Personne(s)

Description

Un monde où tout est gris, l’absence d’envies, l’absence de vie. On se parle sans vouloir se parler, d’ailleurs peut-on jamais se comprendre? On se regarde alors qu’on voudrait être seul·e, personne ne veut personne, personne ne semble être personne. Rien d’autre à faire que de continuer à fonctionner, comme un automate… Il y a pourtant quelques étincelles qui brillent de-ci de-là, quelques éclats fugaces, des cris du cœur qui se font entendre et annoncent doucement un vent de rébellion. Ne serait-il pas temps d’allumer un grand feu?

Avec Personne(s), le Materia Prima Theater Project tente de raconter une histoire, de faire raisonner une sensation, celle que nous laisse parfois l’atmosphère, morne, oppressante et violente de l’époque dans laquelle nous vivons ; et de ce que nous voudrions faire de cette atmosphère…

Dans son troisième spectacle, le Materia Prima Theater Project reste fidèle à ses thèmes favoris : la folie ordinaire, l’absurdité de l’existence et la difficulté de la relation humaine, tout en injectant à sa création une bonne dose d’optimisme ! Créé avec une vingtaine d’amateurs et amatrices, Personne(s) est encore une étrangeté du cru de Materia Prima, où se mêlent danse, théâtre, textes et masques dans un collage, fou, absurde et poétique.

