Les Ravis, un spectacle conté par Michel Hindenoch

Description

Les Ravis est un voyage au pays des sots, des simples, des innocents, des perdus, des perdants. Accompagné de sa cithare hongroise, sa flûte de paon et son violon, le conteur Michel Hindenoch prend un malin plaisir à aller à contre-courant de ce monde à l'envers.

Le conteur puise dans les histoires de Grimm, Pourrat, Cosquin et les traditions orales de Provence, d'Auvergne et de la Bretagne gallaise pour vous guider dans un voyage dont on revient le cœur ouvert, le cœur léger…

Un spectacle pour toute la famille.

Début du spectacle : 17h
Durée : 1h30
Réservations via la site du C.C. Bruegel : https://ccbruegel.be/programme/les-ravis/
(attention : le nombre de places est limité)

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Suggested events

Les Dimanches du Conte sont de retour sur la scène du centre culturel Bruegel, au coeur des Marolles. Pour cette reprise, venez passer un moment en famille avec un Tour de contes chanté par Marie Thys. Début du spectacle : 14h Durée : 1h Réservation encouragée sur le site du C.C. Bruegel : https://ccbruegel.be/programme/tour-de-contes-en-chanson/
« BEZEF » : c’est « trop » en argot, « trop » en arabe dialectal, « trop » dans quelques histoires extrêmes du répertoire arabo-persan sur le thème des désirs immodérés. D’abord un Slishkom de paresse, un Too much de cupidité, un Ziyaada d’ennui, un grand Chouia de méchanceté : le spectacle commence en douceur. Ce trop là passe au galop. Mais le vrai « BEZEF », le démesuré, l’exagéré, l’abusé, c’est quand la chance vous colle après comme une malédiction, comme un sparadrap dont on n’arrive pas à se défaire. Six fois le portefaix d’Ispahan subit l’immensité de l’imposture croissante que lui impose un destin propice. Notre plaisir talonne la démesure de son effroi. Plus grande est la supercherie, plus intense est notre plaisir. Ce spectacle se métisse sans cesse. Paroles et chants tricotent le spectacle, une histoire maghrébine s’habille d’une mélopée persane, une histoire égyptienne s’appuie sur un chant séfarade. Le récit le « plus mieux » décalé reste incontestablement l’histoire persane du faux devin d’Ispahan. Les personnages les plus importants – le faux devin, sa femme, le Shah – y sont caractérisés par les airs les plus connus de « La belle Hélène » d’Offenbach
Sur le manège des insatiables en tous genres tournent les gourmands, les assoiffés, les vengeurs, les envieux, les avares, les vaniteux, les ambitieux. Qu’ils viennent du Japon, d’Amazonie ou de Grèce, ils ont tous un point commun, l’absence de limite, et nous transmettent joyeusement une frustration intense. Éviter le vide évide ; tenter le trop, évide tout autant… Conteuse et musicien vous embarquent pendant plus d’une heure sur le manège des insatiables en tous genres. Entre résonances et oppositions, musique et récits d’une génération à l’autre, mère et fils entrelacent leurs mondes et se transmettent leurs enthousiasmes.
Si je vous dis “veste à capuche rouge » à quoi pensez-vous ? Si j’ajoute « panier, petit pot de beurre, galette » à quoi pensez-vous ? N’y a-t-il pas un loup dans cette histoire ? Donc c’est l’histoire du petit chaperon ? Qui quitte sa mère pour rejoindre sa grand-mère ? Ou alors c’est son enfance qu’elle quitte ? Ou alors, elle quitte sa mère pour rencontrer le loup et ensuite rejoindre sa grand-mère ? Ou alors…Bon on arrête, venez écouter c’est plus simple. Trois artistes un peu fêlées mais époustouflantes, un petit chaperon déjantée mais émouvant, une grand-mère énervée mais touchante, un fil rouge déroulé tout au long du festival.
Lorsqu’on manque de temps, d’espace, d’eau, de lumière, d’air et de pain, en somme de tout ce qui fait la dignité de vivre comme un être humain debout, la résistance s’impose pour donner sens au combat à mener. Et lorsque les mots, ces pauvres mots, sont volés, détournés puis souillés parce que mis au service de cette sempiternelle rengaine nauséabonde du Nous et du Eux, du Bien et du Mal, des Civilisés et des Barbares, ce combat commence par le cri. Ce texte est un cri de douleur devant l’infamie et le mensonge institué en vérité immuable, et de rage devant l’inconséquence de nos positionnements. Ce cri, c’est la voix d’un enfant né dans l’humiliation, qui y a vécu et souffert. Un enfant qui porte témoignage de l’anéantissement en cours des siens comme un écho de la souffrance subie par des peuples entiers à travers notre petite terre. Si ce texte s’inscrit dans l’expression d’une littérature de confrontation, il est aussi l’expression, naïve mais consolatrice un peu, d’une infinie foi dans la parole et les actes qu’elle provoque parfois.
