Las Estumelinks, la Tropa presenta,
« Extracto en Sezuan », adaptación de la obra ‘El Alma buena de Sezuan’ de
Bertolt Brecht.
Adaptada y dirigida por Marcela González Portales, con acompañamiento musical de
Tonia Tamburi. Las Estumelinks explora el gesto social y el teatro épico de
Brecht.
Insertos en un sistema de consumo y de apariencias donde la violencia no está
ausente. Brecht, el visionario dramaturgo alemán, es de absoluta actualidad y
nos llama una vez más a mirar a nuestro alrededor y no quedar impávidos frente a
la injusticia cotidiana.
"Las Estumelinks, La Tropa", es una compañia teatral enraizada en Bruselas,
Bélgica. Somos actores y actrices amateurs y profesionales, somos inmigrantes y
expats en una ciudad de 180 nacionalidades distintas. Nos dedicamos a aprender
la discimplina teatral bajo la dirección de Marcela González y creamos obras
teatrales en español principalmente.
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Cabaret Chanté
Beschrijving
Les étudiants de la section théâtre du Conservatoire royal de Bruxelles s’emparent d’un répertoire éclectique de chansons pop françaises et anglo-saxonnes.
Un moment festif, sous la houlette de Sarah de Martynoff et Charlotte Van Coppenolle.
Accompagné. e. s au piano par Philippe Navarre.
Date et horaire : Mardi 16 mai à 20h30
Tarif : 5€ - Gratuit pour les étudiants du Conservatoire royal de Bruxelles.
Salle : Boudoir
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5€
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« BEZEF » : c’est « trop » en argot, « trop » en arabe dialectal, « trop » dans
quelques histoires extrêmes du répertoire arabo-persan sur le thème des désirs
immodérés.
D’abord un Slishkom de paresse, un Too much de cupidité, un Ziyaada d’ennui, un
grand Chouia de méchanceté : le spectacle commence en douceur. Ce trop là passe
au galop.
Mais le vrai « BEZEF », le démesuré, l’exagéré, l’abusé, c’est quand la chance
vous colle après comme une malédiction, comme un sparadrap dont on n’arrive pas
à se défaire.
Six fois le portefaix d’Ispahan subit l’immensité de l’imposture croissante que
lui impose un destin propice. Notre plaisir talonne la démesure de son effroi.
Plus grande est la supercherie, plus intense est notre plaisir.
Ce spectacle se métisse sans cesse. Paroles et chants tricotent le spectacle,
une histoire maghrébine s’habille d’une mélopée persane, une histoire égyptienne
s’appuie sur un chant séfarade. Le récit le « plus mieux » décalé reste
incontestablement l’histoire persane du faux devin d’Ispahan. Les personnages
les plus importants – le faux devin, sa femme, le Shah – y sont caractérisés par
les airs les plus connus de « La belle Hélène » d’Offenbach
Cet été ! Une parodie de l’opéra "Faust" d’après Charles Gounod !
Comment Toone en est-il arrivé à Gounod ? Au temps où La Monnaie, maintenant
Opéra National, disposait de privilèges écrasants par rapport aux autres
théâtres de Bruxelles, Tôône-Dufeys (une autre dynastie de marionnettistes) se
rendait régulièrement à l’Opéra pour y copier le plus fidèlement possible ces
grands spectacles inaccessibles pour le peuple des Marolles et les présenter
ensuite dans son théâtre.
Les marionnettes traditionnelles étaient alors le seul moyen d’éducation
populaire d’un public toujours prêt à s’enthousiasmer pour les plus grandes
oeuvres. Toone VII à son tour se pencha sur l’opéra de Gounod pour en faire une
adaptation parodique.
« ... Tandis que le docteur Faust boit une dernière gueuze dans l’espoir d’une
mort subite, un inquiétant personnage, le “Deuvel”, vient lui proposer des
paquets de billets de mille et une belle “mokske” au doux nom de Marguerite, en
échange de son âme. On fait un tour à la foire du midi, on passe (en coulisses)
une nuit enchanteresse et... c’est le coup de foudre. Avec une conséquence pour
Marguerite : “Des robes qui vont devenir trop courtes par devant”...
Quiconque s’aventure dans le vaste univers que représente ce sujet comprendra, à
travers l’humour, le sentiment de paix intérieure qui l’anime. On devine
aisément ce que peuvent donner des mélodies telles que Salut, demeure chaste et
pure ou Anges purs, anges radieux accommodées à la sauce bruxelloise... » (La
Lanterne)
Fidèle à la tradition, Toone fait toutes les voix et n’hésite pas à pousser le
grand air des bijoux à l’égal de notre célèbre Castafiore.
Les décors et costumes de Raymond Renard donnent à Marguerite toutes les raisons
de se voir si belle en ce miroir.
