Les nocturnes musicales à Train World

Description


********** Français **********

Venez visiter Train World en famille lors de nocturnes musicales
La compagnie OMNIBUS, un quatuor voyageur, fera embarquer petits et grands dans ce périple musical, au fil des rails. La famille aura le plaisir et la surprise d’entendre les chansons lors de leurs déambulations dans le musée, au détour d’une locomotive flamboyante, sur une passerelle ou dans un espace inédit et ils poursuivront leur chemin, guillerets, avec un p’tit air dans la tête.

Infos pratiques

Quand ? vendredi 13 octobre, à 16h30 et à 18h30
Durée: 1h30 à 2h
Âge : à partir de 3 ans
Prix (spectacle musical et visite du musée inclus):
► Enfants < 4 ans : gratuit / 4-5 ans : €5 / 6 ans et + : € 11
► Adultes : € 18
Langues : Musique, français


********** Nederlands **********

Kom naar Train World met het gezin tijdens onze muzikale avonden
De compagnie OMNIBUS, een groep reizigers, neemt kinderen en volwassenen mee op een muzikale reis langs de sporen. Ze verrassen het gezin met liedjes tijdens het museumbezoek zoals op een speelse locomotief, een brug of een andere onverwachte plaats. Met de verschillende deuntjes in het hoofd gaat het gezin van locatie naar locatie in het Train World.

Praktische info

Wanneer? vrijdag 13 oktober om 16u30 en om 18u30
Duur: 1u30 tot 2u
Leeftijd: Vanaf 3 jaar
Prijs (inclusief musical show en museumtour):
► Kinderen < 4 jaar : gratis / 4-5 jaar : € 5 / Vanaf 6 jaar : € 11
► Volwassene: € 18
Talen: Muziek, Frans


********** English **********

Visit Train World with your family during our musical evenings
The OMNIBUS company, an itinerant quartet, takes children and adults on a musical journey along the tracks. The family will be pleasantly surprised of hearing the songs as they stroll through the museum, past an impressive locomotive, on a footbridge or in an entirely new space and happily continues her way with a musical tune in the head.

Practical information

When: Friday, October 13, at 4.30 p.m. or at 6.30 p.m.
Where: Train World, Place Princesse Elisabeth 5, 1030 Schaerbeek
Duration: 1h30 to 2h
Age: from 3 years onwards
Price (musical show and museum visit included):
- Kids Children <4 years: Free / 4-5 years: € 5 / 6-17 years 6 years +: € 11
- Adults: € 18

