********** English **********
Come and discover the work of Guillaume Corneille (1922-2010), a prolific artist
and extraordinary colourist. Throughout his life, Corneille sought joy
everywhere: he exalted it in the luxuriance of nature and in various parts of
the world, and also alongside his friends and the artists who fascinated him, or
in homage to the beauty of women.
The exhibition allows you to experience all the creative periods of the artist,
for whom printmaking was a constant practice. Enriched with over 150 works, the
journey will thrill you with the diversity of his approaches, the constancy of
his energy, his poetry, his relationship with animal life, and everything that
makes up the splendour of the world. He is one of the greatest colourists of the
art of the second half of the 20th century, from his COBRA years to his
admiration for Van Gogh—who was like him a Dutchman settled to Auvers-sur-Oise.
This special exhibition is designed with the valuable assistance of the
Guillaume Corneille Foundation.
********** Français **********
Découvrez l’œuvre de Guillaume Corneille (1922-2010) artiste prolifique et
coloriste hors norme. Toute sa vie durant, Corneille cherche partout la joie :
il l’exalte dans la luxuriance de la nature, un peu partout dans le monde mais
aussi aux côtés de ses amis et des artistes qui l’ont fasciné ou dans l’hommage
rendu à la beauté des femmes.
L’exposition vous permet de vivre toutes les périodes créatives de l’artiste
pour qui l’estampe est une pratique constante. Riche de plus de 150 œuvres, le
parcours vous enthousiasmera par la diversité de ses approches, la constance de
son énergie, sa poésie, sa relation à la vie animale et de tout ce qui fait la
splendeur du monde. Il est l’un des plus grands coloristes de l’Art de la
seconde moitié du XXe siècle et ce, dès ses années COBRA jusqu’à son admiration
pour Van Gogh, comme lui hollandais installé à Auvers‑sur‑Oise.
Cette exposition événement est conçue avec l’aide précieuse de la Fondation
Guillaume Corneille.
********** Nederlands **********
Maak kennis met het werk van Guillaume Corneille (1922-2010), vruchtbaar
kunstenaar en buitengewoon colorist. Zijn leven lang ging Corneille overal op
zoek naar vreugde: hij verheerlijkte ze in de weelderige natuur, overal ter
wereld, maar ook aan de zijde van zijn vrienden en van de kunstenaars die hem
fascineerden, of in zijn eerbetoon aan de schoonheid van de vrouw.
De tentoonstelling gunt je een blik op alle creatieve periodes van de kunstenaar
die tal van gedrukte prenten uitgaf. Het wordt een betoverende reis langs meer
dan 150 werken, stuk voor stuk getuigen van verschillende benaderingen, een
nooit tanende energie, een rijke poëzie en een liefde voor dieren en voor alle
pracht die de wereld te bieden heeft. Corneille was een van de grootste
coloristen van de tweede helft van de 20e eeuw, van zijn COBRA-jaren tot zijn
bewondering voor Van Gogh, net als hijzelf een Nederlander die woonde in
Auvers-sur-Oise.
Deze bijzondere tentoonstelling kwam tot stand met de kostbare hulp van de
Fondation Guillaume Corneille.
![Event](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fculturius-prod-web-app-photo-cache-s3.s3.eu-west-1.amazonaws.com%2Fphoto_original_filter%2F66605f41a78b9499082779.jpeg&w=3840&q=75)
Marie'ART
18mei
-22september
Chaussée De Mariemont 100, 7140 Morlanwelz, Hainaut, Belgium
Description
Du 18 mai au 22
septembre, l’art contemporain s’invite au cœur du Domaine & Musée royal de
Mariemont avec son parcours « Marie’ART ». Un nouveau rendez-vous
entre nature & culture à ne pas manquer !
Pour cette
première édition, Mariemont expose sept artistes belges et
internationaux : Myriam Louyest (BE), Mieke Smet (BE),
Elparo (FR), Chloé Coomans et Catho Hensmans (BE), Daniele del
Grande (IT), Phayam Productions (FR-ES)
et Jérôme Malevez (BE). Leurs œuvres sont
des réflexions artistiques et poétiques sur les enjeux de notre société,
abordant des thèmes tels que notre rapport à la nature et à l’environnement, le
climat, l’inclusion, l’histoire et le patrimoine. Chacun de
ces artistes, s’imprègne, le temps d’une exposition éphémère, une aire du
Domaine, qu'il soit bâti, aquatique ou arboricole.
Avec Marie’ART, Mariemont offre à ces artistes
un nouveau terrain d’expression dans un lieu d’exception. Mariemont
consolide ainsi son identité de lieu à la croisée des époques et des
cultures, tout en affirmant son soutien à la création contemporaine,
à l’instar de celui donné en son temps par Raoul Warocqué. Les œuvres
d’artistes du 19e
et du début du 20e
siècles tels que
Meunier, Rousseaux, Lambeau ou Devresse, côtoient ainsi harmonieusement, dans
un même écrin de nature, celles du 21e
siècle.
