Les Detours Cyphers, ce sont des battles de danse Hip-Hop et une histoire de
rencontres ! On t’invite à venir assister à ce beau moment rassembleur, ambiance
au rendez-vous.
Hood. Danseur contemporain Hip-Hop, Robin Capelle alias "Hood", alias "H20" ,
@hood_h2o_0 ... exprime ces différents états d'esprit et de corps avec sa
manière atypique d'approfondir les concepts du mouvement. Compagnie : Double
Impro.
Pozar. Pour le CHATBOX Festival, 4 jeunes parolier.es urbain.es du collectif se
succèderont sur scène pour te proposer un show de slam décapant ! Line-Up: JU1 -
LELOUP - SWAM - LINCA
Winners ? Histoires personnelles, détermination, lutte… Qu’est-ce qui pousse les
performers à la compétitivité ? Les champions des derniers Detours Battles
proposent des récits de vie entre danse urbaines et théâtre. Compagnie : No Way
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Description
Ils se déroulent en 3 parties :
Une scène ouverte accessible à tous
Un spectacle en rue : une création conçue pour la rue, en danse, cirque et art de rue.
Un “battle” de danse dans un style différent chaque semaine
Au fil des années, ces événements sont devenus fédérateurs pour le milieu Hip-Hop belge.
Ils sont moteurs de rencontres et permettent de croiser les disciplines artistiques pour donner lieu à des performances uniques !
La finale de ces Battles rassemble les gagnants de chaque semaine sur le grand plateau du Théâtre National Wallonie Bruxelles, pour une soirée de clôture du festival haut en couleurs !
Date info
2023-07-08: 10:00:00 - 22:00:00
2023-07-12: 18:00:00 - 22:00:00
2023-07-19: 18:00:00 - 22:00:00
2023-07-26: 18:00:00 - 22:00:00
2023-08-02: 18:00:00 - 22:00:00
2023-08-09: 18:00:00 - 22:00:00
2023-08-16: 18:00:00 - 22:00:00
2023-08-23: 18:00:00 - 22:00:00
2023-08-30: 18:00:00 - 22:00:00
2023-09-06: 18:00:00 - 22:00:00
2023-09-13: 18:00:00 - 22:00:00
2023-09-20: 18:00:00 - 22:00:00
2023-09-23: 17:00:00 - 23:00:00
Tickets
Normal
Free
Info & Reservation
Venue
Organiser
9 Pictures
+6Pictures
Suggested events
********** English **********
How do we feel the impact of events which are so much larger than us, move
through us, and animate and activate our bodies all the time? Ten performers
enact a glacially morphing tableau vivant on a mobile raft-like stage. Their
voices generate a score that crescendos and resonates as they clutch, careen and
cleave in a space too small to contain them, spilling off the edges. The scenes
shown reference at times images from classical iconography. Tenderness and
violence, sensuality and brute force cohabitate. The audience sits all around as
if watching a boxing match, embanking the performers, close enough to smell
their sweat and feel the steam of the spiralling scenes. Celebrated American
choreographer Faye Driscoll returns to the festival with a multi-sensory flesh
and breath sculpture made of bodies, sounds, scents, liquids and objects. She
pushes her performers to their limits in this compelling, adventurous work,
presented in the impressive Horta Hall, originally an exhibition space for
sculptures. Weathering is an ode to the inexhaustible physical power of queer
bodies.