Languages: Music, French

Information sur la date

2023-05-04: 16:30:00 - 20:00:00

2023-10-13: 16:30:00 - 18:00:00

2023-10-13: 18:30:00 - 20:00:00

Billets

Article 27
1.25€
< 12 ans
11€
Normal
18€

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Événements suggérés

********** English ********** When words intermingle and each voice tells its story simultaneously, the "Hamhameh" emerges. We find ourselves immersed in the vapors of words, the murmurs of voices, the whirlwind of stories. We lose ourselves in this whirlpool to find the stories. To find the best way to convey a story. We take on new roles in this intimate/public space. *Persian word meaning tumult, din, clamor. When everyone speaks at once. Specifications: Registration required, Nudity alert, Touch alert. Participants must have bathing suit, towel/robe.   Originally from Teheran, Kimia Nasirian is a multidisciplinary artist based in Brussels since 2020. She holds a master's degree in sculpture from ENSAV - La Cambre and a bachelor's degree in design from the University of Strasbourg. Her artistic creations explore themes such as the collective memory of the body within political and social movements, as well as religious and traditional rituals in the Middle East. Kimia Nasirian also co-founded the ‘M-A Collective’ performance collective in Brussels. ********** Français ********** Lorsque les mots s'entremêlent et que chaque voix raconte son histoire simultanément, émerge le "Hamhameh". Nous nous retrouvons immergés dans les vapeurs des mots, les murmures des voix, le tourbillon des histoires. Nous nous perdons dans ce tourbillon pour retrouver les récits. Pour trouver la meilleure manière de transmettre une histoire. Nous endossons de nouveaux rôles dans cet espace intime/public. *Mot en persan signifiant Tumulte, vacarme, clameur. Quand tout le monde parle en même temps. Kimia Nasirian, artiste multidisciplinaire, née en 1996 à Téhéran, Iran, vit et travaille à Bruxelles depuis 2020. Elle est titulaire d'un master en Sculpture à l'ENSAV La Cambre à Bruxelles et d'une licence en Design de l'Université de Strasbourg. Ses créations artistiques explorent des thèmes tels que la mémoire collective du corps au sein des mouvements politiques et sociaux, ainsi que les rituels religieux et traditionnels du Moyen-Orient. Kimia a co-fondé le collectif de performance, M-A Collective à Bruxelles.
********** English ********** Down to Under investigates the city’s influence on the human body. In view of video gaming, internet and Generation Z culture, the urban space works as an algorithm, a playground, a battleground, a living space, a field of ever-flowing stimuli as well as a confinement. In this environment, the performing body enacts physicalities and gestures appearing in urban underground music-based subcultures, such as hip-hop/rap, emo, noise, hardcore and punk, exploring forms of social disobedience through movement and sound. This obnoxious figure, charged by the effects of social injustice and struggle, proactively appropriates urban space and exposes their confusion, frustration and rage while allowing their physical efforts to transform into vulnerability and tenderness. Despina Sanida Crezia was born in 1998 in Athens. She works as a performer and performance maker. She graduated from the State School of Dance and the Department of History and Archaeology of the University of Athens. As a performer she has collaborated with many artists from Greece and abroad. Sanida Crezia is also one member of the VIGIL artistic duo. She has interned at the National Library of Greece in the Department of Manuscripts, Archives and Special Collections. ********** Français ********** « Down to Under » s'intéresse à l'influence de la ville sur le corps humain. Au vu des jeux vidéo, de l'internet et de la culture de la génération Z, l'espace urbain fonctionne comme un algorithme, un terrain de jeu, un champ de bataille, un espace de vie, un champ de stimuli en perpétuel mouvement ainsi qu'un enfermement. Dans cet environnement, le corps performant met en scène des corporalités et des gestes apparaissant dans les sous-cultures urbaines basées sur la musique underground, telles que le hip-hop/rap, l'emo, le noise, le hardcore et le punk, explorant des formes de désobéissance sociale par le biais du mouvement et du son. Cette figure odieuse, chargée des effets de l'injustice sociale et de la lutte, s'approprie de manière proactive l'espace urbain et expose sa confusion, sa frustration et sa rage tout en permettant à ses efforts physiques de se transformer en vulnérabilité et en tendresse. Despina Sanida Crezia est née en 1998 à Athènes. Elle travaille comme interprète et créatrice de spectacles. Elle est diplômée de l'École nationale de danse et du département d'histoire et d'archéologie de l'université d'Athènes. En tant que performeuse, elle a collaboré avec de nombreux artistes grecs et étrangers. Sanida Crezia est également membre du duo artistique VIGIL. Elle a effectué un stage à la Bibliothèque nationale de Grèce, au département des manuscrits, des archives et des collections spéciales.
