Une invitation pour un fantastique voyage à la découverte des arts du cirque
traditionnel. Spectacle sous chapiteau, déambulations clownesques et animations
diverses.
Événement organisé en collaboration avec la famille Chabri dans le cadre de la
Fête du printemps.
Les tickets pour le spectacle sous chapiteau seront disponibles au stand
d’Archipel 19, le jour même à partir de 12h.
Fire Party - Sztukmistrze Foundation
16april 2022
-17april 2022
De Brouckère Square
Place De Brouckère, Place De Brouckèreplein, Bruxelles, Région de Bruxelles-Capitale 1000, Belgique
Gratuit
Description
*** Français ***
Fire Party! est la plus grande fête enflammée que vous n’ayez jamais vue ! FIRE PARTY ! est un spectacle pyrotechnique à grande échelle avec la participation des meilleurs danseurs de feu, jongleurs et acrobates, le tout dans un décor léger et comique. Hopla ! est un festival de cirque qui se déploie depuis 2007 sur le territoire de la Ville de Bruxelles. Initialement organisé sur une seule journée, il s’est progressivement développé. Le festival Hopla ! a pour objectif de bâtir des ponts entre le cirque et la ville, les circassiens et les citoyens, les arts et leur public. Secteur de création en pleine effervescence, le cirque présente une richesse qui correspond bien à la réalité bruxelloise. Convivial, familial, il fédère, décloisonne les genres, les générations et les clivages sociaux. Il invite au dépassement de soi, à l’émerveillement, au respect de l’autre et à la curiosité.
*** Nederlands ***
FIRE PARTY! is het grootste vuurfeest dat je ooit gezien hebt! FIRE PARTY! is een grootschalige vuurwerkshow met de beste vuurdansers, jongleurs en acrobaten, allemaal in een luchtige en komische setting.HOPLA! is een circusfestival dat sinds 2007 zijn tenten opslaat op het grondgebied van de stad Brussel. Van een eendaagse gebeurtenis, groeide het festival geleidelijk aan uit tot een meerdaags evenement. Sinds 2015 doet het 6 verschillende wijken aan van de Stad gedurende de laatste week van de paasvakantie.Het HOPLA!-festival wil bruggen bouwen tussen het circus en de stad, de circusartiesten en de burgers, de circuskunsten en hun publiek. Circus is een bloeiende artistieke sector en biedt een rijkdom die mooi aansluit op de Brusselse realiteit. Het gezellige gezinsfestival verenigt en overstijgt stijlen, generaties en sociale verschillen. Circus haalt het beste naar boven in mensen en stimuleert verwondering, respect voor elkaar en nieuwsgierigheid.
Cirque
Information sur la date
21:00:00 - 22:00:00
Billets
Gratuit
Info & Réservation
Lieu
Organisateur
Vous organisez cet événement ?
Contactez-nous si vous souhaitez mettre à jour les informations et autres.
Nous contacter1 Photo
Événements suggérés
Carré de je est un hymne à la complicité, à l‘union fraternelle. Dans un espace
simple et brut, se retrouvent deux frères. Seuls ou à l’unisson, ils développent
un langage acrobatique en se confrontant l‘un à l‘autre pour mieux témoigner de
leur lien. Dans un univers visuel et graphique plein d‘imaginaire, confusion et
connexion s‘entrecroisent jusqu‘à semer le trouble et bousculer nos repères.
Mélange des corps, acrobaties en boucles, on ne discerne plus celui qui mène la
danse et celui qui suit, celui qui porte, celui qui vole dans les airs… Avec
eux, équilibres, main à main et jeux icariens font résonner engagement et
affrontement autant qu’étreinte et complicité pour mieux explorer, non sans
humour, les arcanes de leur dualité. La lumière s’en mêle, le tapis glisse…
Circus en spektakel van de bovenste plank met op het programma: 15feet6 met Les
patineurs, Amoukanama met Amoukanama Travels!, Cie ADM met à 2 mètres en Cie
Balance Toi met Le syndrome du bourdon.
