Tirailleurs

Description

Après sa contribution au succès de la pièce Djihad, Reda Chebchoubi, comédien belgo-marocain, aborde à nouveau une thématique qui lui tient particulièrement à cœur : la construction identitaire et se plonge désormais dans l’Histoire universelle. 


Son nouveau spectacle, Tirailleurs, explore l’histoire encore méconnue des tirailleurs africains recrutés, dans leur pays d’origine, par l’Armée française pendant la guerre. Ces hommes, venus combattre en Europe, y sont restés, y ont fondé des familles mais se retrouvent aujourd’hui au ban de la société, totalement marginalisés.


« Ce sont des oubliés de l’histoire. Mon spectacle sera avant tout un devoir de mémoire. Il s’appellera « Tirailleurs » et se présentera sous forme de dialogue entre deux amis de longue date qui se remémorent la guerre qu’ils ont vécue ensemble. Assis sur un banc, l’un à côté de l’autre, ils racontent l’histoire de leur vie, de celle de milliers de marocains venus en Europe pour combattre sur les fronts. Bien que cette guerre n’était pas la leur au départ, elle l’est devenue. Aujourd’hui, et malgré cette marginalisation, « ils n’en veulent pas à la France ou à la Belgique. C’est une acceptation de son destin… peut-être une résignation ? J’ai voulu montrer que nos grands-pères avaient une telle foi que la rancune n’était pas au rendez-vous, simplement la réconciliation » (Reda Chebchoubi).


Ils ont acquis le statut de « fils de la France », non pas par la filiation, mais par le sacrifice de leur propre sang. « Ne vous contentez pas de vivre ensemble, mais œuvrez à bâtir un monde meilleur ensemble ! » nous confiait Mohamed Mechti (ancien combattant marocain engagé à 18 ans dans l’armée française et décédé en 2010). Cette histoire s’inspire de la sienne et de celle d’autres héros africains tombés au champ d’honneur pour la liberté. C’est indéniablement un superbe hymne à la paix.


Information sur la date

Du 23/02/2024 au 25/02/202420:00 / 15:00

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Info:

12€ - 9€ - 6€ - 1,25€ : payant

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« J’aime faire rire. Pour moi, c’est une politesse. » dit Léonard Berthet-Rivière. Quiconque a vu ou verra le spectacle qui plonge dans les arcanes d’une histoire abracadabradantesque, trouvera ce jeune homme et sa complice Muriel Legrand de fait immensément polis. Qu’on en juge un peu : soit un vaudeville à table (ou presque), quatre actes, treize personnages, un acteur et une actrice ; soit une vendetta ourdie par Gérard contre son concurrent Raymond, le jour où celui-ci vient enlever sa maîtresse, Inès, femme de Gérard, alors que Frédéric, le fils de Raymond vient demander la main de Sophie, la fille de Gérard, enceinte jusqu’au yeux… Tous les ingrédients d’un vaudeville roboratif et d’une folle journée réunis sous la plume magistrale de Roger Dupré dans laquelle s’engouffrent l’actrice et l’acteur surfant sur l’absurdité d’une partition frénétique où la fantaisie mène le bal, et dans lequel on passe de la lecture savoureuse à deux têtes à une danse endiablée à mille bras. Symbolique et poétique, loufoque mais jamais dingue, Le mystère du gant pousse la tradition vaudevillesque à son paroxysme, touche l’absurde et ne se refuse aucune astuce pour nous redonner goût aux histoires. Un pied de nez salutaire à la sériosité et à la morosité qui fait beaucoup de bien.
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********** Français ********** Dans un quartier résidentiel aux abords d’une ville, nous suivons les trajectoires d’une dizaine de personnages à travers des nœuds de tensions multiples et des conflits sociaux générationnels. Ce microcosme au quotidien tranquille se découvre de nouvelles peurs et angoisses à la suite d’un événement extraordinaire. Véhiculant échecs, fantasmes et souvenirs, cet épisode va bouleverser la vie du voisinage. Chacun·e devra négocier avec plus ou moins de réussite la finitude de son existence. Poursuivant le travail collectif de mise en scène entamé dans leurs précédents spectacles, la compagnie Fany Ducat développe pour ce nouveau projet une dramaturgie plus cadrée avec un texte écrit à six mains. "Harmony" permet de faire coexister une multiplicité de lieux dans un même espace scénique au service d’un récit rythmé. Le spectacle mélange les codes et les genres, souhaite surprendre en articulant son histoire autour de sujets contemporains comme la paranoïa, le complotisme et la sécurité, mais aussi à l’aide de sujets plus intimes tels que la famille, le passage à la vie adulte, la séparation amoureuse… En traitant ces sujets sociétaux et intimes de manière absurde mais sans cynisme, le spectacle nous permet de rire de ces conflits. ********** Nederlands ********** Geïnspireerd op de wereld van grafische romans, stelt de compagnie Fany Ducat in "Harmony" een mozaïekvormig verhaal voor. De voorstelling dompelt ons onder in de dagelijkse mechanismen van een groep individuen tot een gebeurtenis hun gewoonten overhoop haalt. ********** English ********** Inspired by the universe of graphic novels, the company Fany Ducat proposes in "Harmony" a mosaic narrative. The show transports us to the daily mechanisms of a group of individuals before an event upsets their habits.
Quatre comédiens pour 25 personnages vous racontent les d’Artagnan(s). Celui d’Alexandre Dumas mais aussi le véritable mousquetaire dévoué à Louis XIV. C’est donc un spectacle musical en deux parties. La première est une adaptation revisitée des « Trois Mousquetaires », la seconde partie nous fait traverser le royaume de France de Paris à St Jean de Luz, de Lupiac à Pignerolles au gré des aventures qui ont jalonné la vie de Charles de Batz de Castelmore. Coproducteur : La Compagnie du Baluchon (Tarbes – 65) D’après « Les trois mousquetaires » d’Alexandre Dumas et la vie du vrai D’Artagnan Mise en scène : Patrick Lode Création musicale : Roland Abadie & Victor Campa
