Carré de je est un hymne à la complicité, à l‘union fraternelle. Dans un espace
simple et brut, se retrouvent deux frères. Seuls ou à l’unisson, ils développent
un langage acrobatique en se confrontant l‘un à l‘autre pour mieux témoigner de
leur lien. Dans un univers visuel et graphique plein d‘imaginaire, confusion et
connexion s‘entrecroisent jusqu‘à semer le trouble et bousculer nos repères.
Mélange des corps, acrobaties en boucles, on ne discerne plus celui qui mène la
danse et celui qui suit, celui qui porte, celui qui vole dans les airs… Avec
eux, équilibres, main à main et jeux icariens font résonner engagement et
affrontement autant qu’étreinte et complicité pour mieux explorer, non sans
humour, les arcanes de leur dualité. La lumière s’en mêle, le tapis glisse…
Circus 6-7 jaar
Description
Welkom in het circus! Je maakt kennis met de grote onderdelen: jongleren, acrobatie en evenwicht. Spelenderwijs verken je steltlopen, ballopen, tonlopen, rola bola, grondacrobatie, koorddansen, jongleren met sjaaltjes, bordjes draaien, flowerstick, diabolo, Je wordt sterk, lenig en handig. Je leert samenwerken, jezelf creatief uitdrukken en je krijgt de kans om op eigen niveau circustrucs in te oefenen. We circussen het dak eraf!
FR// Bienvenue au cirque ! Avec le cours de cirque 1, vous faites vos premiers pas dans le monde du cirque. Vous apprenez à connaître les parties principales : la jonglerie, l’acrobatie et l’équilibre. Vous explorez de manière ludique la marche sur échasses, la marche au ballon, la marche en baril, le pédalo rola bola, l’acrobatie au sol, marcher sur une corde raide, jongler avec des écharpes, flowerstick, diabolo, Vous devenez fort.e, souple et agile. Vous apprenez à travailler ensemble, à vous exprimer de manière créative et vous aurez la chance de pratiquer des tours de cirque à votre propre niveau.
Donderdagen op de ECAM-site, Schietbaanstraat 14-16, 1060 Sint-Gillis.
In samenwerking met Brede School Sint-Gillis en Circus Zonder Handen.
Circus
Date info
16:00:00 - 17:00:00
Tickets
Normal
90€
Info & Reservation
Venue
Organiser
1 Picture
Suggested events
Une invitation pour un fantastique voyage à la découverte des arts du cirque
traditionnel. Spectacle sous chapiteau, déambulations clownesques et animations
diverses.
Événement organisé en collaboration avec la famille Chabri dans le cadre de la
Fête du printemps.
Les tickets pour le spectacle sous chapiteau seront disponibles au stand
d’Archipel 19, le jour même à partir de 12h.
Circus en spektakel van de bovenste plank met op het programma: 15feet6 met Les
patineurs, Amoukanama met Amoukanama Travels!, Cie ADM met à 2 mètres en Cie
Balance Toi met Le syndrome du bourdon.
********** English **********
Thirteen performers dance and sing their hearts out, as if in ecstasy. They move
as one global body through scenes reminiscent of street life, at times evoking a
procession. Periodically, one will escape the dance only to be lovingly reunited
with the group. They sing traditional and contemporary Mozambican songs, gospel
and baroque motifs. Choreographer Idio Chichava found inspiration in the
migratory movements of groups of people and the dance rituals of the Makonde
people living in Mozambique and neighbouring countries. He believes only bodies
that dance and sing simultaneously express themselves fully and exist in synergy
with others. Vagabundus depicts life as a constant coming together and being
together in a group, and migration as a possibly emotional, spiritual and
collective journey. Chichava explores the expressiveness of the body and points
the way to our true selves celebrating life with a pared-down stage design
carried entirely by the explosive impact of dance and voices. This dazzling
dance production invites us to recognise that our identity is strengthened by
the community, through an overwhelming group performance showcasing song and
dance as a means of resistance and a ritual of survival.