********** English **********
“If I nationed myself / in the shadow / of a colossal wave / If only to hold on
/ by opening— / by Kingdom come”. This phrase from the Ocean Vuong poem
Waterline functions as a mantra for the new creation from Clara Furey. The
Canadian artist specialises in existential dance experiments that explore
various states of being. Through physical research into water, the choreographer
brings the immensity of an inner sea to the stage floor. With UNARMOURED, Furey
reunites and reconciles what has previously been separate, the performance
emerging from a fluid, carnal chaos whose crashing waves suggest infinity as a
transformative emotion. The dancers appear as unsettling sculptures, undertaking
an artistic exploration that awakens compelling desires. With a soft-core
approach, always in between, always edging, they claim the right to eroticism on
their terms. In a garden of resonance, bodies vibrate to rhythmic waves of light
and sound, an immersive sound composition created by musician Tomas Furey.
Membranes stretch and boundaries blur. Bodies no longer need to be seen for
their contours but for the energy that overflows them. They release an erotic
power that runs through us and propels us with force, leaving us fundamentally
curious and tantalised.
********** Français **********
Partant d’une recherche chorégraphique autour de l’eau, l’artiste canadienne
Clara Furey convie sur scène un groupe de danseur·euses et l’immensité d’une mer
intérieure qui déferle en elleux. Dans son travail, Furey s’intéresse à
l’expérimentation de différents états et sensations. Sa nouvelle création
UNARMOURED est née des mouvements fluides et charnels qui peuvent exister entre
les corps. Une bande son immersive, composée par le musicien Tomas Furey,
progresse sur scène par intervalles d’ondes qui s’écrasent comme des vagues sur
des corps qui semblent presque se dématérialiser. Leurs limites s’assouplissent,
ils semblent s’évaporer. Les danseur·euses n’ont plus de contours mais
s’abandonnent à une énergie qui les submerge, en équilibre entre une sensualité
partagée et des moments de synchronicité rythmique qui les rassemblent dans une
énergie unique. Présente pour la première fois au festival, Furey affirme une
approche charnelle de la chorégraphie et un érotisme qui transcende les limites
des corps. Parmi ses inspirations, le poème Waterline d’Ocean Vuong : « Si
j'élisais nation / dans l'ombre / d'une vague colossale / Si seulement pour
tenir / par l'ouvert— / que Ton règne vienne ». Une chorégraphie à la puissance
fluide et incisive de l'une des voix les plus intéressantes de sa génération.
********** Nederlands **********
“If I nationed myself / in the shadow / of a colossal wave / If only to hold on
/ by opening— / by Kingdom come”. Deze regel uit het gedicht Waterline van Ocean
Vuong werkt als een mantra voor de nieuwe creatie van Clara Furey. De Canadese
artieste legt zich toe op existentiële dansexperimenten die verschillende staten
van bewustzijn verkennen. Na een onderzoek rond de fysieke eigenschappen van
water brengt de choreografe de uitgestrektheid van een innerlijke zee op scène.
Furey herenigt en verzoent in UNARMOURED wat voorheen gescheiden was. De
performance ontstaat uit een vloeiende, vleselijke chaos: de dansers verschijnen
als ontregelde sculpturen en ondernemen een artistieke expeditie die dwingende
verlangens oproept. Via een soft-core benadering – telkens tussenin, aarzelend
op de rand – eisen ze het recht op erotiek volgens hun voorwaarden. Gutsende
golven suggereren oneindigheid als een transformatieve emotie. Lichamen vibreren
op ritmische golven van licht en geluid, een immersieve soundtrack gecomponeerd
door muzikant Tomas Furey. Ze willen niet langer geassocieerd worden met hun
omtrekken maar met de energie waarvan ze overlopen. Een overweldigende erotische
kracht komt uiteindelijk vrij en laat ons nieuwsgierig en geprikkeld achter.
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le
mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de
savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle.
Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère
irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à
raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les
hommes, ni à faire justice.
En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort,
documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une
certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline
Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via
le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que
dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement
celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime
comme responsable de son sort.
Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard,
reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la
transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir
avec les inégalités de genre.
(1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née
en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous
voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une
salope »
********** English **********
The body of the artist proposes itself as a living altar, offered for a moment
of reflection, meditation, prayer, and request, not for a god or saint, but for
the world.
In the Christian religion, lighting a candle opens one’s heart to God and thus
raises a prayer towards him. It is also a way of expressing one’s attachment to
a saint in particular by making a request or even thanking him. An offering
accompanies this approach.