********** Nederlands **********
Hoe voelen we de impact van gebeurtenissen die onze lichamen bewegen en
bezielen, maar zoveel groter zijn dan onszelf? Tien performers verbeelden een
steeds veranderend tableau vivant op een ronddraaiend vlot-achtig platform. Hun
stemmen genereren een partituur die crescendo’s en resonanties laat horen
terwijl ze elkaar vastgrijpen, wegduwen, en heen en weer slingeren over een
oppervlak dat te klein is om hen te bevatten en uit zijn voegen dreigt te
barsten. De getoonde scènes refereren bij momenten aan beelden uit de klassieke
iconografie. Tederheid en geweld, sensualiteit en brute kracht worden met elkaar
verzoend. Het publiek zit rondom rond, als kijkend naar een bokswedstrijd, en
kan de performers bijna aanraken, hun zweet ruiken en de stomende scènes
proeven. De gevierde Amerikaanse choreografe Faye Driscoll keert terug naar het
festival met een multisensoriële levende sculptuur van vlees en adem, van
lichamen, geluiden, geuren, sappen en objecten. Ze drijft haar performers tot
het uiterste in dit meeslepende, avontuurlijke werk, gepresenteerd in de
indrukwekkende Hortahal, oorspronkelijk een tentoonstellingsruimte voor
beeldhouwwerken. Weathering is een ode aan de onuitputtelijke fysieke kracht van
queer lichamen.
********** Français **********
Comment ressentons-nous l’impact d’événements qui, malgré le fait qu’ils nous
dépassent, parviennent à nous traverser, nous animer et activer nos corps ? Sur
un plateau rotatif qui ressemble à un radeau, dix performeur·euses, en constante
évolution, composent des images qui ressemblent à des tableaux vivants issus
d’un univers queer. Leurs voix génèrent une partition qui va crescendo et
résonne à mesure qu’iels s’agrippent mutuellement, se balancent et se repoussent
sur une surface trop petite pour les contenir, menaçant de déborder. Par
moments, des images issues de l’iconographie classique semblent se dessiner.
Tendresse, violence, sensualité et force brute cohabitent. Assis autour de la
scène comme s’il assistait à un match de boxe, le public peut ressentir la sueur
et l’ardeur de scènes étourdissantes. La célèbre chorégraphe états-unienne Faye
Driscoll revient au festival avec une sculpture multisensorielle faite de chair
et de souffle, de corps, de sons, d’odeurs, de fluides et d’objets. Elle pousse
ses performeur·euses jusqu’à leurs limites dans un spectacle fascinant et
aventureux, présenté dans l’impressionnant Hall Horta, qui était à l’origine
conçu comme une salle d’exposition pour sculptures. Weathering est une ode à
l’inépuisable puissance physique des corps queer et à leurs évolutions.
Breng je voeten in beweging op leuke muziek en laat je hart zingen terwijl je
samen danst met je peuter.
De speelse lessen zijn niet alleen een feest voor jullie beiden, maar ze
stimuleren ook de vroege ontwikkeling van je kleintje.
Met de kracht van muziek, beweging en het verkennen van instrumenten, leggen we
het fundament voor taal, geheugen en leesvaardigheid.
EN - Move, groove, and grow together with your little one.
FR - Bougez, dansez et grandissez avec votre petit(e).
Breng je voeten in beweging op leuke muziek en laat je hart zingen terwijl je
samen danst met je peuter.
Onze speelse lessen zijn niet alleen een feest voor jullie beiden, maar ze
stimuleren ook de vroege ontwikkeling van je kleintje.
Met de kracht van muziek, beweging en het verkennen van instrumenten, leggen we
het fundament voor taal, geheugen en leesvaardigheid.
EN - Move, groove, and grow together with your little one.
FR - Bougez, dansez et grandissez avec votre petit(e).
********** English **********
Can a choreography intertwine different movements, like those of a human body
and the flow of goods in a globalised world? Artist Kwame Boafo lives and works
in Accra, Ghana, where he plans to open an institute of movement and philosophy.
Accra is also the port city through which European end-of-life cars enter the
West African market, often after being reconditioned in Brussels. With
Threshold, Boafo creates a beautiful solo using visually refined images and
movements relating to car fragments to unfold a poetic dialogue between
choreography and commercial history. He collaborated with artist Percy Nii
Nortey, known to use found objects and materials from mechanical workshops in
Ghana to tell the stories collected by these end-of-life cars. For this
performance, he created a curtain out of Ghanaian fabrics used to clean the
vehicles that arrive from Brussels. Now, presented in the monumental atrium of
the Arts et Métiers building – located in the canal area from which cars usually
depart – Threshold appears as a visceral composition, dancing in the unexpressed
spaces between our presence, environmental degradation and consumerism. In this
performance, we suddenly feel the human and non-human movements in our global
economy.
