********** Français **********
Secteur de création en pleine effervescence, le cirque présente une richesse qui
correspond bien à la réalité bruxelloise. Convivial, familial, il fédère,
décloisonne les genres, les générations et les clivages sociaux. Il invite au
dépassement de soi, à l’émerveillement, au respect de l’autre et à la curiosité
********** Nederlands **********
Circus is een bloeiende artistieke sector en biedt een rijkdom die mooi aansluit
op de Brusselse realiteit. Het gezellige gezinsfestival verenigt en overstijgt
stijlen, generaties en sociale verschillen. Circus haalt het beste naar boven in
mensen en stimuleert verwondering, respect voor elkaar en nieuwsgierigheid.
Permit oh permit my soul to rebel
Description
********** English **********
Programmed as part of the UP FESTIVAL
The company Side Show presents the idea of circus as a collective dream machine. This new opus questions the power of imagination, inner rebellion and daring to dream.
You could call this relaxed acrobatic theatre, or circus relieved of its excesses of spectacularity. All done in “smooth” sobriety, the show Permit, oh permit my soul to rebel adopts the codes of a relaxed performance, in a cocoon-like atmosphere designed to welcome spectators from all places installed on dozens of white cushions.
The show provides a temporary haven for laid-back rebellion. To wake up together, we must first collectively dream the impossible. Therein lies the rebellion!
> Information about the content and accessibility of the show in the pdf below. Contact at Halles de Schaerbeek: michel.reuss@halles.be / 02 227 59 53
16€ / 12€ / 8€
********** Français **********
Programmé dans le cadre du UP FESTIVAL
La compagnie Side-Show propose à travers ce troisième volet de la « Trilogie de l’imaginaire » de penser le cirque comme une machine à rêve collective. Ce nouvel opus s’interroge sur la puissance de l’imagination, la rébellion intérieure et « l’oser rêver ».
On pourrait appeler cela du théâtre acrobatique détendu, ou du cirque délesté de ses excès de spectacularité. Tout en sobriété « smooth », le spectacle Permit, oh permit my soul to rebel adopte les codes d’une « relaxed performance », dans une ambiance ouatée pour accueillir des spectateur·ices de tous horizons installé·es sur des dizaines de coussins blancs.
Le spectacle offre un refuge temporaire propice à une rébellion décontractée. Pour s’éveiller tous..tes ensemble, il faut d’abord rêver collectivement l’impossible. C’est là que réside la rébellion!
> Renseignements à propos du contenu et de l'accessibilité du spectacle dans le pdf ci-dessous. Contact aux Halles de Schaerbeek : michel.reuss@halles.be / 02 227 59 53
Relax performance: spécial tout public
Avec ce projet, Side-Show vise à créer un paysage artistique plus ouvert et inclusif.
La représentation a été conçue pour des personnes nécessitant un environnement plus détendu pour se rendre au cirque ou au théâtre. Les codes habituels, qui imposent de rester assis et de ne pas réagir verbalement ou physiquement à ce qui se passe sur scène, sont ici adaptés. Permit, oh permit my soul to rebel peut être regardée de près comme de loin et les portes de la salle restent ouvertes. Le public est donc libre de bouger à sa guise.
16€ / 12€ / 8€
********** Nederlands **********
Geprogrammeerd als onderdeel van het UP FESTIVAL
Met dit nieuwe voorstelling zet het gezelschap Side-Show circus in als een collectieve droommachine. Dit nieuwe opus stelt de kracht van de verbeelding, de innerlijke rebellie en het durven dromen in vraag.
Men zou dit ontspannen acrobatisch theater kunnen noemen of circus ontdaan van zijn overdaad aan het spectaculaire. De voorstelling Permit, oh permit my soul to rebel volgt de regel van een "relax performance", in een ontspannen sfeer om toeschouwers van alle rangen en standen te verwelkomen op tientallen witte kussens.
De voorstelling wordt een tijdelijke schuilplaats voor een ontspannen rebellie. Om met z'n allen wakker te worden, moeten we eerst collectief het onmogelijke dromen. Want dat is rebellie!
