********** Français **********
Le QUEERBARET, c'est la rencontre entre stand-up, slam et drag pour un cabaret
éclectique et surtout... résolument QUEER ! 10 artistes de la communauté se
rassemblent pour vous proposer une soirée à la fois drôle et émouvante. Après
leurs performances, si vous souhaitez tester vos blagues, dire un slam ou faire
une performance de 3 minutes max, cela sera possible durant la petite scène
ouverte de fin de soirée !
********** Nederlands **********
QUEERBARET is waar stand-up, slam en drag samenkomen voor een eclectisch cabaret
dat... resoluut QUEER is! 10 artiesten uit de gemeenschap komen samen om je een
avond te bieden die zowel grappig als ontroerend is. Als je wilt, kun je na hun
optredens je grappen uitproberen, een slam doen of een performance van maximaal
3 minuten geven tijdens het kleine open podium aan het einde van de avond!
********** English **********
QUEERBARET is where stand-up, slam, and drag come together for an eclectic
cabaret that is... resolutely QUEER! 10 artists from the community gather to
offer you an evening that is both funny and moving. If you'd like, after their
performances, you can try out your jokes, do a slam, or give a performance of up
to 3 minutes during the small open stage at the end of the evening!
Même pas peur #2023
28oktober 2023
18:00 - 22:30
Karreveld Castle
Château du Karreveld, Avenue Jean de la Hoeselaan 3, Molenbeek-Saint-Jean, Région de Bruxelles-Capitale 1080, Belgique
Gratuit
Description
********** Français **********
Venez découvrir le parc hanté du Karreveld… il sera animé pour l’occasion par des esprits, des forces invisibles, des clowns incontrôlables qui testeront vos limites.
Habillez-vous chaudement et vivez avec nous un moment hors du temps où la notion de peur sera abordée sous différentes formes ludiques : spectacle de feu, cinéma muet, musique, installations et performances.
Déconseillé aux enfants de moins de 6 ans.
3 heures de départ seront proposées // Réservation obligatoire
1h30 par parcours.
Même Pas Peur, c’est
1 lieu,
3 départs (18:00, 19:30, 21:00),
1 même parcours pour tout le monde
et surtout plusieurs spectacles qui ne font même pas peur...
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MARCUS SHOW (Mathiou spectacles)
Marcus est un clown au double tempérament, il ne sort que pour Halloween ou presque !
RETROUVAILLES (Majectic Magma)
De la lecture du journal, à la dégustation d’un bon verre, deux amis vont vivre un moment incroyable dans un rythme endiablé par le son… Cette amitié existe grâce à leur passion commune, celle de jongler avec le feu et de créer des effets pyrotechniques sensationnels.
LA GÉANTE (Silex collectif)
C'est à la nuit tombée que la Géante aime à se balader. Jouer avec la
lumière de son corps dans une danse suspendue. Et promener sa houle dans les méandres de la foule. Cette géante au sourire mystérieux amène avec elle ses petits rituels.
BONES PARADE (Pot au feu théâtre)
Une parade masquée inspirée de la tradition mexicaine...
Personnages à tête d’oiseau, de poissons, percussions, échassiers, … : un cortège de créatures autant mystérieuses qu’attachantes nous invite à une célébration festive autour de la « Grande Faucheuse », la mort.
NICOLAÏ DELLA GUERRA
Un moment de piano… un air si reconnaissable, une mélodie, un rythme, …et puis tout bascule.
HENDRICKX NTELA
Un moment de danse… ces mouvements qui libèrent, ces gestes brusques qui répondent aux émotions.
MATTHIEU SAFATLY (Compagnie des amis de FantomUs)
Nosferatu extraits - Ciné concert - Violoncelle et voix.
ET AUSSI... les Ateliers ‘Maison’
Imagine 1080 - 9 créaturesen déambulation, soyez prudents
Fablab’ke Young Makers - La main géante…
Fabwest – La terreur au fil de l’eau
Ateliers ciné photo – l’horreur… en court métrage
Micro Folie – Installations « les peurs sous le lit / les masques »
Projet Mob - Poupées et Puppet’ Masters
Scénographie signée : Boite à clous
********** Nederlands **********
Kom en ontdek het spookpark van het Karreveld... het wordt voor de gelegenheid tot leven gebracht door geesten, onzichtbare krachten en oncontroleerbare clowns die je grenzen zullen testen.