********** Français **********
Une chorégraphie peut-elle entrelacer différentes échelles de mouvement, comme
celles du corps humain et celles des flux de marchandises d’un monde globalisé ?
Kwame Boafo vit à Accra, au Ghana, où il travaille à l’ouverture d’un institut
de mouvement et philosophie. Accra est aussi la ville portuaire par laquelle les
vieilles voitures européennes – souvent réparées à Bruxelles – arrivent sur le
marché ouest-africain. Avec Threshold, Boafo crée un magnifique solo aux images
et aux mouvements raffinés évoquant des pièces de voitures, déployant un
dialogue poétique entre la chorégraphie et l’histoire commerciale. Pour ce
projet, Boafo collabore avec l’artiste Percy Nii Nortey, qui recycle des
matériaux provenant d’ateliers mécaniques au Ghana pour mettre en lumière les
histoires que racontent ces voitures en fin de vie. Nortey a créé un rideau à
partir des tissus ghanéens utilisés pour nettoyer les véhicules venus de
Bruxelles. Présenté dans l’atrium monumental des Arts et Métiers – une école
technique implantée le long du canal, la zone d’où partent les voitures –
Threshold apparaît comme une composition viscérale qui explore par la danse les
espaces qui se cachent entre notre présence, la dégradation de l’environnement
et le consumérisme. Une performance qui rend soudainement visible les mouvements
humains et non-humains de notre économie mondialisée.
********** Nederlands **********
Kan een choreografie de bewegingen van een menselijk lichaam met die van de
eindeloze goederenstroom in onze geglobaliseerde wereld laten versmelten?
Kunstenaar Kwame Boafo woont en werkt in Accra (Ghana) waar hij een instituut
voor beweging en filosofie wil openen. Accra is ook de havenstad waarlangs
afgedankte auto's uit Europa de West-Afrikaanse markt binnenkomen, vaak na een
opknapbeurt in Brussel. Boafo maakt met Threshold een prachtige solo waarin hij
visueel verfijnde beelden en bewegingen die verwijzen naar auto-onderdelen inzet
om een poëtische dialoog op gang te brengen tussen choreografie en commerciële
geschiedenis. Hij werkt hiervoor samen met kunstenaar Percy Nii Nortey die
voorwerpen en materialen uit autowerkplaatsen in Ghana gebruikt om de verhalen
van de afgedankte wagens te vertellen. Speciaal voor deze voorstelling maakte
hij een gordijn van Ghanese stoffen waarmee de voertuigen worden opgepoetst.
Threshold – gepresenteerd in het atrium van het Arts et Métiers gebouw, gelegen
in de kanaalzone van waaruit auto’s meestal vertrekken – is een rauwe
compositie, op het kruispunt tussen onze aanwezigheid, milieuvervuiling en
consumentisme. Een performance die de menselijke en niet-menselijke bewegingen
van onze wereldeconomie voelbaar maakt.
********** English **********
A solo figure stands at the edge of the proscenium stage – the place often used
for speeches and stand-up comedy – and silently morphs from one pose to the
next, like a body shaped by time. Iconic and mundane images emerge in a
dramaturgy that exposes a nuanced embodiment of what it means to sustain a
place, a pose, a representation. Maria Hassabi merges the strength and
vulnerability one experiences on stage – to be uncovered. She frames her
signature style of stillness, slowness and aesthetic precision, and invites her
audience to awaken their own references to a parade of images as they unfold.
What happens when the process of an image is revealed? In a contemporary culture
fiercely flooded by images, does it lose its appeal when compared to our
expectations? Hassabi has presented her work in the world’s leading museums and
exhibition contexts, and at the festival in 2014 and 2017. On Stage is
undoubtedly one of her most radical and personal works, offering a feminist
reflection and a piercing insight into her artistic trajectory. Before an
audience, Maria Hassabi’s intensity is visible, almost tangible, in a work of
rare power that leaves no one indifferent.
