Spectra Ex Machine / RELEASE PARTY
Samedi 18 mai 2024 – 17h-19h
Réservation obligatoire par mail à : gauthier@subrosa.net
À l’occasion de la sortie du nouveau volume de son anthologie sonore des
phénomènes occultes, l'auteur et réalisateur radio Philippe Baudouin vient
présenter son projet Spectra Ex Machina (Sub Rosa), lors d'une soirée
exceptionnelle.
Le second volume de cette anthologie sonore explore les liens entre musique et
médiumnité, art vocal et sorcellerie : Aleister Crowley, Uri Geller, Rosemary
Brown ou bien encore Elvis Presley font ainsi résonner leur voix de l'au-delà.
Au programme de cette soirée : séance d'écoute de quelques extraits du disque et
discussion avec Philippe Baudouin, Stéphanie Peel et Christian Chelman sur
l'histoire du spiritisme et ses croisements inattendus avec la question
musicale.
À cette occasion, les deux premiers volumes de Spectra Ex Machina seront
proposés à la vente.
Philippe Baudouin est réalisateur radio et maître de conférences associé à
l’Université Paris-Saclay. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur
l’histoire de l’occultisme dont Apparitions : Les Archives de la France hantée
(Hoëbeke, 2021) et Surnaturelles : une histoire visuelle des femmes médiums
(Pyramyd, 2021). Depuis 2019, il poursuit en collaboration avec le label Sub
Rosa le projet Spectra Ex Machina, consacré aux archives sonores du paranormal.
Stéphanie Peel est chercheuse indépendante et doctorante à l’Université libre de
Bruxelles. Son compte Instagram « Les Occultées » est consacré à l’histoire des
femmes médiums.
Christian Chelman est illusionniste et collectionneur. Il est également le
fondateur et l’actuel conservateur du Surnatéum, Muséum d’Histoire Surnaturelle
de Bruxelles.
Séquences organiques
Description
********** Nederlands **********
Een zintuiglijke, visuele en sonische reis door de ruimte van de kapel van Boondael.
Virgile Loiseau en Marie Anne Truffino combineren hun respectieve praktijken om een meeslepende installatie van geluid en beelden te creëren. Marie Anne exposeert vier series monotypes (een graveertechniek) op een metalen apparaat dat in de ruimte in rondingen wordt gemoduleerd, terwijl Virgile een geluidswerk verspreidt via een systeem van luidsprekers. Elk van hun werken ontvouwt zich als een stroom van beelden en geluid, waardoor we de kans krijgen om organische variaties te zien en te horen.
********** Français **********
Une promenade sensorielle, visuelle et sonore, à travers l’espace de la chapelle de Boondael. Virgile Loiseau et Marie Anne Truffino associent leurs pratiques respectives pour proposer une installation immersive d’images et de son. Marie Anne expose quatre séries de monotypes (une technique de gravure) sur un dispositif en métal modulé en courbes dans l’espace, tandis que Virgile diffuse un travail sonore réparti dans un système d’enceintes. Leurs œuvres se déroulent chacune comme un flux donnant à voir et à entendre des variations organiques.
********** English **********
A sensory, visual and sonic journey through the space of the Boondael chapel.
Virgile Loiseau and Marie Anne Truffino combine their respective practices to create an immersive installation of sound and images. Marie Anne exhibits four series of monotypes (an engraving technique) on a metal device modulated into curves in the space, while Virgile broadcasts a sound work distributed through a system of loudspeakers. Each of their works unfolds like a flow of images and sound, giving us the chance to see and hear organic variations.
Date info
2024-04-18: 18:00:00 - 21:00:00
2024-04-19: 11:00:00 - 18:00:00
2024-04-20: 11:00:00 - 18:00:00
2024-04-21: 11:00:00 - 18:00:00
2024-04-24: 11:00:00 - 18:00:00
2024-04-25: 11:00:00 - 18:00:00
2024-04-26: 11:00:00 - 18:00:00
2024-04-27: 11:00:00 - 18:00:00
2024-04-28: 11:00:00 - 18:00:00
2024-04-29: 11:00:00 - 18:00:00
2024-05-02: 11:00:00 - 18:00:00
2024-05-03: 11:00:00 - 18:00:00
2024-05-04: 11:00:00 - 18:00:00
2024-05-05: 11:00:00 - 18:00:00
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Free
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Suggested events
Nu het einde van het schooljaar nadert, tonen de kinderen en jongeren van de
RHOK Academie een deel van het werk dat ze afgelopen jaar gecreëerd hebben.
