Théâtre La Montagne Magique

Lieu

Événements à venir

L’art et les tout-petits, ça commence par un désir d’adultes : artistes, équipe de programmation et d’accueil, parents, accompagnants. Ensuite, il y a le temps du spectacle, la réunion du public dans une salle, et l’émergence d’étincelles individuelles, partagées et amplifiées par la présence des autres. Et enfin, il y a l’après, et les souvenirs qui creusent des sillons fertiles dans les vies en devenir. Musiques, lumières, voix, images, traces, textures, langages, couleurs, mouvements, regards, tissent des univers que chacun, chacune, traverse au gré de l’éveil de ses sens. Nous n’avons pas les mots, ni nous, ni les bébés, pour dire ce que nous vivons au théâtre, mais chacun, chacune de nous partage mystérieusement un entrelacs d’émotions, avec ses compagnons de voyage. Et en garde des fragments qui habiteront toujours nos corps et nos imaginaires.
Un wagon sous le bras, le comédien et human beatboxer Laurent Duprat entre en scène. Il dépose des petits trains à moteur sur le circuit et initie une chorégraphie ferroviaire et musicale. Avec sa bouche et sa voix, il leur fabrique des voyages, ouvre des espaces et des chemins sonores et laisse son empreinte vocale se déployer et flotter comme la fumée de ses locomotives. Explorant les nouvelles pistes technologiques du théâtre d’objets sonores et connectés, Track est une odyssée miniature extraordinaire. De et avec Laurent Duprat – L.O.S. Son et objets connectés : Thomas Sillard. Développement : Raphael Renaud – KINOKI. Lumière : Alizée Bordeau. Assistanat à la mise en scène : Adélaïde Poulard. Constructions : Daniel Péraud et Sophie Burgaud. Scénographie : Olivier Droux. Son : Margaux Robin. Mouvement : Thomas Guerry. Costumes : Stéfani Gicquiaud. Lumière : Alizée Bordeau ou Anaëlle Audhui. Son : Thomas Sillard, Margaux Robin ou Félix Mirabel. Circuit métal CAP chaudronnerie du Lycée Réaumur de Poitiers.
La grande Tagada et son septuor à feuilles? L’ensemble des Garriguettes en salopette? Une chasse à la Fraisette des bois dans les couloirs de La moma? On verra, on verra! Préparez vos petits paniers, pour ramasser les mystères et les grignoter en gigotant vos orteils, ça va swinguer! 122 pulls prennent un malin plaisir à se jouer de nous. Qu’ils soient de grand-mère, marins, à capuche ou tricotés main, animés par cinq artistes, ils transforment la scène en aventures rocambolesques, avec étranges créatures et envolées dansantes. Une impulsion à se tisser et s’emmêler avec fantaisie.

Événements passés

Nuisibles
20april
-
24april
Des insectes vivent là, absorbés par leur routine, parcourus de pensées fugaces et profondes. Le bousier veut changer de nom. La guêpe se noie dans l’infinité des étoiles tandis que ses larves se demandent si les cailloux sont vivants. La mouche remercie l’oiseau mort pour ses protéines. Les lucioles dansent. Mais le danger gronde, qui menace ce vaste petit monde. Portée par des marionnettes magnifiques, l’histoire est celle de forces vitales, d’entraide, d’une métamorphose à venir. Un appel d’air en quelque sorte, pour faire vibrer nos relations au vivant sous toutes ses formes. De et avec Sandrine Bastin, Perrine Ledent et Chloé Struvay. Mise en scène : Muriel Clairembourg et Catherine Wilkin. Assistanat à la mise en scène: Margaux Van Audenrode et Naïma Triboulet. Scénographie : Sarah de Battice. Marionnettes : Jean-Christophe Lefèvre et Annick Walachniewicz. Lumière : Mathieu Houart. Collaboration à la création lumière: Dimitri Joukovsky. Création sonore : Laps Ensemble. Son : Jean Olikier et Lucas André. Régie : Mathieu Houart.