********** Français **********
Une personne se tient au bord du proscenium – l’espace de l’avant-scène souvent
utilisé pour les discours ou le stand-up – et passe en silence d’une pose à une
autre. La bande sonore va et vient, comme si elle suivait les mouvements du
vent, ou comme si elle était l’écho de bruits lointains qui refléterait une
histoire qui n’a pas encore eu lieu. Subtilement, des références iconiques et
des images du quotidien émergent et interrogent ce que signifie occuper un lieu
et prendre position. Dans un solo tout en nuance, Maria Hassabi fusionne le
pouvoir et la vulnérabilité que l’on peut ressentir lorsqu’on “est” sur scène.
Dans son style caractérisé par la lenteur, les silences et la précision
esthétique, elle éveille l’imagination du public par un défilé d’images
séquentielles. Que se passe-t-il lorsque le processus de création d’une image
est exposé ? Dans un monde inondé d’images, ne perdent-elles pas rapidement leur
attrait ? Hassabi, qui a présenté son travail dans les plus grands musées du
monde et au festival en 2014 et 2017, offre avec On Stage l’une de ses œuvres
les plus radicales et personnelles ; une réflexion féministe et un regard
approfondi sur sa trajectoire artistique. Une œuvre d’une rare puissance qui
rend l’intensité de Hassabi visible, presque tangible, en face-à-face avec le
public.
********** Nederlands **********
Een figuur staat aan de rand van het proscenium – het deel van de scène dat vaak
gebruikt wordt voor toespraken en stand-up comedy – en transformeert geruisloos
van de ene pose in de andere. Geluid komt en gaat en lijkt de echo te zijn van
een soundtrack ergens ver weg, van een verhaal dat nog moet plaatsvinden.
Iconische en alledaagse beelden duiken op in een dramaturgie die een
genuanceerde belichaming voorstelt van wat het betekent om een plaats in te
nemen, een houding aan te nemen. Maria Hassabi versmelt de kracht met de
kwetsbaarheid van het ‘op scène staan’. Ze doet dit in haar kenmerkende stijl
vol stilte, traagheid en esthetische precisie, en wakkert de fantasie van het
publiek aan via een parade van opeenvolgende beelden. Wat gebeurt er wanneer de
totstandkoming van een beeld wordt blootgelegd? Verliest het niet al snel zijn
aantrekkingskracht, in een wereld die overspoeld wordt door beelden? Hassabi
presenteerde haar werk in ’s werelds meest toonaangevende musea en op het
festival in 2014 en 2017. On Stage is ongetwijfeld één van haar meest radicale
en persoonlijke werken, met een feministische boodschap. Een performance die
Hassabi’s intensiteit zichtbaar, bijna tastbaar maakt en een fascinerende inkijk
geeft in haar artistieke traject.
********** English **********
Thirteen performers dance and sing their hearts out, as if in ecstasy. They move
as one global body through scenes reminiscent of street life, at times evoking a
procession. Periodically, one will escape the dance only to be lovingly reunited
with the group. They sing traditional and contemporary Mozambican songs, gospel
and baroque motifs. Choreographer Idio Chichava found inspiration in the
migratory movements of groups of people and the dance rituals of the Makonde
people living in Mozambique and neighbouring countries. He believes only bodies
that dance and sing simultaneously express themselves fully and exist in synergy
with others. Vagabundus depicts life as a constant coming together and being
together in a group, and migration as a possibly emotional, spiritual and
collective journey. Chichava explores the expressiveness of the body and points
the way to our true selves celebrating life with a pared-down stage design
carried entirely by the explosive impact of dance and voices. This dazzling
dance production invites us to recognise that our identity is strengthened by
the community, through an overwhelming group performance showcasing song and
dance as a means of resistance and a ritual of survival.