FR - À l'approche de la fin de l'année scolaire, les enfants et les ados de
l'academie RHOK présentent certains des projets artistiques qu'ils ont réalisés
l'année passée.
Au-delà de leurs apparentes différences, il y a forcément une cohérence entre
les peintures d’objets que sont les Vies silencieuses et les arbres, peints ou
dessinés, puisque les trois séries sont issues de la main d’Alexandre Hollan.
Les arbres dessinés proposent une modulation libre des gris, ceux qui sont
peints une vibration éclatante des couleurs, alors que dans les vies
silencieuses celles-ci sont juxtaposées, par teintes et par couches, pour
aboutir à une forme de sérénité et de calme apparents vibrant de l’intérieur, au
lieu que les arbres les exposent davantage, couleurs, matières et gestes. À
supposer que les Vies silencieuses soient plus introspectives – ce qui est une
interprétation – les arbres portent aussi un langage en attente. Les uns et les
autres parlent, différemment, et tous, en nous regardant les regarder, nous
parlent. Peints ou dessinés, la succession des arbres, par exemple, révèle à la
fois la différence, la spécificité de chacun, mais aussi l’approche que chaque
rencontre suscite chez l’artiste, qu’il s’agisse d’esquisses, de contours, de
vides ou de remplis : dans sa forme et son espace, chacun de ces arbres se
distingue et non se répète. Puisque aucune représentation ne peut englober un
tout ni être définitive, chacune figure une tentative, un inachèvement, qui
ouvre sur un autre. On pourrait faire le pari que c’est autant de visages
d’Alexandre Hollan qu’ils dessinent – et je fais aussi celui que dans ce qui
n’est pas un jeu de variations mais une tentative d’équilibre sans cesse
recommencée, chacun d’entre nous, à la manière d’un labyrinthe, peut y trouver
son chemin, et, d’une certaine manière, s’y retrouver voire s’y reconnaître. Que
vous préfériez l’une ou l’autre de ces œuvres, ou plusieurs, arbre vif de
couleur ou de fusain, vie silencieuse, je vous invite donc à vous demander en
quoi elle vous ressemble et ce que vous y découvrez de vous.
Ludovic Degroote
********** Français **********
L'Université libre de Bruxelles (ULB) célèbre, du 16 mai au 22 juillet 2024, 60
ans d'immigration marocaine en Belgique avec l'exposition itinérante gratuite
Belgica Biladi : une histoire belgo-marocaine. Conçue en partenariat avec la
Ville de Bruxelles, cette exposition se tiendra dans divers espaces publics de
la ville et s'inscrit dans le cadre du 60e anniversaire de la signature des
accords bilatéraux entre la Belgique et le Maroc pour une immigration de
travail.
Belgica Biladi propose un parcours immersif accessible à tous dans le
centre-ville de Bruxelles, ponctué d’installations utilisant le mobilier urbain
et retraçant l'expérience de l'immigration marocaine en Belgique, depuis
l'arrivée des premiers travailleurs marocains dans les années 1960 jusqu'à la
co-construction actuelle d'une société plurielle et multiculturelle.
L'exposition met en lumière les témoignages de plusieurs générations d'immigrés
marocains, enrichis par des archives, des photographies et des vidéos. Des
experts interviennent également pour apporter leur éclairage sur les différentes
thématiques abordées.
L'ULB, à travers Belgica Biladi, souhaite contribuer activement à la
déconstruction des stéréotypes et la lutte contre les préjugés liés à
l'immigration. L'exposition vise à mettre en avant la richesse de la culture
plurielle belge, née du brassage des cultures et des contributions de ses
différentes communautés.
Belgica Biladi se veut une invitation à la découverte de l'histoire et de la
culture belgo-marocaine, ainsi qu'à la rencontre entre les différentes
communautés de Bruxelles. L'exposition encourage le dialogue et la compréhension
mutuelle, en célébrant la diversité et la contribution de la communauté
marocaine à la société belge.
