Nuit des Musées 2024 au musée Guimet à Paris : le programme de cette édition

Description

Le musée Guimet participe à la Nuit des Musées 2024, le samedi 18 mai 2024. L'occasion de pousser les portes de ce musée dédié aux arts de l'Asie, et de découvrir le programme qui nous y attention pour l'occasion.

La Nuit des Musées 2024, c'est l'occasion pour les musées et les monuments de mettre en lumière leurs collections et de nous présenter leurs richesses sous un nouvel angle. Et pour les visiteurs, c'est l'occasion de s'amuser et de profiter de ces lieux magiques, sans débourser un sou ! Un vrai bon plan comme on les aime, à vivre cette année le samedi 18 mai 2024.

Lors de cette nouvelle édition, on file donc visiter le musée Guimet. Il conserve l’une des plus riches collections d’art asiatique au monde. Magnifiquement rénové, l'établissement offre à ses visiteurs un voyage initiatique en Asie, à la découverte de ses collections millénaires de l’Inde au Japon, en passant par la Chine et l'Asie du Sud-Est, sans oublier les collections textiles et photographiques, ainsi que l'art contemporain.

Fondé par Émile Guimet en 1889, le Musée National des Arts Asiatiques Guimet offre à voir 5 000 ans d’histoire de l’art asiatique dans 5 500 m² de galeries permanentes. Le musée se situe dans trois sites, le bâtiment principal place Iéna, l’hôtel d’Heidelbach et le musée d’Ennery.

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Suggested events

Nouvelle exposition gratuite de street art à Fluctuart ! Ce printemps, la fameuse péniche parisienne convie 13 artistes issus la scène émergente polonaise du graffiti et du street art pour nous offrir une plongée dans l’histoire de l'art urbain en Europe de l'Est. C’est à ne pas manquer du 16 mai au 30 juin 2024. Après avoir consacré des expositions à Seth, Nasty ou encore à Tania Mouraud, Fluctuart nous emmène en voyage sur les traces de la scène émergente polonaise du graffiti et du street art. Intitulée « Habitus de l’Est », cette nouvelle installation gratuite, à voir sur la fameuse péniche parisienne dédiée à l’art urbain, est à ne pas manquer du 16 mai au 30 juin 2024. Au total, Fluctuart convie 13 artistes d’Europe de l’Est, parmi lesquels Finer et son graffiti classique, Sepe et ses œuvres figuratives, Sicoer et son style faisant honneur à la typographie, Natalia Magalska et ses créations engagées ou encore Mariusz M-City Waras qui propose pour l’occasion une installation unique réalisée in situ. Toutes et tous en profiteront pour dévoiler à Paris leurs œuvres urbaines inédites. L’occasion pour les amateurs d’art urbain de plonger dans l’histoire du street art en Pologne et de découvrir toute la diversité et la richesse des contenus stylistiques et thématiques de ces artistes originaires d’Europe de l’Est. Rendez-vous donc à Fluctuart du 16 mai au 30 juin 2024 pour admirer gratuitement les œuvres proposées lors de cette exposition, véritable vitrine collective de la création urbaine en Pologne ! Notez qu’un vernissage, ouvert à tous, est prévu le mercredi 15 mai à partir de 18h.
Découvrez "Identité Artificielle", le solo show de l'artiste SKIO à la galerie Goldshteyn-Saatort, qui explore la fascinante intersection entre l'art et l'intelligence artificielle du 16 mai au 16 juillet 2024. Plongez dans un monde où tradition artistique et innovation technologique se rencontrent pour redéfinir la création contemporaine. Vernissage le 16 mai dès 18h, inscription au vernissage obligatoire. Quand l'intelligence artificielle rencontre l'art... La galerie Goldshteyn-Saatort vous propose de découvrir sa nouvelle exposition, autour des œuvres de SKIO, intitulée Identité Artificielle, du 16 mai au 16 juillet 2024. À travers cette exposition, SKIO questionne et explore les effets de l'IA sur l'expression artistique, en offrant une perspective innovante sur le dialogue entre nouvelles technologies et méthodes traditionnelles. Notez que le vernissage se tient le 16 mai, de 18h à 22h, en présence de l'artiste. Inscription au vernissage obligatoire (mail dans les infos pratiques). SKIO, dont les racines artistiques plongent dans le néoclassicisme et le Bauhaus, utilise ses influences pour créer un pont entre le passé artistique et l'avenir numérique. Dans Identité Artificielle, ses œuvres manifestent un équilibre impressionnant entre les lignes claires et fonctionnelles du Bauhaus et la grandeur esthétique du néoclassicisme, tout en intégrant des éléments d'intelligence artificielle. Cette combinaison donne naissance à des toiles qui ne sont pas seulement des œuvres d'art, mais aussi des réflexions sur notre relation avec la technologie dans le contexte de la création artistique. L'approche de SKIO est résolument artisanale : chaque toile exposée à la galerie Goldshteyn-Saatort est peinte à la main, ce qui accentue l'unicité et l'authenticité de chaque pièce. Cette méthodologie artisanale enrichit ses créations d'une dimension personnelle et introspective, invitant le spectateur à une réflexion profonde sur l'évolution de l'art à l'ère numérique. Une exposition qui se veut également être une plateforme pour débattre et méditer sur les implications futures de l'intégration de l'intelligence artificielle dans les disciplines créatives. L'occasion de découvrir comment l'intelligence artificielle peut coexister avec la créativité humaine pour former un nouveau domaine artistique. On passe y faire un tour ? Cette page peut contenir des éléments assistés par IA, plus d’information ici.
