En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort,
documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une
certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline
Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via
le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que
dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement
celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime
comme responsable de son sort.
Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard,
reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la
transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir
avec les inégalités de genre.
(1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née
en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous
voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une
salope ».
Personne(s)
Description
Un monde où tout est gris, l’absence d’envies, l’absence de vie. On se parle sans vouloir se parler, d’ailleurs peut-on jamais se comprendre? On se regarde alors qu’on voudrait être seul·e, personne ne veut personne, personne ne semble être personne. Rien d’autre à faire que de continuer à fonctionner, comme un automate… Il y a pourtant quelques étincelles qui brillent de-ci de-là, quelques éclats fugaces, des cris du cœur qui se font entendre et annoncent doucement un vent de rébellion. Ne serait-il pas temps d’allumer un grand feu?
Avec Personne(s), le Materia Prima Theater Project tente de raconter une histoire, de faire raisonner une sensation, celle que nous laisse parfois l’atmosphère, morne, oppressante et violente de l’époque dans laquelle nous vivons ; et de ce que nous voudrions faire de cette atmosphère…
Dans son troisième spectacle, le Materia Prima Theater Project reste fidèle à ses thèmes favoris : la folie ordinaire, l’absurdité de l’existence et la difficulté de la relation humaine, tout en injectant à sa création une bonne dose d’optimisme ! Créé avec une vingtaine d’amateurs et amatrices, Personne(s) est encore une étrangeté du cru de Materia Prima, où se mêlent danse, théâtre, textes et masques dans un collage, fou, absurde et poétique.
Date info
2024-05-10: 20:30:00 - 23:00:00
2024-05-11: 20:30:00 - 23:00:00
2024-05-12: 18:00:00 - 21:00:00
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Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère
irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à
raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les
hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais
d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte
artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la
douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice,
mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour
but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le
viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un
corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort.
Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard,
reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la
transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir
avec les inégalités de genre.
(1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née
en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous
voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une
salope »
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le
mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de
savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle.
Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère
irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à
raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les
hommes, ni à faire justice.
En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort,
documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une
certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline
Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via
le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que
dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement
celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime
comme responsable de son sort.
Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard,
reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la
transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir
avec les inégalités de genre.
(1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née
en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous
voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une
salope »
********** English **********
In Уя (‘Nest’), we observe a corridor of a small apartment in Bishkek, as if
from the room next door, while several characters pass by: a girl who works in
the Kyrgyz clubbing scene, a boy whose father left to fight with ISIS, an
elderly woman who created an orphanage at home, a far-right nationalist and a
feminist activist. Theater 705, one of the few independent theatres in
Kyrgyzstan and a feminist voice in Central Asia, created Уя (Nest) from recorded
interviews with real people in Kyrgyzstan who answered the same question: what
is home for you? Chagaldak Zamirbekov and his actors weave together these
stories in a cinematographic, hyper-realistic style that reproduces not just the
words of each respondent, but also their pauses and intonations. The characters
in the same space do not seem to see each other, evoking a sense of loneliness
and bewilderment in Kyrgyz society, fertile ground increasingly used to affirm
nationalist ideology. Maybe this house, this nest, is the nation itself, a place
where people can be merely present in the same space or truly live together. Уя
(Nest) paints a portrait of Kyrgyz society on the cusp of hyperbole and realism.
It’s a rare opportunity to confront the intimate revelations of a region absent
from the festival for too long.