********** Nederlands **********
Van 16 mei tot 22 juli 2024 viert de Université libre de Bruxelles (ULB) 60 jaar
Marokkaanse immigratie in België met de gratis reizende tentoonstelling Belgica
Biladi. De tentoonstelling is ontworpen in samenwerking met de Stad Brussel en
wordt in verschillende openbare ruimtes in de stad gehouden in het kader van de
60ste verjaardag van de ondertekening van de bilaterale akkoorden tussen België
en Marokko over arbeidsimmigratie.
Belgica Biladi neemt bezoekers mee op een immersief parcours door het centrum
van Brussel, onderbroken door installaties die gebruik maken van straatmeubilair
om de ervaring van de Marokkaanse immigratie naar België weer te geven, vanaf de
aankomst van de eerste Marokkaanse arbeiders in de jaren 1960 tot de huidige
co-constructie van een pluriforme en multiculturele samenleving.
De tentoonstelling belicht de getuigenissen van verschillende generaties
Marokkaanse immigranten, verrijkt met archieven, foto's en video's. Er zijn ook
deskundigen te gast om licht te werpen op de verschillende thema's die aan bod
komen.
Met Belgica Biladi wil de ULB actief bijdragen tot de deconstructie van
stereotypen en de strijd tegen vooroordelen in verband met immigratie. De
tentoonstelling wil de aandacht vestigen op de rijkdom van de pluricultuur in
België, die voortkomt uit de vermenging van culturen en de bijdragen van de
verschillende gemeenschappen.
Belgica Biladi is een uitnodiging om de Belgisch-Marokkaanse geschiedenis en
cultuur te ontdekken en de verschillende gemeenschappen in Brussel te ontmoeten.
De tentoonstelling moedigt dialoog en wederzijds begrip aan en viert de
diversiteit en bijdrage van de Marokkaanse gemeenschap aan de Belgische
samenleving.
********** English **********
Repetition / Erosion is a contemporary approach to the Cantigas de Santa Maria,
a 13th century Galician song collection, through the lens of Erosion. Cantigas
de Santa Maria is one of the largest song collections from the Middle-Ages,
with a total of 427 songs. Dedicated to the Virgin Mary, the collection
alternates poems narrating stories of miracles and praising Hymns. The overall
work, written in vernacular language (Galaico-Portugues) is oscillating between
courtly love tellings and liturgy. Besides its literary and musical legacy,
this work can also be read as a chronicle of both cultural and mystical life in
Europe during the 13th century and reveals the blurred line between sacred and
folklore. The project plays with different scales of time: geological,
historical, musical and human. In constant evolution, the performance consist of
a succession and/or superposition of repetitive tasks addressing the different
aspects of the songbook : musical, poetic, iconographic, historic…
********** Nederlands **********
Repetition / Erosion is een hedendaagse benadering van de Cantigas de Santa
Maria, een 13e-eeuwse Galicische verzameling liederen, door de lens van
Erosion. Cantigas de Santa Maria is een van de grootste zangbundels uit de
Middeleeuwen, met in totaal 427 liederen. Opgedragen aan de Maagd Maria, wisselt
de collectie af tussen wonderlijke gedichten en lofliederen. Het geheel,
geschreven in de volkstaal Galaico-Portuguees, schommelt tussen hoofse
liefdesverhalen en liturgie. Naast de literaire en muzikale erfenis kan dit
werk ook gelezen worden als een kroniek van zowel het culturele als mystieke
leven in Europa tijdens de 13e eeuw en onthult het de vage grens tussen sacraal
en folklore.Het project speelt met verschillende tijdschalen: geologisch,
historisch, muzikaal en menselijk. De voorstelling evolueert voortdurend en
bestaat uit een opeenvolging en/of overlapping van repetitieve taken, waarbij de
verschillende aspecten van het liedboek aan bod komen: muzikaal, poëtisch,
iconografisch, historisch...
Het Volk der Introverten is een geboetseerde menigte bestaande uit hoofdjes van
klei met ogen dicht, gemaakt door vele handen. Onder leiding van kunstenaar
Mirthe Dokter (Pollif Projects) wordt je meegenomen in een zoektocht van je
handen naar jezelf, met de klei als vriendelijke bondgenoot. Door een moment
gezamenlijk introvert te zijn poogt Mirthe deze kant van de mens meer ruimte te
geven in het dagelijkse leven. Ook biedt het kunstwerk een podium aan de mensen
die zich ongezien voelen.