Ne jamais prendre la moindre décision. Ne jamais penser. Ne jamais choisir. Toute une vie déléguée à d’autres : des manipulateurs et manipulatrices. Est-ce fantastique ou est-ce terrible ? Et que peut faire une marionnette qui joue sans cesse le même spectacle, un spectacle qu’elle n’aime pas ? Que peut-elle faire pour changer les choses ? Elle décide donc de tenter le tout pour le tout et de prendre le pouvoir. De commander à son tour les marionnettistes. Ne plus vivre par procuration. Décider par soi-même. Mais pour ça, il va falloir convaincre les marionnettistes, qui tiennent à leurs emplois. La marionnette fait des promesses. Mais chez les artistes, personne n’y croit vraiment. Alors on demande l’avis du public : “peut-on rêver d’un autre système ?” Un chef d’œuvre de manipulations ! De et avec Cécile Maidon, Noémie Vincart et Michel Villée. Aide à la mise en scène et à l’écriture : Marion Lory. Regard dramaturgique et marionnettique : Pierre Tual. Création de la marionnette et scénographie : Valentin Périlleux. Costumes: Rita Belova. Lumière : Caspar Langhoff. Son : Alice Hebborn. Régie: Margaux Fontaine. Constructions : Corentin Mahieu et Simon Dalemans. Création magique : Andrea Fidelio. Diffusion: Pierre Ronti – Mes idées fixes.
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Comment souder nos rages, et regrouper nos corps pour passer à l’action ? La nuit venue, trois jeunes femmes se faufilent dans le noir. Ce qu’elles s’apprêtent à faire est interdit. Pourtant, rien ne peut les arrêter. Ni la police, qui rôde dans la ville. Ni cette peur, qui fait trembler leurs jambes. Ni le danger, qui n’est jamais bien loin. Ensemble, elles ne se dérobent pas. Elles tiennent bon, se protègent, se réchauffent. Elles soudent leurs destins pour passer à l’action. Elles avancent, corps furtifs bravant l’obscurité, jusqu’à ce mur immense qui leur servira de page blanche, pour écrire leur colère en lettres capitales. Dénoncer l’injustice, qui écrase leur monde et engourdit leurs muscles, en inscrivant des mots que chacun·e pourra lire, partager, peupler de ses propres peines, de ses propres désirs. Des mots qui résonneront, qui réveilleront l’espoir et la puissance inouïe qui fait vibrer les corps lorsqu’ils se mettent en lutte. Des mots qui feront foule, lorsque le jour viendra … Que faire de notre rage, dans une société qui fait passer sa violence structurelle pour un mécanisme d’auto-défense, et considère les élans de résistance populaire comme un poison séditieux à combattre sur-le-champ ? Tirant son inspiration de l’engagement des colleuses d’affiches féministes et nourri d’échanges avec des adolescent·es lors d’ateliers de recherche, Puissant·es nous entraîne sur les traces de trois jeunes héroïnes contemporaines, aux prises avec la brutalité du monde. Rassemblées dans l’espace public, elles décident de rompre avec l’impuissance et de faire converger leurs combats pour mener une action considérée comme illégale : inscrire leur révolte sur les murs de la ville. Un groupe solidaire qui les renforce, et au sein duquel ces figures opprimées vont peu à peu mettre leurs corps en jeu. Des corps à nouveau habités, instinctifs et agiles, qui fusent, se soulèvent, courent, escaladent les obstacles et déchirent les interdits. Des gestes qui résistent et se déploient, porteurs d’une force insoupçonnée qui transforme leur rapport au monde et leur sert de tremplin pour retrouver la joie.   Sur le plateau, les comédiennes Annette Gatta, Sophie Linsmaux et Coralie Vanderlinden, qui signe également la mise en scène de cette nouvelle création de la Compagnie 3637, tissent un imaginaire lumineux et combattif, d’une immense liberté, qui mobilise aussi bien les jeunes spectateur·ices que les publics adultes. Entourées de leur équipe, elles incarnent ce récit porteur d’alternative, qui s’infiltre dans les brèches de notre époque pour documenter une forme contemporaine de militantisme et questionner nos espoirs et nos indignations. Entre poésie brute et images fortes, passages musicaux et chorégraphies des corps en lutte, Puissant·es nous plonge au cœur d’une expérience intime et sensorielle, qui ravive en nous une envie certaine d’émancipation.
Le Rideau à l’atelier 210 DUREE - A confirmer _______________________________________________________ Macc(h)abées parle de la mort, non pas de manière métaphorique, mais de manière très directe, corporelle. Le spectacle parle du deuil, de l’adieu, du rapport compliqué au corps de moins en moins « productif », du choix de la mort, et il parle donc nécessairement de la vie et du sens qu’on donne à cette vie, à travers nos expériences et nos engagements. Basé sur une longue période de recherches préliminaires (notamment sur la question de l’euthanasie), d’expériences immersives, troublantes mais nécessaires (le soin des morts), de rencontres bouleversantes (avec des médecins, des patients, des psychologues, des « professionnel-le-s » de la mort), Macc(h)abées raconte l’histoire de cette impossible rencontre avec la mort. Une partie du texte du spectacle se base sur deux livres du