Artiste contemporain d’origine néerlandaise, Levi van Veluw vous propose de
venir découvrir son monde intérieur lors d’une exposition personnelle intitulée
« We do not remember ». C’est à découvrir gratuitement à la galerie Les Filles
du Calvaire à Paris du jeudi 2 mai au samedi 8 juin 2024.
Levi van Veluw, vous connaissez ? Artiste contemporain et pluridisciplinaire,
Levi van Veluw est à l’origine de plusieurs œuvres comprenant des photographies,
des vidéos, des sculptures, des installations ou encore des dessins. Né en 1985,
l’artiste néerlandais a déjà reçu plusieurs prix dont celui du photographe de
l'année aux IPA International Photo Awards aux États-Unis, ainsi que le prix du
public De Volkskrant Beeldende Kunst prijs au Stedelijk Museum Schiedam.
Ce printemps, la galerie Les Filles du Calvaire lui offre sa première exposition
personnelle à Paris. A découvrir dans le 3e arrondissement de la capitale du
jeudi 2 mai au samedi 8 juin 2024, cet événement artistique entend plonger le
visiteur dans le monde intérieur de Levi van Veluw, retranscrit à travers des
installations monumentales et insolites ainsi que des sculptures intimistes.
Avec cette exposition gratuite, intitulée "We do not remember", Levi van Veluw
entend surprendre les passants en transformant la vitrine de la galerie en une
œuvre d'art, réalisée à partir de 120 répliques de sa propre effigie.Un peu plus
loin dans la galerie Les Filles du Calvaire, au centre plus exactement, Levi van
Veluw a imaginé une installation monumentale prenant la forme d’un objet
cylindrique de 6 mètres de haut et traversant les deux étages de la galerie. Sur
les murs de cette pièce, des étagères dévoilent des centaines de têtes, du haut
jusqu'en bas.
Outre ces deux installations insolites, Levi van Veluw compte également exposer
des sculptures, des dessins ou encore des films autobiographiques, directement
inspirés de ses souvenirs d'enfance. À travers ses différentes œuvres, qui
remettent en question notre logique humaine, Levi Van Veluw interpelle et nous
invite à nous interroger notamment sur l’obsession du contrôle et la recherche
d’infini.
Rendez-vous du 2 mai au 8 juin 2024 à la Galerie Les Filles du Calvaire à Paris
pour découvrir ces œuvres et installations signées Levi van Veluw.
Nicolas de Staël, l'exposition rétrospective à voir au musée d'Art moderne de Paris
Description
Peintre atypique, Nicolas de Staël est au cœur de la nouvelle exposition du musée d'Art moderne de Paris. La rétrospective est à découvrir du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024.
Peintre français d'origine russe, Nicolas de Staël n'en finit pas d'étonner les spécialistes de l'art. Durant les quinze années de sa carrière, l'artiste a réalisé pas moins de 1 120 tableaux, aux influences et aux styles très divers. Abstraction, expressionnisme, impressionnisme, naturalisme, fauvisme, cubisme, peinture de genre... L'artiste s'est essayé à tous les courants artistiques de son époque, montrant une constante évolution de son art et de son savoir-faire.
Le musée d'Art moderne de Paris nous invite à découvrir une grande rétrospective consacrée à ce peintre atypique. Cette exposition - la première du genre depuis 20 ans en France - rassemble plus de 200 tableaux, dessins, gravures et carnets. Nicolas de Staël se dévoile au fil de ce parcours riche et chronologique.
On admire donc quelques-unes des œuvres les plus connues de l'artiste, mais aussi des peintures très rarement montrées au public. Cette rétrospective se veut fidèle à l'art de Nicolas de Staël, en présentant de nombreuses études et recherches, qui montrent le processus de création de l'artiste.
Nicolas de Staël était un peintre voyageur, attiré par ces nombreuses scènes toujours changeantes du monde extérieur. Mer, match de football, portraits, natures mortes, fêtes populaires, nus, paysages : l'artiste puise son inspiration dans ce qui l'entoure.