> Informatie over de inhoud en toegankelijkheid van de voorstelling in de pdf hieronder. Contact by de Hallen van Schaarbeek: michel.reuss@halles.be / 02 227 59 53
16€ / 12€ / 8€
Cirque
Information sur la date
2024-03-26: 11:00:00
2024-03-27: 15:00:00
2024-03-27: 19:00:00
2024-03-28: 17:00:00
2024-03-28: 21:00:00
2024-03-29: 15:00:00
2024-03-29: 19:00:00
Info & Réservation
1 Photo
Événements suggérés
Après les formidables Evidences inconnues, présentées en 2021 au CCU, Kurt Demey
revient défier les lois du vraisemblable. Sachez-le d’emblée : en sortant de
Réalités, on pense avoir compris certaines choses, on a des soupçons sur
certains points, mais il y a beaucoup d’éléments qu’il faudra accepter de ne pas
maîtriser. Avec ses fidèles complices, le contrebassiste Joris Vanvinckenroye et
le photographe Fabien Gruau, Kurt Demey amène l’ici là-bas, fait passer le passé
pour du présent et transforme l’absence en précence. Au point que l’on se
demande s’il ne serait pas capable de lire dans le futur. Réalités offre un
bouleversement des sens qui rappelle qu’il ne faut pas forcément croire tout ce
qu’on voit et que ce que l’on voit n’est qu’une petite partie de ce qui est. De
quoi perdre positivement les pédales.
********** English **********
When words intermingle and each voice tells its story simultaneously, the
"Hamhameh" emerges. We find ourselves immersed in the vapors of words, the
murmurs of voices, the whirlwind of stories. We lose ourselves in this whirlpool
to find the stories. To find the best way to convey a story. We take on new
roles in this intimate/public space.
*Persian word meaning tumult, din, clamor. When everyone speaks at once.
Specifications: Registration required, Nudity alert, Touch alert. Participants
must have bathing suit, towel/robe.
Originally from Teheran, Kimia Nasirian is a multidisciplinary artist based in
Brussels since 2020. She holds a master's degree in sculpture from ENSAV - La
Cambre and a bachelor's degree in design from the University of Strasbourg. Her
artistic creations explore themes such as the collective memory of the body
within political and social movements, as well as religious and traditional
rituals in the Middle East. Kimia Nasirian also co-founded the ‘M-A Collective’
performance collective in Brussels.
********** Français **********
Lorsque les mots s'entremêlent et que chaque voix raconte son histoire
simultanément, émerge le "Hamhameh". Nous nous retrouvons immergés dans les
vapeurs des mots, les murmures des voix, le tourbillon des histoires. Nous nous
perdons dans ce tourbillon pour retrouver les récits. Pour trouver la meilleure
manière de transmettre une histoire. Nous endossons de nouveaux rôles dans cet
espace intime/public.
*Mot en persan signifiant Tumulte, vacarme, clameur. Quand tout le monde parle
en même temps.
Kimia Nasirian, artiste multidisciplinaire, née en 1996 à Téhéran, Iran, vit et
travaille à Bruxelles depuis 2020. Elle est titulaire d'un master en Sculpture à
l'ENSAV La Cambre à Bruxelles et d'une licence en Design de l'Université de
Strasbourg. Ses créations artistiques explorent des thèmes tels que la mémoire
collective du corps au sein des mouvements politiques et sociaux, ainsi que les
rituels religieux et traditionnels du Moyen-Orient. Kimia a co-fondé le
collectif de performance, M-A Collective à Bruxelles.
********** English **********
Down to Under investigates the city’s influence on the human body. In view of
video gaming, internet and Generation Z culture, the urban space works as an
algorithm, a playground, a battleground, a living space, a field of ever-flowing
stimuli as well as a confinement.
