Marche salope | Céline Chariot | Jean-Baptiste Szezot

Description

Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle. Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les hommes, ni à faire justice.
En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort.
Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre.

(1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope »

Billets

Info:
Tarif plein : 22€ I +65 ans : 17€ I -30 ans : 12€ I Demandeur d'emploi : 10€

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Événements suggérés

Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un désastre pour l’humanité… Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs. Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié », les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue qu’une rage salvatrice. La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous encourage à combattre l’inertie du temps.
Mais pour partir à l’assaut des grands clubs européens, il faut payer. Sa grand-mère se résout à s’endetter pour l’aider à réaliser son rêve. Une fois à Paris, Mitri voit rapidement son rêve se transformer en cauchemar. Il se retrouve abandonné sans un sou en poche et ne peut imaginer affronter la honte du retour au village. Commence alors une période d’errance douloureuse. Mais son rêve de foot le rattrapera au détour de belles rencontres. Projection à l’attention des publics des structures culturelles, sociales, éducatives et d’encadrement des jeunes et moins jeunes : services d’accueil et d’aide à la jeunesse (MJ et AMO), maisons de quartiers, maisons de femmes ou encore centres d’actions interculturelles ou d’insertion socio-professionnelle... L’objectif de l’opération est d’étendre au plus grand nombre de Bruxellois·es une programmation de cinéma qui s’attache à encourager l’éducation citoyenne en proposant une démarche réflexive sur la société - que ce soit à travers des sujets liés à la diversité, l’éducation aux médias, le radicalisme religieux ou politique, la Shoah, l’égalité des sexes, les inégalités socio-économiques ou encore à la colonisation, l’homosexualité, la drogue mais aussi l’engagement, la militance ou la résistance.
********** English ********** 'Into Thin Air', contemporary dance (55 mins) | May 14, 2024 | 1 PM, 5 PM @ Korean Cultural Center 〈Into Thin Air〉 is a trash art based, real life inspired visual theater piece. It is about emptiness. It deals with the disappearance of value and cause, the loss of the present in the rush for a better future. Into Thin Air is set in a world of commercial values and soap opera morals. The piece's dramatic aspects, filled with dark humor, are derived from the true stories if there are 9 participants. As the piece unfolds, the dancers stretch their physical boundaries, as the characters in the piece are stretching their realistic boundaries to fit comics-like prototypes. Through rhythmical movement sections and beautifully crude visual imagery, short stories emerge, exposing a vast emotional field in which the 9 characters' virtuosity move around. 'Dance Speaks', contemporary dance (83 mins) | May 16, 2024 | 1 PM, 5 PM @ Korean Cultural Center is a lecture performance featuring dancers from various fields, including traditional Korean dance, contemporary dance, ballet, and street dance, who reflect on contemporary dance through dance and narrative, focusing on the specific body of the dancer. Dancers' bodies embody the illusion of beauty on stage, but in reality, they are often injured or deformed as professionals who use their bodies. In the performance, the dancers tell autobiographical stories about their bodies and use their own experiences with health and injury to critique the illusions that surround dance, and also show their dedication to dance on stage. 'Dallae Story', non-verbal puppet show (70 mins) | June 6, 2024 | 1 PM, 5 PM @ Korean Cultural Center is a story of three families who cherish the simple things in their lives together. It is a story of childhood memories that everyone has, and how the small pleasures of a happy and warm day can help us through the inevitable hard times. The unique form of actors and puppets performing together uses a variety of media, including objects, theater, mime, Korean dance, shadow play, and 3D video. It is a non-verbal puppet theater that uses lyrical dance and implied gestures to convey the content, making it easy for anyone to understand and relate to. ********** Français ********** 'Into Thin Air', danse contemporaine (55 minutes) | 14 mai, 2024 | 13h, 17h @ Centre Culturel Coréen 〈Into Thin Air〉 est une pièce de théâtre visuel inspirée de la vie réelle, basée sur l'art de la récupération. Elle traite de la vacuité. Elle aborde la disparition de la valeur et de la cause, la perte du présent dans la course vers un avenir meilleur. Into Thin Air est située dans un monde de valeurs commerciales et de morales de feuilleton. Les aspects dramatiques de la pièce, empreints d'humour noir, sont tirés des véritables histoires de ses 9 participants. Au fur et à mesure que la pièce se déroule, les danseurs repoussent leurs limites physiques, tout comme les personnages de la pièce repoussent leurs limites réalistes pour correspondre à des prototypes de bande dessinée. À travers des sections de mouvements rythmiques et des images visuelles magnifiquement crues, des histoires courtes émergent, exposant un vaste champ émotionnel dans lequel les 9 personnages virtuoses évoluent. 