Cabaret conté

Description

Depuis quelques années les Dimanches du Conte et le centre culturel Bruegel accueillent un groupe de professionnel·les du conte en cycle de formation continue avec Michel Hindenoch. Ce cabaret de conteur·euse·s en est le fruit.

Ouvertures des portes à 18h: ouverture du bar et petite restauration
Présentation: 19h
Durée : 2h
Entrée à prix libre (pay what you can)
Réservation souhaitée via le site du C.C Bruegel : https://ccbruegel.be/programme/cabaret-conte/

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Suggested events

Les Dimanches du Conte sont de retour sur la scène du centre culturel Bruegel, au coeur des Marolles. Pour cette reprise, venez passer un moment en famille avec un Tour de contes chanté par Marie Thys. Début du spectacle : 14h Durée : 1h Réservation encouragée sur le site du C.C. Bruegel : https://ccbruegel.be/programme/tour-de-contes-en-chanson/
Les Ravis est un voyage au pays des sots, des simples, des innocents, des perdus, des perdants. Accompagné de sa cithare hongroise, sa flûte de paon et son violon, le conteur Michel Hindenoch prend un malin plaisir à aller à contre-courant de ce monde à l'envers. Le conteur puise dans les histoires de Grimm, Pourrat, Cosquin et les traditions orales de Provence, d'Auvergne et de la Bretagne gallaise pour vous guider dans un voyage dont on revient le cœur ouvert, le cœur léger… Un spectacle pour toute la famille. Début du spectacle : 17h Durée : 1h30 Réservations via la site du C.C. Bruegel : https://ccbruegel.be/programme/les-ravis/ (attention : le nombre de places est limité)
Osez le conte pour adultes ! (Spectacle en français) Chaque troisième vendredi du mois de 20h à 22h30, on vous raconte des histoires drôles, étonnantes, délirantes, émouvantes, destinées à un public adulte. Depuis treize ans, la scène ouverte "Les Zapéro-contes" accueille à Bruxelles des conteurs de toute la Belgique et parfois aussi de France. Organisées par l'Asbl Racontance, ces scènes ouvertes ont pour objectif de vous faire découvrir l'immense richesse de l'univers du conte (traditionnel, philosophique, fantastique, humoristique…et même parfois coquin) tout en battant en brèche le cliché réducteur qui veut que celui-ci soit destiné aux seuls enfants. La soirée est animée par Dominique Brynaert, conteur et ancien journaliste télé. Ces soirées se déroulent dans le fantastique décor Art Nouveau d’une maison et brasserie mythique de Bruxelles : De Ultieme Hallucinatie, restaurée par une équipe passionnée de patrimoine et de culture. L'entrée est libre (participation au chapeau en solidarité avec les artistes) afin de vous faire découvrir cette discipline artistique et offrir la culture à toutes les bourses. Vu le succès habituel, les réservations sont fortement recommandées via le site de Racontance : www.racontance.be ou par mail : racontance@hotmail.com Possibilités de repas sur place avant spectacle en réservant une table via le site internet de De Ultieme Hallucinatie
La grande Tagada et son septuor à feuilles? L’ensemble des Garriguettes en salopette? Une chasse à la Fraisette des bois dans les couloirs de La moma? On verra, on verra! Préparez vos petits paniers, pour ramasser les mystères et les grignoter en gigotant vos orteils, ça va swinguer! 122 pulls prennent un malin plaisir à se jouer de nous. Qu’ils soient de grand-mère, marins, à capuche ou tricotés main, animés par cinq artistes, ils transforment la scène en aventures rocambolesques, avec étranges créatures et envolées dansantes. Une impulsion à se tisser et s’emmêler avec fantaisie.
La compagnie Crescendo s’aventure sur les arpèges de la surprise, les notes de l’émotion, l’illusion des harmonies. Six comédien.ne.s et un musicien improvisent ensemble pendant une heure et quart pour proposer au public une comédie musicale improvisée dans la tradition de Broadway. Musique, chant et danse se mêlent au théâtre pour mettre en mouvement des histoires extraordinaires, touchantes ou drôles, mais toujours sincères.
Op het dak van een Kassena-huis mengt een jonge vrouw klei en water, spettert rond, krabbelt, verkent het pad van de eerste sporen. Door zich deze voorouderlijke gebaren opnieuw toe te eigenen, treedt ze in de voetsporen van de kleintjes die in de aarde spelen. Naast hem begeleidt een vrouw hem met haar stem op het zoete geluid van N’goni. Samen schetsen ze de kenmerken die later de muren van hun huis zullen opfleuren. En reis zo dicht mogelijk bij de wortels van de mensheid. Tiébélé weerspiegelt de prachtige afdrukken die de vrouwen uit een dorp in Burkina Faso op hun huizen hebben achtergelaten. Het is een show die plasticiteit en poëzie combineert. Aarde en lied. Organisch materiaal en gevoelig materiaal. Een creatie die de gebaren van deze Afrikaanse vrouwen verbindt met de eerste sporen die peuters achterlaten.
OVNI
Until22jun.