********** Français **********
Уя (« Nid ») nous immerge dans le couloir d’un appartement de Bichkek. Comme si
nous étions témoin·tes de scènes depuis une pièce voisine, nous observons des
personnages traverser l’espace : une fille qui travaille dans le milieu du
clubbing kirghize, un garçon dont le père combat avec Daech, une femme âgée qui
a fondé un orphelinat chez elle, un nationaliste d’extrême droite et une
activiste féministe. Chagaldak Zamirbekov et Theater 705, l’un des rares
théâtres kirghizes indépendants et une voix féministe d’Asie centrale, ont créé
Уя (Nest) à partir d’entretiens faits avec des Kirghizes ayant tous·tes répondu
à la même question : qu’est-ce que la maison pour vous ? Leurs récits, jusqu’à
leurs mots et intonations, sont reproduits par les acteur·ices dans un style
cinématographique hyperréaliste. Les personnages partagent un même espace sans
sembler se voir, évoquant un certain sentiment de solitude et de désarroi de la
société kirghize – un terreau fertile pour l’idéologie nationaliste. Cette
maison, ce nid, pourrait-elle être la nation au sein de laquelle nous pourrions
coexister ou vivre véritablement ensemble ? Уя (Nest) dépeint un portrait de la
société kirghize au croisement entre l’hyperbole et le réalisme. Une occasion
rare de tendre l’oreille aux révélations intimes d’une région trop longtemps
absente du festival.
********** Nederlands **********
Met Уя (‘Nest’) kijken we binnen in de gang van een appartementje in Bishkek
waar verschillende personages de revue passeren: een meisje dat in het
Kirgizische nachtleven werkt, een jongen wiens vader is vertrokken om voor IS te
vechten, een oudere vrouw die weeskinderen opvangt, een extreemrechtse
nationalist en een feministische activiste. Theater 705, één van de weinige
onafhankelijke theaters in Kirgizië en een feministische stem in Centraal-Azië,
creëerde Уя (Nest) op basis van interviews met Kirgiziërs. Ze beantwoordden
telkens de vraag: wat is ‘een thuis’ voor jou? In een cinematografische,
hyperrealistische stijl weeft Chagaldak Zamirbekov deze verhalen tot een geheel.
Niet alleen de woorden, maar ook pauzes en intonaties worden trouw
gereproduceerd. De personages delen dezelfde ruimte maar lijken elkaar niet te
zien, wat een gevoel van eenzaamheid en vervreemding oproept, sterk aanwezig in
de Kirgizische samenleving en een vruchtbare bodem voor nationalistische
ideologieën. Misschien is dit huis, dit nest, wel de natie zelf; een plek waar
mensen naast elkaar aanwezig kunnen zijn, of écht kunnen samenleven. Уя (Nest)
schetst een portret van de Kirgizische samenleving op de grens van hyperbool en
realisme.
SKATEx - Urban cultures en instellingen: hoe samenwerken?
theatrale conferentie en discussietafels
----
Wat zijn de problemen bij professionele artistieke creatie met of gebaseerd op
urban culturen? Welke emancipatorische relaties kunnen worden opgebouwd tussen
culturele instellingen en kunstenaars uit urban culturen?
Op 23 mei 2024 nodigen we je uit in de Pianofabriek om deel te nemen aan een
collectieve reflectie over deze vragen, te beginnen met SKATEx, een theatrale
conferentie over artistiek onderzoek naar skateboarden op het podium,
voorgesteld door het gezelschap Mond'en scène. De lezing wordt gevolgd door
rondetafels over het thema: "Urban cultures en instellingen: hoe samenwerken?
Deze bijeenkomst is een gelegenheid om ervaringen uit te wisselen over het
integreren van urban culturen in culturele programma's (theaters, festivals,
sociaal-culturele evenementen, tentoonstellingen, etc.). De bijeenkomst is
bedoeld voor urban kunstenaars die ervoor gekozen hebben om samen te werken met
instellingen en vice versa. Het doel is om goede praktijken te identificeren die
navolging verdienen en valkuilen die best vermeden worden! Deze bijeenkomst is
ook bedoeld voor programmeurs die nieuwe werkwijzen willen ontdekken.
----
"SKATEx" wordt een conferentie over het artistieke onderzoek van Charly Magonza
(regisseur), Kévin Dupont (skateboarder) en Mehdi Delanoeije (acrobaat).