Le Goethe-Institut de Paris vous invite à découvrir sa nouvelle exposition gratuite, intitulée The Next Renaissance – Le Goût de l'Invisible, du 13 mai au 27 août 2024. Explorez comment l'art, la technologie et la science se rencontrent pour transformer notre perception du monde. Une exposition qui promet une immersion dans les œuvres avant-gardistes, redéfinissant les frontières entre les disciplines artistiques et scientifiques. Vernissage le 13 mai à 19h. Quand l'art et les nouvelles technologies se rencontrent... Le Goethe-Institut de Paris se transforme en un espace de réflexion et d'innovation artistique avec l'exposition gratuite The Next Renaissance – Le Goût de l'Invisible, à découvrir du 13 mai au 27 août 2024. Une manifestation qui invite les curieux et les passionnés d'art à plonger dans une ère nouvelle où art, technologie et science fusionnent pour révéler ce qui demeure habituellement invisible. Conçue par le ZKM Karlsruhe en Allemagne, cette exposition est non seulement un hommage à Peter Weibel et à son projet "Renaissance 3.0", mais elle pose également les jalons d'un futur artistique révolutionnaire. L'exposition puise dans les œuvres d'art initialement présentées à Karlsruhe et y ajoute une sélection spécialement adaptée au contexte parisien. Les visiteurs peuvent découvrir des pièces telles que les "Architectures Imaginaires" d’Otto Beckman, qui interrogent l'évolution de l'art à travers le prisme des technologies avancées. Des œuvres comme "93% Human" de Helen Pynor offrent une méditation profonde sur le vivant, tandis que "METABOLICA Camp" de Thomas Feuerstein entrelace directement la science et l'histoire de l'art avec des éléments de science-fiction. Ces œuvres illustrent parfaitement l'idée de transcender les conventions artistiques pour explorer de nouvelles forces créatives et sensibilités. Au-delà de son aspect artistique, The Next Renaissance est un carrefour d'innovation culturelle et scientifique. Cette exposition illustre comment la collaboration entre l'art et la science peut engendrer des changements profonds, poussant notre société à repenser son avenir. En incarnant une "renaissance 3.0", elle s'inspire des bouleversements de la Renaissance italienne pour stimuler une révolution dans notre compréhension et interaction avec le monde. Le Goethe-Institut, en collaboration avec l’EIT Culture & Creativity et le MSC, offre ainsi une plateforme unique pour les acteurs du changement qui aspirent à redéfinir les frontières entre les disciplines culturelles et scientifiques. Avec la participation d'artistes internationaux tels que Rafael Lozano-Hemmer, Manfred P. Kage et Joel Ong, The Next Renaissance – Le Goût de l'Invisible est une expérience incontournable pour quiconque s'intéresse à la manière dont l'art peut remodeler notre réalité. L'occasion également de voir comment l'art médiatique scientifique peut ouvrir de nouvelles perspectives et influencer notre société de façon durable. Cette page peut contenir des éléments assistés par IA, plus d’information ici.