In this environment, the performing body enacts physicalities and gestures
appearing in urban underground music-based subcultures, such as hip-hop/rap,
emo, noise, hardcore and punk, exploring forms of social disobedience through
movement and sound. This obnoxious figure, charged by the effects of social
injustice and struggle, proactively appropriates urban space and exposes their
confusion, frustration and rage while allowing their physical efforts to
transform into vulnerability and tenderness.
Despina Sanida Crezia was born in 1998 in Athens. She works as a performer and
performance maker. She graduated from the State School of Dance and the
Department of History and Archaeology of the University of Athens. As a
performer she has collaborated with many artists from Greece and abroad. Sanida
Crezia is also one member of the VIGIL artistic duo. She has interned at the
National Library of Greece in the Department of Manuscripts, Archives and
Special Collections.
********** Français **********
« Down to Under » s'intéresse à l'influence de la ville sur le corps humain. Au
vu des jeux vidéo, de l'internet et de la culture de la génération Z, l'espace
urbain fonctionne comme un algorithme, un terrain de jeu, un champ de bataille,
un espace de vie, un champ de stimuli en perpétuel mouvement ainsi qu'un
enfermement.
Dans cet environnement, le corps performant met en scène des corporalités et des
gestes apparaissant dans les sous-cultures urbaines basées sur la musique
underground, telles que le hip-hop/rap, l'emo, le noise, le hardcore et le punk,
explorant des formes de désobéissance sociale par le biais du mouvement et du
son.
Cette figure odieuse, chargée des effets de l'injustice sociale et de la lutte,
s'approprie de manière proactive l'espace urbain et expose sa confusion, sa
frustration et sa rage tout en permettant à ses efforts physiques de se
transformer en vulnérabilité et en tendresse.
Despina Sanida Crezia est née en 1998 à Athènes. Elle travaille comme interprète
et créatrice de spectacles. Elle est diplômée de l'École nationale de danse et
du département d'histoire et d'archéologie de l'université d'Athènes. En tant
que performeuse, elle a collaboré avec de nombreux artistes grecs et étrangers.
Sanida Crezia est également membre du duo artistique VIGIL. Elle a effectué un
stage à la Bibliothèque nationale de Grèce, au département des manuscrits, des
archives et des collections spéciales.
********** English **********
The live-streamed performance in County Clare, Ireland, centers around an
ancient Irish tradition: walking barefoot. This symbolic act encapsulates a
metaphorical journey of self-discovery and reconnection with heritage. Walking
barefoot through the Burren, an ancient and rugged limestone landscape, this
performance embodies an exploration of identity and place, transcending borders
to forge connections across cultures and to foster unity and shared experience,
[la1] despite physical separation.
Erin Besch (she, her) is a multidisciplinary artist, explores identity and sense
of place informed by a deep affinity to Irish landscape and heritage. She holds
bachelor's degrees in both Psychology and Visual Art (Union College), a master
[la2] in Art Education (University of Florida) and is engaged in a Master of
Fine Art degree in Studio Art (Burren College of Art).
www.erinbesch.com
********** Français **********
Diffusée en direct depuis le comté de Clare, en Irlande, la performance
s'articule autour d'une ancienne tradition irlandaise : marcher pieds nus.
Cet acte symbolique incarne un voyage métaphorique de découverte de soi et de
reconnexion au patrimoine. En marchant pieds nus dans le Burren, un paysage
calcaire ancien et accidenté, cette performance donne corps à une exploration de
l'identité et du lieu, transcendant les frontières pour forger des liens entre
les cultures et favoriser l'unité et l'expérience partagée, en dépit de la
séparation physique.
Artiste pluridisciplinaire, Erin Besch (elle, la) explore l'identité et le sens
du lieu en s'appuyant sur une profonde affinité avec les paysages et le
patrimoine irlandais. Elle est titulaire d'une licence en psychologie et en arts
visuels (Union College), d'un master en éducation artistique (University of
Florida) et termine actuellement un master en arts plastiques (Burren College of
Art).