docteur Dirk Van Duppen : Ainsi s’est écoulé le temps qu’il m’était compté et L’homme est un loup pour l’homme : fondements scientifiques de la solidarité co-écrit avec Johan Hoebeke. _______________________________________________________ Conception, écriture, mise en scène, interprétation Sophie Warnant - Ecriture, création musicale, interprétation Romain David - Création sonore et musicale, dessin Wim Lots - Assistanat à la mise en scène et costumes Esther Denis - Régie Philippe Kariger - Scénographie Léo De Nijs - Collaboration artistique corps dansant Marco Labellarte et Lisi Estaràs - Soutien dramaturgique Karel Vanhaesebrouck - Partenaires de route Renelde Pierlot, Romain Vaillant – Photo visuel WimLots. Production la compagnie du Sujet Barré, production déléguée de l’atelier 210. Coproduction le Rideau, le théâtre de la Joliette de Marseille, le Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, la COOP asbl et Shelter Prod. Soutiens et résidences Quai 41, le CORRIDOR, la compagnie Point Zéro, le Kopergietery, le théâtre des DOMS, la Geste, le théâtre La Cité / Marseille, le théâtre Varia, la maison de la culture de Tournai. Avec l’aide de Théâtre&public. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service général de la Création artistique, de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge. Merci à (par ordre chronologique) : Yannick Cossard pour l’Association Régionale de Concertation sur les Soins Palliatifs du Hainaut Occidental ARCSPHO, les infirmières du service de soins palliatifs et du service oncologie du Chapwi (centre hospitalier de Wallonie Picarde), la docteur Dopchie, Sophie, l’équipe de psychologues et les accompagnateur·rice·s de la plate-forme prévention suicide, Yoan Cecco, Karine - Thanatopractrice, docteur Wim Distelmans, docteur Luc Sauveur, docteur François Damas. Merci à Berlinde De Bruyckere. Merci à (par ordre alphabétique) Françoise Bloch, Serafina Cutaia, Camille de Leu, Isabelle Gyselinx, Gorges Ocloo, Alain Platel, Raven Ruëll, Frouke Van Gheluwe et Yaël Steinmann, Brigitte van den Bosch.
« Je peux me consumer de tout l’enfer du monde Jamais je ne perdrai cet émerveillement du langage » Louis Aragon « Mon cœur à plus d’amour que vous n’avez d’oubli… » Victor Hugo Divertissement ? Exaltation des mots ? Récital ? Fantaisie musicale ? Hommage aux grands hommes ? Tout à la fois et plus encore… Aboutissement d'un travail de plus de quinze années, cette création produite et interprétée par Gérard-André est un spectacle hors normes croisant textes et chansons d'après une sélection des œuvres des deux poètes et écrivains majeurs du XIXème et XXème siècle. Dix neuf poèmes chantés (musique de Gérard-André pour dix sept d'entre eux, un par Patrick Vasori, un par le guitariste Philippe Darees). Neuf textes dits, mêlant la puissance visionnaire, la force littéraire, la modernité d'Hugo et d'Aragon. Conseillé par le comédien et metteur en scène Yves Prunier, et par Amélie Prévost, comédienne et metteur en, scène, pour l’adaptation 2018 Gérard-André relève un défi à la hauteur de son admiration pour le génie de ses maîtres privilégiés. Un exceptionnel florilège qui voyage dans l'univers étrangement proche des deux auteurs en trouvant l'accord subtil entre parole, musique, mise en espace et mise en lumière. Qui croira reconnaître l'un pourra fort bien se retrouver saisi par l'autre dans le dialogue installé entre les deux voix magistrales auxquelles Gérard-André prête sa chair et son souffle avec inspiration, ferveur et conviction. Les orchestrations et les arrangements de Patrick Vasori sont complices des textes dits et chantés. Un rendez-vous d'une heure trente, inoubliable.
Voie 3, trois amis se retrouvent pour aller profiter des derniers jours de beau temps à la traditionnelle foire aux cucurbitacés de “Bougnette-lez-Camoulasse”: Une destination pittoresque, idéale pour y danser, chanter, pique-niquer mais – “Pour votre sécurité, le trafic est momentanément interrompu.” Cette gare devient alors une prison à ciel ouvert, un no man’s land clos par un pouvoir impalpable celui d’une voix qui veille pour votre sécurité. Emprisonnés par la peur, face à leur impuissance, nos trois amis déconfits tentent de sauver les apparences. Mais les personnages de ce joli tableau incarnent peu à peu les ombres de leurs propres angoisses.  Voie 3 se dessine alors un champ de bataille où dans l’attente éclate une guerre territoriale. Another Brick, une immersion poétique au coeur de la sauvagerie ordinaire.