********** Français **********
Dans FeL, la chorégraphe Karolien Verlinden explore les spectres de couleurs de
la lumière et joue sur les formes et les perceptions visuelles générées par ses
rayonnements. Sur scène, les deux danseuses révèlent une œuvre d'art lumineuse
kaléidoscopique. Karolien Verlinden aime observer les gestes du quotidien et
déceler le subtil qui s’en dégage : comment les gens marchent, comment iels
s'assoient sur un banc, ce que leur langage corporel révèle, etc. L'idée
sous-jacente étant qu'au-delà de la réalité et de sa normalité, il existe
toujours un trésor de mondes imaginatifs non découverts.Avec FeL, la chorégraphe
explore la qualité physique de la lumière. La lumière est allumée ou éteinte,
c’est blanc ou noir… quoique… n’y a-t-il pas un monde infini entre « allumé »
et « éteint » ?Un voyage du noir absolu au blanc fluorescent, en passant par
des angles crochus, des cercles tournants, des figures oscillantes et toute une
gamme de couleurs. Car il y a toujours de la lumière — parfois à peine visible,
parfois aveuglante, parfois unificatrice.
********** Nederlands **********
Karolien Verlinden observeert graag alledaagse bewegingen en toont het subtiele
dat er uit voortkomt: hoe mensen lopen, hoe ze op een bankje zitten, wat hun
lichaamstaal onthult, enzovoort. De achterliggende gedachte is dat er voorbij de
realiteit en haar normaliteit altijd een schat aan onontdekte fantasiewerelden
ligt.Met FeL onderzoekt de choreograaf de fysieke kwaliteit van licht. Licht is
aan of uit, het is wit of zwart... hoewel... is er niet een oneindige wereld
tussen 'aan' en 'uit'?Een reis van pikzwart naar fel wit, via kromme hoeken,
draaiende cirkels, oscillerende figuren en een heel scala aan kleuren. Want er
is altijd licht - soms nauwelijks zichtbaar, soms verblindend, soms verbindend.
Description
********** Français **********
Carcaça nous emporte dans un tourbillon de virtuosité chorégraphique. Dans cette pièce de groupe à l’énergie intense, dix interprètes puisent dans un vaste répertoire, bondissant entre danses de club et excursions vers des pas traditionnels. Au rythme de ces variations de styles, le mouvement se décline au pluriel et l’on observe de fortes singularités faire communauté.
Le chorégraphe portugais interroge ici ce qui fait tradition dans le mouvement comme dans l’histoire politique : comment travailler avec des héritages multiples, comment en est-on infusé·e·s au présent ? Tout en engagement physique, Carcaça prend l’allure d’une course, qui s’incarne dans des gestes empruntés tant à la sphère voguing, qu’au kuduro angolais, au pantsula sud-africain ou à la danse classique, le tout accompagné d’une création sonore modulée live. Le défilé frénétique auquel Marco da Silva Ferreira nous convie s’appuie sur la mémoire corporelle de chaque interprète, pour former à partir de cette multitude d’influences dansées un maillage complexe aux couleurs fluo. Dans ce concentré d’histoires traversées à vive allure, les corps sont expressifs, vibrants. Carcaça interroge ce qui irrigue un collectif et ce qui fait tissage, mélange, à la lumière d’une composition habile.
********** Nederlands **********
Voor de Portugees Marco da Silva Ferreira, voormalig topsporter, is dans een instrument.
De CARCASS-gemeenschap, met haar verschillende genres, fysionomieën en leeftijden, bouwt een collectieve identiteit op zonder dat de individuele identiteit daarom verdwijnt. Herinnering en heden, verzet en feest, folklore en creatie komen met elkaar in botsing om het lichaam van vandaag, bij uitstek stedelijk, halsstarrig verbonden met de elementen, in vraag te stellen en te vieren.
********** English **********
For Marco da Silva Ferreira from Portugal, who before being a dancer competed in sport at a high level, dance is a tool.
Consisting of different genders, faces and ages, the community in CARCASS forms a collective identity without diluting anything about the ten individuals in it. Memory and the present, rebellion and celebration, folklore and creation collide, questioning and celebrating the contemporary body that is resolutely urban, but has a stubborn connection with the elements.