Kleed je warm aan en ga mee voor een tijdloze ervaring waarin het begrip angst op verschillende vermakelijke manieren wordt onderzocht : vuurshows, stomme films, muziek, installaties en voorstellingen.
Niet aanbevolen voor kinderen jonger dan 6 jaar.
Er worden 3 vertrektijden aangeboden. // Reken 1 uur 30 voor elke rondleiding.
Reserveren is noodzakelijk.
Performance
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Événements suggérés
********** English **********
'Into Thin Air', contemporary dance (55 mins) | May 14, 2024 | 1 PM, 5 PM @
Korean Cultural Center
〈Into Thin Air〉 is a trash art based, real life inspired visual theater piece.
It is about emptiness. It deals with the disappearance of value and cause, the
loss of the present in the rush for a better future. Into Thin Air is set in a
world of commercial values and soap opera morals. The piece's dramatic aspects,
filled with dark humor, are derived from the true stories if there are 9
participants. As the piece unfolds, the dancers stretch their physical
boundaries, as the characters in the piece are stretching their realistic
boundaries to fit comics-like prototypes. Through rhythmical movement sections
and beautifully crude visual imagery, short stories emerge, exposing a vast
emotional field in which the 9 characters' virtuosity move around.
'Dance Speaks', contemporary dance (83 mins) | May 16, 2024 | 1 PM, 5 PM @
Korean Cultural Center
is a lecture performance featuring dancers from various fields, including
traditional Korean dance, contemporary dance, ballet, and street dance, who
reflect on contemporary dance through dance and narrative, focusing on the
specific body of the dancer. Dancers' bodies embody the illusion of beauty on
stage, but in reality, they are often injured or deformed as professionals who
use their bodies. In the performance, the dancers tell autobiographical stories
about their bodies and use their own experiences with health and injury to
critique the illusions that surround dance, and also show their dedication to
dance on stage.
'Dallae Story', non-verbal puppet show (70 mins) | June 6, 2024 | 1 PM, 5 PM @
Korean Cultural Center
is a story of three families who cherish the simple things in their lives
together. It is a story of childhood memories that everyone has, and how the
small pleasures of a happy and warm day can help us through the inevitable hard
times. The unique form of actors and puppets performing together uses a variety
of media, including objects, theater, mime, Korean dance, shadow play, and 3D
video. It is a non-verbal puppet theater that uses lyrical dance and implied
gestures to convey the content, making it easy for anyone to understand and
relate to.
********** Français **********
'Into Thin Air', danse contemporaine (55 minutes) | 14 mai, 2024 | 13h, 17h @
Centre Culturel Coréen
〈Into Thin Air〉 est une pièce de théâtre visuel inspirée de la vie réelle, basée
sur l'art de la récupération. Elle traite de la vacuité. Elle aborde la
disparition de la valeur et de la cause, la perte du présent dans la course vers
un avenir meilleur. Into Thin Air est située dans un monde de valeurs
commerciales et de morales de feuilleton. Les aspects dramatiques de la pièce,
empreints d'humour noir, sont tirés des véritables histoires de ses 9
participants. Au fur et à mesure que la pièce se déroule, les danseurs
repoussent leurs limites physiques, tout comme les personnages de la pièce
repoussent leurs limites réalistes pour correspondre à des prototypes de bande
dessinée. À travers des sections de mouvements rythmiques et des images
visuelles magnifiquement crues, des histoires courtes émergent, exposant un
vaste champ émotionnel dans lequel les 9 personnages virtuoses évoluent.
'Dance Speaks', danse contemporaine (83 minutes) | 16 mai, 2024 | 13h, 17h @
Centre Culturel Coréen
est une performance de conférence mettant en vedette des danseurs de divers
domaines, y compris la danse traditionnelle coréenne, la danse contemporaine, le
ballet et la danse de rue, qui réfléchissent à la danse contemporaine à travers
la danse et le récit, en mettant l'accent sur le corps spécifique du danseur.
Les corps des danseurs incarnent l'illusion de la beauté sur scène, mais en
réalité, ils sont souvent blessés ou déformés en tant que professionnels
utilisant leurs corps. Dans la performance, les danseurs racontent des histoires
autobiographiques sur leurs corps et utilisent leurs propres expériences en
matière de santé et de blessures pour critiquer les illusions qui entourent la
danse, et montrent également leur dévouement à la danse sur scène.