Website: www.erinbesch.com
********** English **********
With a career spanning forty years, Michèle Noiret returns to the stage with a
new solo and a major challenge: questioning her own style of "dance-cinema",
without cinema! On an empty stage with no screens or projected images, and with
the help of playwright Thierry Thieû Niang, she offers us a change of register
to surprise herself and us. A dance that is part of the evolution of a
choreographic language carried by a body that has been around for an entire
oeuvre. While playing with her own image, the dancer/choreographer summons other
characters who bring a solo to the group. Past and present enter into dialogue,
interact and remind us of the fragility, the beauty, but also the strength of
maturity when it never stops exploring new territories.
At 7 pm, in the Mezzo room, we present Soleil Constant by Louise Baduel.
Combi-ticket available.
********** Français **********
Michèle Noiret, quarante ans de carrière, nous revient sur scène avec un
nouveau solo et un défi de taille : celui d’interroger sa propre écriture de
la “danse-cinéma”, sans cinéma ! Sur un plateau épuré sans écran et sans
images projetées, avec la complicité du dramaturge Thierry Thieû Niang, elle
nous propose un changement de registre pour se surprendre et nous surprendre.
Une danse qui s’inscrit dans l’évolution d’un langage chorégraphique portée
par un corps qui accueille l’œuvre du temps. Tout en jouant avec sa propre
image, la danseuse/chorégraphe convoque d’autres personnages, d’autres
présences qui s’incarnent pour réaliser un solo au singulier pluriel. Mémoire
et actualité se répondent, s’entrechoquent, et nous rappellent la fragilité,
la beauté, mais aussi la force de la maturité quand elle n’a de cesse
d’explorer de nouveaux territoires.
À 19h, en salle Mezzo, sera présenté le spectacle "Soleil Constant" de Louise
Baduel. Combi-ticket disponible.
********** Nederlands **********
Michèle Noiret, die er reeds een loopbaan op heeft zitten van veertig jaar, is
terug met een nieuwe solo en een challenge van formaat: haar eigen stijl van de
“danscinema” in vraag stellen, zonder cinema! Op een lege scène, zonder scherm
en zonder geprojecteerde beelden stelt ze, met de hulp van dramaturg Thierry
Thieû Niang een registerwijziging voor, om zichzelf en om ons te verrassen. Een
dans die kadert in de evolutie van een choreografische taal gedragen door een
lichaam dat al een oeuvre lang meegaat. Spelend met haar eigen beeld voert de
danseres/choreografe andere personages op die een solo brengen in groep. Vroeger
en nu gaan in dialoog, komen met elkaar in aanraking en herinneren ons aan de
kwetsbaarheid, de schoonheid maar ook de kracht van maturiteit wanneer
onophoudelijk nieuwe territoria werden verkend.
Om 19 uur wordt in de Mezzo zaal de voorstelling Soleil Constant van Louise
Baduel gepresenteerd. Combi-ticket beschikbaar.
********** English **********
Together with her fellow performers, Louise Baduel manages to orchestrate
performances full of poetry and humour, in a mixture of dance, music, theatre,
performance and visual arts. After Loop Affect, she is back with Soleil
Constant, with the same performers and the same mixed genres, that shines the
spotlight on our inconsistencies and our contradictions when it comes to
ecology. Using movement, text and textiles, she creates a colourful, visual
world that simultaneously evokes the power of nature and the artificiality of
our lifestyles.
Can we transcend fatalism and its logical consequence in the form of ecological
laxity and replace it with optimism and collective initiative? Straddling
fiction and reality, Louise Baduel and Pascale Gigon mockingly turn our habits
upside, rightly so.
At 20.45, in the Chapelle, the show Up Close! by the Cie Michèle Noiret will be
presented. Combined ticket available.
********** Français **********
Louise Baduel entourée de ses collaborateurs orchestre ses spectacles avec
poésie et humour en réunissant la danse, la musique, le théâtre, la
performance et les arts visuels. Après Loop Affect, on la retrouve dans Soleil
Constant avec la même équipe et le même mélange des genres, jouant de nos
incohérences et de nos paradoxes en matière d’écologie. Par le mouvement et
les matières textiles, elle crée un univers visuel coloré qui évoque à la
fois la force de la nature et l’artificialité de nos modes de vie. Peut-on
surpasser le fatalisme et son corollaire d’inaction climatique pour le remplacer
par un optimisme et une mise en mouvement collective ? Entre fiction et
réalité, Louise Baduel et Pascale Gigon bousculent nos habitudes avec
dérision et raison.