Sculpture
Date info
Du 18/05/2024 au 22/09/2024
Tickets
Info:
Gratuit
Info & Reservation
1 Picture
Suggested events
Nous aurons la chance d’accueillir lors du vernissage le délégué général aux
droits de l’enfant, Solayman Laqdim qui inaugurera cette nouvelle exposition
d'enfants.
Apres « HAB(R)ITER ou si bien chez soi » ( 2022), « MANGER ! ? Regarde dans ton
assiette », en cette année 2023-24 nous explorons une troisième thématique
essentielle: « S’AIMER. Un cœur qui bat…pas que pour soi ».
Bloquer la date du 28 juin à 19h.
Au Centre culturel de Tubize
Bruno Robbe, imprimeur lithographe et éditeur d’art installé à Frameries, est
complice de Mars depuis de nombreuses années. Dans son atelier, il accueille de
nombreux artistes belges et étrangers de renommée internationale. Retenons
notamment les collaborations récentes avec ses amis Bertrand Belin et Rodolphe
Burger, venus également fouler les planches de notre scène montoise. C’est
précisément dans ce contexte pluridisciplinaire que nous confions cette carte
blanche à notre hôte.
— Dès 17h | Gratuit sans réservation
UNE EXPO
Une sélection parmi les collections de l’atelier : Bertrand Belin, Boris
Beaucarne, Adel Abdessemed, Charley Case, Raphaël Decoster, Peter Downsbrough,
Édith Dekyndt, Ann Veronica Janssens, Michel François, François Curlet,
Priscilla Beccari, Rémy Hans, Éric Lambé, Bruno Vande Graaf…
— 18h + 19h + 20h | Gratuit sans réservation
DES PROJECTIONS
Bruno Robbe nous partage quelques coups de cœur cinématographiques à travers la
programmation de plusieurs courts et moyens métrages réalisés par des artistes
aux frontières des arts plastiques et du cinéma. Une heure de chocs visuels
proposée dans la salle des Arbalestriers transformée pour l’occasion en cinéma.
Au programme : Les incontournables Patar et Aubier et quelques anciens Panique
Au village, un conceptuel spaghetti avec Jonathan Livingston de François Curlet
et en toute première wallonne le déjà culte La main du Malin inspiré de La Main
du Diable de Maurice Tourneur (1943) réalisé par les artistes visuels Emmanuel
De Meulemeester et Daniel Daniel Lannoy.
— Dès 21h | 18/15/10€
DES CONCERTS
DOGBOWL
Dogbowl, de son vrai nom Stephen Tunney, est un artiste new yorkais
multifacette, explorant la musique, l’écriture et la peinture. Il est rare de le
voir sur nos scènes européennes… Ne manquez pas sa musique excentrique mêlant
rock indépendant, folk et pop !
FRANÇOIZ BREUT
Sur des airs pop et décomplexés, l’artiste fonctionne à l’instinct, se déplaçant
au gré des images et des rencontres musicales qui décorent un cabinet de
curiosités à l’imaginaire imprévisible où les chansons répondent constamment à
l’appel du cœur.
TURFU
Duo composé de Matthieu Souchet à la batterie, et Raphaël Decoster (exposé
actuellement au Musée des Beaux-arts en parallèle de Rodin) à l’accordéon,
également habitué de l’atelier Bruno Robbe en tant que plasticien. Ce binôme
futuriste relève avec une simplicité déconcertante le pari de mêler les rythmes
dansants de la boîte à frissons et les répétitions abstraites de l’électronique
pour aboutir à une transe hypnotique à la fois brute et festive.
Dans le cadre du Festival au carré
[https://surmars.be/evenement/festival-au-carre-2/?highlight=festival%20au%20carré],
organisé du 28 juin au 7 juillet à Mons.
Le MACS présente la première rétrospective consacrée à l'artiste vidéaste Ariane
Loze (née en 1988), dont le travail s'articule autour d’une réflexion sur la
grammaire du langage cinématographique et les mobiles narratifs qui définissent
les rapports entre les personnages et leur identité.
Le MACS consacre une exposition à l'artiste irlandaise Orla Barry (née en 1969).
Celle-ci partage sa vie entre son activité de bergère en Irlande et la poursuite
de sa pratique artistique. Mêlant récit autobiographique, fiction et histoire
orale, l’exposition racontera les interactions tenues entre la terre,
l'agriculture, l'homme et l'animal.