'Dallae Story', spectacle de marionnettes non verbal (70 minutes) | 6 juin, 2024
| 13h, 17h @ Centre Culturel Coréen
est l'histoire de trois familles qui chérissent les choses simples de leur vie
ensemble. C'est une histoire de souvenirs d'enfance que tout le monde a, et
comment les petits plaisirs d'une journée heureuse et chaleureuse peuvent nous
aider à traverser les moments difficiles inévitables. La forme unique d'acteurs
et de marionnettes travaillant ensemble utilise une variété de médias, y compris
des objets, du théâtre, du mime, de la danse coréenne, du théâtre d'ombres et de
la vidéo 3D. C'est un théâtre de marionnettes non verbal qui utilise la danse
lyrique et des gestes implicites pour transmettre le contenu, le rendant facile
à comprendre et à se rapporter pour tout le monde.
********** Nederlands **********
'Into Thin Air', hedendaagse dans (55 minuten) | 14 mei, 2024 | 13.00 uur, 17.00
uur @ Koreaans Cultureel Centrum
〈Into Thin Air〉 is een visueel theaterstuk geïnspireerd op het echte leven,
gebaseerd op de kunst van het recyclen. Het gaat over de leegte. Het besproken
het verdwijnen van waarde en oorzaak, het verlies van het heden in de haast naar
een betere toekomst. Into Thin Air speelt zich af in een wereld van commerciële
waarden en soapachtige moraal. De dramatische aspecten van het stuk, doorspekt
met zwarte humor, zijn gebaseerd op de ware verhalen van de 9 deelnemers.
Beweeglijke het stuk zich ontvouwt, verleggen de dansers hun fysieke grenzen,
net zoals de personages in het stuk hun realistische grenzen verleggen om bij
stripachtige prototypen te passen. Door ritmische bewegingssecties en prachtige
regel van visuele beelden komen korte verhalen naar voren, waarin een
uitgestrekt overdekt veld wordt blootgelegd waarin de 9 personages zich virtuoos
bewegen.
'Dance Speaks', hedendaagse dans (83 minuten) | 16 mei, 2024 | 13.00 uur, 17.00
uur @ Koreaans Cultureel Centrum
is een lezing-performance met dansers uit verschillende disciplines, waaronder
traditionele Koreaanse dans, hedendaagse dans, ballet en straatdans, die
reflecteren op hedendaagse dans door middel van dans en verhaal, met de nadruk
op het specifieke lichaam van de danser. Hoewel de lichamen van de dansers op
het podium de illusie van schoonheid belichamen, maar in werkelijkheid zijn ze
vaak voorkomend of misvormd als professionals hun lichaam gebruiken. In de
voorstelling vertellen de dansers autobiografische verhalen over hun lichamen en
gebruiken ze hun eigen ervaringen met gezondheid en blessures om de illusies
rondom dans te bekritiseren, en tonen ze ook hun toewijding aan dans op het
podium.
'Dallae Story', woordeloze poppenshow (70 minuten) | 6 juni, 2024 | 13.00 uur,
17.00 uur @ Koreaans Cultureel Centrum
is het verhaal van drie families die de eenvoudige dingen in hun leven
koesteren. Het is een verhaal van jeugdherinneringen die iedereen heeft, en hoe
de kleine geneugten van een gelukkige en warme dag ons kunnen helpen door de
lastige tijden heen te komen. De unieke vorm van acteurs en poppen die samen
optreden maakt gebruik van een verscheidenheid aan media, waaronder objecten,
theater, mime, Koreaanse dans, schimmenspel en 3D-video. Het is een woordeloos
poppentheater dat gebruik maakt van lyrische dans en impliciete gebaren om de
inhoud over te brengen, waardoor het voor iedereen gemakkelijk te begrijpen en
te relateren is.
********** English **********
Can we understand someone’s oeuvre without knowing her personal life? At the
invitation of the festival, theatre makers Carolina Bianchi – who caused a
furore at last year’s Festival d’Avignon – and Carolina Mendonça enter into
conversation with filmmaker and writer Chantal Akerman. Why are we so obsessed
with finding out the truth about someone? In Ma mère rit, Akerman wrote: “I
don’t have a life, I’ve never learned how to make one for myself”. According to
Bianchi and Mendonça, the personal lives of female artists are often scrutinised
to the point of eclipsing their work. Now, they propose a dialogue with Akerman,
about sexuality, heredity and the autobiographical writing process. With this
venture, Bianchi and Mendonça continue their investigation on women artists of
previous generations and on an expanded form of motherhood, two crucial concepts
in their artistic path. They bring together fragments of Ma mère rit – in which
Akerman wrote her memoirs while caring for her ailing mother – and references to
Les Rendez-vous d’Anna, a movie in which she spent a night with her mother in a
hotel close to the Gare du Midi. A layered reading performance inspired by
Akerman’s mood and language, in an abandoned cinema, some streets away from that
very hotel room.