À 20h45, en Chapelle, sera présenté le spectacle "Up Close !" de la Cie Michèle
Noiret.
Combi-ticket disponible.
********** Nederlands **********
Samen met haar medespelers slaagt Louise Baduel erin voorstellingen te
orkestreren vol poëzie en humor, in een mengeling van dans, muziek, theater,
performance en beeldende kunsten. Na Loop Affect is ze terug met Soleil
Constant, met dezelfde vertolkers en dezelfde vermenging van genres, over onze
inconsistenties en onze tegenstrijdigheden op vlak van ecologie. Met beweging,
tekst en textiel creëert zij een kleurrijke, visuele wereld die tegelijkertijd
de kracht van de natuur en de kunstmatigheid van onze levenswijzen oproept.
Kunnen we het fatalisme en het logische gevolg ervan in de vorm van ecologische
laksheid overstijgen en vervangen door optimisme en een collectieve
initiatiefneming? Balancerend tussen fictie en realiteit, halen Louise Baduel en
Pascale Gigon onze gewoonten met recht en reden én een vleugje spot overhoop.
Om 20.45 uur wordt in de Kapel de voorstelling Up Close! van Cie Michèle Noiret
gepresenteerd. Combi-ticket beschikbaar.
********** English **********
A false ceiling takes shape. Placed below the main ceiling and concealing all or
part of it, it usually hides imperfections or technical equipment. In most
cases, its presence improves the thermal and acoustic performance of a space
while reducing its height. As it is not integral with the main ceiling it
covers, it can take any shape you choose.
Faux Plafond reverses the function of the object, just as children do when
building ephemeral huts. A reversible construction stretches out just above the
bodies present. Faux Plafond draws attention to the materiality of the
architectures that surround us in a world where physical spaces tend to become
virtualised.
Belgian selection made by Les Halles de Schaerbeek, La Balsamine et Studio Thor.
With the support of the Wallonia-Brussels Federation (Brussels promotion).
Camille Bleker and Luna Pittau spend much of their time observing the ceilings
that cover their bodies. Together, they create performances. Luna Pittau,
initially trained in printmaking and then in Visual Arts (IUAV, Venice), went on
to work in the field of re-use. Her practice was soon enriched by textile
creations involving the sequence of repetitive gestures, whose performative
dimension outweighs the final result. Her work tells the story of inhabited
spaces and documents our relationship with place, time and memory.
Camille Bleker, architect, author and performer, has collaborated on
deconstruction and recycling projects. The question of objects and their
function then became a major preoccupation. In her work, which takes the form of
a "laboratory" practice combining language and performative experimentation, she
examines the relationships of our bodies and spaces to inanimate objects.
Camille Bleker & Luna Pittau | Site web
********** Français **********
Un faux plafond prend forme. Posé au-dessous du plafond principal et dissimulant
tout ou partie de celui-ci, il masque habituellement les imperfections ou les
équipements techniques. La plupart du temps, sa présence permet d’améliorer les
performances thermiques et acoustiques d’un espace tout en réduisant la hauteur
d’une pièce. Non solidaire du plafond principal qu’il couvre, il peut prendre la
forme qu’on choisit de lui donner.
Faux Plafond renverse la fonction de l’objet, comme le font les enfants en
construisant des cabanes éphémères. Une construction réversible s’étend juste
au-dessus des corps présents. Faux Plafond attire l’attention sur la matérialité
des architectures qui nous entourent dans un monde où les espaces physiques
tendent à se virtualiser.
Sélection belge effectuée par Les Halles de Schaerbeek, La Balsamine et Studio
Thor. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Promotion de
Bruxelles).