Je kan bijdragen aan het Volk der Introverten van Sint-Gillis door mee te kleien
tijdens een boetseersessie. Jouw hoofdje wordt onderdeel van het kunstwerk, dat
zo groeit en groeit. Dat kan tijdens gezamenlijke sessies, maar je kan
doorlopend ook zelf komen kleien in de exporuimte, te midden van alle
gezichtjes. De hoofdjes worden niet afgebakken, maar zullen uiteindelijk buiten
geplaatst worden waar ze weer zullen verdwijnen. Terug naar waar de klei vandaan
komt, opnieuw onzichtbaar.
Emilie Danchin conveys questions in her work pertaining to the realism of
photography by involving the body in the pho- tographic space. It is very
vibrant as well as an organic ad- venture. Emilie Danchin does not photograph
reality as such, but a kind of dream rooted in the subject, to a certain extent
a somewhat inhabited or animated dreamy reality. To this effect, the
photographic act extends to a personal phenome- nology and the progressive
creation of a visual language ca- pable of relaying a personal experience
charged with images and emotions that, universally recognisable, are likely to
stir viewers’ feelings, disrupt thought and trigger dreams.
Emilie Danchin introduces here Le Bois des Rêves, the culmi- nation of a
performance and photographic work achieved in a property that is noteworthy in
terms of its architecture, as well as its gardens, in the Arts-and-Crafts style.
This heritage site lent itself to her proposal to have the freedom to take over
a space and a body, hers in this case. She tackles the question of origins in a
foreign place in a paradoxical way. It substitutes a space that no longer
exists, which represents her origins.
This property conjured up, through a combination of me- mories, her own English
place of birth, the houses belonging to her grandmothers, their gardens in the
countryside and seaside, baths, woodworks, smells, clothes, furniture, musica-
lity... a whole atmosphere that is generally, culturally familiar to her. And at
the same time, it recalled absence, missing people, invasion and emptiness of
the body and a house that until recently remained within the same family, loss
and the parentage that was interrupted.
By means of self-portrait, Emilie Danchin wondered what the inside of the house
would look like. How would the emotions generated by the exterior of the house
be conveyed in her outside landscapes? How would she extri- cate her body from
the matter to render it in a landscape having similar characteristics? How would
time intervene in this memory-enhanced place where her own body, her robe and
some of her clothes combined with those that belonged to three generations of
women, the house, gar- den, the photographic act itself have jointly become the
template for a vital identity-related fiction? Her aim was to found her hope of
investing a space, materialising and filling a form of absence, the place of the
origins, a kind of double of another imaginary space, distant and close,
inaccessible, erased, deleted, having left the body and the house and
nevertheless, inalienable yet.
Le Bois des Rêves is carried by the the artist’s body postures, which has become
a sensitive measure of the evocative potential of the place. Equally, the place
has given live to non-material memories, the vague outlines of which could not
have stood out without this inseparable staging of her body and the space. The
photographic medium is presented in a variety of aspects, black and white,
colour, varying formats and scales, as well as dialogue between fiction and
observation. Video is added to this. Processed as stills, this lends the
ensemble a form of heartbeat in real time as such of perception through gaze.
This results in
an art form in several phases, the assembly of which in its entirety impresses a
circular motion in space and physically creates time. Intimating the desire to
go on reconnais- sance, this photographic form espouses the volatility of space
and time, emotions, dreams and the sense of self. One marvels before the
representation of the memory space, whose autobiographical form is that of an
absolute memory and of a dream.
********** Français **********
Dans les arts du spectacle, les marionnettes et les masques sont des outils pour
les acteurs afin de
donner vie aux personnages. Dans l'ancienne utilisation cérémoniale de ces
objets, ils étaient
destinés à habiter une "âme", à la loger comme un vaisseau et à lui permettre de
revivre une fois de
plus.
Le travail de Matt marche sur la ligne entre ces mondes. Même immobiles en
exposition, son objectif
est que les masques et les objets donnent l'impression d'être vivants.
Le résultat souhaité nécessite un processus sensible de sculpture de leurs
expressions subtiles,
combiné au choix des matériaux. Il utilise le bois, le papier, des colles
organiques et de l'argile car il
croit que ces matériaux portent une vibration de vie qui peut être perçue par un
public.
