evènement en entrée libre.
Théâtre de l'Opprimé
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Un jeune homme puissant, un Prince, perd son Père. Il prend alors la décision de
renoncer à ce qui lui était cher, à sa vie voulue, à l’Amour, à ses valeurs,
pour faire perdurer celles de son Père : qu’il survive à travers lui. Il en
mourra bientôt.Ce jeune homme, c’est Titus, amoureux éperdu de Bérénice, Reine
étrangère qu’il ne peut pas épouser sans aller contre la loi de son père ; qu’il
ne peut pas quitter sans disparaître lui-même.Ce jeune homme, c’est Hamlet, qui
n’avait rien d’un meurtrier jusqu’à ce que le Spectre de son Père lui apparaisse
pour lui réclamer une vengeance de sang, où le sien sera versé.Ce jeune homme,
c’est peut-être moi ; mon père est bien vivant, mais j’hérite d’auteurs qui me
lèguent leurs mots et leurs valeurs, avec lesquelles je suis en conflit, que
j’admire aussi par certains aspects, et que je décide aujourd’hui de porter à
mon tour. J’espère ne pas disparaître, et que subsistera aussi le monde que je
nous souhaite, où l’Amour, la tendresse, la réconciliation et l’écoute ont leur
place, autant que la grandeur, la puissance, la beauté et la mémoire.Ces deux
pièces, mises face à face, racontent nos histoires : des trajectoires, des
luttes pour concilier des contraires, pour réparer autant que possible des
blessures trop profondes, pour remettre du rire où il y a eu trop de pleurs, de
la bouffonnerie dans ce qui devint austère, de la profusion dans ce qu’on
voudrait pur.Chacun de nous suit la voix de son illustre pair, admiré ou rejeté,
avec au plus profond un murmure : « Puissé-je ne pas disparaître. »-Collectif
Les Chants ÉgarésTexte : Racine / ShakespeareMise en scène : Marceau
Deschamps-SéguraAvec : Marceau Deschamps-Ségura, Lucie Durand, Richard Dubelski,
Anthony Martine, Léa Moreau, Benoît Segui, Marion Träger et Marianne
WolfsohnCréation son : Léa Moreau, Richard Dubelski et Benoît SeguiCréation
costumes : Leslie MoquetCréation lumières : Coriane AlcaldeAdministration :
Margaux AlbarelAvec la participation artistique de l’ESCAEn partenariat avec :
la Rookerie ; Mains-d’œuvres ; Centre Culture Aragon (Oyonnax) ; lycée Paul
Painlevé (Oyonnax)Avec le soutien de RAV!V, Actes If
Liberté à Brême par sa façon de déconstruire pierre par pierre le patriarcat,
système infiltré, infusé jusque dans nos cerveaux et nos imaginaires, nous
permet de réaliser la nature de ce qui nous opprime et de ce que, bien malgré
nous, nous contribuons à perpétuer.Liberté à Brême est une magnifique tragédie,
un « Théâtre des idées » comme dirait Antoine Vitez, un ring sur le quel une
femme qui veut simplement être libre affronte, dans un combat sans merci tous
les tenants et tenantes du patriarcat qui s’accrochent férocement à leurs
valeurs et à leur mode de vie.Liberté à Brême est une farce macabre dans
laquelle s’agitent des marionnettes empesées et confites dans leur jus
réactionnaire.Liberté à Brême est un appel à la vie, à l’amour, à la liberté de
tous les êtres quel que soit leur sexe, leur origine ou leur condition. Geesche
armée de sa douce et « sainte » violence est bien notre contemporaine.-Cie
Aberratio MentalisTexte : Rainer Werner FassbinderMise en scène : Claude
VialaAvec : Lorédana Chaillot, Christian Roux, Hervé Laudière, Rafaël Perichon,
Pascaline SchwabComposition : Christian RouxCréation lumières : Tanguy
GauchetCréation sonore : Romain Charlot
Dans le cadre de la semaine "Jusqu'au bout" au Théâtre de l'Opprimé, Das
Kollektiv Mahu aborde l’œuvre-fleuve de Goethe avec le dogme suivant :– respect
scrupuleux du texte dans son intégralité (Faust 1 et Faust 2- si peu joué :(pas
de coupe, pas de ré-écriture– distribution aléatoire : n’importe qui peut jouer
n’importe quel rôle à n’importe quel moment– multilinguisme (allemand, pour
faire entendre le texte d’origine, français, et toute langue rencontrée en cours
de route)– improvisation : aucun déplacement, aucune intention n’est fixée–
costumes de cabaret : trop, c’est mieux !– texte en main– en cherchant l’humour