********** Français **********
Peut-on comprendre l’œuvre d’un·e artiste sans connaître son récit personnel ?
Pour cette commande du festival, les metteuses en scène Carolina Bianchi – qui a
marqué le dernier Festival d'Avignon – et Carolina Mendonça ont engagé une
conversation avec l’œuvre de la cinéaste et écrivaine Chantal Akerman. Pourquoi
sommes-nous si intéressé·es par le vécu d’autres personnes ? Dans Ma mère rit,
Akerman citait « Ma vie, je n’ai pas de vie. Je n’ai pas su m’en faire une ».
Selon Bianchi et Mendonça, la vie personnelle des femmes artistes est souvent
scrutée au point d’éclipser leur travail. Le processus d’écriture
autobiographique, la sexualité et l’hérédité sont le point de départ du dialogue
qu'elles entreprennent avec Akerman, mais aussi d’une enquête sur les femmes
artistes de générations précédentes et sur une vision élargie des relations
maternelles, deux concepts cruciaux dans leurs parcours artistiques. Présentée
dans un cinéma abandonné, cette performance intime associe des passages de Ma
mère rit, les mémoires rédigés par Akerman lorsqu’elle prenait soin de sa mère
malade, avec des références au film Les Rendez-vous d’Anna, dans lequel elle
passe une nuit avec sa mère dans un hôtel près de la gare du Midi. Une
performance inspirée par la figure d’Akerman, présentée à quelques rues de cette
même chambre d’hôtel.
********** English **********
in FR surtitled in NL EN
75 min
On 20.05 the performance is followed by an aftertalk.
This story unfolds in the north of Lebanon, at Nahr el Bared, in a refugee camp
hastily set up to shelter Palestinian families fleeing the Nakba of 1948. Years
later, in 2007, war broke out between the Lebanese army and an infiltrated
Islamist group, leading to the destruction of part of the camp. It was at that
moment that the first traces appeared of Orthosia, an ancient Roman city, which
vanished after being overwhelmed by a tsunami in 551 AD and which, despite 15
centuries of vain attempts to find it, no-one could ever have imagined finding
there. But how best to deal with this major discovery, as excavations would mean
a ‘second displacement’ for the refugee families? The filmmakers and artists
Joana Hadjithomas and Khalil Joreige use photography, installations, video and
cinema to question the account of the imagination and writing about the story.
Through this performance, created for the festival, they uncover the palimpsest
of constant cycles of construction and destruction, calling on the possible
narratives about the underground worlds. A dizzying performance, full of
(dis)continuities, upheavals and regeneration, which plunges us into a past that
feels particularly close to the present.
https://www.instagram.com/hadjithomasjoreigestudio
discover the full programme of kunstenfestivaldesarts >>
—
Presentation: Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg
A project by Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
Archaeologist: Hadi Choueri | Research: Maissa Maatouk
Cinematography: Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige
Video editing: Tina Baz
Animation: Laurent Brett
Sound editing and mixing: Rana Eid - Studio DB
Music: Charbel Haber
Studio manager: Tara El Khoury Mikhael
Commissioned and produced by Kunstenfestivaldesarts
Coproduction: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du
Val d’OiseThanks to Galerie In Situ, fabienne leclerc
Image © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
********** Français **********
in FR surtitré en NL EN
75 min
Le 20.05, la représentation est suivie d'un aftertalk.
Cette histoire se déroule au nord du Liban, à Nahr el Bared, dans un camp de
réfugié·es établi dans la hâte afin d’accueillir des familles palestiniennes
fuyant la Nakba de 1948. Des années plus tard, en 2007, une guerre éclate entre
l’armée libanaise et un groupe islamiste récemment infiltré, entraînant la
destruction d’une partie du camp. C’est à ce moment-là que sont apparus les
premiers vestiges d’Orthosia, une ancienne cité romaine disparue après avoir été
ensevelie par un tsunami en 551 et que – cherchée en vain pendant 15 siècles –
personne n’aurait pu imaginer trouver là. Mais comment faire face à cette
découverte majeure, si y faire des fouilles implique un “second déplacement” des
familles exilées en 1948 ? Les cinéastes et artistes Joana Hadjithomas et Khalil
Joreige utilisent la photographie, les installations, la vidéo et le cinéma pour
questionner la narration des imaginaires et l’écriture de l’histoire. Dans cette
performance créée pour le festival, iels révèlent les cycles constants de
constructions et de destructions, convoquant les narrations possibles de mondes
souterrains. Une performance vertigineuse, pleine de (dis)continuités, de
bouleversements et de régénérations, qui nous plonge dans un passé
particulièrement proche du présent.