********** Nederlands **********
Dertien performers dansen en zingen zich de ziel uit het lijf, als in extase. Ze
bewegen als één lichaam in scènes die aan het straatleven doen denken en
associaties met processies oproepen. Bij momenten ontspringt iemand de dans om
vervolgens liefdevol terug in de groep te worden opgenomen. Ze zingen
traditionele en hedendaagse Mozambikaanse liederen, gospel- en barokmotieven.
Choreograaf Idio Chichava liet zich inspireren door de migratiebewegingen van
groepen mensen en de dansrituelen van het Makonde-volk dat in Mozambique en
aangrenzende landen leeft. Hij gelooft dat alleen lichamen die tegelijkertijd
dansen en zingen zichzelf volledig uitdrukken en in synergie met anderen
bestaan. Vagabundus toont het leven als een constant samenkomen en samenzijn in
groep, en migratie als een mogelijk emotionele, spirituele en collectieve reis.
Chichava verkent de expressiviteit van het lichaam en wijst de weg naar ons ware
zelf, het leven vierend in een uitgepuurde scenografie die volledig wordt
gedragen door de explosieve impact van dans en stem. Een wervelende
dansvoorstelling die uitnodigt om te erkennen dat onze identiteit wordt
versterkt vanuit de gemeenschap, en een overdonderende groepsperformance die
zang en dans toont als verzetsmiddel en overlevingsritueel.
********** Français **********
Treize performeur·euses dansent avec frénésie et chantent à tue-tête, comme en
extase. Iels se déplacent comme un seul corps dans des scènes qui rappellent
tantôt la vie dans la rue, tantôt une procession. Par moments, l’un·e ou l’autre
s’échappe pour ensuite, tendrement, réintégrer le groupe. Le chorégraphe Idio
Chichava s’inspire des mouvements migratoires et des rituels de danse du peuple
Makondé, vivant principalement au Mozambique et dans les pays voisins. Selon
lui, seuls les corps qui dansent et chantent simultanément s’expriment
pleinement et peuvent exister en synergie avec les autres. Vagabundus dépeint la
vie comme un rassemblement et un regroupement constants et la migration comme un
voyage qui pourrait être émotionnel, spirituel et collectif. Chansons
mozambicaines traditionnelles et contemporaines sont chantées et superposées à
du gospel et des motifs baroques. Avec une scénographie épurée, entièrement
portée par l’impact explosif de la danse et des voix, Chichava explore
l’expressivité du corps et célèbre la vie en nous renvoyant vers notre véritable
identité. Un spectacle éblouissant qui souligne la capacité de la communauté à
renforcer notre identité, une performance collective bouleversante qui déploie
le chant et la danse comme moyen de résistance et comme rituel de survie.
Spectacle d'improvisation théâtrale
Venez assister à un spectacle d'improvisation haut en couleurs!
Vous ne savez pas ce que vous allez voir! Ils ne savent pas ce qu'il vont jouer!
********** English **********
A solo figure stands at the edge of the proscenium stage – the place often used
for speeches and stand-up comedy – and silently morphs from one pose to the
next, like a body shaped by time. Iconic and mundane images emerge in a
dramaturgy that exposes a nuanced embodiment of what it means to sustain a
place, a pose, a representation. Maria Hassabi merges the strength and
vulnerability one experiences on stage – to be uncovered. She frames her
signature style of stillness, slowness and aesthetic precision, and invites her
audience to awaken their own references to a parade of images as they unfold.
What happens when the process of an image is revealed? In a contemporary culture
fiercely flooded by images, does it lose its appeal when compared to our
expectations? Hassabi has presented her work in the world’s leading museums and
exhibition contexts, and at the festival in 2014 and 2017. On Stage is
undoubtedly one of her most radical and personal works, offering a feminist
reflection and a piercing insight into her artistic trajectory. Before an
audience, Maria Hassabi’s intensity is visible, almost tangible, in a work of
rare power that leaves no one indifferent.
