"Muertos de la risa" - Pièce de théâtre en espagnol

Description

(Español más abajo)
FR: Las Estumelinks présente sa nouvelle production théâtrale en espagnol : "Muertos de la Risa", comédie de Jean-Pierre Martinez adaptée par David Fajardo.
« Morts de rire » est une comédie de Jean-Pierre Martinez, adaptée par David Fajarado pour cette occasion. La pièce, entièrement en espagnol, propose une perspective fraîche et humoristique sur la mort, l'un des sujets les plus délicats et les plus importants pour l'homme. En riant de nos défauts, complexes et tendances, nous explorerons ce que cela signifie pour notre société. Les Stumelinks vous invitent à passer un moment divertissant et léger en mettant de côté, pour quelques instants, les problèmes mondains.

ES: ‘Muertos de la risa’ es una comedia de Jean-Pierre Martínez, adaptada por David Fajarado para esta ocasión. La pieza, completamente en español, propone una perspectiva fresca y humorística sobre la muerte, uno de los temas más delicados y transcendentales para el ser humano. Riéndonos de nuestros defectos, complejos y tendencias, exploraremos lo que esta significa para nuestra sociedad. Las Estumelinks os invita a pasar un momento entretenido y ligero dejando a un lado, por unos instantes, los problemas mundanos.

Date info

2023-07-01: 17:00:00 - 18:30:00

2023-07-01: 20:00:00 - 21:30:00

2023-07-02: 18:00:00 - 19:30:00

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Las Estumelinks, la Tropa presenta, « Extracto en Sezuan », adaptación de la obra ‘El Alma buena de Sezuan’ de Bertolt Brecht. Adaptada y dirigida por Marcela González Portales, con acompañamiento musical de Tonia Tamburi. Las Estumelinks explora el gesto social y el teatro épico de Brecht. Insertos en un sistema de consumo y de apariencias donde la violencia no está ausente. Brecht, el visionario dramaturgo alemán, es de absoluta actualidad y nos llama una vez más a mirar a nuestro alrededor y no quedar impávidos frente a la injusticia cotidiana. "Las Estumelinks, La Tropa", es una compañia teatral enraizada en Bruselas, Bélgica. Somos actores y actrices amateurs y profesionales, somos inmigrantes y expats en una ciudad de 180 nacionalidades distintas. Nos dedicamos a aprender la discimplina teatral bajo la dirección de Marcela González y creamos obras teatrales en español principalmente.
Scandale Je suis un scandale un scandale vivant un scandale fier comme un paon un scandale en sandales Je suis une fête que je suis censé avoir organisée mais qui m’échappe total et c’est là que ça commence à être marrant Quel scandale Quand je me souviens jusqu’à quel point l’ennui des autres a réussi à me faire me détester Mes couleurs Leur colère Ma douceur La douleur Tellement j’ai voulu être aimé alors tellement j’ai voulu être normal
Dans la ville qui fourmille et qui dévore, l’homme lève une voix à la cadence de ses pas. Dans la frénésie virtuelle d’aujourd’hui, il nous souffle le dépouillement, la légèreté et après avoir montré le monde et ses blessures, il détruira ce qui l’entoure pour prouver la beauté de Rien. Ensuite, il appelle au poète. Y en a-t-il un(e) dans le public ? Et quand il a décrété chacun chacune poète, le voilà qui nous exhorte à toucher l’éternité en disant tous ensemble les mots d’un poème inventé aujourd’hui même. Car il ne s’agit plus de rêver d’un nouveau monde mais de la réaliser. En ça, chacun.e est poète et peut agir sur ce qui l’entoure. Au centre de son plateau qui tourne comme la terre, Timoteo Sergoï déploie cette parole poétique au rythme enlaçant, fascinant, palpable auquel répond l’accordéon voyageur et l’intimité du violoncelle. De l’intérieur, du foyer transpirant, se délestent les artifices : télévisions et tablettes volent par la fenêtre. Face aux crises d’aujourd’hui, nous ressentons le besoin vital de redéployer cette poésie, celle qui est restée dans la marge, non bankable, non récupérée, libre. Comme souvent dans l’Histoire, c’est dans ce terreau-là que peuvent naître les graines de résistance. En la déposant dans la rue, nous la voulons palpable, publique et citoyenne, en l’amenant entre les maisons, nous la voulons intimement questionnante, nous l’espérons génératrice.
« Demain je vais faire un truc que je mijote depuis quelques temps. J’irai acheter un carquois, un arc et trois flèches. J’enfilerai de hautes chaussettes épaisses par dessus un pantalon en cuir serrant. Je passerai une vareuse en toile avec un col en V et lacet de cuir et aussi un gilet en peau de mouton. J’irai au supermarché du quartier. À l’entrée, la jeune femme bulgare qui fait la manche me suivra du regard, bouche bée, entrer dans le magasin, carquois à l’épaule et arc à la main. Il faudra faire vite. »
Venez partager avec les élèves de troisième année de l’école du conte une balade contée à la découverte du site du rouge cloitre dans une ambiance familiale et détendue.
Un jour est apparu Ice Cold Trash. D’où ? Comment ? Pourquoi ? Personne ne le sait. C’est ainsi. Il y a des êtres qui apparaissent. Et le monde change. Il est apparu dans une ville gigantesque et végétale. Dans cette ville vivaient deux enfants : Hans & Greta. Les parents de ces enfants appartenaient corps et âme à la ville. Et dans cette ville, erraient des invisibles, qui n’appartenaient à rien. Loin de là, à vol d’oiseau, dans une forêt obscure, sommeillait et veillait une femme vieille. Elle savait quand gèlent les âmes, quand elles perdent la parole. Donc, quelque chose s’enclencha, sur la vibration d’un mot … immense.
Une main peinte il y a des milliers d’années nous fait signe. De rage, de rêve et d’os tire sur le fil de nos archéologies intimes et collectives. Entre métamorphose, mouvance et mémoire. De milliers de femmes sont dans la rue, paumes de leurs mains tendues et peintes de rouge sang. Parmi elles, Talie, une jeune archéologue découvre une merveille d’art rupestre. Par la voix d’un os manquant, par les mains d’une mère tirant le manteau de fourrure d’un lièvre, par le galop magique d’une vieille devenue cavale, le récit rejoint une femme posant la dernière pierre sur le corps de sa petite fille il y a 18000 ans. Et là le rituel commence. Tout cela se fond, se superpose, se répond par la parole poétique, adossée au mythe d’émergence. Et peut-être entendrons-nous, d’une seule voix, le chant de nos ancêtres et le cri des vivant·e·s en lutte à ce jour.
21 boutons d’un accordéon diatonique et une voix nue. Des notes et des mots. C’est tout. Et c’est beaucoup. Un moment entre la mazurka des amants et la force du soleil qui se couche à l’horizon, un instant entre la danse et le silence des pas sur le plancher, un partage direct et généreux.