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Info en inschrijven via dit formulier of skatoria.diffusion@gmail.com
Volledig programma: https://shorturl.at/hijlD
Meer info: Facebook-event
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Een evenement georganiseerd door Compagnie Mond’en scène en Skatoria vzw, in
samenwerking met Pianofabriek, Radio Panik, Cifas, het Cultureel centrum Jacques
Franck en met de steun van de Gemeente Sint-Gillis, in het kader van de
projectoproep 1060 CultureCultuur
Tapis Partie is een ontmoeting op tapijt.
Ouder en jonger maken en verkennen een zacht landschap.
Kruip op de berg, rol er weer af en dan nog een keer.
Vlieg rond, zeg hallo (met je voeten!), maak een nieuwe vriend.
Ga zitten in elkaars armen en dan even op je eigen tapijteiland.
Een relationele reis met muziek en beweging voor ouder en kind.
Gids - Katrien Oosterlinck
Scenografie - Katrien Oosterlinck ism Jozien Kennes en Willem Maes
Muzikale leiding - Ine Claes
Stem - Nyira Hens, Ine Claes en Zahra Eljadid
Sound Studio - Joris Pesic en Odeon Sound
Productie - GC De Rinck
Tapis Partie is een ontmoeting op tapijt.
Ouder en jonger maken en verkennen een zacht landschap.
Kruip op de berg, rol er weer af en dan nog een keer.
Vlieg rond, zeg hallo (met je voeten!), maak een nieuwe vriend.
Ga zitten in elkaars armen en dan even op je eigen tapijteiland.
Een relationele reis met muziek en beweging voor ouder en kind.
Gids - Katrien Oosterlinck
Scenografie - Katrien Oosterlinck ism Jozien Kennes en Willem Maes
Muzikale leiding - Ine Claes
Stem - Nyira Hens, Ine Claes en Zahra Eljadid
Sound Studio - Joris Pesic en Odeon Sound
Productie - GC De Rinck
Rejoignez nous pour une soirée stand-up à la Fabriek présentée par La Cour des
Miracles Nomade.
La Cour des Miracles pose ses valises à la Fabriek pour un format un peu
particulier, un 4x15 : 4 artistes se succéderont sur scène pendant 15 minutes
chacun.e pour vous faire rire !
On vous donne rendez-vous à 20h pour une soirée de folie ! Nous allons provoquer
le plus grand des miracles, le miracle du rire !
Suivez-nous sur les réseaux pour découvrir le line-up.
L'entrée est libre, prévoyez votre tirelire pour le chapeau.
Le spectacle commence à 20:00
Suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/lacourdesmiraclesnomade/
[https://www.instagram.com/lacourdesmiraclesnomade/]
********** English **********
Deep inside a salt mine in the Austrian Alps lies an archive created by ceramist
Martin Kunze that he calls “The Memory of Mankind”. Since 2012, he has crafted a
collection of ceramic plates containing text and images to ‘back up’ human
civilisation and preserve all existing knowledge about our modern times. Kunze’s
ultimate aim is to create a time capsule that could last millions of years,
hoping that future civilisations will find the archive and learn about our
story. But what do you want people a million years from now to know about us?
How do you even start? And what gives one man the right to tell the story of
everyone? In this captivating theatre performance, the Swedish director Marcus
Lindeen and the French dramaturge Marianne Ségol ingeniously interweave the tale
of Martin Kunze with other true stories. Among them, we meet a man who suffers
from a rare type of amnesia that wipes his memory clean, and a queer
archaeologist who questions our relationship to history. Bringing the characters
and audience together in the same space, the performance poses an existential
question: why would it be better to remember than to forget?
********** Français **********
Au fond d’une mine de sel des Alpes autrichiennes repose une archive appelée «
La mémoire de l’humanité », qui a été conçue par un céramiste, Martin Kunze.