********** Français **********
Une personne se tient au bord du proscenium – l’espace de l’avant-scène souvent
utilisé pour les discours ou le stand-up – et passe en silence d’une pose à une
autre. La bande sonore va et vient, comme si elle suivait les mouvements du
vent, ou comme si elle était l’écho de bruits lointains qui refléterait une
histoire qui n’a pas encore eu lieu. Subtilement, des références iconiques et
des images du quotidien émergent et interrogent ce que signifie occuper un lieu
et prendre position. Dans un solo tout en nuance, Maria Hassabi fusionne le
pouvoir et la vulnérabilité que l’on peut ressentir lorsqu’on “est” sur scène.
Dans son style caractérisé par la lenteur, les silences et la précision
esthétique, elle éveille l’imagination du public par un défilé d’images
séquentielles. Que se passe-t-il lorsque le processus de création d’une image
est exposé ? Dans un monde inondé d’images, ne perdent-elles pas rapidement leur
attrait ? Hassabi, qui a présenté son travail dans les plus grands musées du
monde et au festival en 2014 et 2017, offre avec On Stage l’une de ses œuvres
les plus radicales et personnelles ; une réflexion féministe et un regard
approfondi sur sa trajectoire artistique. Une œuvre d’une rare puissance qui
rend l’intensité de Hassabi visible, presque tangible, en face-à-face avec le
public.
********** Nederlands **********
Een figuur staat aan de rand van het proscenium – het deel van de scène dat vaak
gebruikt wordt voor toespraken en stand-up comedy – en transformeert geruisloos
van de ene pose in de andere. Geluid komt en gaat en lijkt de echo te zijn van
een soundtrack ergens ver weg, van een verhaal dat nog moet plaatsvinden.
Iconische en alledaagse beelden duiken op in een dramaturgie die een
genuanceerde belichaming voorstelt van wat het betekent om een plaats in te
nemen, een houding aan te nemen. Maria Hassabi versmelt de kracht met de
kwetsbaarheid van het ‘op scène staan’. Ze doet dit in haar kenmerkende stijl
vol stilte, traagheid en esthetische precisie, en wakkert de fantasie van het
publiek aan via een parade van opeenvolgende beelden. Wat gebeurt er wanneer de
totstandkoming van een beeld wordt blootgelegd? Verliest het niet al snel zijn
aantrekkingskracht, in een wereld die overspoeld wordt door beelden? Hassabi
presenteerde haar werk in ’s werelds meest toonaangevende musea en op het
festival in 2014 en 2017. On Stage is ongetwijfeld één van haar meest radicale
en persoonlijke werken, met een feministische boodschap. Een performance die
Hassabi’s intensiteit zichtbaar, bijna tastbaar maakt en een fascinerende inkijk
geeft in haar artistieke traject.
********** English **********
In this double bill, we are asked to rethink the relationship with our hands and
reflect on their role in the present, past and future.
By touching, we create relationships of proximity while distancing ourselves
from the rest of our surroundings. But our touch is increasingly mediated by
technologies that change how we experience ourselves and others. In Begüm
Erciyas’ performance Hands Made, the hands of the audience will take centre
stage. Accompanied by a soundtrack, spectators are asked to observe their hand
and that of their neighbour, creating an effect of intimacy and alienation.
Separated from the rest of the body, our hands become the focus of a reflection
on handwork and touch. What have these hands been busy with? Who or what will
they touch in the future?
Nothing But Fingers is the other half of this double bill, a performance by
visual artist Moe Satt. He became fascinated by the role of hand gestures in
South African hunting communication as well as traditional dance in Myanmar and
Southeast Asia, where human gestures can take animal forms. With dancer Liah
Frank, he explores the expressive potential of hands and their ability to direct
energy flows in the body, an extraordinary choreography in which the hands
dictate the rest of the body until the final surrender.
