Husk Gallery is delighted to present the first solo show with Diego Herman
(b1994, Brussels). Fascinated by the importance of limits and boundaries in the
way we think about space, the Belgian arti
Natacha Mercier - Into the Twilight
03november
-21december
Chaussée De Waterloo - Waterloosesteenweg 690, 1180 Uccle - Ukkel, Brussels-Capital, Belgium
Free
Description
« When night becomes day »
Natacha Mercier's exhibition at the Michèle Schoonjans Gallery showcases two years of profound creative exploration, taking her work in a new direction while staying true to her original approach. After investigating classical themes like the nude, still life, and ethereal whiteness, she now delves into a new terrain—the forest and the night. It seems only fitting that an artist who has long probed the limits of vision would turn to darkness, where all forms dissolve. This shift allows her to continue her quest to materialize the fleeting, the intangible, and the unrepresentable.
Mercier’s journey into the night and forest becomes a new way to explore light—this time through its near absence. The forest, with its infinite interplay of shapes, shadows, and light, serves as a vast experimental ground. In her Queens series, Mercier displays a wide array of compositions and light treatments. Drawing inspiration from her childhood memories of nocturnal walks, she reconstructs a fictional forest, where glimpses of distant light filter through the trees. The soft glow creates a blur, evoking an interplay of space and time that is elusive yet immersive. In works like “Je n'ai pas peur du vide”, the viewer is invited to experience a night-time forest walk as both a leap into the unknown and a deeply introspective journey.
There’s a paradox at play in these works. Though darkness traditionally hides and obscures, Mercier’s paintings offer a tangible materiality, almost as if the night itself has form. Through a process of reduction, she reveals the subtleties of nighttime light, and this sparse illumination sharpens our perception, turning absence into presence.
Her paintings’ smooth surfaces oscillate between opacity and transparency, between concrete materiality and illusion. Stripped of cultural references, her nocturnal landscapes invite a pure exploration of life and experience, revealing night’s role as a primal source of creativity. The self-portrait “Quand je regarde le monde” (When I look at the world) deepens this theme, with Mercier masking her face and viewing the world through her hands. This gesture signals the withdrawal from external distractions necessary for creation, suggesting that true artistic vision requires detachment from the world’s blinding light, allowing an inner, introspective gaze to emerge.
Her black paintings seem to ask one central question: What happens at night, in the silence of sleep? In “Into the Twilight”, Mercier offers a contemplative answer, leading us through the mysterious pathways of the night, where vision, thought, and emotion entwine in profound ways.
Jérôme Carrié (F) October 2024, curator, art critic and lecturer.
********** Français **********
« Quand la nuit se fait jour »
Issues de ces deux dernières années d’intense création, les œuvres de Natacha Mercier réunies à la Michèle Schoonjans Gallery s’inscrivent dans la continuité de sa démarche tout en ouvrant une nouvelle étape dans sa recherche. Après s’être intéressée de près aux œuvres fameuses de l’histoire de l’art et en particulier à la question du nu, de la représentation du corps et de la nature morte, ainsi qu’au diaphane de la blancheur immaculée, Natacha Mercier a ouvert un nouveau champ fécond d’expérimentations plastiques autour de la forêt et de la thématique de la nuit. C’est en toute logique que Natacha Mercier poursuit aujourd’hui sa quête picturale singulière à travers le noir et l’obscur. Quoi de plus naturel pour cette artiste qui travaille autour des limites de la vision que de se consacrer au sombre qui efface et fait disparaitre toutes formes. Comme dans ses œuvres plus anciennes, la quête de l’artiste est toujours de donner une consistance à ce qui semble évanescent, impalpable et irreprésentable. Sa plongée dans le nocturne et dans la forêt est encore une manière pour l’artiste de jouer avec la lumière, non plus par son éblouissement mais par sa quasi-absence.
Au fil des saisons et des heures, Natacha Mercier trouve dans la forêt des combinaisons foisonnantes de formes, d’effets de perspective, d’ombre et de lumière. La forêt constitue pour l’artiste un vaste terrain d’expériences qui lui offre d’exprimer toute l’étendue de sa virtuosité picturale. Dans chacune des œuvres de la série des « Queens », l’artiste explore une grande diversité de compositions et de traitements de la lumière. Toujours profondément nourri par des références artistiques, son travail est également le fruit de son expérience sensible du monde. Son intérêt pour la forêt est une façon de renouveler ses sujets et de revenir en quelque sorte à un état de nature vierge. L’artiste travaille en effet d’après-photo et ne fait pas explicitement référence à des œuvres existantes. Dans la série des « Queens », l’artiste fait notamment appel à ses souvenirs d’enfance et restitue la rémanence de différentes images et sensations premières vécues lors de promenades nocturnes qui lui permettent de reconstituer une forêt fictive. À travers les branchages et la ramure des arbres, l’on distingue une lueur dans le lointain. Ce faible halo de lumière qui transperce la noirceur apporte un effet de flou comme si l’image décrivait une expérience mêlée de l’espace et du temps. Dans ses œuvres comme « Je n’ai pas peur du vide », l’artiste nous invite à appréhender une balade en forêt la nuit comme une plongée dans l’inconnu ou comme un saut dans le vide. Non sans une certaine dimension romantique, il se dégage de ses œuvres une paradoxale matérialité de la nuit. Tout se déroule comme si à force d’attention l’image se constituait sous nos yeux à mesure que la vision extérieure s’affine en l’absence de lumière diurne. C’est par un processus de réduction au minimum et une logique du peu que l’artiste donne corps à la lumière du ciel nocturne.
Par leurs surfaces parfaitement lisses qui ne cessent d’osciller entre opacité et transparence, entre surface matérielle concrète et illusionnisme, entre figuration et abstraction, les tableaux de Natacha Mercier instaurent une mise en situation du regard, un dispositif de réception et un jeu de scénographie. Dépouillés de toute référence culturelle, ses paysages nocturnes retrouvent une fonction purement exploratoire du monde de l’expérience et du vivant. L’artiste révèle la part de la nuit dans l’activité créatrice comme un matériau originel donnant naissance à une nature rêvée, à des spatialités et des luminosités originelles. Dans l’autoportrait « Quand je regarde le monde », l’artiste instaure un face-à-face troublant avec le spectateur en se présentant en quelque sorte masquée, la main devant son visage. L’artiste regarde pour ainsi dire le monde à travers ses mains. Par ce geste, elle symbolise le retrait du monde nécessaire à la création d’une œuvre, comme si le regard du peintre demandait une forme de détachement du monde et de retrait dans l’obscurité loin de la lumière aveuglante du soleil. Plutôt que de mettre l’accent sur le phénomène visible du processus créateur, l’artiste aborde ici la dimension introspective, cérébrale et métaphysique de l’activité picturale, faisant un lien métaphorique entre obscurité et intériorité. Au fond, l’entreprise des peintures noires de Natacha Mercier pourrait tenir en une seule question : Que se passe-t-il pendant la nuit, durant notre sommeil ? L’exposition « Into the Twilight » constitue une réponse en se présentant elle-même comme une déambulation dans les méandres de la nuit.
Jérôme Carrié (F) octobre 2024, commissaire d’expositions, critique d’art et conférencier.
********** Nederlands **********
« Als de nacht dag wordt »
De werken van Natacha Mercier, zoals gepresenteerd in haar tentoonstelling in de Michèle Schoonjans Gallery, tonen een diepe verkenning van de duisternis en het bos. Deze nieuwe fase in haar artistieke onderzoek richt zich op thema's als de nacht, het naakt en de grens tussen zichtbaarheid en onzichtbaarheid. Door deze focus op duisternis creëert ze niet slechts een spel met licht en schaduw, maar verlegt ze de nadruk naar wat er gebeurt wanneer het zicht vervaagt en vormen verdwijnen.
Mercier gebruikt het bos als een soort laboratorium voor haar picturale experimenten. Elk schilderij verkent nieuwe composities, lichtspelingen en perspectieven, waarbij ze met jeugdherinneringen speelt en een fictief bos reconstrueert. Deze aanpak creëert een droomachtig effect waarin het ongrijpbare tastbaar wordt gemaakt, een paradox waarin de nacht – normaal gezien symbool voor het onzichtbare – een onverwachte materiële kwaliteit krijgt.
Een van de meest interessante aspecten van haar werk is de manier waarop ze de toeschouwer uitdaagt om de nacht te ervaren als een ruimte voor introspectie en verbeelding. De nacht fungeert als een soort schuilplaats voor de creatieve geest, waar Mercier's reductie van vormen en licht ons uitnodigt om voorbij het zichtbare te kijken, en de innerlijke wereld te betreden.
In haar werk worden schilderijen als "Je n'ai pas peur du vide" en "Quand je regarde le monde" beladen met symboliek. De terugtrekking in de duisternis staat voor de introspectieve kant van het kunstenaarschap, een zoektocht naar wat er onder het oppervlak van de dingen schuilgaat. In zekere zin kan haar kunst gezien worden als een metafoor voor het creatieve proces zelf, waarin de kunstenaar door de duisternis en stilte werkt om tot nieuwe vormen van expressie te komen.
Mercier's kunst is een uitdaging voor de traditionele benadering van licht en zichtbaarheid in de schilderkunst, waarbij ze zich richt op wat niet onmiddellijk zichtbaar is en de nacht gebruikt als een bron van zowel mysterie als openbaring.
Jérôme Carrié (F) oktober 2024, curator, kunstcriticus en docent.
Date info
2024-11-07: 12:00:00 - 18:00:00
2024-11-08: 12:00:00 - 18:00:00
2024-11-09: 12:00:00 - 18:00:00
2024-11-14: 12:00:00 - 18:00:00
2024-11-15: 12:00:00 - 18:00:00
2024-11-16: 12:00:00 - 18:00:00
2024-11-21: 12:00:00 - 18:00:00
2024-11-22: 12:00:00 - 18:00:00
2024-11-23: 12:00:00 - 18:00:00
2024-11-28: 12:00:00 - 18:00:00
2024-11-29: 12:00:00 - 18:00:00
2024-11-30: 12:00:00 - 18:00:00
2024-12-01: 14:00:00 - 18:00:00
2024-12-05: 12:00:00 - 18:00:00
2024-12-06: 12:00:00 - 18:00:00
2024-12-07: 12:00:00 - 18:00:00
2024-12-12: 12:00:00 - 18:00:00
2024-12-13: 12:00:00 - 18:00:00
2024-12-14: 12:00:00 - 18:00:00
2024-12-19: 12:00:00 - 18:00:00
2024-12-20: 12:00:00 - 18:00:00
2024-12-21: 12:00:00 - 18:00:00
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