Catherine Gaillard s’empare de la vie romanesque de cette figure historique, où les passions amoureuses – Flora tristan avait la beauté fatale – s’aiguisent à la lame d’une politique sans concession. Avec sa fougue si particulière, elle mêlera son destin flamboyant aux luttes ouvrières contemporaines. A l’heure où nous constatons que le libéralisme économique exploite, asservi le vivant et détruit la planète, il est intéressant de se replonger à la racine de tout cela, à l’émergence de l’industrie naissante, dans ce 19ème siècle qui voit éclore de grands changements vecteurs de progrès mais aussi de nouvelles inégalités. On parlait alors de luttes des classes et de prolétariat. A la fin du 18ème siècle, la bourgeoisie héritière du Tiers-Etat de la Révolution française prend son essor. Les uns s’enrichissent de façon considérable parce que d’autres vivent et meurent dans des conditions d’extrême misère. Aucune réglementation n’est alors en vigueur. Hommes, femmes, enfants dès cinq ans, travaillent parfois jusqu’à 20 heures par jour pour un salaire qui ne suffit pas à les nourrir. Révoltée par la façon dont la bourgeoisie traite les ouvriers et ouvrières, mais également par les inégalités entre les hommes et les femmes, Flora Tristan entreprend un Tour de France des grandes villes afin de présenter son livre «L’union ouvrière ». Elle entame une plongée dans un univers de pauvreté, d’abrutissement et d’ignorance qui oscille entre colère et résignation, et qu’elle incite à s’organiser en créant les premières unions syndicales. Elle innove en percevant que les ouvrières et les ouvriers doivent se constituer en classe pour obtenir des droits. Ce sont ses idées clairvoyantes qui inspireront Louise Michel, Marx et Engels, Rosa Luxembourg.
« Demain je vais faire un truc que je mijote depuis quelques temps. J’irai acheter un carquois, un arc et trois flèches. J’enfilerai de hautes chaussettes épaisses par dessus un pantalon en cuir serrant. Je passerai une vareuse en toile avec un col en V et lacet de cuir et aussi un gilet en peau de mouton. J’irai au supermarché du quartier. À l’entrée, la jeune femme bulgare qui fait la manche me suivra du regard, bouche bée, entrer dans le magasin, carquois à l’épaule et arc à la main. Il faudra faire vite. »
Ce 29 juin, retrouvez 50 humoristes en une seule soirée au Spirito ! Vous avez bien lu ! Pour fêter la fin de la saison du What The Fun, 50 de nos artistes habitués vont se passer le micro les uns après les autres lors d’une soirée aux proportions énormes. Ils n’auront chacun que 90 secondes pour vous faire rire. De quoi découvrir 50 univers, 50 personnalités, 50 blagues ou tentatives de blagues en une seule soirée ! Le Spirito : Rue de Stassart 18, 1050 Ixelles OUVERTURE Des Portes : 19h00 DÉBUT du Spectacle : 20h What The Fun : la Nouvelle vague du Stand Up
Venez partager avec les élèves de troisième année de l’école du conte une balade contée à la découverte du site du rouge cloitre dans une ambiance familiale et détendue.
Un jour est apparu Ice Cold Trash. D’où ? Comment ? Pourquoi ? Personne ne le sait. C’est ainsi. Il y a des êtres qui apparaissent. Et le monde change. Il est apparu dans une ville gigantesque et végétale. Dans cette ville vivaient deux enfants : Hans & Greta. Les parents de ces enfants appartenaient corps et âme à la ville. Et dans cette ville, erraient des invisibles, qui n’appartenaient à rien. Loin de là, à vol d’oiseau, dans une forêt obscure, sommeillait et veillait une femme vieille. Elle savait quand gèlent les âmes, quand elles perdent la parole. Donc, quelque chose s’enclencha, sur la vibration d’un mot … immense.