L'IA et l'art s'entremêlent au Grand Palais Immersif à Paris avec Artificial Dreams, une exposition-performance mettant à l'honneur des oeuvres assistées par l'intelligence artificielle qui nous attend du 16 mai au 8 juin 2024. L'Intelligence Artificielle dans le monde l'art, c'est ce qui nous attend à Paris, au Grand Palais Immersif, avec une exposition-performance. Artificial Dream nous entraine au coeur de l'art numérique avec des oeuvres dont la réalisation a été assistée par l'IA. Le rendez-vous nous est donné tous les jeudis, vendredis et samedis soirs, du 16 mai au 8 juin 2024, pour aller à la découverte des créations de 12 artistes, studios et collectifs internationaux. À l'heure où les outils IA se multiplient, cette révolution technologique est redoutée par les uns, adulée par d'autres. Tour à tour source de craintes et d'opportunités, l'Intelligence Artificielle s'étend et montre l'impact qu'elle peut avoir sur différents aspects de la société, qu'il s'agisse des réseaux sociaux, du domaine médical, de l'information ou encore de l'éducation. Et quid du monde des arts ? L'IA menace-t-elle la création ou peut-elle permettre d'en repousser les limites ?L'exposition Artificial Dream devrait ainsi nous faire la démonstration de ce que peut permettre l'intelligence artificielle lorsqu'elle est au service de l'imaginaire. Au casting de ce rendez-vous onirique on retrouve les artistes, collectifs et studios Markos Kay, Andy Thomas, Tryphème & Ulysse Lefort, Ryoichi Kurokawa, IMMERSIVE ARTS SPACE/ZHdK, Mots, Daito Manabe, MSHR, Sabrina Ratté, Justine Emard, Visual System, Emi Kusano, Iconem et Niceaunties. Cette exposition qui se déroule en nocturne promet une " projection immersive spectaculaire" qui nous attend du côté de la grande salle, ainsi qu'un parcours d'installations qui nous attend dans les étages. Plusieurs événements lives, performances, conférences et table-rondes sont également prévues lors de ces soirées au coeur de rêves artificiels.
Le Centre Culturel Coréen vous propose un tour d’horizon passionnant et ludique de la Corée des jeux, du 18e siècle à nos jours, des jouets anciens aux jeux vidéos, dans une exposition gratuite du 24 mai au 5 octobre 2024 ! Dans sa nouvelle exposition gratuite, le Centre Culturel Coréen plonge les visiteurs dans le monde du divertissement coréen, à travers toutes les formes de jeux existantes, du 18e siècle à aujourd'hui, l'occasion d'explorer tout ce que peut signifier le terme "jeux", du 24 mai au 5 octobre 2024 ! Vieux de plusieurs millénaires, jeux et jouets mêlent imagination, stratégie et activité physique, et passionnent tous les âges, en tissant du lien et en apportant du plaisir. Au coeur de la péninsule coréenne, certains divertissements étaient autrefois réservés à la noblesse ! Divisée en trois parties représentant le passé, le présent et le futur, l'exposition nous plonge d'abord dans la tradition, avec des reproductions et animations digitales de peinture anciennes, datant du 18e siècle, où l'on voit de jeunes nobles coréens s’adonnant à diverses distractions en bonne compagnie. Des vidéos animées, des jeux interactifs, des reproductions de scènes de jeux folkloriques ou des réinterprétations de jeux traditionnels comme le cerf-volant viennent compléter ce pan de la culture coréenne.
Rasa - littéralement "sève" - est un concept fondamental qui gouverne toute la théorie esthétique de l’expression des sentiments dans les arts classiques de la performance en Inde. Depuis 2015, Rasa présente le répertoire traditionnel des Rāgas et Tālas, et le duo est aujourd’hui concidéré comme une référence en Europe dans l’interprétation et l’enseignement de la musique classique de l’Inde du Nord. Rasa s’est produit dans des centaines de concerts en Europe et dans le monde dans des lieux prestigieux tels que l'Auditorium du Musée Rietberg de Zurich (Suisse), le Festival "les Sacrées Journées" de Strasbourg, l’Auditorium du Musée des Confluences à Lyon, le National Museum of Ethnology de Leiden (Pays-Bas), la Bibliothèque Vallicelliana de Rome (ISAS - Italie), l'Institut de France à Bucharest (Namaste India - Roumanie), le Musée des Arts Asiatiques de Nice, ou encore l'AMR de Genève, le Festival "Jardin des ADEM" à Genève (concert radiodiffusé retransmis sur la RTS Suisse)... Rasa possèdent deux LP à son actif - "Rasa" (2015), "Mishra Ragas" (2019). Rasa propose régulièrement des masterclass et ateliers pédagogiques en conservatoire nationaux et régionaux, et des concerts commentés dans de nombreuses médiathèques en France et en Europe. Toujours à la recherche d'horizons nouveaux, Rasa a aussi initié de nombreuses expériences autour de la musique et des arts traditionnels de l’Inde, à travers des collaborations qui ont débouché sur des représentations ou des enregistrements. En 2021, Confluence - Concerto pour sitar, tabla et orchestre à cordes, composé par N. Delaigue - a été créé au Kraznoyarsk Philharmonic Concert Hall (Russie) sous la direction de Rasa et d'Igor Polesitsky et est depuis proposé à de nombreux ensembles à cordes en Europe. Nicolas Delaigue au Sitar, et Nihar Mehta au Tabla interpretent la riche tradition de la musique d'Inde du nord - Rāgas et Tālas - dans des genres classiques et semi-classiques. Le sitar est le luth emblématique de la musique classique d'Inde du nord et le tabla est la percussion traditionnelle la plus populaire en Inde, tant dans la musique savante que populaire. Le temps d'un concert, les spectateurs goûteront un moment à chaque fois unique et improvisé. Les émotions, les couleurs et les sensations les entraîneront alors dans une danse de l'esprit, se mêlant à une expérience spirituelle et extatique... Réservation obligatoire. Paiement sur place (espèces ou chèque). Tarifs : 17€ / 15€ (tarifs Ville de Paris) Evénement en partenariat avec l'Ambassade d'Inde en France et l'association Saptak India.