Hébergée dans l'inspirant espace de la Project(ion) Room, l'œuvre habitera
différents lieux pour
créer un environnement dans lequel on peut déambuler, explorer et contempler. La
plupart des
pièces proviennent de la collection personnelle de Matt, telles que des masques
en papier et des
marionnettes en frêne, bien que plusieurs objets soient empruntés à d'anciens
clients. Des grandes
impressions photographiques de son travail par Teis Albers sont également
exposées.
Le dimanche 19 et le lundi 20, les œuvres prendront littéralement vie lors de
deux performances
spécifiques au site et largement improvisées. Matt collaborera avec ‘performance
artist’ Ruben
Mardulier et le musicien Jean-Jacques Duerinckx et ensemble, ils permettront aux
objets et à
l'atmosphère de déterminer les histoires qu'ils souhaitent partager. Une
marionnette endormie
auparavant peut soudainement se réveiller alors qu'un masque flottant apparaît
des coins cachés...
Les inspirations pour le travail de performance viennent du théâtre physique, de
la danse butoh et
du théâtre de masques et de marionnettes japonais.
BIO
MATT JACKSON est un fabricant professionnel de marionnettes et de masques pour
le cinéma, le
théâtre et les beaux-arts avec plus de 20 ans d'expérience. Originaire des
États-Unis, il est
désormais basé aux Pays-Bas où il crée des œuvres sur commande et produit ses
propres
performances et expositions. Certaines créations sont utilisées par le maître
marionnettiste Kanroku
à Osaka, Japon ; la compagnie Ulrike Quade à Amsterdam, Pays-Bas ; Créa-Théâtre
à Tournai,
Belgique, et bien d'autres encore.
Ses recherches personnelles portent sur l'utilisation de matériaux et de
méthodes organiques/non
toxiques. Et une prise de conscience de la durabilité dans les arts l'inspire
également à travailler
avec des "objets trouvés" qui donnent un élément d'imprévisibilité à son
processus de conception.
Matt anime régulièrement des cours professionnels de fabrication dans son studio
à
's-Hertogenbosch, et a également enseigné au Figurteatret i Nordland (Stamsund,
Norvège); à
l'École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette (Charleville-Mézières,
France); au Centre de
la Marionnette (Belgique) et à la Central School of Speech and Drama
(Royaume-Uni).
********** Nederlands **********
In de podiumkunsten worden poppen en maskers door acteurs gebruikt om personages
tot leven te brengen.
personages tot leven te brengen. In het oude ceremoniële gebruik van deze
voorwerpen waren ze
bedoeld om in een 'ziel' te wonen, deze als een vat te huisvesten en opnieuw te
laten leven.
opnieuw.
Matt's werk beweegt zich op de grens tussen deze werelden. Zelfs als ze
onbeweeglijk tentoongesteld worden
dat de maskers en objecten voelen dat ze leven.
Het gewenste resultaat vereist een gevoelig proces van beeldhouwen van hun
subtiele uitdrukkingen,
in combinatie met de keuze van materialen. Hij gebruikt hout, papier, organische
lijm en klei, omdat hij gelooft dat deze materialen een levendige betekenis
hebben.
Hij gelooft dat deze materialen een levendigheid in zich dragen die kan worden
waargenomen door een publiek.
Ondergebracht in de inspirerende Project(ion) Room, zal het werk verschillende
locaties bewonen om een omgeving te creëren waarin je kunt ronddwalen,
onderzoeken en contempleren.
om een omgeving te creëren waarin je kunt ronddwalen, onderzoeken en nadenken.
De meeste
stukken komen uit Matt's persoonlijke collectie, zoals papieren maskers en
aspoppen, nou ja
papieren maskers en aspoppen, hoewel verschillende objecten zijn geleend van
voormalige klanten. Grote
fotoafdrukken van zijn werk door Teis Albers worden ook tentoongesteld.
Op zondag 19 en maandag 20 komen de werken letterlijk tot leven in twee
locatiegebonden, grotendeels geïmproviseerde voorstellingen.
site-specific en grotendeels geïmproviseerde performances. Matt werkt samen met
performancekunstenaar Ruben
Mardulier en muzikant Jean-Jacques Duerinckx, en samen laten ze de objecten en
de sfeer de verhalen bepalen die ze willen delen.
en sfeer de verhalen laten bepalen die ze willen delen. Een slapende pop
kan plotseling wakker worden als een zwevend masker uit verborgen hoeken
tevoorschijn komt...