Date info

2024-05-10: 20:30:00 - 23:00:00

2024-05-11: 20:30:00 - 23:00:00

2024-05-12: 18:00:00 - 21:00:00

Tickets

Article 27
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En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope ».
Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope »
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle. Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope »
********** English ********** In Уя (‘Nest’), we observe a corridor of a small apartment in Bishkek, as if from the room next door, while several characters pass by: a girl who works in the Kyrgyz clubbing scene, a boy whose father left to fight with ISIS, an elderly woman who created an orphanage at home, a far-right nationalist and a feminist activist. Theater 705, one of the few independent theatres in Kyrgyzstan and a feminist voice in Central Asia, created Уя (Nest) from recorded interviews with real people in Kyrgyzstan who answered the same question: what is home for you? Chagaldak Zamirbekov and his actors weave together these stories in a cinematographic, hyper-realistic style that reproduces not just the words of each respondent, but also their pauses and intonations. The characters in the same space do not seem to see each other, evoking a sense of loneliness and bewilderment in Kyrgyz society, fertile ground increasingly used to affirm nationalist ideology. Maybe this house, this nest, is the nation itself, a place where people can be merely present in the same space or truly live together. Уя (Nest) paints a portrait of Kyrgyz society on the cusp of hyperbole and realism. It’s a rare opportunity to confront the intimate revelations of a region absent from the festival for too long. ********** Français ********** Уя (« Nid ») nous immerge dans le couloir d’un appartement de Bichkek. Comme si nous étions témoin·tes de scènes depuis une pièce voisine, nous observons des personnages traverser l’espace : une fille qui travaille dans le milieu du clubbing kirghize, un garçon dont le père combat avec Daech, une femme âgée qui a fondé un orphelinat chez elle, un nationaliste d’extrême droite et une activiste féministe. Chagaldak Zamirbekov et Theater 705, l’un des rares théâtres kirghizes indépendants et une voix féministe d’Asie centrale, ont créé Уя (Nest) à partir d’entretiens faits avec des Kirghizes ayant tous·tes répondu à la même question : qu’est-ce que la maison pour vous ? Leurs récits, jusqu’à leurs mots et intonations, sont reproduits par les acteur·ices dans un style cinématographique hyperréaliste. Les personnages partagent un même espace sans sembler se voir, évoquant un certain sentiment de solitude et de désarroi de la société kirghize – un terreau fertile pour l’idéologie nationaliste. Cette maison, ce nid, pourrait-elle être la nation au sein de laquelle nous pourrions coexister ou vivre véritablement ensemble ? Уя (Nest) dépeint un portrait de la société kirghize au croisement entre l’hyperbole et le réalisme. Une occasion rare de tendre l’oreille aux révélations intimes d’une région trop longtemps absente du festival. ********** Nederlands ********** Met Уя (‘Nest’) kijken we binnen in de gang van een appartementje in Bishkek waar verschillende personages de revue passeren: een meisje dat in het Kirgizische nachtleven werkt, een jongen wiens vader is vertrokken om voor IS te vechten, een oudere vrouw die weeskinderen opvangt, een extreemrechtse nationalist en een feministische activiste. Theater 705, één van de weinige onafhankelijke theaters in Kirgizië en een feministische stem in Centraal-Azië, creëerde Уя (Nest) op basis van interviews met Kirgiziërs. Ze beantwoordden telkens de vraag: wat is ‘een thuis’ voor jou? In een cinematografische, hyperrealistische stijl weeft Chagaldak Zamirbekov deze verhalen tot een geheel. Niet alleen de woorden, maar ook pauzes en intonaties worden trouw gereproduceerd. De personages delen dezelfde ruimte maar lijken elkaar niet te zien, wat een gevoel van eenzaamheid en vervreemding oproept, sterk aanwezig in de Kirgizische samenleving en een vruchtbare bodem voor nationalistische ideologieën. Misschien is dit huis, dit nest, wel de natie zelf; een plek waar mensen naast elkaar aanwezig kunnen zijn, of écht kunnen samenleven. Уя (Nest) schetst een portret van de Kirgizische samenleving op de grens van hyperbool en realisme.
SKATEx - Urban cultures en instellingen: hoe samenwerken? theatrale conferentie en discussietafels ---- Wat zijn de problemen bij professionele artistieke creatie met of gebaseerd op urban culturen? Welke emancipatorische relaties kunnen worden opgebouwd tussen culturele instellingen en kunstenaars uit urban culturen? Op 23 mei 2024 nodigen we je uit in de Pianofabriek om deel te nemen aan een collectieve reflectie over deze vragen, te beginnen met SKATEx, een theatrale conferentie over artistiek onderzoek naar skateboarden op het podium, voorgesteld door het gezelschap Mond'en scène. De lezing wordt gevolgd door rondetafels over het thema: "Urban cultures en instellingen: hoe samenwerken? Deze bijeenkomst is een gelegenheid om ervaringen uit te wisselen over het integreren van urban culturen in culturele programma's (theaters, festivals, sociaal-culturele evenementen, tentoonstellingen, etc.). De bijeenkomst is bedoeld voor urban kunstenaars die ervoor gekozen hebben om samen te werken met instellingen en vice versa. Het doel is om goede praktijken te identificeren die navolging verdienen en valkuilen die best vermeden worden! Deze bijeenkomst is ook bedoeld voor programmeurs die nieuwe werkwijzen willen ontdekken. ---- "SKATEx" wordt een conferentie over het artistieke onderzoek van Charly Magonza (regisseur), Kévin Dupont (skateboarder) en Mehdi Delanoeije (acrobaat). ---- Info en inschrijven via dit formulier of skatoria.diffusion@gmail.com Volledig programma: https://shorturl.at/hijlD Meer info: Facebook-event ---- Een evenement georganiseerd door Compagnie Mond’en scène en Skatoria vzw, in samenwerking met Pianofabriek, Radio Panik, Cifas, het Cultureel centrum Jacques Franck en met de steun van de Gemeente Sint-Gillis, in het kader van de projectoproep 1060 CultureCultuur