********** English ********** The live-streamed performance in County Clare, Ireland, centers around an ancient Irish tradition: walking barefoot. This symbolic act encapsulates a metaphorical journey of self-discovery and reconnection with heritage. Walking barefoot through the Burren, an ancient and rugged limestone landscape, this performance embodies an exploration of identity and place, transcending borders to forge connections across cultures and to foster unity and shared experience, [la1] despite physical separation. Erin Besch (she, her) is a multidisciplinary artist, explores identity and sense of place informed by a deep affinity to Irish landscape and heritage. She holds bachelor's degrees in both Psychology and Visual Art (Union College), a master [la2] in Art Education (University of Florida) and is engaged in a Master of Fine Art degree in Studio Art (Burren College of Art). www.erinbesch.com ********** Français ********** Diffusée en direct depuis le comté de Clare, en Irlande, la performance s'articule autour d'une ancienne tradition irlandaise : marcher pieds nus. Cet acte symbolique incarne un voyage métaphorique de découverte de soi et de reconnexion au patrimoine. En marchant pieds nus dans le Burren, un paysage calcaire ancien et accidenté, cette performance donne corps à une exploration de l'identité et du lieu, transcendant les frontières pour forger des liens entre les cultures et favoriser l'unité et l'expérience partagée, en dépit de la séparation physique. Artiste pluridisciplinaire, Erin Besch (elle, la) explore l'identité et le sens du lieu en s'appuyant sur une profonde affinité avec les paysages et le patrimoine irlandais. Elle est titulaire d'une licence en psychologie et en arts visuels (Union College), d'un master en éducation artistique (University of Florida) et termine actuellement un master en arts plastiques (Burren College of Art). Website: www.erinbesch.com
Le Fantastique Collectif en partenariat avec la Maison de la Création, vous invite à embarquer pour des sessions mensuelles de lectures de toutes formes littéraires. Poèmes, nouvelles, extraits, slam, rap, chansons, pensées, portraits, formes littéraires et arts de la scène en tous genres, sont les bienvenues. La MC Gare se transforme en laboratoire d’idées et d’essais, en lieu d’expression spontanée, en un voyage artistique unique un mercredi par mois.
********** English ********** A false ceiling takes shape. Placed below the main ceiling and concealing all or part of it, it usually hides imperfections or technical equipment. In most cases, its presence improves the thermal and acoustic performance of a space while reducing its height. As it is not integral with the main ceiling it covers, it can take any shape you choose. Faux Plafond reverses the function of the object, just as children do when building ephemeral huts. A reversible construction stretches out just above the bodies present. Faux Plafond draws attention to the materiality of the architectures that surround us in a world where physical spaces tend to become virtualised. Belgian selection made by Les Halles de Schaerbeek, La Balsamine et Studio Thor. With the support of the Wallonia-Brussels Federation (Brussels promotion).   Camille Bleker and Luna Pittau spend much of their time observing the ceilings that cover their bodies. Together, they create performances. Luna Pittau, initially trained in printmaking and then in Visual Arts (IUAV, Venice), went on to work in the field of re-use. Her practice was soon enriched by textile creations involving the sequence of repetitive gestures, whose performative dimension outweighs the final result. Her work tells the story of inhabited spaces and documents our relationship with place, time and memory. Camille Bleker, architect, author and performer, has collaborated on deconstruction and recycling projects. The question of objects and their function then became a major preoccupation. In her work, which takes the form of a "laboratory" practice combining language and performative experimentation, she examines the relationships of our bodies and spaces to inanimate objects. Camille Bleker & Luna Pittau | Site web ********** Français ********** Un faux plafond prend forme. Posé au-dessous du plafond principal et dissimulant tout ou partie de celui-ci, il masque habituellement