Inspiratie voor het performancewerk komt van fysiek theater, butohdans en
masker- en poppentheater.
Japans masker- en poppentheater.
BIO
MATT JACKSON is een professionele poppen- en maskermaker voor film, theater en
beeldende kunst met
en beeldende kunst met meer dan 20 jaar ervaring. Hij komt oorspronkelijk uit de
VS en is nu
nu gevestigd in Nederland waar hij werk in opdracht maakt en zijn eigen
voorstellingen en tentoonstellingen produceert. Sommige van zijn creaties worden
gebruikt door meesterpoppenspeler Kanroku
in Osaka, Japan; het Ulrike Quade gezelschap in Amsterdam, Nederland;
Créa-Théâtre in Tournai,
België, en vele anderen.
Haar persoonlijke onderzoek richt zich op het gebruik van
organische/niet-toxische materialen en methoden.
giftige materialen en methoden. En een bewustzijn van duurzaamheid in de kunst
inspireert haar ook om te werken
met 'gevonden voorwerpen' die een element van onvoorspelbaarheid toevoegen aan
zijn ontwerpproces.
Matt geeft regelmatig professionele maakcursussen in zijn studio in
's-Hertogenbosch, en heeft ook lesgegeven aan het Figurteatret i Nordland
(Stamsund, Noorwegen); aan de
École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette (Charleville-Mézières,
Frankrijk); het Centre de
la Marionnette (België) en aan de Central School of Speech and Drama (VK).
********** English **********
In the performing arts, puppets and masks are tools used by actors to bring
characters to life.
bring characters to life. In the ancient ceremonial use of these objects, they
were
intended to inhabit a 'soul', to house it like a vessel and allow it to live
once more.
again.
Matt's work walks the line between these worlds. Even immobile in exhibition,
his aim
is for the masks and objects to feel alive.
The desired result requires a sensitive process of sculpting their subtle
expressions,
combined with the choice of materials. He uses wood, paper, organic glues and
clay, because he believes that these materials carry a vibrancy of meaning.
believes that these materials carry a vibration of life that can be perceived by
an audience.
Housed in the inspiring Project(ion) Room, the work will inhabit different
locations to create an environment in which to wander, explore and contemplate.
create an environment in which to wander, explore and contemplate. Most of the
pieces come from Matt's personal collection, such as paper masks and ash
puppets, well
although several objects are borrowed from former clients. Large
photographic prints of his work by Teis Albers are also on display.
On Sunday 19 and Monday 20, the works will literally come to life in two
site-specific, largely improvised performances.
site-specific and largely improvised performances. Matt will be working with
performance artist Ruben
Mardulier and musician Jean-Jacques Duerinckx, and together they will allow the
objects and the atmosphere to determine the stories they tell.
and atmosphere to determine the stories they wish to share. A sleeping puppet
can suddenly wake up as a floating mask appears from hidden corners...
Inspiration for the performance work comes from physical theatre, butoh dance
and Japanese mask and puppet theatre.
Japanese mask and puppet theatre.
BIO
MATT JACKSON is a professional puppet and mask maker for film, theatre and fine
art with over
and fine arts with over 20 years' experience. Originally from the USA, he is now
now based in the Netherlands where he creates commissioned work and produces his
own
performances and exhibitions. Some of his creations are used by master puppeteer
Kanroku
in Osaka, Japan; the Ulrike Quade company in Amsterdam, Netherlands;
Créa-Théâtre in Tournai,
Belgium, and many others.
Her personal research focuses on the use of organic/non-toxic materials and
methods.
toxic materials and methods. And an awareness of sustainability in the arts also
inspires her to work
with 'found objects' which add an element of unpredictability to his design
process.
Matt regularly runs professional making courses at his studio in
's-Hertogenbosch, and has also taught at the Figurteatret i Nordland (Stamsund,
Norway); at the
École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette (Charleville-Mézières,
France); at the Centre de
la Marionnette (Belgium) and at the Central School of Speech and Drama (UK).
********** Français **********
Le dimanche 19 et le lundi 20, les œuvres de l'exposition "The Vessel" prendront
littéralement vie lors de deux performances spécifiques au site et largement
improvisées. Matt Jackson collaborera avec ‘performance artist’ Ruben
Mardulier et le musicien Jean-Jacques Duerinckx et ensemble, ils permettront aux
objets et à
l'atmosphère de déterminer les histoires qu'ils souhaitent partager. Une
marionnette endormie
auparavant peut soudainement se réveiller alors qu'un masque flottant apparaît
des coins cachés...