The artist's body proposes itself as a living altar, offered for reflection,
meditation, prayer, and request, not for a god or a saint, but for the world.
Here, the ritual is proposed to allow oneself to express their concern, fear,
and sorrow for the world - it is a way of reacting to the environmental despair
that we are currently experiencing.
This performance is inspired both by the artist’s rituals in a women’s circle to
celebrate, among other things, the solstices and equinoxes, and Joanna Macy’s
essay, “Acting with Environmental Despair” which asks the question: “Can we
recognize our sorrow for the world and live with it in a way that affirms our
existence and frees our power to act?”
A year ago, the first version of this performance was presented during the
Trouble Festival. In this context, more than sixty sorrows were laid at the foot
of the altar. These anonymous sorrows will be engraved next to each other on one
of the walls of the exhibition, during several one-off sessions between April 11
and September 1.
Barbara Salomé Felgenhauer (1992, Huy, Belgium) lives and works in Brussels. A
multidisciplinary artist, her practice covers photography, film, performance,
and installation. The question of narrative and the power of words and ideas
runs through her work. She uses storytelling as an experience of emancipation
and empowerment from gender norms and stereotypes and as a creative force of the
universe to induce new relationships to worlds.
She graduated from the photography workshop at ESA Saint-Luc in Liège in 2013
and from ENSAV La Cambre in Brussels in 2022. She obtained her master’s degree
with Grand Distinction and the Boghossian Foundation Prize 2022 with her project
Terrapolis.
********** Français **********
Le corps de l’artiste se propose comme un autel vivant, offert pour un moment de
réflexion, de méditation, de prière, de demande, non pas à destination d’un dieu
ou de saint·e·s, mais pour le monde.
Dans la religion chrétienne, allumer une bougie revient à ouvrir son cœur à Dieu
et ainsi faire monter une prière vers lui. C’est aussi le moyen d’exprimer son
attachement à un·e saint·e en particulier, de lui adresser une demande ou encore
des remerciements. Une offrande accompagne cette démarche.
Ici, le rituel est proposé afin de s’autoriser à exprimer son inquiétude, sa
peur, ses peines pour le monde, c’est une façon de réagir au désespoir
environnemental que nous vivons actuellement.
Cette performance est inspirée à la fois des rituels de l’artiste en cercle de
femmes pour célébrer entre autres les solstices et équinoxes, et de l’essai de
Joanna Macy, “Agir avec le désespoir environnemental” qui pose la question : «
Pouvons-nous reconnaître notre peine pour le monde et vivre avec elle d’une
manière qui affirme notre existence et libère notre pouvoir d’agir ? ».
Il y a un an, une première version de cette performance a été présentée pendant
le festival Trouble. Dans ce cadre, plus de soixante peines ont été déposées au
pied du corps-autel. Ces peines anonymes seront gravées les unes à côté des
autres sur un des murs de l’exposition, lors de plusieurs sessions ponctuelles
entre le 11 avril et le 1 septembre.
Barbara Salomé Felgenhauer (1992, Huy, Belgique) vit et travaille à Bruxelles.
Artiste pluridisciplinaire, sa pratique couvre la photographie, le film, la
performance et l’installation. La question du récit et du pouvoir des mots et
des idées traverse tout son travail. Elle utilise le récit à la fois comme une
expérience d’émancipation et d’autonomisation vis-à-vis des normes et des
stéréotypes de genre, comme force créatrice d’univers pour induire de nouveaux
rapports aux mondes.
Elle est diplômée de l’atelier de photographie à l’ESA Saint-Luc à Liège en 2013
et de l’ENSAV La Cambre à Bruxelles en 2022. Elle obtient son master avec la
mention grande distinction et le Prix de la Fondation Boghossian 2022 avec son
projet Terrapolis.
********** Nederlands **********
Het lichaam van de kunstenaar presenteert zich als een levend altaar, aangeboden
voor een moment van reflectie, van meditatie, gebed, verzoek, niet voor een god
of heiligen, maar voor de wereld.