'Dance Speaks', danse contemporaine (83 minutes) | 16 mai, 2024 | 13h, 17h @ Centre Culturel Coréen est une performance de conférence mettant en vedette des danseurs de divers domaines, y compris la danse traditionnelle coréenne, la danse contemporaine, le ballet et la danse de rue, qui réfléchissent à la danse contemporaine à travers la danse et le récit, en mettant l'accent sur le corps spécifique du danseur. Les corps des danseurs incarnent l'illusion de la beauté sur scène, mais en réalité, ils sont souvent blessés ou déformés en tant que professionnels utilisant leurs corps. Dans la performance, les danseurs racontent des histoires autobiographiques sur leurs corps et utilisent leurs propres expériences en matière de santé et de blessures pour critiquer les illusions qui entourent la danse, et montrent également leur dévouement à la danse sur scène. 'Dallae Story', spectacle de marionnettes non verbal (70 minutes) | 6 juin, 2024 | 13h, 17h @ Centre Culturel Coréen est l'histoire de trois familles qui chérissent les choses simples de leur vie ensemble. C'est une histoire de souvenirs d'enfance que tout le monde a, et comment les petits plaisirs d'une journée heureuse et chaleureuse peuvent nous aider à traverser les moments difficiles inévitables. La forme unique d'acteurs et de marionnettes travaillant ensemble utilise une variété de médias, y compris des objets, du théâtre, du mime, de la danse coréenne, du théâtre d'ombres et de la vidéo 3D. C'est un théâtre de marionnettes non verbal qui utilise la danse lyrique et des gestes implicites pour transmettre le contenu, le rendant facile à comprendre et à se rapporter pour tout le monde. ********** Nederlands ********** 'Into Thin Air', hedendaagse dans (55 minuten) | 14 mei, 2024 | 13.00 uur, 17.00 uur @ Koreaans Cultureel Centrum 〈Into Thin Air〉 is een visueel theaterstuk geïnspireerd op het echte leven, gebaseerd op de kunst van het recyclen. Het gaat over de leegte. Het besproken het verdwijnen van waarde en oorzaak, het verlies van het heden in de haast naar een betere toekomst. Into Thin Air speelt zich af in een wereld van commerciële waarden en soapachtige moraal. De dramatische aspecten van het stuk, doorspekt met zwarte humor, zijn gebaseerd op de ware verhalen van de 9 deelnemers. Beweeglijke het stuk zich ontvouwt, verleggen de dansers hun fysieke grenzen, net zoals de personages in het stuk hun realistische grenzen verleggen om bij stripachtige prototypen te passen. Door ritmische bewegingssecties en prachtige regel van visuele beelden komen korte verhalen naar voren, waarin een uitgestrekt overdekt veld wordt blootgelegd waarin de 9 personages zich virtuoos bewegen. 'Dance Speaks', hedendaagse dans (83 minuten) | 16 mei, 2024 | 13.00 uur, 17.00 uur @ Koreaans Cultureel Centrum is een lezing-performance met dansers uit verschillende disciplines, waaronder traditionele Koreaanse dans, hedendaagse dans, ballet en straatdans, die reflecteren op hedendaagse dans door middel van dans en verhaal, met de nadruk op het specifieke lichaam van de danser. Hoewel de lichamen van de dansers op het podium de illusie van schoonheid belichamen, maar in werkelijkheid zijn ze vaak voorkomend of misvormd als professionals hun lichaam gebruiken. In de voorstelling vertellen de dansers autobiografische verhalen over hun lichamen en gebruiken ze hun eigen ervaringen met gezondheid en blessures om de illusies rondom dans te bekritiseren, en tonen ze ook hun toewijding aan dans op het podium. 'Dallae Story', woordeloze poppenshow (70 minuten) | 6 juni, 2024 | 13.00 uur, 17.00 uur @ Koreaans Cultureel Centrum is het verhaal van drie families die de eenvoudige dingen in hun leven koesteren. Het is een verhaal van jeugdherinneringen die iedereen heeft, en hoe de kleine geneugten van een gelukkige en warme dag ons kunnen helpen door de lastige tijden heen te komen. De unieke vorm van acteurs en poppen die samen optreden maakt gebruik van een verscheidenheid aan media, waaronder objecten, theater, mime, Koreaanse dans, schimmenspel en 3D-video. Het is een woordeloos poppentheater dat gebruik maakt van lyrische dans en impliciete gebaren om de inhoud over te brengen, waardoor het voor iedereen gemakkelijk te begrijpen en te relateren is.