https://www.instagram.com/hadjithomasjoreigestudio
découvrez le programme complet du kunstenfestivaldesarts >>
—
Présentation : Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg
Un projet de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
Archéologue : Hadi Choueri
Recherche : Maissa Maatouk
Image : Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige
Montage vidéo : Tina Baz Animation : Laurent Brett
Montage Son et mixage : Rana Eid (Studio DB)
Musique : Charbel Haber
Studio manager : Tara El Khoury Mikhael Commandé et produit par
Kunstenfestivaldesarts
Coproduction: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du
Val d’Oise
Remerciements : Galerie In Situ, fabienne leclerc
Image © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
********** Nederlands **********
in FR boventiteld in NL EN
75 min
Op 20.05 wordt de voorstelling gevolgd door een nagesprek.
Dit verhaal speelt zich af in het noorden van Libanon, in Nahr el Bared, in een
vluchtelingenkamp dat halsoverkop werd opgezet om Palestijnse families op te
vangen die de Nakba van 1948 waren ontvlucht. Jaren later, in 2007, breekt er
een oorlog uit tussen het Libanese leger en een geïnfiltreerde islamistische
groepering, wat resulteert in de vernietiging van een deel van het kamp. Daarmee
komen de eerste overblijfselen van Orthosia aan het licht, een oude Romeinse
stad die verdween nadat ze in 551 n.C. door een tsunami was bedolven en waar 15
eeuwen lang tevergeefs naar werd gezocht. Maar hoe ga je om met zo’n belangrijke
ontdekking, als opgravingen op die plek een ‘tweede ontheemding’ van
vluchtelingenfamilies zou betekenen? Filmmakers en kunstenaars Joana Hadjithomas
en Khalil Joreige gebruiken fotografie, installaties, video en film om
geschiedschrijving in vraag te stellen. In deze performance, gecreëerd voor het
festival, leggen ze de voortdurende cycli van opbouw en afbraak bloot, en roepen
ze de mogelijke verhalen van ondergrondse werelden op. Een duizelingwekkende
performance, vol omwentelingen en (dis)continuïteit, die ons onderdompelt in een
verleden dat bijzonder dicht bij het heden blijkt te staan.
https://www.instagram.com/hadjithomasjoreigestudio
ontdek het volledige programma van kunstenfestivaldesarts >>
—
Presentatie: Kunstenfestivaldesarts, Beursschouwburg
Een project van Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
Archeologe: Hadi Choueri
Onderzoek: Maissa Maatouk
Beeld: Talal Khoury, Joe Saade, Julien Hirsch, Khalil Joreige
Videomontage: Tina Baz
Animatie: Laurent Brett
Geluidsmontage en mixing: Rana Eid - Studio DB
Muziek: Charbel Haber
Studiomanager: Tara El Khoury Mikhael
In opdracht van en geproduceerd door Kunstenfestivaldesarts
Coproductie: Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du
Val d’Oise
Met dank aan Galerie In Situ, fabienne leclerc
Beeld © Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
********** English **********
How do we feel the impact of events which are so much larger than us, yet move
through us, and animate and activate our bodies all the time? Ten performers
enact a glacially morphing tableau vivant on a mobile raft-like stage. Their
voices create a score that grows larger and resonates as they clutch, careen and
cleave in a space too small to contain them, spilling off the edges. The scenes
shown reference at times images from classical iconography. Tenderness and
violence, sensuality and brute force cohabitate. The audience sits all around as
if watching a boxing match, embanking the performers, close enough to smell
their sweat and feel the steam of the spiralling scenes.
Celebrated American choreographer Faye Driscoll returns to the festival with a
multi-sensory flesh and breath sculpture made of bodies, sounds, scents, liquids
and objects. She pushes her performers to their limits in this compelling,
adventurous work, presented in the impressive Horta Hall, originally an
exhibition space for sculptures. Weathering is an ode to the inexhaustible
physical power of queer bodies.