Camille Bleker et Luna Pittau passent une grande partie de leur temps à observer
les plafonds qui recouvrent leurs corps. Ensemble, elles réalisent des
performances. Luna Pittau, d’abord formée à l’image imprimée puis aux Arts
Visuels (IUAV, Venise), a ensuite travaillé dans le domaine du réemploi. Sa
pratique s’est rapidement enrichie de créations textiles impliquant
l’enchaînement de gestes répétitifs, dont la dimension performative l’emporte
sur le résultat final. Son travail raconte les espaces habités et documente
notre rapport aux lieux, au temps et à la mémoire.
Camille Bleker, architecte, autrice et performeuse, a collaboré sur des
chantiers de déconstruction et de récupération de matériaux de réemploi. La
question des objets et leur fonction est alors devenue une préoccupation
majeure. Dans son travail, qui se déploie sous la forme d’une pratique de «
laboratoire » mêlant langage et expérimentations performatives, elle se penche
sur les relations de nos corps et des espaces aux objets inanimés.
Camille Bleker & Luna Pittau | Site web
********** English **********
A couple of years ago, the artist began creating hundreds of thousands of
digital images using A.I. programs from the internet. He is going now to
re-create some of them IRL (“in real life”) in an attempt to convey a little bit
about a) what drove him to obsess over A.I. image-generation and why he stopped,
b) what he learned about his gendered psychology and desires for control,
fluidity, transgression, and rampant self-reproduction in a quixotic quest for
digital male identity, and c) whether or not any of this was a good idea.
The images that the performance is based around emerged from the network as a
series of Questionable Revelations (aka “QRs”). They were made from pixels of
light, computationally morphing the socially coded representations of our world
into new signifying formations and spat out at industrial speeds by a
sophisticated new computer architecture that threatens to upend how we interact
with our world and with each other. The meaning of an image and indeed, of any
performance itself is indeterminate, suspended in the present moment before a
firm interpretation can affix itself onto the questionable representation and
subdue it into a binarized, “fixed”, and socially circulatable encoding.
For this performance, the artist will be there with his indeterminately
signifying body, his questioning/questionable mind, some tangible and intangible
materials he has assembled to re-enact the images as they appeared to him, and
some possibilities for textual and physical interventions we can all make in the
space. The rest is yet to be determined.
trigger warning - nudity, sexual themes, potentially disturbing imagery
Joseph Gold Hendel is a performance artist, theatremaker, electronic music
composer, and intermediate python coder from New York living in rural Western
Ireland. He is a fourth year Ph.D. student at the Burren College of Art
(University of Galway) where he researches how performance and AI-assisted art
can represent, critique, and critically analyze contemporary masculinity and
male power under networked digital capitalism. Recent work includes the AI-based
video piece “Solstice/Greenman” at 126 Gallery in Galway, a participatory
Instagram-based performance “Tomorrow 404” at the Laneway Gallery in Cork,
Ireland, and “xxXtedXxx, an anti-Ted Talk” at the Neither King Nor Fish
artist-researcher symposium in Vilnius, Lithuania.
********** Français **********
Dans cette performance, l'artiste présente son corps à la signification
indéterminée, son esprit interrogatif, des matériaux tangibles et intangibles
qu'il a assemblés pour rejouer les images telles qu'elles lui sont apparues, et
quelques possibilités d'interventions textuelles et physiques que nous pouvons
tous·te·s faire dans l'espace.
Le reste est à déterminer.
Il y a quelques années, l'artiste a commencé à créer des centaines de milliers
d'images numériques en utilisant des programmes d'I.A. sur internet. Il recrée
aujourd’hui certaines d'entre elles IRL ("in real life") pour tenter de faire
comprendre a) ce qui a conduit cette obsession pour les images créées par I.A.
et pourquoi il a arrêté, b) ce qu'il a appris sur sa psychologie sexuée et ses
désirs de contrôle, de fluidité, de transgression et d'autoreproduction effrénée
dans une quête donquichottesque de l'identité masculine numérique, et c) si tout
cela était, ou non, une bonne idée.