du texteC’est un travail sur l’écoute, le je-ne-sais-pas, pour garder confiance
dans un climat de pertes de repère (toute ressemblance avec notre époque est
évidemment purement fortuite).-Texte : Johann Wolfgang von GoetheTraduction
française : Jean Malaplate (éd. Garnier Flammarion)Concept et mise en scène :
Das Kollektiv MahuProduction : Das Kollektiv MahuAvec : Nina Behrendt, Stan
Briche, Magdalena Emser, Mathieu Huot, Thomas Kellner, Marieke Sergent + guests
+ vousRégie générale et coordination : Camille PawlotskyRégie plateau : André
SallesAvec le soutien de : La Reine Blanche (Paris), Festival Echographies –
Compagnie Voulez-Vous (La Villette, Paris), Eskiiz Kafé (Istanbul), Goethe
Institut (Lyon), Ghost Raum – Pink Valley (Berlin), Maison Denise Masson –
Institut Français du Maroc (Marrakech), Plateforme de la jeune Création
franco-allemande (Lyon)
La compagnie CoArtRe a décidé de prendre un risque avec sa mise en scène pour
cette année ; prendre le risque de regarder les différences en face, sans
crainte, osant ainsi mettre l’accent sur la récupération de territoires
contestés, où nos personnages sont du côté du monstrueux. Pour cela, nous avons
choisi le classique « Les bonnes » du dramaturge français Jean Genet et l’avons
mis au service d’une critique socio-politique d’une puissance inhabituelle. Le
texte de Genet explore la lutte des classes permanente. Les opprimés et les
oppresseurs. Les oubliés et les marginalisés. Personne n’est à l’abri dans cet
univers, chacun rêve d’éliminer le chef, le patron, le propriétaire du domaine,
le maître qui opprime et punit. La dialectique maître-esclave est l’arrière-plan
philosophique de cette pièce. Et c’est là que réside le déséquilibre social,
l’inégalité brutale qui gangrène notre société. Dans le texte original, ce
problème, sans solution évidente, a dérivé dans la version de ce collectif qui
domine, depuis l’ombre, depuis un hangar abandonné à la fiction de quelques
personnages qui veulent déshabiller une société coincée dans le néolibéralisme.
Ce seront donc les « monstres », ceux qui sont discriminés en raison de leur
choix de genre, qui porteront sur la scène le vrai visage d’une société qui a
besoin de se regarder en face, sans masque. Soyons justes et disons que l’effort
est louable, mais cette tâche est celle de tous. Alors, les voici, personne ne
les a choisis, ils se sont présentés à un appel à projet, ils veulent parler
depuis la scène d’aujourd’hui au Chili d’aujourd’hui, écoutons-les avec respect,
car ils sont les meilleurs d’entre nous, ils sont les statistiques aveugles
d’une société qui s’effondre, pour renaître de ses cendres et transformée en la
société à laquelle nous aspirons tous.« Las Monstruas » nous invitent à
refonder. S’il y a quelque chose que nous avons appris avec la révolte, c’est de
récupérer la dignité, qui n’est rien d’autre que la qualité qui nous fait valoir
en tant que personnes. Il faut oser « traverser le miroir » et cela signifie
désapprendre et démonter les systèmes de normes préétablies ; nous nous
positionnons depuis le baroque latino-américain que nous sommes et qui a à voir
avec le monstrueux, la périphérie, et nous devons prendre conscience et
démonter, désapprendre et construire d’autres formes de configuration.-Cie
CoArtReTexte et mise en scène : Jacqueline Roumeau CrestaAvec : Carlos
Fernández, Héctor Alvadaro, Constantino Recordón, Argenis García, José
ZapataCréation sonore : Alejandro MirandaCréation lumières : David
IbarraCoproduction : CoARtRe, Paooc
Suzanne est une écrivaine en panne d’inspiration qui anime des ateliers
d’écriture. Arsène est un adolescent de 16 ans qui va participer aux ateliers
animés par cette dernière. Le thème des ateliers d’écriture : l’objet. Un objet
familial, ancien ou non, que devront rapporter les élèves et qui sera le point
de départ à ce travail de rédaction. Les élèves, un à un, évoquent leurs objets
personnels, vestiges des exploits des grands-parents, ou souvenirs de voyages.