In de christelijke religie betekent het aansteken van een kaars het openen van
je hart voor God en het opheffen van een gebed tot Hem. Het is ook de manier om
uitdrukking te geven aan je gehechtheid aan een bepaalde heilige, door hem een
verzoek te sturen of zelfs te bedanken. Een offer begeleidt dit proces.
Hier wordt het ritueel voorgesteld om jezelf in staat te stellen je zorgen, je
angst en je verdriet over de wereld te uiten; het is een manier om te reageren
op de ecologische wanhoop die we momenteel ervaren.
Deze voorstelling is zowel geïnspireerd door de rituelen van de kunstenaar in
een kring van vrouwen om onder andere de zonnewendes en equinoxen te vieren, als
door het essay van Joanna Macy, ‘Acting with Environmental Despair’, waarin de
vraag wordt gesteld: ‘Kunnen we onze pijn voor de wereld erkennen en ermee leven
op een manier die ons bestaan bevestigt en ons vermogen om te handelen
vrijmaakt? ".
Een jaar geleden werd een eerste versie van deze voorstelling gepresenteerd
tijdens het Trouble festival. In dit kader werden ruim zestig verdrieten aan de
voet van het hoofdaltaar geplaatst. Deze anonieme zinnen worden tussen 11 april
en 1 september tijdens verschillende gelegenheidssessies naast elkaar gegraveerd
op een van de wanden van de tentoonstelling.
Barbara Salomé Felgenhauer (1992, Hoei, België) woont en werkt in Brussel. Als
multidisciplinair kunstenaar omvat haar praktijk fotografie, film, performance
en installatie. De vraag naar het verhaal en de kracht van woorden en ideeën
loopt als een rode draad door haar werk. Ze gebruikt het verhaal zowel als een
ervaring van emancipatie en empowerment ten opzichte van gendernormen en
stereotypen, als een creatieve kracht van het universum om nieuwe relaties met
werelden tot stand te brengen.
Ze behaalde haar diploma aan het fotografieatelier bij ESA Saint-Luc in Luik in
2013 en aan ENSAV La Cambre in Brussel in 2022. Ze behaalde haar masterdiploma
met grote onderscheiding en de Prijs van de Stichting Boghossian Stichting 2022
met haar Terrapolis-project.
********** English **********
Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our
crystalized painsWhen an eye is an eye and loses its gaze, images remain there
as a phantom or memory. Pain is not an emotion, but a sensation which is most
easily empathised with. When the water flowing from the eyes creates an ocean,
you will be reborn once again from its amniotic fluid and will see a new
body. 20:30Adem OuhaibiaShaharazadShaharazad deals with movement methods of hip
hop in the realm of contemporary dance. Adem Ouhaibia researched together with
Marita Schwanke how these methods can be translated and transformed considering
people’s different backgrounds and knowledge. The result of this research was
the practice Breaking technologies – the five elements of breaking and the
performance Shaharazad.Shaharazad talks about creating and leaving traces as
recordings of the past but also imagination of the future. It questions how to
read dance and share it with a diverse audience. Inspired by Roland Barthes’
idea of "The Death of the Author", we concentrate on different experiences that
come together, drift apart or shift around. How far is this accessible to an
outsider? Just like the audience, the performers and the creators speak
different languages but also have things in common. They have a shared interest
in the arts and in dance, guided by a web of knowledge and pathways that had
been acquired and lived. We are imagining the future, and this piece is part of
it.The friction between the so-called ‘high art’ (contemporary dance) and ‘low
art’ (hip hop) is part of the future we will imagine.
********** Français **********
Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our
crystalized painsLorsqu'un œil est un œil et qu'il perd son regard, les images
demeurent comme un fantôme ou un souvenir. La douleur n'est pas une émotion,
mais une sensation avec laquelle on entre le plus facilement en empathie.