********** Français **********
Deux performances, proposées ensemble dans un même programme, invitent à
repenser la relation à nos mains et à réfléchir à leur rôle dans le présent, le
passé et le futur.
Dans Hands Made de Begüm Erciyas, les mains du public occupent une place
centrale : guidé·es par une bande sonore, les spectateur·ices observent une de
leur main et celle de leurs voisin·es, ce qui leur permet d’explorer des
sentiments d’intimité et d’aliénation. Isolées du reste du corps, nos mains
deviennent le centre d’une réflexion sur le travail manuel et le toucher. À quoi
s’affairent-elles ? Qui ou quoi toucheront-elles à l’avenir ? En attirant notre
attention sur notre toucher, de nouveaux rapports de proximité s’installent et
la perception de ce qui nous entoure en sort modifiée.
Nothing But Fingers est une performance du plasticien Moe Satt, qui a développé
une recherche sur les gestes de mains utilisés dans la communication de chasse
en Afrique du Sud et dans la danse traditionnelle de Birmanie et d’Asie du
Sud-Est, où les gestes humains peuvent adopter des formes animales. Avec la
danseuse Liah Frank, il explore le potentiel expressif des mains et leur faculté
à diriger l’énergie à travers le corps. Une chorégraphie délicate, dans laquelle
les mains commandent le reste du corps jusqu’à l’abandon total.
********** Nederlands **********
In deze double bill worden we uitgenodigd om onze relatie tot onze handen te
heroverwegen en stil te staan bij hun rol in heden, verleden en toekomst.
Door aan te raken, creëren we relaties van nabijheid waardoor we uit onze
omgeving treden. In toenemende mate worden onze aanrakingen echter beïnvloed
door technologieën die de manier waarop we onszelf en anderen waarnemen,
veranderen. In Hands Made van Begüm Erciyas spelen de handen van het publiek de
hoofdrol. Begeleid door een soundtrack observeren de toeschouwers hun hand en
die van hun buur, wat tegelijk een effect van intimiteit en vervreemding tot
stand brengt. Geïsoleerd van de rest van het lichaam worden onze handen het
middelpunt van een reflectie over handwerk en tastzin. Waar zijn deze handen mee
bezig geweest, en wie of wat zullen ze in de toekomst aanraken?
Nothing But Fingers is een performance van beeldend kunstenaar Moe Satt. Hij
raakte gefascineerd door de rol van handgebaren in Zuid-Afrikaanse
jachtcommunicatie en in traditionele dans in Myanmar en Zuidoost-Azië, waarbij
menselijke gebaren dierlijke vormen kunnen aannemen. Samen met danseres Liah
Frank onderzoekt hij hun expressieve potentieel en vermogen om energiestromen in
het lichaam te sturen. Een bijzondere choreografie waarin de handen de rest van
het lichaam dicteren, tot de finale overgave.
********** Français **********
Queer up, le stand up 100% queer and proud !
Pour l’occasion, Shoot 4 the moon et Les Sous-Entendu·es ont décidé de
s’associer pour proposer un stand up filmé en multicam avec la volonté d’en
faire une web série.
Les artistes que l’on t’a réservé pour cette soirée sont plus drôles que lae
plus drôle de tes potes on a nommé : Letizia (avec.un.z), Moana, Nazilta, Taïla,
Emilie Croon !
********** Nederlands **********
Queer up, stand up 100% queer en trots!
Voor deze gelegenheid hebben Shoot 4 the moon en Les Sous-Entendu-es de handen
ineengeslagen voor een stand-up show gefilmd in multicam met als doel er een
webserie van te maken.
De artiesten die we deze avond voor je in petto hebben zijn grappiger dan de
grappigste van je maten: Letizia (with.a.z), Moana, Nazilta, Taïla en Emilie
Croon!
********** English **********
Queer up, stand up 100% queer and proud!
To mark the occasion, Shoot 4 the moon and Les Sous-Entendu-es have teamed up to
put on a stand-up show filmed in multicam with the aim of turning it into a web
series.