Sur le manège des insatiables en tous genres tournent les gourmands, les
assoiffés, les vengeurs, les envieux, les avares, les vaniteux, les ambitieux.
Qu’ils viennent du Japon, d’Amazonie ou de Grèce, ils ont tous un point commun,
l’absence de limite, et nous transmettent joyeusement une frustration intense.
Éviter le vide évide ; tenter le trop, évide tout autant…
Conteuse et musicien vous embarquent pendant plus d’une heure sur le manège des
insatiables en tous genres.
Entre résonances et oppositions, musique et récits d’une génération à l’autre,
mère et fils entrelacent leurs mondes et se transmettent leurs enthousiasmes.
Si je vous dis “veste à capuche rouge » à quoi pensez-vous ?
Si j’ajoute « panier, petit pot de beurre, galette » à quoi pensez-vous ?
N’y a-t-il pas un loup dans cette histoire ?
Donc c’est l’histoire du petit chaperon ? Qui quitte sa mère pour rejoindre sa
grand-mère ?
Ou alors c’est son enfance qu’elle quitte ? Ou alors, elle quitte sa mère pour
rencontrer le loup et ensuite rejoindre sa grand-mère ? Ou alors…Bon on arrête,
venez écouter c’est plus simple.
Trois artistes un peu fêlées mais époustouflantes, un petit chaperon déjantée
mais émouvant, une grand-mère énervée mais touchante, un fil rouge déroulé tout
au long du festival.
10:30 | Ontvangt Brussels Parlement
11:00-12:00 | Voorstelling
12:00 - 12:30 | Aperitief
In samenwerking met N22 Brussel, De Raad van de VGC en Theater van A tot Z
In samenwerking met Brussels Operettetheater
Lorsqu’on manque de temps, d’espace, d’eau, de lumière, d’air et de pain, en
somme de tout ce qui fait la dignité de vivre comme un être humain debout, la
résistance s’impose pour donner sens au combat à mener.
Et lorsque les mots, ces pauvres mots, sont volés, détournés puis souillés parce
que mis au service de cette sempiternelle rengaine nauséabonde du Nous et du
Eux, du Bien et du Mal, des Civilisés et des Barbares, ce combat commence par le
cri.
Ce texte est un cri de douleur devant l’infamie et le mensonge institué en
vérité immuable, et de rage devant l’inconséquence de nos positionnements. Ce
cri, c’est la voix d’un enfant né dans l’humiliation, qui y a vécu et souffert.
Un enfant qui porte témoignage de l’anéantissement en cours des siens comme un
écho de la souffrance subie par des peuples entiers à travers notre petite
terre.
Si ce texte s’inscrit dans l’expression d’une littérature de confrontation, il
est aussi l’expression, naïve mais consolatrice un peu, d’une infinie foi dans
la parole et les actes qu’elle provoque parfois.
In samenwerking met Brussels Operettetheater
Catherine Gaillard s’empare de la vie romanesque de cette figure historique, où
les passions amoureuses – Flora tristan avait la beauté fatale – s’aiguisent à
la lame d’une politique sans concession. Avec sa fougue si particulière, elle
mêlera son destin flamboyant aux luttes ouvrières contemporaines.
A l’heure où nous constatons que le libéralisme économique exploite, asservi le
vivant et détruit la planète, il est intéressant de se replonger à la racine de
tout cela, à l’émergence de l’industrie naissante, dans ce 19ème siècle qui voit
éclore de grands changements vecteurs de progrès mais aussi de nouvelles
inégalités. On parlait alors de luttes des classes et de prolétariat. A la fin du
18ème siècle, la bourgeoisie héritière du Tiers-Etat de la Révolution française
prend son essor. Les uns s’enrichissent de façon considérable parce que d’autres
vivent et meurent dans des conditions d’extrême misère. Aucune réglementation
n’est alors en vigueur. Hommes, femmes, enfants dès cinq ans, travaillent
parfois jusqu’à 20 heures par jour pour un salaire qui ne suffit pas à les
nourrir.
Révoltée par la façon dont la bourgeoisie traite les ouvriers et ouvrières, mais
également par les inégalités entre les hommes et les femmes, Flora Tristan
entreprend un Tour de France des grandes villes afin de présenter son livre
«L’union ouvrière ». Elle entame une plongée dans un univers de pauvreté,
d’abrutissement et d’ignorance qui oscille entre colère et résignation, et
qu’elle incite à s’organiser en créant les premières unions syndicales. Elle
innove en percevant que les ouvrières et les ouvriers doivent se constituer en
classe pour obtenir des droits. Ce sont ses idées clairvoyantes qui inspireront
Louise Michel, Marx et Engels, Rosa Luxembourg.