Lorsque l'eau qui coule des yeux crée un océan, vous renaîtrez à nouveau de son
liquide amniotique et verrez un nouveau corps. 20:30Adem
OuhaibiaShaharazadShaharazad traite des méthodes de mouvement du hip-hop dans le
domaine de la danse contemporaine. Nous avons cherché à savoir comment ces
méthodes pouvaient être traduites et transformées en tenant compte des
différents contextes et connaissances de chacun·e. Le résultat de cette
recherche est la pratique Breaking technologies - the five elements of breaking
et la performance Shaharazad.La pièce parle de la création et du fait de laisser
des traces en tant qu'enregistrements du passé, mais également des empreintes de
l'imagination du futur. Elle questionne la façon de lire la danse et de la
partager avec un public diversifié. Inspiré·es par l'idée de Roland Barthes de «
La mort de l'auteur », nous nous concentrons sur différentes expériences qui se
rejoignent, s'éloignent ou se déplacent. Dans quelle mesure sont-elles
accessibles à une personne extérieure ? Tout comme le public, les interprètes et
créateur·ices parlent des langues différentes, mais ont également des choses en
commun. Iels partagent un intérêt pour les arts et la danse, guidé·es par un
réseau de connaissances et de chemins acquis et vécus. Nous imaginons le futur
et cette pièce en fait partie.La friction entre ce que l'on appelle le « grand
art » (la danse contemporaine) et « l’art mineur » (le hip-hop) fait partie de
l'avenir que nous allons imaginer.
********** Nederlands **********
Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our
crystalized painsWanneer een oog haar zicht verliest – zoals ogen soms doen –
dan behoudt ze de beelden als spoken of herinneringen. Pijn is geen emotie maar
een gevoel waarmee je het gemakkelijkst kan meevoelen. Wanneer het water dat uit
je ogen stroomt een oceaan vormt, zal je opnieuw geboren worden in haar
vruchtwater en zal je een nieuw lichaam zien. 20:30Adem
OuhaibiaShaharazadShaharazad vertrekt van de bewegingsmethodes van hiphop binnen
de hedendaagse danswereld. Samen met Marita Schwanke onderzoekt Adem Ouhaibia
hoe deze methodes vertaald en vervormd kunnen worden met aandacht voor ieders
achtergrond en kennis. Uit dit onderzoek komen de praktijk Breaking technologies
– the five elements of breaking en de performance Shaharazad voort.Shaharazad
gaat over sporen maken en achterlaten, als een opname van het verleden maar ook
als verbeelding van de toekomst. Het stelt vragen bij de manier van dans lezen
en dans delen met een divers publiek. Geïnspireerd door Roland Barthes’ idee van
‘de dood van de auteur’, concentreert de voorstelling zich op de verschillende
ervaringen die samenkomen, uit elkaar drijven en transformeren. In hoeverre is
dans toegankelijk voor een buitenstaander? Net als bij het publiek, spreken ook
de performers en makers verschillende talen, al hebben zij wel iets gemeen. Ze
delen hun interesse in kunst en in dans, en leunen op een web van kennis en
trajecten waar ze doorgegaan zijn. Met deze voorstelling willen Marita Schwanke
en Adem Ouhaibia bedenken wat de toekomst kan zijn.De wrijving tussen de
zogenaamde ‘hoge kunst’ (hedendaagse dans) en ‘lage kunst’ (hiphop) is deel van
de toekomst die ze willen verbeelden.
********** English **********
Respublika is a total theatre experience, brought to you by a collective of
actors, performers and stage managers who engage in an attempt to question their
relationship to work, and, by extension, ours. Can creating music and organising
a dance party be considered a form of resistance? Could the idea of a republic
based on alternative economic principles give rise to a new raison d'être?
Respublika is a new theatrical experience, directed by Polish artist Łukasz
Twarkowski, in which the public is invited to form part of a community that
shares food, stories and even a sauna. An immersive 6-hour experience which we
invite you to join in. Come and discover the Grande Halle as you’ve never seen
it before, transformed for the occasion into a temporary city where
possibilities are redefined.
34€ / 30€ / 26€
********** Français **********
Respublika est une expérience de théâtre totale, portée par un collectif
d’acteur·ices, de performeur·euses et de régisseur·es techniques qui s’engagent
dans une tentative de questionner leur relation au travail, et, par rebond, la
nôtre. Est-ce que créer de la musique et organiser une dance party peut être
considéré comme une forme de résistance ? Est-ce que l’idée d’une république
basée sur des principes économiques autres peut donner naissance à une nouvelle
raison d’être ?
Respublika est une nouvelle expérience théâtrale mise en scène par l’artiste
polonais Łukasz Twarkowski, dans laquelle le public est invité à faire partie
d’une communauté, qui partage de la nourriture, des histoires et même un sauna.