Ticket sale
18 May '24 - 22:30
19 May '24 - 21:30
20 May '24 - 21:30
21 May '24 - 21:30
********** Français **********
Comment ressentons-nous l’impact d’événements qui, malgré le fait qu’ils nous
dépassent, parviennent à nous traverser, nous animer et activer nos corps ? Sur
un plateau rotatif qui ressemble à un radeau, dix performeur·euses, en constante
évolution, composent des images qui ressemblent à des tableaux vivants issus
d’un univers queer. Leurs voix génèrent une partition qui va crescendo et
résonne à mesure qu’iels s’agrippent mutuellement, se balancent et se repoussent
sur une surface trop petite pour les contenir, menaçant de déborder. Par
moments, des images issues de l’iconographie classique semblent se dessiner.
Tendresse, violence, sensualité et force brute cohabitent. Assis autour de la
scène comme s’il assistait à un match de boxe, le public peut ressentir la sueur
et l’ardeur de scènes étourdissantes.
La célèbre chorégraphe états-unienne Faye Driscoll revient au festival avec une
sculpture multisensorielle faite de chair et de souffle, de corps, de sons,
d’odeurs, de fluides et d’objets. Elle pousse ses performeur·euses jusqu’à leurs
limites dans un spectacle fascinant et aventureux, présenté dans
l’impressionnant Hall Horta, qui était à l’origine conçu comme une salle
d’exposition pour sculptures. Weathering est une ode à l’inépuisable puissance
physique des corps queer et à leurs évolutions.
Achat de tickets
18 mai '24 - 22:30
19 mai '24 - 21:30
20 mai '24 - 21:30
21 mai '24 - 21:30
********** Nederlands **********
Hoe voelen we de impact van gebeurtenissen die onze lichamen bewegen en
bezielen, maar tegelijk veel groter zijn dan onszelf? Tien performers verbeelden
een steeds veranderende tableau vivant op een ronddraaiend vlot-achtig platform.
Hun stemmen vormen een partituur die crescendo’s en resonanties laat horen
terwijl ze elkaar vastgrijpen, wegduwen, en heen en weer slingeren over een
oppervlak dat te klein is voor hen allen en uit zijn voegen dreigt te barsten.
De getoonde scènes refereren bij momenten aan beelden uit de klassieke
iconografie. Tederheid en geweld, sensualiteit en brute kracht worden met elkaar
verzoend. Het publiek zit rondom, als bij een bokswedstrijd, kan de performers
bijna aanraken, hun zweet ruiken en de stomende scènes proeven.
De gevierde Amerikaanse choreografe Faye Driscoll keert terug naar het festival
met een multisensoriële levende sculptuur van vlees en adem, van lichamen,
geluiden, geuren en objecten. Ze drijft haar performers tot het uiterste in dit
meeslepende, avontuurlijke werk, gepresenteerd in de indrukwekkende Hortahal,
oorspronkelijk een tentoonstellingsruimte voor beeldhouwwerken. Weathering is
een ode aan de onuitputtelijke fysieke kracht van queer lichamen.
Ticketverkoop
18 mei '24 - 22:30
19 mei '24 - 21:30
20 mei '24 - 21:30
21 mei '24 - 21:30
********** English **********
In this double bill, we are asked to rethink the relationship with our hands and
reflect on their role in the present, past and future.
By touching, we create relationships of proximity while distancing ourselves
from the rest of our surroundings. But our touch is increasingly mediated by
technologies that change how we experience ourselves and others. In Begüm
Erciyas’ performance Hands Made, the hands of the audience will take centre
stage. Accompanied by a soundtrack, spectators are asked to observe their hand
and that of their neighbour, creating an effect of intimacy and alienation.
Separated from the rest of the body, our hands become the focus of a reflection
on handwork and touch. What have these hands been busy with? Who or what will
they touch in the future?
Nothing But Fingers is the other half of this double bill, a performance by
visual artist Moe Satt. He became fascinated by the role of hand gestures in
South African hunting communication as well as traditional dance in Myanmar and
Southeast Asia, where human gestures can take animal forms. With dancer Liah
Frank, he explores the expressive potential of hands and their ability to direct
energy flows in the body, an extraordinary choreography in which the hands
dictate the rest of the body until the final surrender.