Ne jamais prendre la moindre décision. Ne jamais penser. Ne jamais choisir. Toute une vie déléguée à d’autres : des manipulateurs et manipulatrices. Est-ce fantastique ou est-ce terrible ? Et que peut faire une marionnette qui joue sans cesse le même spectacle, un spectacle qu’elle n’aime pas ? Que peut-elle faire pour changer les choses ? Elle décide donc de tenter le tout pour le tout et de prendre le pouvoir. De commander à son tour les marionnettistes. Ne plus vivre par procuration. Décider par soi-même. Mais pour ça, il va falloir convaincre les marionnettistes, qui tiennent à leurs emplois. La marionnette fait des promesses. Mais chez les artistes, personne n’y croit vraiment. Alors on demande l’avis du public : “peut-on rêver d’un autre système ?” Un chef d’œuvre de manipulations ! De et avec Cécile Maidon, Noémie Vincart et Michel Villée. Aide à la mise en scène et à l’écriture : Marion Lory. Regard dramaturgique et marionnettique : Pierre Tual. Création de la marionnette et scénographie : Valentin Périlleux. Costumes: Rita Belova. Lumière : Caspar Langhoff. Son : Alice Hebborn. Régie: Margaux Fontaine. Constructions : Corentin Mahieu et Simon Dalemans. Création magique : Andrea Fidelio. Diffusion: Pierre Ronti – Mes idées fixes.
Sacha, 9 ans, a enfin l’âge de participer à la course annuelle de Caisse-à-savon au parc Josaphat. Pour entrer dans cette histoire, il faut d’abord passer par un parc, emprunter ses chemins, longer ses étangs, croiser des promeneurs et promeneuses, des cyclistes, quelques animaux… Une fois entrés et entrées dans cette histoire, vous découvrez Sacha et son papa. Sacha rêve de gagner la course de caisse-à-savon à la fête du parc. Mais pourra-t-elle y participer ? Une mauvaise nouvelle vient perturber leurs plans : bientôt, son papa sera aveugle. Mais c’est sans compter sur l’énergie de vie de la fillette, de ses amis et amies, de tout leur entourage… Avec Philippe Léonard (comédien) et Lucia Palladino (danseuse). Écriture : Philippe Léonard et Olivier Lenel. Mise en scène : Olivier Lenel. Scénographie et costumes : Catherine Somers. Décor sonore et musique : Philippe Morino. Lumière et régie : Emanuele Gonano. Collaboration chorégraphique : Anne-Cécile Shane-Tune.
POp !
20maart
-
23maart
Quand on arrive au monde, on ne connait rien, on doit tout découvrir, se découvrir. Pour entrer dans le monde, il faut d’abord choisir la bonne porte. Mais laquelle? Elles se ressemblent et se révèlent pourtant différentes, un vrai labyrinthe ! Avant de marcher, sélectionner sa paire de chaussettes. Mais lesquelles ? Celles à carreaux, les lignées, les unies, les harmonieuses ou les dépareillées ? Comment se définir sans être rangé dans une case ou finir dans un tiroir étriqué ? Et que faire lorsque son propre reflet décide de s’en mêler ? Avec Gaspard Rozenwajn et Jules Rozenwajn en alternance. Scénario et mise en scène: Ariane Buhbinder. Premières explorations avec l’aide de Léonard Berthet Rivière. Scénographie : Sylvianne Besson. Costumes: Samuel Dronet avec l’aide d’Odile Dubucq, Isabelle Airau et Françoise Van Thienen. Son: Josselin Moinet. Mixage: Chris de Vleeschouwer. Accompagnement au mouvement: Caroline Cornélis. Maquillage: Rebecca Flores-Martinez. Construction décor, aménagements et peinture: Yves Hauwaert, Sylvianne Besson et Miette. Aide décors et accessoires: Daniel Tison. Régie de plateau et machiniste: Miette ou Hannah Kircher-Zuber. Lumière: Nicolas Fauchet. Régie: Nicolas Fauchet ou Anthony Vanderborght. Diffusion: Pierre Ronti – Mes Idées Fixes. Graphisme et illustrations: Loic Gaume. Avec la participation des élèves de 3ème année de l’école communale de Saint-Vaast et de leur institutrice Mme Laurence. En coproduction avec La Coop. Avec le soutien de Tax Shelter.be, shelterprod, ING et le Tax shelter du gouvernement belge. Le service de la Création de la FWB, le service de la Diffusion, les Tournées Art et Vie et Spectacles à l’école. Le spectacle a été accueilli en résidence par La Roseraie, Ekla pour tous, le Monty, Le Columban et Les Chiroux.