The performers we've got in store for you this evening are funnier than the
funniest of your mates: Letizia (with.un.z), Moana, Nazilta, Taïla and Emilie
Croon!
********** English **********
How do we feel the impact of events which are so much larger than us, move
through us, and animate and activate our bodies all the time? Ten performers
enact a glacially morphing tableau vivant on a mobile raft-like stage. Their
voices generate a score that crescendos and resonates as they clutch, careen and
cleave in a space too small to contain them, spilling off the edges. The scenes
shown reference at times images from classical iconography. Tenderness and
violence, sensuality and brute force cohabitate. The audience sits all around as
if watching a boxing match, embanking the performers, close enough to smell
their sweat and feel the steam of the spiralling scenes. Celebrated American
choreographer Faye Driscoll returns to the festival with a multi-sensory flesh
and breath sculpture made of bodies, sounds, scents, liquids and objects. She
pushes her performers to their limits in this compelling, adventurous work,
presented in the impressive Horta Hall, originally an exhibition space for
sculptures. Weathering is an ode to the inexhaustible physical power of queer
bodies.
********** Nederlands **********
Hoe voelen we de impact van gebeurtenissen die onze lichamen bewegen en
bezielen, maar zoveel groter zijn dan onszelf? Tien performers verbeelden een
steeds veranderend tableau vivant op een ronddraaiend vlot-achtig platform. Hun
stemmen genereren een partituur die crescendo’s en resonanties laat horen
terwijl ze elkaar vastgrijpen, wegduwen, en heen en weer slingeren over een
oppervlak dat te klein is om hen te bevatten en uit zijn voegen dreigt te
barsten. De getoonde scènes refereren bij momenten aan beelden uit de klassieke
iconografie. Tederheid en geweld, sensualiteit en brute kracht worden met elkaar
verzoend. Het publiek zit rondom rond, als kijkend naar een bokswedstrijd, en
kan de performers bijna aanraken, hun zweet ruiken en de stomende scènes
proeven. De gevierde Amerikaanse choreografe Faye Driscoll keert terug naar het
festival met een multisensoriële levende sculptuur van vlees en adem, van
lichamen, geluiden, geuren, sappen en objecten. Ze drijft haar performers tot
het uiterste in dit meeslepende, avontuurlijke werk, gepresenteerd in de
indrukwekkende Hortahal, oorspronkelijk een tentoonstellingsruimte voor
beeldhouwwerken. Weathering is een ode aan de onuitputtelijke fysieke kracht van
queer lichamen.
********** Français **********
Comment ressentons-nous l’impact d’événements qui, malgré le fait qu’ils nous
dépassent, parviennent à nous traverser, nous animer et activer nos corps ? Sur
un plateau rotatif qui ressemble à un radeau, dix performeur·euses, en constante
évolution, composent des images qui ressemblent à des tableaux vivants issus
d’un univers queer. Leurs voix génèrent une partition qui va crescendo et
résonne à mesure qu’iels s’agrippent mutuellement, se balancent et se repoussent
sur une surface trop petite pour les contenir, menaçant de déborder. Par
moments, des images issues de l’iconographie classique semblent se dessiner.
Tendresse, violence, sensualité et force brute cohabitent. Assis autour de la
scène comme s’il assistait à un match de boxe, le public peut ressentir la sueur
et l’ardeur de scènes étourdissantes. La célèbre chorégraphe états-unienne Faye
Driscoll revient au festival avec une sculpture multisensorielle faite de chair
et de souffle, de corps, de sons, d’odeurs, de fluides et d’objets. Elle pousse
ses performeur·euses jusqu’à leurs limites dans un spectacle fascinant et
aventureux, présenté dans l’impressionnant Hall Horta, qui était à l’origine
conçu comme une salle d’exposition pour sculptures. Weathering est une ode à
l’inépuisable puissance physique des corps queer et à leurs évolutions.