AVANT PREMIERE LE 15 ARVIL EN PRESENCE DE L'EQUIPE DU FILMLe palais de justice ouvre ses portes. Des êtres en quête de liberté, de reconnaissance, d’amour et de pardon s’y engouffrent. Ils sont en transit dans la salle des pas perdus. Mais pas pour longtemps. Aujourd’hui, ils vont faire un choix qui fera basculer leurs vies et découvriront que la quête de soi n’est pas sans conséquence…
Tempi duri per i pigri e i poco mondani: non è più tollerata alcuna forma di ozio o di privacy, e oggi anche l’elettrauto sotto casa deve fare show business. Quindi manteniamo la calma e confrontiamoci con i temi che tediano le nostre pause pranzo: crisi climatica, iper-esposizione mediatica, ex compagni delle elementari riesumati come venditori di NFT, valutare se intraprendere la professione di neurologo o quella di streamer, la nostalgia di epoche vissute l’altro ieri, la suscettibilità estrema e il lavoro non retribuito dell’offeso telematico, la casa in campagna come unica possibilità residenziale, la motivazione dei guru disperati, la necessità di sentirsi un eroe e poi la speranza che, nonostante tutto, l’intelligenza artificiale possa risolvere tutti i nostri problemi, compreso quello della sua esistenza. Le certezze sono sempre meno ma, in un’epoca in cui siamo tutti chiamati a essere performanti, l’unico lusso al quale ambire è il tempo perso. BIO EDOARDO FERRARIO Edoardo Ferrario inizia la sua carriera televisiva nel 2012, quando Sabina Guzzanti lo coinvolge nel cast e come collaboratore ai testi di “Un, Due, Tre, Stella!” su La7. L’anno seguente collabora con Caterina Guzzanti ne “La prova dell’otto” su Mtv e dà vita al suo primo spettacolo di Stand-up comedy: “Temi Caldi”, che nel 2019 diventerà il primo Comedy Special su Netflix realizzato da un italiano. La sua carriera di autore prosegue con progetti quali “Esami - La serie” e con il sequel “Post-Esami”. Nel 2015 lavora al programma “Staiserena” su Radio2. Nel 2016 è nel cast di “Quelli che il calcio” su Rai2 e si esibisce con lo spettacolo ’“Edoardo Ferrario Show”. In radio dal 2017 è uno dei conduttori di Black Out, lo storico programma di Enrico Vaime su Rai Radio2. Nel 2020 è su Rai Play (e Rai 3) con il suo nuovo spettacolo “Diamoci un tono”, già portato in scena nei più importanti teatri italiani e comedy club europei (Londra, Berlino, Amsterdam) e poi è ancora su Rai Play con lo show satirico “Paese Reale”. Nello stesso anno scrive il libro di racconti edito da Mondadori “Siete persone cattive - Storie comiche di mostri italiani” e conduce con Luca Ravenna il podcast “Cachemire - Un podcast morbidissimo”, cui è seguito nell’estate dello stesso anno il trionfale “Cachemire Summer Tour” che ha toccato tutte le maggiori città italiane. Nel 2022 è tra i comici protagonisti della prima stagione di “Prova Prova Sa Sa”, il game show condotto da Frank Matano su Prime Video incentrato sull'improvvisazione, mentre al cinema presta la voce nel film d’animazione “Troppo Cattivi” e al personaggio di Butt-head in “Beavis e Butt-Head alla conquista dell’universo” su Paramount+. In seguito interpreta Arnold Flass nell’audio serie originale Spotify “Batman – Un’autopsia”. In primavera è in tournée con lo spettacolo di stand-up comedy “Il dittatore sanitario” che registra il tutto esaurito, in Italia e nei club di Amsterdam, Berlino, Londra, Bruxelles e Parigi. Nel 2023 è il comico novità della nuova stagione della Gialappa’s Show su TV8, protagonista ogni settimana della rubrica “Bad Talk” e nei panni del motivatore Maicol Pirozzi, ed è nel cast della seconda stagione di Prova Prova Sa Sa su Prime Video. Sempre per Prime Video, nel 2024 è tra i protagonisti di “LOL 4 – Chi ride è fuori”, mentre per Sky nella serie “Hanno ucciso l’uomo ragno – La vera storia degli 883” per la regia di Sidney Sibilla interpreta il ruolo del produttore Pier Paolo Peroni. Infine nel 2024 è tra i protagonisti della nuova serie tv italiana di Prime Video “No Activity - Niente da segnalare”.