Les inspirations pour le travail de performance viennent du théâtre physique, de
la danse butoh et
du théâtre de masques et de marionnettes japonais.
********** Nederlands **********
Op zondag 19 en maandag 20 komen de werken in de tentoonstelling 'The Vessel'
letterlijk tot leven in twee locatiegebonden, grotendeels geïmproviseerde
performances. Matt Jackson zal samenwerken met performancekunstenaar Ruben
Mardulier en muzikant Jean-Jacques Duerinckx, en samen laten ze de objecten en
de sfeer bepalen welke verhalen ze vertellen.
en sfeer de verhalen laten bepalen die ze willen delen. Een slapende pop
kan plotseling wakker worden als een zwevend masker uit verborgen hoeken
tevoorschijn komt...
Inspiratie voor het performancewerk komt van fysiek theater, butohdans en
masker- en poppentheater.
Japans masker- en poppentheater.
********** English **********
On Sunday 19 and Monday 20, the works in 'The Vessel' exhibition will literally
come to life in two site-specific, largely improvised performances. Matt Jackson
will be working with performance artist Ruben
Mardulier and musician Jean-Jacques Duerinckx, and together they will allow the
objects and the atmosphere to determine the stories they tell.
and atmosphere to determine the stories they wish to share. A sleeping puppet
can suddenly wake up as a floating mask appears from hidden corners...
Inspiration for the performance work comes from physical theatre, butoh dance
and mask and puppet theatre.
Japanese mask and puppet theatre.
« La première fois que j’ai eu l’idée de créer un objet, c’est sur une plage
d’Hawaï en voyant une noix de coco ».
Des lointains pays qu'elle a visités Yolaine a ramené quantités de coquillages
ou de végétaux aux formes curieuses, mais pas que. Racines, ossements, algues
séchées, morceaux d’écailles, nacre, galets patinés, perles fines, strass,
accessoires désuets et ustensiles insolites rejetés par la mer ou achetés sur
des marchés bariolés, tout l’inspire et l’invite à créer.
« J’ai commencé par peindre à la gouache des végétaux mais je ne les trouvais
pas assez magiques. Peu à peu, je me suis détachée de leur forme initiale grâce
à la glaise, au bois, au métal. »
Sous ses doigts de fée, ses ‘cocos’, comme elle les appelle, se transforment en
statuettes votives, idoles inquiétantes, petits dieux fantaisistes ou animaux
fantastiques. Mais chaque objet est une entreprise minutieuse et délicate qui
exige des semaines de travail et d’infinie patience. Car cette orfèvre
besogneuse n’arrête jamais où qu’elle soit dans son atelier à Bruxelles, en
voyage et même en avion, elle travaille ! Yolaine ponce, lime, sculpte. Elle
cloue, polit, prépare ses fonds, peint, vernis. Elle farfouille dans son
bric-à-brac de flacons, de pots, tiroirs et autres vitrines dans lesquels elle
conserve précieusement ces trésors du bout du monde, pour y choisir l’objet
insolite, l’opercule unique, la plume d’un oiseau merveilleux. Mariage
improbable d’éléments hétéroclites que l’artiste combine avec génie.
Ses créations sont ensuite rehaussées de pierres semi-précieuses, de perles
naturelles, transcendant ces matériaux quotidiens, anodins en objets précieux,
mystérieux, porteurs de sens. Sa créativité est sans limites, sans frontières,
creuset merveilleux d’une alchimie qui mêle toutes les influences, toutes les
cultures dont l’artiste s’est imprégnée au cours de ses nombreux périples.
Depuis les supports, les formes et les sujets se sont multipliés. En parallèle,
Yolaine n’a jamais abandonné le dessin et y mélange tout autant les matières.
Elle croque sur le vif tout ce qui titille son imagination. Comme ce bébé
gorille recueilli par l’orphelinat du parc des Virunga, qu’elle pare de lunettes
à paillettes et transforme en star de Hollywood. Ou ces danseuses polynésiennes
de Heiva, admirées à Tahiti, dont elle reproduit avec maestria les costumes
chatoyants.