********** Nederlands **********
Dertien performers dansen en zingen zich de ziel uit het lijf, als in extase. Ze
bewegen als één lichaam in scènes die aan het straatleven doen denken en
associaties met processies oproepen. Bij momenten ontspringt iemand de dans om
vervolgens liefdevol terug in de groep te worden opgenomen. Ze zingen
traditionele en hedendaagse Mozambikaanse liederen, gospel- en barokmotieven.
Choreograaf Idio Chichava liet zich inspireren door de migratiebewegingen van
groepen mensen en de dansrituelen van het Makonde-volk dat in Mozambique en
aangrenzende landen leeft. Hij gelooft dat alleen lichamen die tegelijkertijd
dansen en zingen zichzelf volledig uitdrukken en in synergie met anderen
bestaan. Vagabundus toont het leven als een constant samenkomen en samenzijn in
groep, en migratie als een mogelijk emotionele, spirituele en collectieve reis.
Chichava verkent de expressiviteit van het lichaam en wijst de weg naar ons ware
zelf, het leven vierend in een uitgepuurde scenografie die volledig wordt
gedragen door de explosieve impact van dans en stem. Een wervelende
dansvoorstelling die uitnodigt om te erkennen dat onze identiteit wordt
versterkt vanuit de gemeenschap, en een overdonderende groepsperformance die
zang en dans toont als verzetsmiddel en overlevingsritueel.
********** Français **********
Treize performeur·euses dansent avec frénésie et chantent à tue-tête, comme en
extase. Iels se déplacent comme un seul corps dans des scènes qui rappellent
tantôt la vie dans la rue, tantôt une procession. Par moments, l’un·e ou l’autre
s’échappe pour ensuite, tendrement, réintégrer le groupe. Le chorégraphe Idio
Chichava s’inspire des mouvements migratoires et des rituels de danse du peuple
Makondé, vivant principalement au Mozambique et dans les pays voisins. Selon
lui, seuls les corps qui dansent et chantent simultanément s’expriment
pleinement et peuvent exister en synergie avec les autres. Vagabundus dépeint la
vie comme un rassemblement et un regroupement constants et la migration comme un
voyage qui pourrait être émotionnel, spirituel et collectif. Chansons
mozambicaines traditionnelles et contemporaines sont chantées et superposées à
du gospel et des motifs baroques. Avec une scénographie épurée, entièrement
portée par l’impact explosif de la danse et des voix, Chichava explore
l’expressivité du corps et célèbre la vie en nous renvoyant vers notre véritable
identité. Un spectacle éblouissant qui souligne la capacité de la communauté à
renforcer notre identité, une performance collective bouleversante qui déploie
le chant et la danse comme moyen de résistance et comme rituel de survie.
********** English **********
“If I nationed myself / in the shadow / of a colossal wave / If only to hold on
/ by opening— / by Kingdom come”. This phrase from the Ocean Vuong poem
Waterline functions as a mantra for the new creation from Clara Furey. The
Canadian artist specialises in existential dance experiments that explore
various states of being. Through physical research into water, the choreographer
brings the immensity of an inner sea to the stage floor. With UNARMOURED, Furey
reunites and reconciles what has previously been separate, the performance
emerging from a fluid, carnal chaos whose crashing waves suggest infinity as a
transformative emotion. The dancers appear as unsettling sculptures, undertaking
an artistic exploration that awakens compelling desires. With a soft-core
approach, always in between, always edging, they claim the right to eroticism on
their terms. In a garden of resonance, bodies vibrate to rhythmic waves of light
and sound, an immersive sound composition created by musician Tomas Furey.
Membranes stretch and boundaries blur. Bodies no longer need to be seen for
their contours but for the energy that overflows them. They release an erotic
power that runs through us and propels us with force, leaving us fundamentally
curious and tantalised.