les imperfections ou les équipements techniques. La plupart du temps, sa présence permet d’améliorer les performances thermiques et acoustiques d’un espace tout en réduisant la hauteur d’une pièce. Non solidaire du plafond principal qu’il couvre, il peut prendre la forme qu’on choisit de lui donner. Faux Plafond renverse la fonction de l’objet, comme le font les enfants en construisant des cabanes éphémères. Une construction réversible s’étend juste au-dessus des corps présents. Faux Plafond attire l’attention sur la matérialité des architectures qui nous entourent dans un monde où les espaces physiques tendent à se virtualiser. Sélection belge effectuée par Les Halles de Schaerbeek, La Balsamine et Studio Thor. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Promotion de Bruxelles).   Camille Bleker et Luna Pittau passent une grande partie de leur temps à observer les plafonds qui recouvrent leurs corps. Ensemble, elles réalisent des performances. Luna Pittau, d’abord formée à l’image imprimée puis aux Arts Visuels (IUAV, Venise), a ensuite travaillé dans le domaine du réemploi. Sa pratique s’est rapidement enrichie de créations textiles impliquant l’enchaînement de gestes répétitifs, dont la dimension performative l’emporte sur le résultat final. Son travail raconte les espaces habités et documente notre rapport aux lieux, au temps et à la mémoire. Camille Bleker, architecte, autrice et performeuse, a collaboré sur des chantiers de déconstruction et de récupération de matériaux de réemploi. La question des objets et leur fonction est alors devenue une préoccupation majeure. Dans son travail, qui se déploie sous la forme d’une pratique de « laboratoire » mêlant langage et expérimentations performatives, elle se penche sur les relations de nos corps et des espaces aux objets inanimés. Camille Bleker & Luna Pittau | Site web
********** English ********** A couple of years ago, the artist began creating hundreds of thousands of digital images using A.I. programs from the internet. He is going now to re-create some of them IRL (“in real life”) in an attempt to convey a little bit about a) what drove him to obsess over A.I. image-generation and why he stopped, b) what he learned about his gendered psychology and desires for control, fluidity, transgression, and rampant self-reproduction in a quixotic quest for digital male identity, and c) whether or not any of this was a good idea.   The images that the performance is based around emerged from the network as a series of Questionable Revelations (aka “QRs”). They were made from pixels of light, computationally morphing the socially coded representations of our world into new signifying formations and spat out at industrial speeds by a sophisticated new computer architecture that threatens to upend how we interact with our world and with each other. The meaning of an image and indeed, of any performance itself is indeterminate, suspended in the present moment before a firm interpretation can affix itself onto the questionable representation and subdue it into a binarized, “fixed”, and socially circulatable encoding. For this performance, the artist will be there with his indeterminately signifying body, his questioning/questionable mind, some tangible and intangible materials he has assembled to re-enact the images as they appeared to him, and some possibilities for textual and physical interventions we can all make in the space. The rest is yet to be determined. trigger warning - nudity, sexual themes, potentially disturbing imagery   Joseph Gold Hendel is a performance artist, theatremaker, electronic music composer, and intermediate python coder from New York living in rural Western Ireland. He is a fourth year Ph.D. student at the Burren College of Art (University of Galway) where he researches how performance and AI-assisted art can represent, critique, and critically analyze contemporary masculinity and male power under networked digital capitalism. Recent work includes the AI-based video piece “Solstice/Greenman” at 126 Gallery in Galway, a participatory Instagram-based performance “Tomorrow 404” at the Laneway Gallery in Cork, Ireland, and “xxXtedXxx, an anti-Ted Talk” at the Neither King Nor Fish artist-researcher symposium in Vilnius, Lithuania. ********** Français ********** Dans cette performance, l'artiste présente son corps à la signification indéterminée, son esprit interrogatif, des matériaux tangibles et intangibles qu'il a assemblés pour rejouer les images telles qu'elles lui sont apparues, et quelques possibilités d'interventions textuelles et physiques que nous pouvons tous·te·s faire dans l'espace. Le reste est à déterminer. Il y a quelques années, l'artiste a commencé à créer des