En 1959, la famille Limbos déménage au Congo encore colonie belge. Le père vient d’y être chargé de la direction de l’École des cadres, où il forme de jeunes hommes congolais à devenir instructeurs ; un an plus tard à l’indépendance, les enfants sont renvoyés chez leur oncle Pierre, curé du petit village de Dongelberg ; pendant un an, les enfants vivent séparés de leurs parents restés au Congo. Ils sont les « enfants du curé ». Agnès Limbos a huit ans à cette époque, l’enfant est traumatisée par cet abandon.
« Mes chers enfants », « À tous les guerriers de la tribu des Limbos », « Chères filles et chers garçons », « Soyez sages », « Mes chers enfants qui font la joie de leurs parents » « Priez pour les Congolais », « Votre papa qui vous aime » : plus de soixante plus tard, Agnès rassemble les quarante-six lettres adressées aux enfants par le père, qui constituent le matériau des Lettres de mon père.
Avec le désir de dialoguer avec la fillette d’alors, elle cherche à comprendre ce que fut la vie des parents – comment ils se sont dépatouillés avec leur propre histoire familiale dans la grande Histoire – et à apprendre comment leur pardonner blessures, frustrations et manques.
Le tout au travers de la magie du théâtre d’objet, la marque de fabrique d’Agnès Limbos dont elle use avec une inventivité sans cesse renouvelée.
Walangaan
22november 2023
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25november 2023
Walangaan – l’eau qui coule à flot en Wolof – raconte à sa façon le cycle de l’eau. L’eau qui abreuve, l’eau qui ruisselle sur la peau, l’eau qui éclabousse, l’eau qui nettoie, l’eau qui chante, l’eau qui berce, l’eau qui jaillit. Et l’eau qui, parfois, de plus en plus, vient à manquer. Une chanteuse et un percussionniste sénégalais remontent le cours de l’eau, dévoilent ses sonorités et jouent avec leur voix et leur corps, depuis la goutte jusqu’à l’averse, depuis le clapotis jusqu’à la cascade. Petit à petit, au son du handpan, se construit un monde enchanté, fait de fontaines, de bassines, de robinets et de verseurs. Un univers lumineux qui reflète la douce sensation des premiers bains et l’intime moment du coucher.
Los Yayos
18november 2023
-18:00
Ils sont vieux, très vieux. Lui s’accroche à son veston, elle à son porte-monnaie. Derrière une porte, une salle de bal. Dès que la porte s’ouvre, plus de répit pour les vieux os… Un univers de sons, de bruitages, de musiques transforme chacun de leurs gestes en un cha cha cha, un tango, une valse aux allures clownesques. D’abord secoués, puis requinqués, ragaillardis, de plus en plus vigoureux, ils retrouvent, le temps d’une danse, leur jeunesse enfuie, leur fougue d’antan. Une nouvelle rencontre amoureuse qui nous laissera un sourire au bord des lèvres. 13 ans après sa création, Los Yayos revient à La montagne magique pour un grand moment burlesque de rire et de tendresse.