Amal
Jusqu'au14mei
********** English ********** Professeure de français dans une école laïque bruxelloise, Amal encourage ses élèves à cultiver la passion de la lecture, revendiquer la liberté d'expression et prôner l’acceptation de l’autre. Mais son franc-parler dérange la communauté musulmane, qui s’oppose à ses méthodes pédagogiques avec virulence. Pourtant, Amal résiste et ne se laisse pas envahir par la peur. Surtout lorsqu’elle doit venir en aide à l’une de ses étudiantes, la discrète Monia, qui, soupçonnée d’être homosexuelle, est agressée, harcelée et menacée. Séance événementielle du 23/04 à 18h30 en collaboration avec la ligue de l'enseignement et le centre d'Action Laïque: projection du film sera suivie d'un débat en présence du réalisateur Jawad RhalibATTENTION : la séance du 23/04 est complète. plus de réservation possible et il n'y a pas de liste d'attente. Merci pour votre compréhension ********** Nederlands ********** Amal, een lerares op een Brusselse school, moedigt haar leerlingen aan om een liefde voor lezen en vrijheid van meningsuiting te cultiveren, zelfs als dat betekent dat ze zichzelf in gevaar brengen. Haar gedurfde manier van lesgeven zal het leven van haar leerlingen veranderen.
********** English ********** Réalisé par le cinéaste visionnaire Luca Guadagnino, Challengers met en vedette Zendaya dans le rôle de Tashi Duncan, une ancienne prodige du tennis devenue entraîneuse et une force de la nature qui ne s'embarrasse pas d'excuses pour son jeu sur le court et en dehors. Mariée à un champion en perte de vitesse (Mike Faist - West Side Story), la stratégie de Tashi pour la rédemption de son mari prend une tournure surprenante lorsqu'il doit affronter Patrick (Josh O'Connor - The Crown), son ancien meilleur ami et l'ancien petit ami de Tashi. Alors que leur passé et leur présent s'entrechoquent et que les tensions sont à leur comble, Tashi doit se demander ce qu'il lui en coûtera de gagner. ********** Nederlands ********** Tashi is een sterke vrouw die zowel op als buiten de tennisbaan haar mannetje staat en getrouwd is met een tenniskampioen die een wat mindere periode doormaakt (Mike Faist - "West Side Story"). Tashi's pogingen haar man er weer bovenop te helpen nemen een verrassende wending wanneer hij het moet opnemen tegen de uitgerangeerde Patrick (Josh O'Connor - "The Crown"), zijn voormalige beste vriend en de ex van Tashi. Als zaken uit hun verleden er vervolgens toe leiden dat de spanningen hoog oplopen, wordt Tashi gedwongen zich af te vragen welke prijs er voor de winst zal moeten worden betaald.