centaines de milliers d'images numériques en utilisant des programmes d'I.A. sur internet. Il recrée aujourd’hui certaines d'entre elles IRL ("in real life") pour tenter de faire comprendre a) ce qui a conduit cette obsession pour les images créées par I.A. et pourquoi il a arrêté, b) ce qu'il a appris sur sa psychologie sexuée et ses désirs de contrôle, de fluidité, de transgression et d'autoreproduction effrénée dans une quête donquichottesque de l'identité masculine numérique, et c) si tout cela était, ou non, une bonne idée. Les images autour desquelles s'articule la performance ont émergé du réseau sous la forme d'une série de révélations douteuses (aussi appelées "QR"). Elles ont été créées à partir de pixels de lumière, transformant par calcul les représentations socialement codées de notre monde en de nouvelles formations signifiantes et crachées à des vitesses industrielles par une nouvelle architecture informatique sophistiquée qui menace de bouleverser nos interactions les uns avec les autres et dans le monde. trigger warning - nudité, thèmes sexuels, images potentiellement dérangeantes   Joseph Gold Hendel (il, lui, tous) est un performeur, créateur de théâtre, compositeur de musique électro et un codeur python intermédiaire de New York, actuellement basé dans l'ouest de l'Irlande rurale. Etudiant en quatrième année de doctorat au Burren College of Art (Université de Galway), il s’intéresse à la manière dont la performance et l'art assisté par l'IA peuvent représenter, critiquer et analyser la masculinité contemporaine et le pouvoir masculin dans le cadre du capitalisme numérique. Parmi ses travaux récents, la pièce vidéo réalisée par IA "Solstice/Greenman" à la 126 Gallery à Galway, une performance participative basée sur Instagram "Tomorrow 404" à la Laneway Gallery à Cork, en Irlande, et "xxXtedXxx, an anti-Ted Talk" au symposium d'artistes-chercheurs Neither King Nor Fish à Vilnius, en Lituanie.
********** English ********** Act As If There Is No Tomorrow is an ode to excess, to crocodile tears, to real tears. Act As If There Is No Tomorrow is about overacting, about playing right and singing wrong, about a space of reality and fiction, of the living and the image. The piece celebrates reality TV and auteur films, in a relationship of coexistence. Spectators have access to the global image, the one that allows stories and aesthetics, incompatible on paper, to coexist. This piece aims to reconcile. The performers take on the physicality of the over-representation of emotion, becoming mimes, clowns, heroes and heroines of their own lives. The video plays with us, creating micro-shifts between what we see in the present and what we see in the image. “What I see, I believe.”   Mathilde Chaize is an artist based in Brussels, finishing her Master 2 in scenography at La Cambre. With a practice somewhere between scenography and performance, she questions the commonplace of emotion, if it exists, and believes in entertainment as a political issue. Mathilde Chaize believes in the excessive, in what makes us cry and laugh at the same time. In the framework of “Performing Identity. Performance Art Facing Contemporary Societal Challenges”. Project co-funded by the European Union (programme Erasmus+ - Strategic Partnerships). ********** Français ********** Act As If There Is No Tomorrow parle de surjeu, de jouer juste et de chanter faux, d’un espace de réel et de fiction, de vivant et d'image. La pièce célèbre la télé-réalité et films d'auteur, dans un rapport de coexistence. Les spectateur·trice·s ont accès à l'image globale, celle qui fait coexister des histoires et des esthétiques, incompatibles sur le papier. Cette pièce veut réconcilier. En reprenant les corporalités de la surreprésentation de l'émotion, les performeur·euse·s deviennent mimes, clowns, héros et héroïnes de leur propre vie. La vidéo vient se jouer de nous, en créant des micro-décalages, entre ce que l'on voit du présent et ce que l'on voit à l'image. « Ce que je vois, j'y crois. » Act As If There Is No Tomorrow est une ode à l'excessif, aux larmes de crocodiles, aux vraies larmes.   Mathilde Chaize est une artiste basée à Bruxelles, finissant son master 2 en scénographie à la Cambre. Avec une pratique entre la scénographie et la performance, elle interroge le lieu commun de l'émotion, s'il existe, et croit au divertissement comme enjeu politique. Mathilde Chaize croit à l'excessif, à ce qui nous fait pleurer et rire, en même temps. Dans le cadre de «Performer l’identité. L’art performance face aux enjeux de société contemporains». Projet co-financé par l’Union européenne (programme Erasmus+ – Partenariats stratégiques).