********** English **********
Can a choreography intertwine different movements, like those of a human body
and the flow of goods in a globalised world? Artist Kwame Boafo lives and works
in Accra, Ghana, where he plans to open an institute of movement and philosophy.
Accra is also the port city through which European end-of-life cars enter the
West African market, often after being reconditioned in Brussels. With
Threshold, Boafo creates a beautiful solo using visually refined images and
movements relating to car fragments to unfold a poetic dialogue between
choreography and commercial history. He collaborated with artist Percy Nii
Nortey, known to use found objects and materials from mechanical workshops in
Ghana to tell the stories collected by these end-of-life cars. For this
performance, he created a curtain out of Ghanaian fabrics used to clean the
vehicles that arrive from Brussels. Now, presented in the monumental atrium of
the Arts et Métiers building – located in the canal area from which cars usually
depart – Threshold appears as a visceral composition, dancing in the unexpressed
spaces between our presence, environmental degradation and consumerism. In this
performance, we suddenly feel the human and non-human movements in our global
economy.
********** Français **********
Une chorégraphie peut-elle entrelacer différentes échelles de mouvement, comme
celles du corps humain et celles des flux de marchandises d’un monde globalisé ?
Kwame Boafo vit à Accra, au Ghana, où il travaille à l’ouverture d’un institut
de mouvement et philosophie. Accra est aussi la ville portuaire par laquelle les
vieilles voitures européennes – souvent réparées à Bruxelles – arrivent sur le
marché ouest-africain. Avec Threshold, Boafo crée un magnifique solo aux images
et aux mouvements raffinés évoquant des pièces de voitures, déployant un
dialogue poétique entre la chorégraphie et l’histoire commerciale. Pour ce
projet, Boafo collabore avec l’artiste Percy Nii Nortey, qui recycle des
matériaux provenant d’ateliers mécaniques au Ghana pour mettre en lumière les
histoires que racontent ces voitures en fin de vie. Nortey a créé un rideau à
partir des tissus ghanéens utilisés pour nettoyer les véhicules venus de
Bruxelles. Présenté dans l’atrium monumental des Arts et Métiers – une école
technique implantée le long du canal, la zone d’où partent les voitures –
Threshold apparaît comme une composition viscérale qui explore par la danse les
espaces qui se cachent entre notre présence, la dégradation de l’environnement
et le consumérisme. Une performance qui rend soudainement visible les mouvements
humains et non-humains de notre économie mondialisée.
********** Nederlands **********
Kan een choreografie de bewegingen van een menselijk lichaam met die van de
eindeloze goederenstroom in onze geglobaliseerde wereld laten versmelten?
Kunstenaar Kwame Boafo woont en werkt in Accra (Ghana) waar hij een instituut
voor beweging en filosofie wil openen. Accra is ook de havenstad waarlangs
afgedankte auto's uit Europa de West-Afrikaanse markt binnenkomen, vaak na een
opknapbeurt in Brussel. Boafo maakt met Threshold een prachtige solo waarin hij
visueel verfijnde beelden en bewegingen die verwijzen naar auto-onderdelen inzet
om een poëtische dialoog op gang te brengen tussen choreografie en commerciële
geschiedenis. Hij werkt hiervoor samen met kunstenaar Percy Nii Nortey die
voorwerpen en materialen uit autowerkplaatsen in Ghana gebruikt om de verhalen
van de afgedankte wagens te vertellen. Speciaal voor deze voorstelling maakte
hij een gordijn van Ghanese stoffen waarmee de voertuigen worden opgepoetst.
Threshold – gepresenteerd in het atrium van het Arts et Métiers gebouw, gelegen
in de kanaalzone van waaruit auto’s meestal vertrekken – is een rauwe
compositie, op het kruispunt tussen onze aanwezigheid, milieuvervuiling en
consumentisme. Een performance die de menselijke en niet-menselijke bewegingen
van onze wereldeconomie voelbaar maakt.