Lou va rendre visite de temps en temps à sa grand-mère en maison de retraite. Elle voit bien que sa Mamie ne va pas très bien, mais elle se rend surtout compte qu’elle ne la connait pas bien, cette mamie. Alors, quand, dans un moment de perte de mémoire, sa Mamie parle de partir pour rejoindre son mari, le grand-père que Lou n’a jamais connu, celle-ci la prend au mot et la fait évader de la maison de retraite. Là commence un tendre et surréaliste road trip où elles apprendront à se découvrir mutuellement et renoueront avec le passé enfoui de Mamie. Une histoire familiale suspendue dans le temps à travers quelques jours d’escapade, de révélations, de découvertes, de complicité, de tendresse et de fantaisie. Un spectacle avec marionnettes et artistes, manipulateurs et circassienne.
Ravensbrück
12november 2023
-17:30
********** Français ********** Mais ce n’est qu’à l’âge de 16 ans qu’elle prend conscience que ses cauchemars sont liés à ce qu’a vécu sa grand-mère … Pendant la seconde guerre mondiale, celle-ci a été arrêtée et placée au camp de concentration pour femmes de Ravensbrück. Elle en sortira marquée à jamais. Peu à peu, Stefanie commence à en parler avec sa mère et sa grand-mère. Il devient évident que le passé de sa famille s’est instillé partout dans leurs vies. Petit, artisanal, personnel, expressif et sans paroles, le langage théâtral de Stefanie est nourri de documentaires, d’ouvrages historiques, d’entretiens avec des experts en traumatisme, de bribes de lettres personnelles et de conversations avec sa grand-mère. Trois générations de femmes occupent le devant de la scène. Leur présence nous rappelle que nous ne venons pas de nulle part. ********** Nederlands ********** Aline Vervoort, de grootmoeder van Stefanie Claes, wordt tijdens de Tweede Wereldoorlog samen met haar ouders opgepakt in haar huis in Winksele. Een jaar lang verblijft ze in het Duitse vrouwenconcentratiekamp Ravensbrück. Ze overleeft die donkere maanden vol koude, honger en mishandeling, maar haar leven is voor altijd getekend door de gruwelijke oorlogsgebeurtenissen. Niets is ooit nog hetzelfde. Als kind droomt Stefanie soms dat soldaten haar straat binnenvallen en dat ze moet vluchten. Maar het is pas op haar 16de dat ze echt beseft welk drama er zich in haar familie heeft afgespeeld en dat ze daarover gesprekken is beginnen voeren met haar grootmoeder en moeder. Gaandeweg wordt het duidelijk dat het oorlogsverleden van haar familie overal tussen, in, op en onder zit. Met Mia Kermis ontwikkelde Stefanie haar bijzondere theatertaal: klein, ambachtelijk, persoonlijk en beeldend. Deze manier van vertellen zet zich verder om het verhaal van Aline Vervoort, en de echo doorheen de generaties, te theatraliseren. Als inspiratiebron voor ravensbrück baseert Stefanie zich – naast documentaires, historische naslagwerken en interviews met trauma-experten – op gesprekken met haar (groot)moeder en flarden uit persoonlijke brieven. Ravensbrück is een woordloze en beeldende voorstelling voor volwassenen en (hun) kinderen vanaf 10 jaar, voor een beperkt publiek. Meer dan over de letterlijke betekenis van een oorlogstrauma, gaat ravensbrück over hoe bepaalde gebeurtenissen een levenslang effect hebben in en op je leven. Drie generaties vrouwen staan centraal, want iedereen is een kind van iemand. ********** English ********** NG During the Second World War, Aline Vervoort, grandmother of Stefanie Claes, is captured in her house in Winksele together with her parents. For a whole year she stays in Ravensbrück women’s concentration camp in Germany. She survives those dark months of cold, hunger, and abuse, but her life is marked forever by the horrors of war. Nothing is ever the same. As a child, Stefanie dreams sometimes that soldiers invade her street and that she has to flee. Yet it’s not until she’s 16 that she genuinely realises what drama has taken place in her family and she starts talking about those things with her grandmother and mother. Gradually, it becomes clear that the war legacy of her family pervades their lives. Ravensbrück is a wordless and visual presentation for a restricted audience of adults and (their) children aged 10 and above. Besides the literal meaning of war trauma, Ravensbrück shows how certain events can have a lifelong effect on your life. Three generations of women take centre stage, because everyone is a child of someone.