********** English ********** Moelle is a performance that stems from a search for body behaviors, dealing with the relationship to the back, to pain first and foremost, but also to the absurdity of the movements it makes the artist make. It's a body presented in all its fragility, effort and stubbornness, a performance that raises the question of the body as a place of negotiation, exhaustion and strangeness. The back is introduced as the driving force behind gestures and intentions, but also as a producer of readings. A reading of space through the face of the back. Pain motivates movement here: it's because the back is in pain that it moves, that it stretches. As it stretches, it generates noise, sound, the sound a back would make. What sound does it make when it's crushed, when it turns, when it's marrowy? Moelle is a wandering performance that disturbs ears and poeticizes gesticulations. Sound mocks image. It's the vertebral column taking the back for a fool. It's a stratagem.   Marion Dégardin is a 24-year-old artist, dancer and choreographer based in Brussels.  A recent graduate of the master's degree in dance and choreographic practices (La Cambre-INSAS-Charleroi Danse), Marion Dégardin is interested in the body's relationship with space, through the mediums of drawing, dance and performance. Belgian selection made by Les Halles de Schaerbeek, La Balsamine et Studio Thor. With the support of the Wallonia-Brussels Federation (Brussels promotion). ********** Français ********** Moelle est une performance qui provient d’une recherche de comportements de corps, traitant de la relation au dos, à la douleur d’abord, mais aussi à l’absurdité des mouvements qu’elle fait faire à l’artiste. C’est un corps présenté dans toute sa fragilité, dans l’effort, dans l’entêtement, une performance qui vient poser la question du corps comme endroit de négociation, d’épuisement et d’étrangeté. Le dos est introduit comme élément moteur des gestes et des intentions, mais aussi comme producteur de lecture. Une lecture d’espace par le visage du dos. La douleur motive ici le mouvement : c’est parce que le dos a mal qu’il bouge, qu’il s’étire. En s’étirant, il génère du bruit, du son, le son que ferait un dos. Quel bruit fait-il quand il est écrasé, quand il tourne, quand il est moelle ? Moelle est une performance qui déambule, qui vient déranger les oreilles, poétiser les gesticulations. C’est le son qui se moque de l’image. C’est la colonne qui prend le dos pour un idiot. C’est un stratagème. Marion Dégardin est une artiste, danseuse et chorégraphe de 24 ans, basée à Bruxelles.  Récemment diplômée du master danse et pratiques chorégraphiques (La Cambre-INSAS-Charleroi Danse), Marion Dégardin s’intéresse aux relations que l’on entretient en tant que corps avec l’espace, par le biais des médiums du dessin, de la danse et de la performance. Sélection belge effectuée par Les Halles de Schaerbeek, La Balsamine et Studio Thor. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Promotion de Bruxelles).
********** English ********** Record a movement Cut, slice and change Press play, stop, play Press stop, play, play lipsync and wiggle record and share Dance changes its temporality and meaning when movements leap into a seemingly endless feed of visual content. The viewer has control over how, when and where dance is consumed. The dancer has control on what is documented and what kind of body is made visible. Dance here, there, everywhere explores choreography, gaze and the politics of time in a world where dance is a fragment floating in a pool of digital mess.   Suvi Tuominen is an artist, dancer and archeologist. Her artistic thinking digs into layers of heritage studies, world relations and performance. In her works, Suvi attempts to construct complex understandings of reality aiming toward the subconscious. Her devices are dance, humor, wordy stimulation, hesitation, discursive engagement and use of trendy colors. Suvi works both as an independent artist, choreographer, dancer, performer and dance teacher. ********** Français ********** Enregistrer un mouvement couper, découper et changer appuyer sur play, stop, play appuyer sur stop, play, play lipsync et wiggle enregistrer et partager La danse change de temporalité et de signification lorsque les mouvements se fondent dans un flux apparemment infini de contenu visuel. Le|a spectateur·trice a le contrôle sur la manière, le moment et l'endroit où la danse est consommée. Le·la danseur·euse a le contrôle sur ce qui est documenté et sur le type de corps qui est rendu visible. Dance here, there, everywhere explore la chorégraphie, le regard et la politique du temps dans un monde où la danse est un fragment flottant dans une piscine de désordre numérique. Suvi Tuominen est artiste, danseuse et archéologue. Sa réflexion artistique s'appuie sur les études du patrimoine, les relations internationales et la performance. Dans ses œuvres, Suvi tente de construire des compréhensions complexes de la réalité en visant le subconscient. Ses moyens d'action sont la danse, l'humour, la stimulation verbale, l'hésitation, l'engagement discursif et l'utilisation de couleurs à la mode. Suvi travaille à la fois comme artiste indépendante, chorégraphe, danseuse, interprète et professeur de danse.