********** Français **********
Deux performances, proposées ensemble dans un même programme, invitent à
repenser la relation à nos mains et à réfléchir à leur rôle dans le présent, le
passé et le futur.
Dans Hands Made de Begüm Erciyas, les mains du public occupent une place
centrale : guidé·es par une bande sonore, les spectateur·ices observent une de
leur main et celle de leurs voisin·es, ce qui leur permet d’explorer des
sentiments d’intimité et d’aliénation. Isolées du reste du corps, nos mains
deviennent le centre d’une réflexion sur le travail manuel et le toucher. À quoi
s’affairent-elles ? Qui ou quoi toucheront-elles à l’avenir ? En attirant notre
attention sur notre toucher, de nouveaux rapports de proximité s’installent et
la perception de ce qui nous entoure en sort modifiée.
Nothing But Fingers est une performance du plasticien Moe Satt, qui a développé
une recherche sur les gestes de mains utilisés dans la communication de chasse
en Afrique du Sud et dans la danse traditionnelle de Birmanie et d’Asie du
Sud-Est, où les gestes humains peuvent adopter des formes animales. Avec la
danseuse Liah Frank, il explore le potentiel expressif des mains et leur faculté
à diriger l’énergie à travers le corps. Une chorégraphie délicate, dans laquelle
les mains commandent le reste du corps jusqu’à l’abandon total.
********** Nederlands **********
In deze double bill worden we uitgenodigd om onze relatie tot onze handen te
heroverwegen en stil te staan bij hun rol in heden, verleden en toekomst.
Door aan te raken, creëren we relaties van nabijheid waardoor we uit onze
omgeving treden. In toenemende mate worden onze aanrakingen echter beïnvloed
door technologieën die de manier waarop we onszelf en anderen waarnemen,
veranderen. In Hands Made van Begüm Erciyas spelen de handen van het publiek de
hoofdrol. Begeleid door een soundtrack observeren de toeschouwers hun hand en
die van hun buur, wat tegelijk een effect van intimiteit en vervreemding tot
stand brengt. Geïsoleerd van de rest van het lichaam worden onze handen het
middelpunt van een reflectie over handwerk en tastzin. Waar zijn deze handen mee
bezig geweest, en wie of wat zullen ze in de toekomst aanraken?
Nothing But Fingers is een performance van beeldend kunstenaar Moe Satt. Hij
raakte gefascineerd door de rol van handgebaren in Zuid-Afrikaanse
jachtcommunicatie en in traditionele dans in Myanmar en Zuidoost-Azië, waarbij
menselijke gebaren dierlijke vormen kunnen aannemen. Samen met danseres Liah
Frank onderzoekt hij hun expressieve potentieel en vermogen om energiestromen in
het lichaam te sturen. Een bijzondere choreografie waarin de handen de rest van
het lichaam dicteren, tot de finale overgave.
Salut à tou·te·s, c’est Apollinaire ! Avant le Festival Interculturel du Conte
de Bruxelles, que j'ai l'honneur de créer, je vous invite à découvrir "Welcome
Home" au Monde des Histoires. Rejoignez-moi pour une soirée où je partagerai mon
expérience de vie entre l'Afrique et la Belgique, entre rires et émotions
profondes. Nous explorerons ensemble l'impact de ces deux cultures riches qui
ont façonné mon identité.
Billets disponibles :
Ne manquez pas cette occasion de me soutenir, réservez votre place dès
maintenant ici :
https://www.mondedeshistoires.be
Ce spectacle est parfait pour toutes et tous, celles et ceux qui cherchent à
comprendre la richesse de la diversité culturelle. Venez seul·e, en famille ou
avec des ami·e·s pour une expérience enrichissante et divertissante.
Venez vivre avec moi ce voyage émotionnel où chaque éclat de rire nous rapproche
d'un sentiment universel de 'chez nous'
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le
mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de
savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle.
Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère
irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à
raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les
hommes, ni à faire justice.
En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort,
documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une
certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline
Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via
le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que
dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement
celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime
comme responsable de son sort.
Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard,
reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la
transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir
avec les inégalités de genre.
(1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née
en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous
voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une
salope »
********** English **********
As the daughter of the child who was left in the home, Greene traces her family
story along the matrilinear line, and the resulting film enters into the gaps in
memory and record. Máthair offers a fragmented and elliptical account of a
search for knowledge in the face of institutional oppression and obfuscation;
the film resists linear narrative and documentary modes, offering us an intense
and revelatory encounter with a shared family trauma.