Le Petit Palais met ses collections permanentes à l'honneur, et relie sport et art avec une exposition inédite : découvrez gratuitement "Le corps en mouvement" du 15 mai au 17 novembre 2024. Le Petit Palais se met à l'heure des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ! Le musée des Beaux-Arts présente sa nouvelle exposition, Le corps en mouvement, du 15 mai au 17 novembre 2024. Ce parcours inédit mêle sport et art, grâce à la participation de plusieurs "art-thlètes", qui nous parlent de leur sport à travers les collections du Petit Palais. Cette exposition est donc constituée de 50 œuvres : peintures, sculptures, objets anciens, dessins et estampes évoquent les liens entre l'art, le sport, et les mouvements du corps. Des interviews d'athlètes complètent cette sélection. Le parcours évoque les couleurs de l'olympisme, et est divisé en sept chapitres. On commence en Grèce antique, aux premiers Jeux, avec des œuvres qui illustrent les sports de l'époque : lancer de javelot, de disque, course... Ensuite, c'est le corps qui est étudié, le corps du héros, la musculature du sportif, les subtilités de l'anatomie humaine qui se dévoilent dans des peintures, des dessins et des croquis d'artistes, qui ont analysé ce corps dans ses moindres détails. L'exposition accorde une place particulière la danse, et aux nombreuses œuvres que cette activité a inspiré aux artistes. Peintres et sculpteurs ont tenté d'immortaliser ces mouvements plein de grâce, cette étincelle de beauté qui prend vie sur les parquets de danse, et sur les toiles des créateurs. Figer le mouvement sans l'éteindre, c'est toute la difficulté du défi que les sculpteurs ont souhaité relever dans la suite du parcours. Un défi hautement compliqué, mais pas impossible, comme le montrent les œuvres exposées. Le Petit Palais évoque aussi l'aspect social du sport, avec l'émancipation des femmes et le contrôle de leurs corps par le sport et la compétition. Les enfants aussi sont de la partie : sur les œuvres des artistes, on les voit s'amuser et se dépenser avec les jeux et sports de leur temps. On termine cette aventure chronologique avec les Jeux modernes, les sports qui se démocratisent au XXe siècle, et les pratiques d'aujourd'hui. Une longue épopée qui nous entraîne à la rencontre de plusieurs athlètes olympiques et paralympiques, qui expliquent en vidéo l'importance de leur sport, et la place du corps dans cette discipline. Tout au long du parcours, on peut admirer les créations de grands artistes, tels que Rembrandt, Dürer, Léon Comerre, Youriévitch... Des artistes d'époques, de style, de pays différents, réunis dans cette exposition inédite à découvrir au Petit Palais.
Tous les enfants les connaissent : ces Drôles de petites bêtes sont les amis des plus petits depuis près de 30 ans. La galerie Gallimard met Antoon Krings et ses créations à l'honneur dans une exposition gratuite à voir du 24 mai au 13 juillet 2024. Mireille l'abeille, Léon le bourdon, Marie la fourmi, Loulou le pou... Tous ces petits personnages que vous connaissez bien sont à l'honneur à la galerie Gallimard, du 24 mai au 13 juillet 2024. Dans une exposition gratuite, le lieu d'art nous incite à replonger en enfance, en donnant la part belle à ces créatures qui ont enchanté de nombreux enfants. Après son exposition consacrée à Martine, la galerie Gallimard se tourne vers d'autres héros de nos jeunes années. La galerie organise ainsi l'exposition Les drôles de petites bêtes d'Antoon Krings, dans son espace situé dans le 7e arrondissement de Paris. Le parcours met en lumière ces célèbres personnages qui sont apparus en 1994 dans les albums illustrés pour enfants, et qui ont pris vie dans la série animée diffusée en 2001. L'exposition rassemble 30 ans d'histoires, de personnages, d'imagination à travers divers dessins et croquis de l'artiste. Les petits visiteurs comme les grands devraient apprécier ces œuvres qui retracent l'évolution de cette série, la création de chaque personnage emblématique. C'est l'occasion de redécouvrir des personnages oubliés, et de mettre en lumière la littérature enfantine, bien plus complexe qu'il n'y paraît. Une jolie exposition à voir gratuitement en famille pendant ces beaux jours ! Et après votre visite, pourquoi ne pas aller dans un parc ou un jardin de la capitale, pour tenter d'apercevoir de drôles de petites bêtes ?