Depuis 2012, il crée une série de tablettes en céramique contenant des textes et
des images destinés à sauvegarder la civilisation humaine et à préserver les
savoirs issus de notre époque moderne. L’espoir de Kunze est de réaliser une
capsule temporelle qui pourrait traverser des millions d’années et être trouvée
par les civilisations futures, qui découvriraient alors notre histoire. Mais que
souhaite-t-on que l’on sache de nous dans un million d’années ? Par où commencer
? Et pourquoi une seule personne aurait-elle le droit de raconter notre histoire
? Dans un spectacle captivant, le metteur en scène suédois Marcus Lindeen et la
dramaturge française Marianne Ségol entremêlent habilement l’histoire réelle de
Martin Kunze avec d’autres histoires vraies. Dans l’une, un homme souffre d’une
rare forme d’amnésie qui efface toute la mémoire ; dans une autre, un∙e
archéologue queer interroge notre rapport à l’histoire. En réunissant dans le
même espace le public et les protagonistes de ces histoires, Lindeen et Ségol
soulèvent une question existentielle : pourquoi serait-il mieux de se souvenir
plutôt que d’oublier ?
********** Nederlands **********
Diep in een zoutmijn in de Oostenrijkse Alpen ligt een archief dat keramist
Martin Kunze “The Memory of Mankind” noemt. Sinds 2012 is hij bezig met het
creëren van een verzameling keramische platen met daarop tekst en afbeeldingen
om een ‘back-up’ van de menselijke beschaving te maken en alle bestaande kennis
over onze moderne tijd op te slaan. Kunze’s uiteindelijke doel is een
tijdcapsule te fabriceren die miljoenen jaren kan meegaan, in de hoop dat
toekomstige beschavingen het archief zullen vinden en ons verhaal zullen leren
kennen. Maar wat willen we dat men over een miljoen jaar van ons weet? Waar te
beginnen? En wat geeft één man het recht om ieders verhaal te vertellen? In deze
fascinerende theatervoorstelling verweven de Zweedse regisseur Marcus Lindeen en
de Franse dramaturge Marianne Ségol het verhaal van Martin Kunze op ingenieuze
wijze met andere waargebeurde verhalen. Zo ontmoeten we een man die lijdt aan
een zeldzame vorm van geheugenverlies waardoor zijn herinneringen telkens
opnieuw worden uitgewist, en een queer archeoloog die onze relatie tot de
geschiedenis in vraag stelt. Lindeen en Ségol brengen deze personages en het
publiek samen in eenzelfde ruimte, en werpen een existentiële vraag op: waarom
zou onthouden beter zijn dan vergeten?
Venez découvrir le Club des 3x20 du Comme Eddy Club, dans une salle cosy située
au 1er étage du Sister Brussels Café, à 2 pas de la Grand-Place de BXL.
Au menu de ces soirées : 3 humoristes en devenir auront chacun.e 20 minutes pour
vous surprendre, vous faire rire, vous émouvoir !
> Jeudi 21/3 : Flora, Guillaume & Amandine
> Jeudi 18/4 : Bilette, Liane & Vincent Van Parys
> Jeudi 23/5 : Ness, Luis Bellis & Le Duo Complice
+++
FOOD & DRINKS :
Venez plus tôt pour manger et/ou boire un verre sur place avant le spectacle :
carte bio, sans gluten, vegan, bières locales et jus maison !
+++
Le "Comme Eddy Club", c'est un jeu de mots pourri (vous l'avez ?), mais ce sont
surtout des soirées d'humour (presque) tous les jeudis à l'étage du Sister
Brussels Café. Pour être tenu.e au courant de nos activités, suivez-nous sur
Instagram : @commeeddyclub
Une co-production The Sister Brussels Café et Comme Eddy Club, à l'initiative
d'Edgar Kosma (Eddy pour les intimes, vous l'avez cette fois ?)