********** English ********** In this double bill, we are asked to rethink the relationship with our hands and reflect on their role in the present, past and future. By touching, we create relationships of proximity while distancing ourselves from the rest of our surroundings. But our touch is increasingly mediated by technologies that change how we experience ourselves and others. In Begüm Erciyas’ performance Hands Made, the hands of the audience will take centre stage. Accompanied by a soundtrack, spectators are asked to observe their hand and that of their neighbour, creating an effect of intimacy and alienation. Separated from the rest of the body, our hands become the focus of a reflection on handwork and touch. What have these hands been busy with? Who or what will they touch in the future? Nothing But Fingers is the other half of this double bill, a performance by visual artist Moe Satt. He became fascinated by the role of hand gestures in South African hunting communication as well as traditional dance in Myanmar and Southeast Asia, where human gestures can take animal forms. With dancer Liah Frank, he explores the expressive potential of hands and their ability to direct energy flows in the body, an extraordinary choreography in which the hands dictate the rest of the body until the final surrender. ********** Français ********** Deux performances, proposées ensemble dans un même programme, invitent à repenser la relation à nos mains et à réfléchir à leur rôle dans le présent, le passé et le futur. Dans Hands Made de Begüm Erciyas, les mains du public occupent une place centrale : guidé·es par une bande sonore, les spectateur·ices observent une de leur main et celle de leurs voisin·es, ce qui leur permet d’explorer des sentiments d’intimité et d’aliénation. Isolées du reste du corps, nos mains deviennent le centre d’une réflexion sur le travail manuel et le toucher. À quoi s’affairent-elles ? Qui ou quoi toucheront-elles à l’avenir ? En attirant notre attention sur notre toucher, de nouveaux rapports de proximité s’installent et la perception de ce qui nous entoure en sort modifiée. Nothing But Fingers est une performance du plasticien Moe Satt, qui a développé une recherche sur les gestes de mains utilisés dans la communication de chasse en Afrique du Sud et dans la danse traditionnelle de Birmanie et d’Asie du Sud-Est, où les gestes humains peuvent adopter des formes animales. Avec la danseuse Liah Frank, il explore le potentiel expressif des mains et leur faculté à diriger l’énergie à travers le corps. Une chorégraphie délicate, dans laquelle les mains commandent le reste du corps jusqu’à l’abandon total. ********** Nederlands ********** In deze double bill worden we uitgenodigd om onze relatie tot onze handen te heroverwegen en stil te staan bij hun rol in heden, verleden en toekomst. Door aan te raken, creëren we relaties van nabijheid waardoor we uit onze omgeving treden. In toenemende mate worden onze aanrakingen echter beïnvloed door technologieën die de manier waarop we onszelf en anderen waarnemen, veranderen. In Hands Made van Begüm Erciyas spelen de handen van het publiek de hoofdrol. Begeleid door een soundtrack observeren de toeschouwers hun hand en die van hun buur, wat tegelijk een effect van intimiteit en vervreemding tot stand brengt. Geïsoleerd van de rest van het lichaam worden onze handen het middelpunt van een reflectie over handwerk en tastzin. Waar zijn deze handen mee bezig geweest, en wie of wat zullen ze in de toekomst aanraken? Nothing But Fingers is een performance van beeldend kunstenaar Moe Satt. Hij raakte gefascineerd door de rol van handgebaren in Zuid-Afrikaanse jachtcommunicatie en in traditionele dans in Myanmar en Zuidoost-Azië, waarbij menselijke gebaren dierlijke vormen kunnen aannemen. Samen met danseres Liah Frank onderzoekt hij hun expressieve potentieel en vermogen om energiestromen in het lichaam te sturen. Een bijzondere choreografie waarin de handen de rest van het lichaam dicteren, tot de finale overgave.