********** Français **********
Partant d’une recherche chorégraphique autour de l’eau, l’artiste canadienne
Clara Furey convie sur scène un groupe de danseur·euses et l’immensité d’une mer
intérieure qui déferle en elleux. Dans son travail, Furey s’intéresse à
l’expérimentation de différents états et sensations. Sa nouvelle création
UNARMOURED est née des mouvements fluides et charnels qui peuvent exister entre
les corps. Une bande son immersive, composée par le musicien Tomas Furey,
progresse sur scène par intervalles d’ondes qui s’écrasent comme des vagues sur
des corps qui semblent presque se dématérialiser. Leurs limites s’assouplissent,
ils semblent s’évaporer. Les danseur·euses n’ont plus de contours mais
s’abandonnent à une énergie qui les submerge, en équilibre entre une sensualité
partagée et des moments de synchronicité rythmique qui les rassemblent dans une
énergie unique. Présente pour la première fois au festival, Furey affirme une
approche charnelle de la chorégraphie et un érotisme qui transcende les limites
des corps. Parmi ses inspirations, le poème Waterline d’Ocean Vuong : « Si
j'élisais nation / dans l'ombre / d'une vague colossale / Si seulement pour
tenir / par l'ouvert— / que Ton règne vienne ». Une chorégraphie à la puissance
fluide et incisive de l'une des voix les plus intéressantes de sa génération.
********** Nederlands **********
“If I nationed myself / in the shadow / of a colossal wave / If only to hold on
/ by opening— / by Kingdom come”. Deze regel uit het gedicht Waterline van Ocean
Vuong werkt als een mantra voor de nieuwe creatie van Clara Furey. De Canadese
artieste legt zich toe op existentiële dansexperimenten die verschillende staten
van bewustzijn verkennen. Na een onderzoek rond de fysieke eigenschappen van
water brengt de choreografe de uitgestrektheid van een innerlijke zee op scène.
Furey herenigt en verzoent in UNARMOURED wat voorheen gescheiden was. De
performance ontstaat uit een vloeiende, vleselijke chaos: de dansers verschijnen
als ontregelde sculpturen en ondernemen een artistieke expeditie die dwingende
verlangens oproept. Via een soft-core benadering – telkens tussenin, aarzelend
op de rand – eisen ze het recht op erotiek volgens hun voorwaarden. Gutsende
golven suggereren oneindigheid als een transformatieve emotie. Lichamen vibreren
op ritmische golven van licht en geluid, een immersieve soundtrack gecomponeerd
door muzikant Tomas Furey. Ze willen niet langer geassocieerd worden met hun
omtrekken maar met de energie waarvan ze overlopen. Een overweldigende erotische
kracht komt uiteindelijk vrij en laat ons nieuwsgierig en geprikkeld achter.
********** English **********
Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our
crystalized painsWhen an eye is an eye and loses its gaze, images remain there
as a phantom or memory. Pain is not an emotion, but a sensation which is most
easily empathised with. When the water flowing from the eyes creates an ocean,
you will be reborn once again from its amniotic fluid and will see a new
body. 20:30Adem OuhaibiaShaharazadShaharazad deals with movement methods of hip
hop in the realm of contemporary dance. Adem Ouhaibia researched together with
Marita Schwanke how these methods can be translated and transformed considering
people’s different backgrounds and knowledge. The result of this research was
the practice Breaking technologies – the five elements of breaking and the
performance Shaharazad.Shaharazad talks about creating and leaving traces as
recordings of the past but also imagination of the future. It questions how to
read dance and share it with a diverse audience. Inspired by Roland Barthes’
idea of "The Death of the Author", we concentrate on different experiences that
come together, drift apart or shift around. How far is this accessible to an
outsider? Just like the audience, the performers and the creators speak
different languages but also have things in common. They have a shared interest
in the arts and in dance, guided by a web of knowledge and pathways that had
been acquired and lived. We are imagining the future, and this piece is part of
it.The friction between the so-called ‘high art’ (contemporary dance) and ‘low
art’ (hip hop) is part of the future we will imagine.