********** English ********** A glass. A mug. A plate. A spoon. A fork. A knife. Chopsticks. A bowl. A cup. A kettle. A pot. A pan. A tablecloth. A candle. What are we feeding? Why are we here? What do you want to give? What are you receiving? Where is it coming from? Do you think with your mouth? Did someone make it for you? Do you sometimes make it for yourself? What stayed? Did you bring it with you? Do you miss it? Do you miss them? Can you share it with others? Do you want more? Did you have enough? Are you going inside? Is it there? Can you find it? À flor da pele is about emotions being so present as if they were at the surface of the skin, where skin is as soft and fragile as a flower, and you could be on the verge of blooming or exploding. It is a portuguese expression that directly translates to "flower of the skin". Drawing from the emotions felt by the experiences of immigration and loss, a space of warmth is created, conjuring memories of friendship, home and community. Embracing the present and the past with stories of people and the knowledge received from them. In this performance, we meditate on practices of care, by evoking memories and rituals deriving from our origins, objects and foods carried through time along with their stories of grief and love. Do you feel warm now? Matilde Gazeau Frade is a Portuguese artist and book designer based in Brussels. She works around devotion and grief, love and loss, the everyday and the poetic, the slowness and the complexity of the artistic practice which take form in books, performances, installations, poems and lists of feelings. Sara Pasternacki is a Portuguese artist based in Brussels. Sara’s approach to art has been characterized by her interest in creating a bridge between our inner and outer worlds, to play and bring into the physical realm people's desires, fantasies, stories and experiences. Her research finds its form and shapes in performance, installation and drawing. ********** Français ********** Un verre. Une tasse. Une assiette. Une cuillère. Une fourchette. Un couteau. Des baguettes. Un bol. Une tasse. Une bouilloire. Une marmite. Une casserole. Une nappe. Une bougie. Que nourrissons-nous ? Pourquoi sommes-nous ici ? Que voulez-vous donner ? Que recevez-vous ? D'où cela vient-il ? Pensez-vous avec votre bouche ? Est-ce que quelqu'un l'a fait pour vous ? Vous arrive-t-il de le faire vous-même ? Qu'est-ce qui est resté ? L'avez-vous emporté avec vous ? Cela vous manque-t-il ? Vous manquent-ils ? Pouvez-vous le partager avec d'autres ? En voulez-vous plus ? En avez-vous eu assez ? Allez-vous à l'intérieur ? Est-ce que c'est là ? Pouvez-vous le trouver ? À flor da pele parle d'émotions présentes comme à la surface de la peau, où la peau est aussi douce et fragile qu'une fleur, et où l'on peut être sur le point d'éclore ou d'exploser. Il s'agit d'une expression portugaise qui se traduit directement par "fleur de la peau". S'inspirant des émotions ressenties lors des expériences d'immigration et de perte, un espace de chaleur est créé, évoquant des souvenirs d'amitié, de maison et de communauté. Embrassant le présent et le passé avec des histoires de personnes et des enseignements reçus d'elles. Dans cette performance, nous méditons sur les pratiques de soins, en évoquant des souvenirs et des rituels dérivés de nos origines, des objets et des aliments transportés à travers le temps avec leurs histoires de chagrin et d'amour. Avez-vous chaud maintenant ? Matilde Gazeau Frade (elle, la) est une artiste et designeuse de livres portugaise basée à Bruxelles. Elle parle d’hommage et de deuil, d’amour et de perte, du quotidien et du poétique, de la lenteur et de la complexité de la pratique artistique, du mal du pays et de la solitude à travers ses livres, performances, installations, poèmes et listes sentimentales. Sara Pasternacki (elle, la) est une artiste portugaise basée à Bruxelles. L'approche artistique de Sara se caractérise par son intérêt pour la création d'un pont entre nos mondes intérieur et extérieur, pour jouer et transposer dans le domaine physique les désirs, les fantasmes, les histoires et les expériences des gens. Ses recherches prennent forme à travers la performance, l'installation et le dessin.