Scant records and redacted documents describe the negation and erasure of those
who passed through the church’s homes for unmarried mothers. The sensory lives
of these ungraspable women are embodied in choreographed phrases performed by
four dancers, whose costumed movements both gesture towards and subvert the
constrictive clothing regulations of Catholic institutions and the forced female
labour in the church’s laundries. Glimpses of this performance are threaded
between a chaotic collage of archival material and present-day online chat
rooms; the only respite is found in the holding space of the landscape and the
bodies of water between England and Ireland. The silences of the archive are
countered by a dissonant sound score, a pulsing polyphonic composition dense
with complex sensory impressions, and a chorus of unvoiced voices compelling us
to stay with the problem.
Keira Greene is an artist working across film, photography, performance and
text. Her work is preoccupied with the social and organic life and landscape of
specific environments. Her work is produced through a collaborative and
conversational practice of looking, writing and forming enduring relationships.
Recent works are concerned with ideas of the body and the experience of emotion,
in dialogue with an embodied filmmaking practice.
http://keiragreene.com/
********** Français **********
En 1954, une femme Irlandaise se rend en Angleterre pour donner naissance à un
enfant illégitime. En 2024, sa petite-fille – la réalisatrice – retrace son
parcours en reconstituant les fragments de son histoire. Máthair (Mère) s'appuie
sur un réseau complexe d'informations obfusquées, provenant d'agences
administratives d'adoption, des dossiers d'un foyer catholique pour mères et
bébés et de conversations en ligne entre des inconnu·e·s suivant les mêmes
traces d'archives. Máthair interroge les institutions religieuses, le concept de
maternité et le sentiment d'appartenance à un lieu.
Keira Greene est une artiste qui travaille à la frontière du film, de la
photographie, de la performance et du texte. Son travail se concentre sur la vie
sociale et organique au sein de paysages spécifiques. Son travail est produit
par une pratique collaborative et conversationnelle du regard, de l'écriture et
par la formation de relations durables. Ses œuvres récentes s'intéressent aux
corps et à l'émotion, en dialogue avec une pratique cinématographique incarnée.
http://keiragreene.com/
********** Nederlands **********
In 1954 reisde een Ierse vrouw naar Engeland om te bevallen van een
buitenechtelijk kind. In 2024 volgt haar kleindochter, de filmmaker, haar reis
door fragmenten van haar verhaal bij elkaar te zoeken. Máthair (Mother) is
gebaseerd op een complex web van verdoezelde informatie van adoptiebureaus,
verslagen van een katholiek tehuis voor moeders en baby's, en chatgesprekken
tussen vreemden die hetzelfde archiefspoor volgen. Máthair bevraagt de
instellingen van religie, noties van moederschap en een gevoel van plaats.
Keira Greene is een kunstenaar die werkt met film, fotografie, performance en
tekst. Haar werk houdt zich bezig met het sociale en organische leven en
landschap van specifieke omgevingen. Haar werk wordt gemaakt door middel van een
collaboratieve en conversationele praktijk van kijken, schrijven en het vormen
van duurzame relaties. Recente werken houden zich bezig met het lichaam en de
ervaring van emotie, in dialoog met een belichaamde filmpraktijk.
http://keiragreene.com/
"WARNING: This video may potentially trigger seizures for people with
photosensitive epilepsy. Viewer discretion is advised."
A multi-part video and dance performance, profoundly influenced by the
turbulence and uncertainties of modern life. The work opens with an
expressionistic video installation that envelops the audience, guiding them
through the inner dialogue and psychological landscape of a contemporary artist
grappling with their place in the world. This immersive video component serves
as an avant-garde prelude, setting the tone and emotional timbre.
The installation seamlessly transitions into a live modern dance performance
accompanied by an original musical score. The dancers' powerful, athletic
movements embody the internal conflicts, doubts, and driving ambitions coursing
through the artist's psyche. Their bodies become kinetic poetry, at times
frenetic and disjointed, at others flowing with lyrical grace. The choreography
explicitly reflects the duality of the artistic experience - the passion, the
struggle, the questioning inherent to the creative process.
Through this symbiotic fusion of varied media, the lines blur between audience
and performer, reality and psychological realm. The artists do not merely
express their personal narratives, but tap into resonant universal themes - the
human quest for meaning, purpose, and self-actualization in a fast-paced,
fractured world. It is both an introspective journey and an invitation for
collective catharsis.