Les images autour desquelles s'articule la performance ont émergé du réseau sous
la forme d'une série de révélations douteuses (aussi appelées "QR"). Elles ont
été créées à partir de pixels de lumière, transformant par calcul les
représentations socialement codées de notre monde en de nouvelles formations
signifiantes et crachées à des vitesses industrielles par une nouvelle
architecture informatique sophistiquée qui menace de bouleverser nos
interactions les uns avec les autres et dans le monde.
trigger warning - nudité, thèmes sexuels, images potentiellement dérangeantes
Joseph Gold Hendel (il, lui, tous) est un performeur, créateur de théâtre,
compositeur de musique électro et un codeur python intermédiaire de New York,
actuellement basé dans l'ouest de l'Irlande rurale. Etudiant en quatrième année
de doctorat au Burren College of Art (Université de Galway), il s’intéresse à la
manière dont la performance et l'art assisté par l'IA peuvent représenter,
critiquer et analyser la masculinité contemporaine et le pouvoir masculin dans
le cadre du capitalisme numérique.
Parmi ses travaux récents, la pièce vidéo réalisée par IA "Solstice/Greenman" à
la 126 Gallery à Galway, une performance participative basée sur Instagram
"Tomorrow 404" à la Laneway Gallery à Cork, en Irlande, et "xxXtedXxx, an
anti-Ted Talk" au symposium d'artistes-chercheurs Neither King Nor Fish à
Vilnius, en Lituanie.
********** English **********
Act As If There Is No Tomorrow is an ode to excess, to crocodile tears, to real
tears.
Act As If There Is No Tomorrow is about overacting, about playing right and
singing wrong, about a space of reality and fiction, of the living and the
image. The piece celebrates reality TV and auteur films, in a relationship of
coexistence. Spectators have access to the global image, the one that allows
stories and aesthetics, incompatible on paper, to coexist. This piece aims to
reconcile. The performers take on the physicality of the over-representation of
emotion, becoming mimes, clowns, heroes and heroines of their own lives. The
video plays with us, creating micro-shifts between what we see in the present
and what we see in the image. “What I see, I believe.”
Mathilde Chaize is an artist based in Brussels, finishing her Master 2 in
scenography at La Cambre. With a practice somewhere between scenography and
performance, she questions the commonplace of emotion, if it exists, and
believes in entertainment as a political issue. Mathilde Chaize believes in the
excessive, in what makes us cry and laugh at the same time.
In the framework of “Performing Identity. Performance Art Facing Contemporary
Societal Challenges”. Project co-funded by the European Union (programme
Erasmus+ - Strategic Partnerships).
********** Français **********
Act As If There Is No Tomorrow parle de surjeu, de jouer juste et de chanter
faux, d’un espace de réel et de fiction, de vivant et d'image. La pièce célèbre
la télé-réalité et films d'auteur, dans un rapport de coexistence. Les
spectateur·trice·s ont accès à l'image globale, celle qui fait coexister des
histoires et des esthétiques, incompatibles sur le papier. Cette pièce veut
réconcilier. En reprenant les corporalités de la surreprésentation de l'émotion,
les performeur·euse·s deviennent mimes, clowns, héros et héroïnes de leur propre
vie. La vidéo vient se jouer de nous, en créant des micro-décalages, entre ce
que l'on voit du présent et ce que l'on voit à l'image. « Ce que je vois, j'y
crois. »
Act As If There Is No Tomorrow est une ode à l'excessif, aux larmes de
crocodiles, aux vraies larmes.
Mathilde Chaize est une artiste basée à Bruxelles, finissant son master 2 en
scénographie à la Cambre. Avec une pratique entre la scénographie et la
performance, elle interroge le lieu commun de l'émotion, s'il existe, et croit
au divertissement comme enjeu politique. Mathilde Chaize croit à l'excessif, à
ce qui nous fait pleurer et rire, en même temps.
Dans le cadre de «Performer l’identité. L’art performance face aux enjeux de
société contemporains». Projet co-financé par l’Union européenne (programme
Erasmus+ – Partenariats stratégiques).