********** English ********** How do we feel the impact of events which are so much larger than us, yet move through us, and animate and activate our bodies all the time? Ten performers enact a glacially morphing tableau vivant on a mobile raft-like stage. Their voices create a score that grows larger and resonates as they clutch, careen and cleave in a space too small to contain them, spilling off the edges. The scenes shown reference at times images from classical iconography. Tenderness and violence, sensuality and brute force cohabitate. The audience sits all around as if watching a boxing match, embanking the performers, close enough to smell their sweat and feel the steam of the spiralling scenes. Celebrated American choreographer Faye Driscoll returns to the festival with a multi-sensory flesh and breath sculpture made of bodies, sounds, scents, liquids and objects. She pushes her performers to their limits in this compelling, adventurous work, presented in the impressive Horta Hall, originally an exhibition space for sculptures. Weathering is an ode to the inexhaustible physical power of queer bodies.  Ticket sale 18 May '24 - 22:30 19 May '24 - 21:30 20 May '24 - 21:30 21 May '24 - 21:30 ********** Français ********** Comment ressentons-nous l’impact d’événements qui, malgré le fait qu’ils nous dépassent, parviennent à nous traverser, nous animer et activer nos corps ? Sur un plateau rotatif qui ressemble à un radeau, dix performeur·euses, en constante évolution, composent des images qui ressemblent à des tableaux vivants issus d’un univers queer. Leurs voix génèrent une partition qui va crescendo et résonne à mesure qu’iels s’agrippent mutuellement, se balancent et se repoussent sur une surface trop petite pour les contenir, menaçant de déborder. Par moments, des images issues de l’iconographie classique semblent se dessiner. Tendresse, violence, sensualité et force brute cohabitent. Assis autour de la scène comme s’il assistait à un match de boxe, le public peut ressentir la sueur et l’ardeur de scènes étourdissantes. La célèbre chorégraphe états-unienne Faye Driscoll revient au festival avec une sculpture multisensorielle faite de chair et de souffle, de corps, de sons, d’odeurs, de fluides et d’objets. Elle pousse ses performeur·euses jusqu’à leurs limites dans un spectacle fascinant et aventureux, présenté dans l’impressionnant Hall Horta, qui était à l’origine conçu comme une salle d’exposition pour sculptures. Weathering est une ode à l’inépuisable puissance physique des corps queer et à leurs évolutions.  Achat de tickets 18 mai '24 - 22:30 19 mai '24 - 21:30 20 mai '24 - 21:30 21 mai '24 - 21:30 ********** Nederlands ********** Hoe voelen we de impact van gebeurtenissen die onze lichamen bewegen en bezielen, maar tegelijk veel groter zijn dan onszelf? Tien performers verbeelden een steeds veranderende tableau vivant op een ronddraaiend vlot-achtig platform. Hun stemmen vormen een partituur die crescendo’s en resonanties laat horen terwijl ze elkaar vastgrijpen, wegduwen, en heen en weer slingeren over een oppervlak dat te klein is voor hen allen en uit zijn voegen dreigt te barsten. De getoonde scènes refereren bij momenten aan beelden uit de klassieke iconografie. Tederheid en geweld, sensualiteit en brute kracht worden met elkaar verzoend. Het publiek zit rondom, als bij een bokswedstrijd, kan de performers bijna aanraken, hun zweet ruiken en de stomende scènes proeven. De gevierde Amerikaanse choreografe Faye Driscoll keert terug naar het festival met een multisensoriële levende sculptuur van vlees en adem, van lichamen, geluiden, geuren en objecten. Ze drijft haar performers tot het uiterste in dit meeslepende, avontuurlijke werk, gepresenteerd in de indrukwekkende Hortahal, oorspronkelijk een tentoonstellingsruimte voor beeldhouwwerken. Weathering is een ode aan de onuitputtelijke fysieke kracht van queer lichamen.  Ticketverkoop 18 mei '24 - 22:30 19 mei '24 - 21:30 20 mei '24 - 21:30 21 mei '24 - 21:30
********** English ********** in FR surtitled in NL EN 75 min On 20.05 the performance is followed by an aftertalk. This story unfolds in the north of Lebanon, at Nahr el Bared, in a refugee camp hastily set up to shelter Palestinian families fleeing the Nakba of 1948. Years later, in 2007, war broke out between the Lebanese army and an infiltrated Islamist group, leading to the destruction of part of the camp. It was at that moment that the first traces appeared of Orthosia, an ancient Roman city, which vanished after being overwhelmed by a tsunami in 551 AD and which, despite 15 centuries of vain attempts to find it, no-one could ever have imagined finding there. But how best to deal with this major discovery, as excavations would mean a ‘second displacement’ for the refugee families? The filmmakers and artists Joana Hadjithomas and Khalil Joreige use photography, installations, video and cinema to question the account of the imagination and writing about the story. Through this performance, created for the festival, they uncover the palimpsest of constant cycles of construction and destruction, calling on the possible narratives about the