Exposition photos de Jean-Marie Huet et Alexandra Daoust
Pour cette exposition monographique d’envergure, Alain Bornain (Genappe, 1965)
investit la salle Pierre Dupont de travaux anciens et nouveaux, l’ensemble
retrace son cheminement artistique des 25 dernières années.Actif depuis le
milieu des années 1990 et entretenant un rapport très actuel à l’image (aux
images), Alain Bornain ne s’est jamais cantonné à une seule catégorie plastique,
ni à un sujet unique. Par des moyens variés (peintures sur toile ou objets,
installations, dessins, parfois sur post-it ou papier à imprimante), l’artiste
évoque sans détours le rapport à la vie, à la mort, aux origines, à la mémoire,
à l’effacement, à la disparition, à la transmission ou à l’héritage. Son travail
n’esquive toutefois pas une dimension autobiographique, ni les préoccupations
propres au champ de l'art et leur inscription dans un système de références
picturales, en réactualisant certains thèmes historiques comme, par exemple,
celui de la Vanité.Qu’il s’agisse des séries Blackboards, Greyboards ou
Whiteboards – des toiles peintes à la manière de tableaux d'école –, ou de
portraits que l’artiste effectue au départ de photos (une nouveauté), les œuvres
d’Alain Bornain jouent habilement sur la confusion entre une image et son
support. Depuis toujours, un même procédé s’impose : celui d’explorer toutes les
potentialités qu’offrent les relations complexes que tissent la peinture et
l’écriture. Tandis que certaines toiles font la part belle à l’effacement du
sujet représenté, d’autres voient les mots et les chiffres s’entremêler,
suggérant des préoccupations plus larges qui dépassent le strict cadre de l’art.
Là réside sans doute toute l’ambivalence des œuvres d’Alain Bornain ; des œuvres
qui peuvent aussi bien se comprendre comme l’imitatio précise d’un objet ou d’un
sujet, porteurs de significations spécifiques, que comme un exercice pictural
qui consigne toutes les possibilités plastiques offertes par la
peinture.____Commissaire : Pierre-Olivier Rollin
Pour cette exposition monographique d’envergure, Alain Bornain (Genappe, 1965)
investit la salle Pierre Dupont de travaux anciens et nouveaux, l’ensemble
retrace son cheminement artistique des vingt-cinq dernières années.
Actif depuis le milieu des années 1990 et entretenant un rapport très actuel à
l’image (aux images), Alain Bornain ne s’est jamais cantonné à une seule
catégorie plastique, ni à un sujet unique. Par des moyens variés (peintures sur
toile ou objets, installations, dessins, parfois sur post-it ou papier à
imprimante), l’artiste évoque sans détours le rapport à la vie, à la mort, aux
origines, à la mémoire, à l’effacement, à la disparition, à la transmission ou à
l’héritage. Son travail n’esquive toutefois pas une dimension autobiographique,
ni les préoccupations propres au champ de l'art et leur inscription dans un
système de références picturales, en réactualisant certains thèmes historiques
comme, par exemple, celui de la Vanité.
Qu’il s’agisse des séries Blackboards, Greyboards ou Whiteboards – des toiles
peintes à la manière de tableaux d'école –, ou de portraits que l’artiste
effectue au départ de photos (une nouveauté), les œuvres d’Alain Bornain jouent
habilement sur la confusion entre une image et son support. Depuis toujours, un
même procédé s’impose : celui d’explorer toutes les potentialités qu’offrent les
relations complexes que tissent la peinture et l’écriture. Tandis que certaines
toiles font la part belle à l’effacement du sujet représenté, d’autres voient
les mots et les chiffres s’entremêler, suggérant des préoccupations plus larges
qui dépassent le strict cadre de l’art. Là réside sans doute toute l’ambivalence
des œuvres d’Alain Bornain ; des œuvres qui peuvent aussi bien se comprendre
comme l’imitatio précise d’un objet ou d’un sujet, porteurs de significations
spécifiques, que comme un exercice pictural qui consigne toutes les possibilités
plastiques offertes par la peinture.
____
Commissaire : Pierre-Olivier Rollin
Pour la première exposition du cycle "Carte blanche", le BPS22 a sollicité le
critique d’art et commissaire d’exposition Claude Lorent (Charleroi, 1943).
Celui-ci a choisi de retracer l’itinéraire pictural d'Éric Fourez (Tournai,
1946) qui s’étend de 1974 à nos jours.
Dès les années 1970, l’artiste réalise des petites peintures d’inspiration
surréaliste et littéraire dont ne subsistent que deux exemplaires, témoins d’une
influence rapidement abandonnée. Sa pratique artistique change alors rapidement.