Une expérience immersive d’une durée de 6 heures à laquelle nous vous invitons à
participer. Venez découvrir la Grande Halle comme vous ne l’avez jamais vue,
transformée pour l’occasion en ville temporaire où les possibles sont redéfinis.
34€ / 30€ / 26€
********** Nederlands **********
Respublika is totaaltheater uitgevoerd door een collectief van acteurs,
performers en technische regisseurs die een poging ondernemen om hun relatie tot
het werk, en bij uitbreiding dat van ons, in vraag te stellen. Kan muziek maken
en een danceparty organiseren beschouwd worden als een vorm van verzet? Kan het
idee van een republiek die gebaseerd is op andere economische principes
aanleiding geven tot een nieuwe bestaansreden?
Respublika is een nieuwe theaterbeleving geregisseerd door de Poolse kunstenaar
Łukasz Twarkowski, waar het publiek wordt uitgenodigd om deel uit te maken van
een gemeenschap die voedsel, verhalen en zelfs een sauna deelt. Een immersieve
ervaring van 6 uur waarbij u wordt uitgenodigd om deel te nemen. Ontdek de Grote
Hal zoals u ze nog nooit hebt gezien. Ze werd voor de gelegenheid omgetoverd tot
een tijdelijke stad waar mogelijkheden worden geherdefinieerd.
34€ / 30€ / 26€
Préparez-vous pour la dernière édition sensationnelle de la saison !
Rejoignez-nous pour un événement tout-en-un :
un workshop captivant de 19h30 à 21h00, suivi d'une jam session à partir de
21h30.
Mode majeur de la fugue est le portrait d’une agricultrice, de son émancipation
inattendue et de sa sensibilité brute.
C’est une forme hybride entre l’installation sonore et la performance théâtrale
qui fait dialoguer une pianiste en live avec des sons enregistrés et une parole
documentaire.
Le public est amené à y vivre une expérience acoustique et intime.
Résumé
Martine, agricultrice depuis cinquante ans, travaille dur sans loisirs ni repos.
Un jour, au volant de son tracteur, elle entend à la radio une émission de
philosophie qui va la marquer profondément. Commencera alors pour elle un
parcours d’émancipation qui, grâce à la lecture, la mènera à changer de vie.
Mode majeur de la fugue, première création de Jennifer Cousin, artiste d’origine
normande formée à l’INSAS, a été créée au Festival XS en 2022.
Soutenue par un dispositif original – une forme hybride entre performance
acoustique, musique et théâtre – la pièce allie deux univers a priori
distincts : le monde de l’art et le monde agricole. Une polyphonie qui crée des
liens inattendus.
À propos de l'artiste
Jennifer Cousin entre au Conservatoire de théâtre de Rennes en 2007, et joue à
l’Opéra de Rennes dans deux spectacles de Daniel Dupont. Elle se forme ensuite
au théâtre physique à Montpellier, puis intègre l’INSAS en mise en scène. Après
avoir mis en scène Perplexe de Mayenburg, créé aux Riches-Claires en 2015, elle
découvre la pratique sonore avec Brice Cannavo et réalise Trésor de ma vie,
portrait documentaire sur Armand, intrigant voisin qui vit seul avec son canari
dans l’ancienne maison familiale. Elle crée ensuite Mode Majeur de la fugue, une
installation sonore pour le théâtre qui aborde la notion de travail et du
rapport à l’art, et lui vaut la bourse de découverte Pierre Schaeffer à
l’occasion des Phonurgia Nova Awards ainsi que le prix du Fonds Marie-Paule
Delvaux-Godenne. Fin 2016, elle suit la formation sonore La Coquille (ACSR) et
réalise le son du spectacle Barbe-Bleue d’Hugo Favier. Elle joue ensuite dans
Orphelins de Dennis Kelly, mis en scène par Elsa Chêne (Festival Courants d’air
2017). En octobre 2017, elle suit une formation au documentaire sonore avec Kaye
Mortley et Hervé Marchon. Elle travaille actuellement à la création sonore de
deux projets : MUR/MER d’Elsa Chêne (Festival Courants d’air 2018 et concours
Danse Élargie à Paris) et sur une installation et performance de Lorette Moreau
et Charlotte Lippinois sur le sexe féminin.