Mais pour Arsène, le choix semble cornélien. Il décide finalement de ressortir
sa valise de sa cachette, seul souvenir de sa famille d‘origine et de sa vie
passée. Suzanne va alors se rendre compte de la difficulté pour le jeune homme
de parler de cet objet et va réaliser le traumatisme qui se cache derrière.
Étant petit, Arsène habitait le Rwanda. A 7 ans, il a fui seul le génocide.
Après de nombreux obstacles, il a été recueilli par une association et a pu être
adopté dans une famille en France. Cette valise est l’unique objet qu’il lui
reste de sa famille. Les ateliers de Suzanne vont réveiller en lui ses souvenirs
et sa mémoire traumatisée. Suzanne va alors l’aider à se remémorer ses souvenirs
douloureux pour commencer à les digérer. Elle aussi a connu un deuil enfant et
ne se souvient plus de son enfance. Sa sœur Jeanne tente de raviver sa mémoire,
mais Suzanne n’y arrive pas. Avec sa rencontre avec Arsène, quelque chose va se
débloquer. Mutuellement, ils vont s’aider à se remémorer pour mieux grandir,
avancer vers plus de sérénité. Une sorte de résilience. Un récit à trois voix,
plein d’espoir joué par trois comédien.nes dans une mise en scène épurée.-Cie
Qui Porte QuoiD’après le roman J’ai longtemps eu peur de la nuit de Yasmine
GhataTexte : Raphaël ThetMise en scène : Gaëlle BourgeoisAssistante de mise en
scène : Caroline StefanucciAvec : Marie Almosnino, Corinne Chevalier, Mouradi
M’ChindaComposition : Marie AlmosninoCréation lumières : Bastien GérardCréation
son : tout au plateau par Marie AlmosninoChorégraphie Circassienne : Julie
TavertScénographie et costume : Maud ChanelCoproducteur : Théâtre François
Ponsard à Vienne , Région Auvergne Rhône Alpes dans le cadre du dispositif « un
été culturel » , en attente de réponse du département de l’Isère, de la drac
AURA et de la SPEDIDAM
Armand, un jeune écrivain plein de promesses, débarque dans la capitale
française. Il est prêt à tous les sacrifices, toutes les peines, tous les
masques sociaux pour devenir la nouvelle plume parisienne, et rencontre, bien
heureux, Vincent, Charles et Fred, trois jeunes hommes qui lui offrent de beaux
espoirs. Mois après mois, il découvre l’ambition de ses pairs, l’érotisme
envahissant, l’amitié d’intérêt et les pleurs solitaires de fin de soirée dans
sa quête du triomphe.Tragédie atemporelle inspirée de faits réels, la pièce se
forme dans le traitement d’un ensemble de thèmes importants : la méritocratie,
les échelons sociaux, les violences sexuelles, l’abus de pouvoir, la liberté
d’expression et le vivre ensemble dans sa généralité.-Cie Mâle DomestiqueTexte,
mise en scène, créations musicale et lumières : Eurus Brun-HervyDistribution :
Jean Aguilar Freches, Natalia Gallego, Nadia Deiana, Thierry VerinAide à la
création musicale : Didier Monge
Spectacle en Yiddish surtitré français.-Écrite en 1930 à Varsovie et publiée un
an plus tard, la pièce Jacob Jacobson du poète yiddish Aaron Zeitlin a dû
attendre le XXIe siècle pour être portée à la scène.Ultra-moderne, traversée par
les questions les plus brûlantes de son époque, son pessimisme cynique et sombre
ne la prédispose pas non plus au succès critique. Et pourtant, impossible