Orchestre : Orchestre Hélios Direction : Matthieu Cabanes Chœur : Hélios Éphémère Le Requiem de Verdi, un « opéra de la mort » ? Le 22 mai 1873, le poète Alessandro Manzoni meurt. Verdi est bouleversé par la disparition du poète, à qui il avait adressé une dédicace en 1867 « je vous estime et vous vénère autant qu’on peut estimer et vénérer sur cette terre, et comme homme et comme incarnant le véritable honneur de notre patrie tourmentée ». Ainsi le compositeur républicain écrit-il dès le lendemain à son éditeur « je suis profondément affligé par la mort de ce Grand Homme. Peut-être, après avoir pesé et réfléchi mes forces, vous proposerai-je quelque chose pour honorer sa mémoire. ». Le 22 mai 1874 a lieu la création de la Messa da Requiem en l’église San-Marco de Milan, exécution ne nécessitant pas moins de cent-vingt choristes, cent instrumentistes et un quatuor vocal, le tout sous la baguette exigeante de Verdi. Si la majorité des critiques et l’ensemble du public semblent apprécier l’œuvre de Verdi, certaines lui reproche de recourir à un langage musical relevant de l’opéra pour une œuvre religieuse, rapprochant son Requiem d’un « opéra de la mort ». Pour autant, cette théâtralité fit le bonheur de certains, à l’image de Bizet : « quand un tempérament passionné, violent, brutal même, quand un Verdi dote l’art d’une œuvre vivante et forte, pétrie d’or et de boue, de fiel et de sang, n’allons pas lui dire froidement : ‘Mais, cher Monsieur, cela manque de goût, cela n’est pas distingué !’ Est-ce que Michel-Ange, Homère, Dante, Shakespeare, Beethoven, Cervantès et Rabelais sont distingués ? ». Dynamique et éclectique, l’orchestre Hélios s’est imposé depuis sa création en 2014. Son directeur artistique, Paul Savalle, favorise l’insertion professionnelle des jeunes musiciens par la pratique d’orchestre. Ainsi, de jeunes diplômés se mêlent aux musiciens d’orchestre, aux chefs et aux solistes expérimentés, dans des conditions de travail optimales. De la musique baroque à la musique contemporaine, les programmes sont variés. Quant au répertoire, il est à la fois symphonique et choral, l’orchestre s’associant aux chœurs départementaux et régionaux. Grâce à la collaboration de différents chefs, les musiciens abordent un répertoire très riche en élargissant leur palette d’interprétation. Ils sont tous issus des grands conservatoires français, certains appartenant à un orchestre national. Du quatuor à cordes à l’orchestre symphonique, en passant par l’ensemble de cuivres, l’orchestre élargit toujours son audience en modulant sa composition. La formation « cordes » se produit dans des endroits pittoresques qui ne sauraient accueillir un orchestre symphonique, ce qui permet au public de découvrir un patrimoine architectural très riche. En somme, grâce à sa formation à géométrie variable, l’orchestre Hélios aborde le répertoire le plus large avec une curiosité passionnée.
Depuis la nuit des temps, la course est utilisée pour des questions pratiques, et notamment comme porteuse de message, comme l'évoque le Musée de la Poste dans sa nouvelle exposition, qui aura lieu pendant les Jeux Olympiques ! Le musée de la Poste se met aux couleurs des Jeux Olympiques de Paris 2024, avec une exposition autour de la course et du marathon, du 15 mai au 15 septembre 2024. Le marathon, en tant que discipline olympique, a été inventé par l’académicien Michel Breal, ami de Pierre de Coubertin, pour les premiers Jeux Olympiques modernes à Athènes en 1896. Elle s’inspire de la légende du coureur de Marathon, l'ancêtre du facteur, en 490 av. J.-C !