Aller de soi à l'autre ne va pas de soi. Cependant, souvent, au théâtre, il ne s'agit que de cela : de soi au partenaire, de soi au collectif, de soi au(x) spectateurice(s). Il nous tenait à cœur, étudiant·e·s et pédagogues, de partager une expérience de l'altérité riche et singulière. Nous voulions nous confronter au vertige des lignes, des frontières, des limites mouvantes, insaisissables. Alors… O.V.N.I : [qu'est-ce au juste nous n'en savons rien. Nous savons en revanche ce que cela n'est pas : ni étoiles filantes, ni avions, ni fusées, ni drones, ni illusions d'optique, ni reflets d'une lumière interstellaire, ni sondes, ni satellites, ni rien en vérité qui fut jamais répertorié.] C'est Ivan Viripaev qui nous aura ouvert la voie. Le dramaturge russe s'empare de cette brèche ouverte sur l'Autre, l'Ailleurs, ce-plus-que-soi-qui-vibre-infiniment pour nous donner à réfléchir sur ce qui, dans nos vies, s'obstinent à nous échapper. A ce propos… vous ne le savez peut être pas mais votre voisin de droite est un extraterrestre, votre voisine de gauche est un extraterrestre. Vous nous direz : ça ne se voit pas... certes, mais vous voilà au cœur de nos explorations ovniesques, de l'invisible, de l'indicible, de ce qu'on n'identifie pas à l'œil nu, de ce que les mots peinent à formuler. Les extraterrestres le savent très bien : après quatre années d'étude, il serait tentant de viser la maîtrise du plateau et du travail d'interprétation, alléchant de regarder derrière soi pour apprécier fièrement le chemin parcouru et le trésor amassé des compétences acquises. Nous avons fait le chemin inverse. Une mise à nu s'est imposée : il nous a fallu oublier le normal et convoquer l'étrange, le non familier, déchirer les habitudes, et croire au gouffre des possibilités infinies qu'ont encore à offrir les corps, les voix, les mots, la lumière et l'espace. C'est dans ce vertige qu'iels nous entraînent, dans ce gouffre où l'on grandit de se sentir si petit·e·s, si fragiles ; dans cet espace où le dialogue entre l'intime et l'extime nous dispose, spectateurices comme acteurices, à faire Rencontre. Avec Lesly Briggs Luca Cruz Facundo De Guchteneere Esteban Delsaut Jean-Baptiste Frésing Frédéric Kusiak Perline Lombart Tom Sanchez Tristan Schacht Magda Skoupra Natan Westebbe Accompagnement pédagogique et artistique Serge Demoulin Daphné D'Heur Jean-Michel Distexhe Aurélien Dony Laure Tourneur Stéphanie Blanchoud Lisa Coppi
« BEZEF » : c’est « trop » en argot, « trop » en arabe dialectal, « trop » dans quelques histoires extrêmes du répertoire arabo-persan sur le thème des désirs immodérés. D’abord un Slishkom de paresse, un Too much de cupidité, un Ziyaada d’ennui, un grand Chouia de méchanceté : le spectacle commence en douceur. Ce trop là passe au galop. Mais le vrai « BEZEF », le démesuré, l’exagéré, l’abusé, c’est quand la chance vous colle après comme une malédiction, comme un sparadrap dont on n’arrive pas à se défaire. Six fois le portefaix d’Ispahan subit l’immensité de l’imposture croissante que lui impose un destin propice. Notre plaisir talonne la démesure de son effroi. Plus grande est la supercherie, plus intense est notre plaisir. Ce spectacle se métisse sans cesse. Paroles et chants tricotent le spectacle, une histoire maghrébine s’habille d’une mélopée persane, une histoire égyptienne s’appuie sur un chant séfarade. Le récit le « plus mieux » décalé reste incontestablement l’histoire persane du faux devin d’Ispahan. Les personnages les plus importants – le faux devin, sa femme, le Shah – y sont caractérisés par les airs les plus connus de « La belle Hélène » d’Offenbach
Sur le manège des insatiables en tous genres tournent les gourmands, les assoiffés, les vengeurs, les envieux, les avares, les vaniteux, les ambitieux. Qu’ils viennent du Japon, d’Amazonie ou de Grèce, ils ont tous un point commun, l’absence de limite, et nous transmettent joyeusement une frustration intense. Éviter le vide évide ; tenter le trop, évide tout autant… Conteuse et musicien vous embarquent pendant plus d’une heure sur le manège des insatiables en tous genres. Entre résonances et oppositions, musique et récits d’une génération à l’autre, mère et fils entrelacent leurs mondes et se transmettent leurs enthousiasmes.
Si je vous dis “veste à capuche rouge » à quoi pensez-vous ? Si j’ajoute « panier, petit pot de beurre, galette » à quoi pensez-vous ? N’y a-t-il pas un loup dans cette histoire ? Donc c’est l’histoire du petit chaperon ? Qui quitte sa mère pour rejoindre sa grand-mère ? Ou alors c’est son enfance qu’elle quitte ? Ou alors, elle quitte sa mère pour rencontrer le loup et ensuite rejoindre sa grand-mère ? Ou alors…Bon on arrête, venez écouter c’est plus simple. Trois artistes un peu fêlées mais époustouflantes, un petit chaperon déjantée mais émouvant, une grand-mère énervée mais touchante, un fil rouge déroulé tout au long du festival.