d’ignorer cet événement éditorial : en 1930, la pièce prédit l’éclatement d’une
nouvelle guerre mondiale, répétition inconsidérée du carnage de 1914-1918.À bord
d’un paquebot dont les passagers sont des types génériques de la société
contemporaine — le Travailleur, le Général, la Prostituée, le Poète… — un
commerçant juif new-yorkais, Jacob Jacobson, est seul à s’élever contre la
perspective imminente d’une nouvelle guerre, habité par le pressentiment que
cette guerre signera la fin de l’humanité. Et en effet, la guerre éclate, ne
laissant derrière elle qu’un seul survivant : Jacobson lui-même. Pressé de
devenir un nouvel Adam par un ange soucieux de rebâtir l’humanité, Jacob
Jacobson envisage avec effroi de voir l’histoire humaine se répéter…–Cie Troïm
TeaterTexte : Aaron ZeitlinMise en scène : Tal Hever-ChybowskiAvec : Laurence
Aptekier-Fisbein, Marion Blank, Charles Leiserowicz, Michel Fisbein, André
Furcajg, Tal Hever-Chybowski, Rodolfo Velvl Niborski, Léopold Leybl Niborski de
Milleret, Charles Perelle, Annick Prime-Margules, Betty Reicher, Annie
SatlerCompositeur et création son : Nicolas DupinMusiciens sur scène : Nicolas
Dupin (violon), Bastien Hartmann (piano), Cécile Neeser Hever (harpe)Création
lumière : Romano JosephCoproducteurs et soutiens : Fondation pour la Mémoire de
la Shoah
Et si l’on parlait de désir? Et si l’on parlait de passion?Deux chanteurs
lyriques, avec l’aide d’un pianiste électrisant et d’une vidéaste vont tenter de
retrouver la flamme de leurs amours adulescentes. Ils s’élancent perpétuellement
et se heurtent à leurs idéaux de relation parfaite. Nous les suivons dans leurs
élans, leurs rapports à la scène, leurs dérives. La musique est à l’image de
leur aventure: pop, électrique, dansante, sacrée, baroque, wagnérienne sous
haute tension.Un OPERA?La forme musicale est résolument opératique. Les artistes
lyriques utilisent leur voix dans toute sa démesure. Dans le livret se succèdent
des airs lyriques, des duos, des lamenti monteverdiens électrifiés, des
récitatifs accompagnés, au fil des envies des personnages. La composition
musicale originale se veut électrique et électrisante, à la manière d’une
bande-son de leurs désirs.Un POP SOAP OPERA ?Les personnages de L’Élan des
Langues vivent une histoire passionnelle haute en couleur, telle que celles
développées dans les séries Dallas ou Dynastie avec ses « cliffhangers » à la
fin de chaque épisode, ses disputes, ses passions, ses déboires et ses victoires
jouissives.-Cie Ode & LyreTexte : Nadège Prugrard, Eugène DurifMise en scène :
Stéphanie MarcoAvec : Paul-Alexandre Dubois (chant), Stéphanie Marco (chant),
Nicolas Cante (pianiste et multiclaviers), Zita Cochet (Vidéo live)Composition :
Jonn Toad, Nicolas CanteCréation lumières et régie son : Hugo SallezProduction :
Ode et LyreCo-production : Communauté de Commune de l’Étampois, Le Silo
(Mérévile), Le Pic (Marseille)Co-Réalisation : Théâre de L’OppriméAccueil en
résidence : Le Silo (Méréville) , le Plateau 7 (Ardèche), Le PIC (Marseille), La
Mesòn (Marseille)Partenaires : Compagnie Barouf /EMS Laurent Leclerc
Le 18 juillet 2077. Une société hyper répressive. Un homme et une femme, Jams et
Sara. Puis vient Grit, l’homme du monde de l’autre côté…