********** English ********** ‘Dominique, you’re sleeping in the woods, for the first time / It’s a bit cold, you’re thinking of home / The birds have stopped singing / And the wolves are keeping watch / Dominique, you’re alone tonight.‘ How can you sing your own tune in full voice when it’s not in tune with the world’s? Dominique toute seule introduces us to a woman who feels she is becoming transparent. Discreetly accompanied by her guardian angel, Dominique wanders the paths of a forest and engages in dialogue with the elements. As the days and nights pass, as she opens up to the world and listens to the music that surrounds her, she gradually becomes herself again.  On a bare stage, two characters rich in emotions draw us in with a minimum of means – the strength of great theatre. This is a journey to the heart of the self, to the heart of the other too, where we face our greatest fears and experience our greatest joys. Between laughter and song, a show woven with a thread so delicate that it is overwhelming. Copresentation La montagne magique, Théâtre National Wallonie-Bruxelles, BRONKS As part of the EXPORT/IMPORT Festival ********** Français ********** « Dominique, tu dors dans les bois, pour la première fois. / Il fait un peu froid, tu penses à chez toi. / Les oiseaux ont arrêté de chanter. / Et les loups se sont mis à veiller. / Dominique, tu es seule ce soir. »  Comment chanter sa propre mélodie à pleine voix, quand elle ne s’accorde pas avec celle du monde ? Dominique toute seule nous emmène aux côtés d’une femme qui se sent devenir transparente. Discrètement accompagnée de son ange gardien, Dominique sillonne les chemins d’une forêt et entre en dialogue avec les éléments. Elle reprend doucement corps au gré des rencontres, des jours, des nuits et des mélodies qui l’entourent.  Sur un plateau nu, deux personnages à fleur d’émotion nous happent avec ce presque rien qui fait la force du grand théâtre, pour un voyage au cœur de soi, au cœur de l’autre, où l’on affronte ses plus grandes peurs et éprouve ses plus belles joies. Entre ombres et chants polyphoniques, un spectacle tissé d’un fil si doux qu’il en est bouleversant. Coprésentation La montagne magique, Théâtre National Wallonie-Bruxelles, BRONKS Dans le cadre du Festival EXPORT/IMPORT ********** Nederlands ********** “Dominique, je slaapt in het bos, voor het eerst. / Het is een beetje koud, je denkt aan thuis. / De vogels zijn gestopt met zingen. / En de wolven liggen op de loer. / Dominique, je bent alleen vannacht.” Hoe kun je je eigen lied zingen als dit niet past bij het lied van de wereld? Dominique toute seule neemt ons mee in het gezelschap van een vrouw die zichzelf doorzichtig voelt worden. Discreet begeleid door haar beschermengel, loopt Dominique over de paden van een bos en gaat ze in gesprek met de elementen. Langzaamaan krijgt ze terug vorm door de ontmoetingen onderweg, door de dagen en de nachten, door de klanken die haar omringen. Op een leeg podium houden twee emotioneel ontvankelijke personages ons in de ban met dat bijna niets dat de kracht van groot theater uitmaakt. Ze nemen ons mee op een tocht naar het hart van zichzelf, naar het hart van de ander, naar de plaats waar men z’n grootste angsten onder ogen ziet en z’n grootste vreugdes beleeft. Een voorstelling tussen gelach en gezang, geweven met een draad zo zacht dat het ons diep ontroert. Copresentatie La montagne magique, Théâtre National Wallonie-Bruxelles, BRONKS Als onderdeel van het EXPORT/IMPORT Festival