underground worlds. A dizzying performance, full of (dis)continuities, upheavals and regeneration, which plunges us into a past that feels particularly close to the present. https://www.instagram.com/hadjithomasjoreigestudio discover the full programme of kunstenfestivaldesarts >>   — Presentation: Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg A project by Joana Hadjithomas & Khalil Joreige Archaeologist: Hadi Choueri | Research: Maissa Maatouk Cinematography: Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige Video editing: Tina Baz Animation: Laurent Brett Sound editing and mixing: Rana Eid - Studio DB Music: Charbel Haber Studio manager: Tara El Khoury Mikhael  Commissioned and produced by Kunstenfestivaldesarts Coproduction: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’OiseThanks to Galerie In Situ, fabienne leclerc Image © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige ********** Français ********** in FR surtitré en NL EN 75 min Le 20.05, la représentation est suivie d'un aftertalk. Cette histoire se déroule au nord du Liban, à Nahr el Bared, dans un camp de réfugié·es établi dans la hâte afin d’accueillir des familles palestiniennes fuyant la Nakba de 1948. Des années plus tard, en 2007, une guerre éclate entre l’armée libanaise et un groupe islamiste récemment infiltré, entraînant la destruction d’une partie du camp. C’est à ce moment-là que sont apparus les premiers vestiges d’Orthosia, une ancienne cité romaine disparue après avoir été ensevelie par un tsunami en 551 et que – cherchée en vain pendant 15 siècles – personne n’aurait pu imaginer trouver là. Mais comment faire face à cette découverte majeure, si y faire des fouilles implique un “second déplacement” des familles exilées en 1948 ? Les cinéastes et artistes Joana Hadjithomas et Khalil Joreige utilisent la photographie, les installations, la vidéo et le cinéma pour questionner la narration des imaginaires et l’écriture de l’histoire. Dans cette performance créée pour le festival, iels révèlent les cycles constants de constructions et de destructions, convoquant les narrations possibles de mondes souterrains. Une performance vertigineuse, pleine de (dis)continuités, de bouleversements et de régénérations, qui nous plonge dans un passé particulièrement proche du présent. https://www.instagram.com/hadjithomasjoreigestudio découvrez le programme complet du kunstenfestivaldesarts >> — Présentation : Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg Un projet de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige Archéologue : Hadi Choueri Recherche : Maissa Maatouk Image : Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige Montage vidéo : Tina Baz Animation : Laurent Brett Montage Son et mixage : Rana Eid (Studio DB) Musique : Charbel Haber Studio manager : Tara El Khoury Mikhael Commandé et produit par Kunstenfestivaldesarts Coproduction: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise Remerciements : Galerie In Situ, fabienne leclerc Image © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige ********** Nederlands ********** in FR boventiteld in NL EN 75 min Op 20.05 wordt de voorstelling gevolgd door een nagesprek. Dit verhaal speelt zich af in het noorden van Libanon, in Nahr el Bared, in een vluchtelingenkamp dat halsoverkop werd opgezet om Palestijnse families op te vangen die de Nakba van 1948 waren ontvlucht. Jaren later, in 2007, breekt er een oorlog uit tussen het Libanese leger en een geïnfiltreerde islamistische groepering, wat resulteert in de vernietiging van een deel van het kamp. Daarmee komen de eerste overblijfselen van Orthosia aan het licht, een oude Romeinse stad die verdween nadat ze in 551 n.C. door een tsunami was bedolven en waar 15 eeuwen lang tevergeefs naar werd gezocht. Maar hoe ga je om met zo’n belangrijke ontdekking, als opgravingen op die plek een ‘tweede ontheemding’ van vluchtelingenfamilies zou betekenen? Filmmakers en kunstenaars Joana Hadjithomas en Khalil Joreige gebruiken fotografie, installaties, video en film om geschiedschrijving in vraag te stellen. In deze performance, gecreëerd voor het festival, leggen ze de voortdurende cycli van opbouw en afbraak bloot, en roepen ze de mogelijke verhalen van ondergrondse werelden op. Een duizelingwekkende performance, vol omwentelingen en (dis)continuïteit, die ons onderdompelt in een verleden dat bijzonder dicht bij het heden blijkt te staan. https://www.instagram.com/hadjithomasjoreigestudio ontdek het volledige programma van kunstenfestivaldesarts >>   — Presentatie: Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg Een project van Joana Hadjithomas & Khalil Joreige Archeologe: Hadi Choueri Onderzoek: Maissa Maatouk Beeld: Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige Videomontage: Tina Baz Animatie: Laurent Brett Geluidsmontage en mixing: Rana Eid - Studio DB Muziek: Charbel Haber Studiomanager: Tara El Khoury Mikhael  In opdracht van en geproduceerd door Kunstenfestivaldesarts Coproductie: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise Met dank aan Galerie In Situ, fabienne leclerc Beeld © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige