Efeu

Description


********** Français **********

Après deux pièces marquées par l’état tourmenté du monde, Thomas Hauert plonge dans le rapport physique entre la vie et la terre. Efeu, lierre en allemand : plante de lien et de soin. Six interprètes se relaient pour composer ce quatuor mouvant, fait d’antagonismes, de résistance, de cohésion.

À l’encontre de l’entropie, cette tendance au chaos propre à tout système physique, les êtres vivants constituent une sorte d’anomalie avec leur propension à s’unir mais aussi leur aspiration au mouvement — dût-il, tel le lierre, défier la gravité. Sur ce terreau, le chorégraphe et ses complices de toujours composent un quartet à géométrie variable (pour six danseur·euse·s), une pièce jamais figée, recréée à l'infini par l'improvisation inhérente à sa distribution changeante. S'y réaffirme la quintessence collective de la danse selon Thomas Hauert. Après le profus How to proceed (2018) et l’austère If Only (2020), qui observaient les corps marqués par l’état du monde, Efeu (2022) place le monde face aux états du corps. Avec ses transitions quasiment symphoniques, sa bande-son entre variété italienne et musique contemporaine, son langage organique et abstrait à la fois, Efeu fait méthode et matière des structures sociales qu’il articule, avec toujours cette si généreuse "écoute active" à l’œuvre entre les interprètes et contaminant le public.


********** Nederlands **********

In tegenstelling tot entropie, de neiging tot chaos die inherent is aan alle fysieke systemen, zijn levende wezens een soort anomalie, met hun neiging tot eenheid maar ook hun verlangen naar beweging - zelfs als ze, net als klimop, de zwaartekracht tarten. Tegen deze achtergrond componeren de choreograaf en zijn vaste kompanen een kwartet met variabele geometrie (voor een cast van zes dansers en danseressen), een stuk dat nooit stilstaat, eindeloos herschapen door de improvisatie die inherent is aan de wisselende bezetting. Het bevestigt de essentie van het collectieve karakter van dans volgens Thomas Hauert. Na het overdadige How to proceed (2018) en het sobere If Only (2020), waarin lichamen werden geobserveerd die getekend waren door de toestand van de wereld, confronteert Efeu (2022) de wereld met de toestanden van het lichaam. Met zijn bijna symfonische overgangen, zijn soundtrack die Italiaanse variété en hedendaagse muziek combineert, zijn taal die zowel organisch als abstract is, is Efeu zowel de methode als het materiaal van de sociale structuren die het naar voren brengt, steeds met dat zo genereuze 'actieve luisteren' tussen de performers dat overslaat op het publiek.


********** English **********

In contrast to entropy, the tendancy for chaos inherent in any physical system, living things are an anomaly because of their propensity to come together and their desire for movement – even if, like ivy, it defies gravity. In this fertile breeding ground, the choreographer and his long-term collaborators form a quartet of variable geometry (for a cast of six dancers) a formation that is never fixed, recreating itself ad infinitum through the improvisation inherent in its changing line-up. It reaffirms the collective quintessence of dance according to Thomas Hauert. After the lavish How to proceed (2018) and the austere If Only (2020), both of which observed bodies affected by the state of the world, Efeu (2022) brings the world face to face with states of the body. Using almost symphonic transitions, a soundtrack featuring Italian light music and contemporary pieces, and a language that is simultaneously organic and abstract, Efeu turns the social structures it is articulating into both its method and material, with as ever extremely generous “active listening” between the performers and contaminating the audience.

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********** Français ********** Carcaça nous emporte dans un tourbillon de virtuosité chorégraphique. Dans cette pièce de groupe à l’énergie intense, dix interprètes puisent dans un vaste répertoire, bondissant entre danses de club et excursions vers des pas traditionnels. Au rythme de ces variations de styles, le mouvement se décline au pluriel et l’on observe de fortes singularités faire communauté. Le chorégraphe portugais interroge ici ce qui fait tradition dans le mouvement comme dans l’histoire politique : comment travailler avec des héritages multiples, comment en est-on infusé·e·s au présent ? Tout en engagement physique, Carcaça prend l’allure d’une course, qui s’incarne dans des gestes empruntés tant à la sphère voguing, qu’au kuduro angolais, au pantsula sud-africain ou à la danse classique, le tout accompagné d’une création sonore modulée live. Le défilé frénétique auquel Marco da Silva Ferreira nous convie s’appuie sur la mémoire corporelle de chaque interprète, pour former à partir de cette multitude d’influences dansées un maillage complexe aux couleurs fluo. Dans ce concentré d’histoires traversées à vive allure, les corps sont expressifs, vibrants. Carcaça interroge ce qui irrigue un collectif et ce qui fait tissage, mélange, à la lumière d’une composition habile. ********** Nederlands ********** Voor de Portugees Marco da Silva Ferreira, voormalig topsporter, is dans een instrument. De CARCASS-gemeenschap, met haar verschillende genres, fysionomieën en leeftijden, bouwt een collectieve identiteit op zonder dat de individuele identiteit daarom verdwijnt. Herinnering en heden, verzet en feest, folklore en creatie komen met elkaar in botsing om het lichaam van vandaag, bij uitstek stedelijk, halsstarrig verbonden met de elementen, in vraag te stellen en te vieren. ********** English ********** For Marco da Silva Ferreira from Portugal, who before being a dancer competed in sport at a high level, dance is a tool. Consisting of different genders, faces and ages, the community in CARCASS forms a collective identity without diluting anything about the ten individuals in it. Memory and the present, rebellion and celebration, folklore and creation collide, questioning and celebrating the contemporary body that is resolutely urban, but has a stubborn connection with the elements.
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