********** Français **********
Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our
crystalized painsLorsqu'un œil est un œil et qu'il perd son regard, les images
demeurent comme un fantôme ou un souvenir. La douleur n'est pas une émotion,
mais une sensation avec laquelle on entre le plus facilement en empathie.
Lorsque l'eau qui coule des yeux crée un océan, vous renaîtrez à nouveau de son
liquide amniotique et verrez un nouveau corps. 20:30Adem
OuhaibiaShaharazadShaharazad traite des méthodes de mouvement du hip-hop dans le
domaine de la danse contemporaine. Nous avons cherché à savoir comment ces
méthodes pouvaient être traduites et transformées en tenant compte des
différents contextes et connaissances de chacun·e. Le résultat de cette
recherche est la pratique Breaking technologies - the five elements of breaking
et la performance Shaharazad.La pièce parle de la création et du fait de laisser
des traces en tant qu'enregistrements du passé, mais également des empreintes de
l'imagination du futur. Elle questionne la façon de lire la danse et de la
partager avec un public diversifié. Inspiré·es par l'idée de Roland Barthes de «
La mort de l'auteur », nous nous concentrons sur différentes expériences qui se
rejoignent, s'éloignent ou se déplacent. Dans quelle mesure sont-elles
accessibles à une personne extérieure ? Tout comme le public, les interprètes et
créateur·ices parlent des langues différentes, mais ont également des choses en
commun. Iels partagent un intérêt pour les arts et la danse, guidé·es par un
réseau de connaissances et de chemins acquis et vécus. Nous imaginons le futur
et cette pièce en fait partie.La friction entre ce que l'on appelle le « grand
art » (la danse contemporaine) et « l’art mineur » (le hip-hop) fait partie de
l'avenir que nous allons imaginer.
********** Nederlands **********
Double bill19:30Osamu Shikichiユアファントムアイ、アワクリスタライズペイン our phantom eyes, our
crystalized painsWanneer een oog haar zicht verliest – zoals ogen soms doen –
dan behoudt ze de beelden als spoken of herinneringen. Pijn is geen emotie maar
een gevoel waarmee je het gemakkelijkst kan meevoelen. Wanneer het water dat uit
je ogen stroomt een oceaan vormt, zal je opnieuw geboren worden in haar
vruchtwater en zal je een nieuw lichaam zien. 20:30Adem
OuhaibiaShaharazadShaharazad vertrekt van de bewegingsmethodes van hiphop binnen
de hedendaagse danswereld. Samen met Marita Schwanke onderzoekt Adem Ouhaibia
hoe deze methodes vertaald en vervormd kunnen worden met aandacht voor ieders
achtergrond en kennis. Uit dit onderzoek komen de praktijk Breaking technologies
– the five elements of breaking en de performance Shaharazad voort.Shaharazad
gaat over sporen maken en achterlaten, als een opname van het verleden maar ook
als verbeelding van de toekomst. Het stelt vragen bij de manier van dans lezen
en dans delen met een divers publiek. Geïnspireerd door Roland Barthes’ idee van
‘de dood van de auteur’, concentreert de voorstelling zich op de verschillende
ervaringen die samenkomen, uit elkaar drijven en transformeren. In hoeverre is
dans toegankelijk voor een buitenstaander? Net als bij het publiek, spreken ook
de performers en makers verschillende talen, al hebben zij wel iets gemeen. Ze
delen hun interesse in kunst en in dans, en leunen op een web van kennis en
trajecten waar ze doorgegaan zijn. Met deze voorstelling willen Marita Schwanke
en Adem Ouhaibia bedenken wat de toekomst kan zijn.De wrijving tussen de
zogenaamde ‘hoge kunst’ (hedendaagse dans) en ‘lage kunst’ (hiphop) is deel van
de toekomst die ze willen verbeelden.
Préparez-vous pour la dernière édition sensationnelle de la saison !
Rejoignez-nous pour un événement tout-en-un :
un workshop captivant de 19h30 à 21h00, suivi d'une jam session à partir de
21h30.