Tapis Partie is een ontmoeting op tapijt. Ouder en jonger maken en verkennen een zacht landschap. Kruip op de berg, rol er weer af en dan nog een keer. Vlieg rond, zeg hallo (met je voeten!), maak een nieuwe vriend. Ga zitten in elkaars armen en dan even op je eigen tapijteiland. Een relationele reis met muziek en beweging voor ouder en kind. Gids - Katrien Oosterlinck Scenografie - Katrien Oosterlinck ism Jozien Kennes en Willem Maes Muzikale leiding - Ine Claes Stem - Nyira Hens, Ine Claes en Zahra Eljadid Sound Studio - Joris Pesic en Odeon Sound Productie - GC De Rinck
Tapis Partie is een ontmoeting op tapijt. Ouder en jonger maken en verkennen een zacht landschap. Kruip op de berg, rol er weer af en dan nog een keer. Vlieg rond, zeg hallo (met je voeten!), maak een nieuwe vriend. Ga zitten in elkaars armen en dan even op je eigen tapijteiland. Een relationele reis met muziek en beweging voor ouder en kind. Gids - Katrien Oosterlinck Scenografie - Katrien Oosterlinck ism Jozien Kennes en Willem Maes Muzikale leiding - Ine Claes Stem - Nyira Hens, Ine Claes en Zahra Eljadid Sound Studio - Joris Pesic en Odeon Sound Productie - GC De Rinck
Rejoignez nous pour une soirée stand-up à la Fabriek présentée par La Cour des Miracles Nomade. La Cour des Miracles pose ses valises à la Fabriek pour un format un peu particulier, un 4x15 : 4 artistes se succéderont sur scène pendant 15 minutes chacun.e pour vous faire rire ! On vous donne rendez-vous à 20h pour une soirée de folie ! Nous allons provoquer le plus grand des miracles, le miracle du rire ! Suivez-nous sur les réseaux pour découvrir le line-up. L'entrée est libre, prévoyez votre tirelire pour le chapeau. Le spectacle commence à 20:00 Suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/lacourdesmiraclesnomade/ [https://www.instagram.com/lacourdesmiraclesnomade/]
********** English ********** Deep inside a salt mine in the Austrian Alps lies an archive created by ceramist Martin Kunze that he calls “The Memory of Mankind”. Since 2012, he has crafted a collection of ceramic plates containing text and images to ‘back up’ human civilisation and preserve all existing knowledge about our modern times. Kunze’s ultimate aim is to create a time capsule that could last millions of years, hoping that future civilisations will find the archive and learn about our story. But what do you want people a million years from now to know about us? How do you even start? And what gives one man the right to tell the story of everyone? In this captivating theatre performance, the Swedish director Marcus Lindeen and the French dramaturge Marianne Ségol ingeniously interweave the tale of Martin Kunze with other true stories. Among them, we meet a man who suffers from a rare type of amnesia that wipes his memory clean, and a queer archaeologist who questions our relationship to history. Bringing the characters and audience together in the same space, the performance poses an existential question: why would it be better to remember than to forget? ********** Français ********** Au fond d’une mine de sel des Alpes autrichiennes repose une archive appelée « La mémoire de l’humanité », qui a été conçue par un céramiste, Martin Kunze. Depuis 2012, il crée une série de tablettes en céramique contenant des textes et des images destinés à sauvegarder la civilisation humaine et à préserver les savoirs issus de notre époque moderne. L’espoir de Kunze est de réaliser une capsule temporelle qui pourrait traverser des millions d’années et être trouvée par les civilisations futures, qui découvriraient alors notre histoire. Mais que souhaite-t-on que l’on sache de nous dans un million d’années ? Par où commencer ? Et pourquoi une seule personne aurait-elle le droit de raconter notre histoire ? Dans un spectacle captivant, le metteur en scène suédois Marcus Lindeen et la dramaturge française Marianne Ségol entremêlent habilement l’histoire réelle de Martin Kunze avec d’autres histoires vraies. Dans l’une, un homme souffre d’une rare forme d’amnésie qui efface toute la mémoire ; dans une autre, un∙e archéologue queer interroge notre rapport à l’histoire. En réunissant dans le même espace le public et les protagonistes de ces histoires, Lindeen et Ségol soulèvent une question existentielle : pourquoi serait-il mieux de se souvenir plutôt que d’oublier ? ********** Nederlands ********** Diep in een zoutmijn in de Oostenrijkse Alpen ligt een archief dat keramist Martin Kunze “The Memory of Mankind” noemt. Sinds 2012 is hij bezig met het creëren van een verzameling keramische platen met daarop tekst en afbeeldingen om een ‘back-up’ van de menselijke beschaving te maken en alle bestaande kennis over onze moderne tijd op te slaan. Kunze’s uiteindelijke doel is een tijdcapsule te fabriceren die miljoenen jaren kan meegaan, in de hoop dat toekomstige beschavingen het archief zullen vinden en ons verhaal zullen leren kennen. Maar wat willen we dat men over een miljoen jaar van ons weet? Waar te beginnen? En wat geeft één man het recht om ieders verhaal te vertellen? In deze fascinerende theatervoorstelling verweven de Zweedse regisseur Marcus Lindeen en de Franse dramaturge Marianne Ségol het verhaal van Martin Kunze op ingenieuze wijze met andere waargebeurde verhalen. Zo ontmoeten we een man die lijdt aan een zeldzame vorm van geheugenverlies waardoor zijn herinneringen telkens opnieuw worden uitgewist, en een queer archeoloog die onze relatie tot de geschiedenis in vraag stelt. Lindeen en Ségol brengen deze personages en het publiek samen in eenzelfde ruimte, en werpen een existentiële vraag op: waarom zou onthouden beter zijn dan vergeten?
Venez découvrir le Club des 3x20 du Comme Eddy Club, dans une salle cosy située au 1er étage du Sister Brussels Café, à 2 pas de la Grand-Place de BXL. Au menu de ces soirées : 3 humoristes en devenir auront chacun.e 20 minutes pour vous surprendre, vous faire rire, vous émouvoir ! > Jeudi 21/3 : Flora, Guillaume & Amandine > Jeudi 18/4 : Bilette, Liane & Vincent Van Parys > Jeudi 23/5 : Ness, Luis Bellis & Le Duo Complice +++ FOOD & DRINKS : Venez plus tôt pour manger et/ou boire un verre sur place avant le spectacle : carte bio, sans gluten, vegan, bières locales et jus maison ! +++ Le "Comme Eddy Club", c'est un jeu de mots pourri (vous l'avez ?), mais ce sont surtout des soirées d'humour (presque) tous les jeudis à l'étage du Sister Brussels Café. Pour être tenu.e au courant de nos activités, suivez-nous sur Instagram : @commeeddyclub Une co-production The Sister Brussels Café et Comme Eddy Club, à l'initiative d'Edgar Kosma (Eddy pour les intimes, vous l'avez cette fois ?)