Attiré par l’hyperréalisme à base de photographie, il s’en distingue d’emblée en
optant pour une peinture à tonalité monochrome bleue, légère et lumineuse. Ses
sujets de prédilection sont les vagues et des vues de la mer du Nord ; elles
évoquent l’ailleurs, le voyage, l’évasion. Ce sont des rochers à Ploumanach, des
autoroutes, des aéroports, des cabines de plage… et bientôt les premières traces
de pas dans le sable. En 1984, ses toiles passent au gris, puis s’estompent
légèrement et, dès 1986, le blanc s’impose. Le sujet devient trace, la
figuration devient allusive et semble parfois se dissoudre dans l’abstraction.
Pour Claude Lorent, l’itinéraire est remarquable : "Depuis, selon un processus
créatif invariable, inlassablement, résolument, Éric Fourez peint des paysages
marins fascinants, des bords de plages ravinés, creusés, modelés par le flux, le
reflux, le ressac, par la puissance ou la douceur des vagues qui vont, viennent,
se retirent et reviennent. Qui meurent sur le sable avant de remonter à
l’assaut, plus déterminées et plus vivantes que jamais.
Hymne à la vie et à la nature, images du destin, vanités autant que paysages,
ces peintures de l’espace infini et de la blancheur, silencieuses, solitaires,
évocation du passage du temps, de la fragilité des êtres et des choses, de
l’éphémère et du combat contre l’inéluctable effacement jusqu’à la disparition,
se déclinent en toutes tailles, en tous formats, invitent à regarder et
réfléchir, à vivre l’enchantement, à méditer, à prendre conscience de soi, de
notre terre à respecter et de l’univers incommensurable."
Première grande rétrospective muséale de l’artiste, l’exposition rassemblera
plus d’une cinquantaine de peintures sur toile, de formats intimes à des œuvres
de 4,2 m x 2 m, ainsi que des documents. À cette occasion, Éric Fourez rend
aussi hommage à ses amis artistes, avec des œuvres de Gabriel Belgeonne, Pierre
Courtois, Gaston De Mey, Jephan de Villiers, Patricia Dopchie, Francis
Dusépulchre, Jean-Michel François, Jack Keguenne, André Lambotte, Michel
Mineur, Baudouin Oosterlynck et Guy Vandenbranden.
Éric Fourez
********** Français **********
Pour cette exposition à Bruxelles, en la Galerie Sablon d’Art, l’accent est mis
sur le caractère
fondamentalement rabelaisien, comique et truculent, parfois même cynique, de
l’artiste. Parfois proche
de la caricature ou de la bande dessinée, sa foisonnante production fournit un
corpus cohérent pouvant
s’adapter à la riche histoire de Bruxelles et de sa culture de l’humour, du plus
coloré au plus noir.
Sculptures, dessins, peintures, gravures, céramiques, tous les mediums ‘‘de la
main’’ sont convoqués
dans un geste précis, rapide, incisif, qui dit beaucoup de la fragile humanité
et de son bestiaire élargi aux
frontières de l’animalité…
Est-ce que le comique peut véritablement dialoguer avec l’art ? Le grotesque
est-il compatible avec le propos artistique ? L’esprit de la caricature et de la
bande-dessinée est-il
vraiment capable de nous amener à nous intéresser à ces œuvres, souvent
considérées comme mineures
? Autant de questions, naturellement ouvertes, abordées à travers cette
présentation, qui permettront
de découvrir un talent unique, libre et indépendant, sur la scène de l’art
contemporain francophone.
********** Nederlands **********
Voor deze tentoonstelling in Brussel, in de Galerie Sablon d'Art, ligt de nadruk
op het fundamenteel
Rabelaisiaanse, komische en vechtlustige, soms zelfs cynische karakter van de
kunstenaar. Zijn
overvloedige oeuvre, dat soms dicht aanleunt bij karikaturen of stripverhalen,
biedt een coherent corpus
dat kan worden aangepast aan de rijke geschiedenis van Brussel en zijn cultuur
van humor, van de meest
kleurrijke tot de zwartste. Sculpturen, tekeningen, schilderijen, gravures,
keramiek - alle media 'van de
hand' worden opgeroepen in een precies, snel, scherp gebaar dat veel zegt over
de kwetsbare mensheid
en haar bestiarium dat zich uitstrekt tot aan de grenzen van de dierlijkheid...
Kan komedie echt een
dialoog aangaan met kunst? Is het groteske verenigbaar met het artistieke doel?
Kan de geest van de
karikatuur en het stripverhaal ons echt inspireren om ons te interesseren voor
deze werken, die vaak als
minder belangrijk worden beschouwd? Dit zijn slechts enkele van de natuurlijk
open vragen die aan bod
komen in deze presentatie, die ons in staat zal stellen een uniek, vrij en
onafhankelijk talent van de
hedendaagse Franstalige kunstscène te ontdekken.