Mais le peintre se démarque surtout par son usage des couleurs et de la lumière. Toiles sombres ou très lumineuses, couleurs intenses, accumulations de peinture, palettes bariolées... L'artiste expérimente, touche à toutes les techniques, s'approprie les usages. Une manière, pour lui, de conserver sa liberté.
Venez découvrir cette grande rétrospective, qui rend hommage à un artiste du XXe siècle tout à fait unique !
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Le Musée Maillol à Paris consacre une exposition inédite au photographe Andres
Serrano du 30 avril au 13 octobre 2024.
La photo comme vous ne l'avez jamais vue ! Le Musée Maillol à Paris, en
partenariat avec l'agence Tempora, vous invite à découvrir une exposition
consacrée à Andres Serrano, un artiste qui transcende le cadre de la
photographie traditionnelle, du 30 avril au 13 octobre 2024. À travers cette
exposition, Andres Serrano, qui se définit comme un "artiste avec un appareil
photo", offre un regard sans concession sur des thèmes tels que la religion, la
politique, et les clivages sociaux qui animent l'Amérique d'aujourd'hui.
Andres Serrano, maître dans l'art du portrait, mélange la culture classique,
particulièrement la peinture ancienne, avec les éléments de la pop culture
moderne pour créer des œuvres uniques. Ses photographies, bien que parfois
controversées, sont une réflexion sur l'individu contemporain et les
contradictions de la société américaine. L'exposition met en lumière cette
dualité, illustrée notamment par le phénomène Donald Trump, qui est devenu à la
fois un symptôme et un emblème de cette société schizophrène. L'œuvre de
Serrano, par sa nature souvent provocatrice, invite le spectateur à un
questionnement profond sur les tabous d'une Amérique puritaine.
Le Musée Maillol propose donc une exposition particulièrement révélatrice, avec
plus de 100 clichés emblématiques d'Andres Serrano. L'occasion pour les
visiteurs de découvrir des œuvres qui ont parfois suscité le débat et même le
vandalisme. Certaines pièces, considérées comme choquantes, seront présentées
dans un espace dédié, permettant ainsi une exploration complète et sans censure
de l'œuvre de l'artiste. Ne vous reste plus qu'à y faire un tour !
Cette page peut contenir des éléments assistés par IA, plus d’information ici.
"Timeshot" : voilà le nom de la toute première exposition solo de Saype à Paris
! Le célèbre land artiste français, dont les œuvres monumentales et éphémères
sont connues dans le monde entier, expose son travail à travers des
photographies et dessins à admirer au sein de la galerie Danysz du 26 avril au
15 juin 2024.
Si vous êtes un amoureux de Land Art, alors vous connaissez forcément l’artiste
français Guillaume Legros, plus connu sous le pseudo de Saype. Depuis 2015, le
land artiste dévoile sur les réseaux sociaux ses fascinantes et monumentales
œuvres éphémères, disséminées aux quatre coins du globe (Paris, Buenos Aires,
Liverpool, Genève, Turin, Istanbul, New York, Nairobi, Tokyo, Montréal, La
Plagne...).
Voilà bientôt 10 ans que Saype réalise ainsi des œuvres en noir et blanc et
grandeur nature à même le sol, principalement sur l’herbe, mais aussi parfois
sur la terre, le sable ou encore la neige. Objectif ? « Impacter les mentalités
sans impacter la nature » et, ce, grâce à une peinture dite "éco-responsable",
conçue essentiellement à base de craie et de charbon. « Ça m’a pris 3 ans de
recherche et développement et après 5 ans d'études environnementales » avait
expliqué l’artiste contemporain à nos confrères de France Info en 2023. Aussi,
ses œuvres, aussi poétiques qu’engagées, ont la particularité de s’effacer avec
la nature (herbe qui repousse) et la météo (pluie, orages...).
Il faut dire que le land artiste est du genre prolifique. Depuis 2015, Saype a
réalisé plus d’une cinquantaine d’œuvres, dont 19 autour de son fameux projet «
Beyond Walls ». Ce projet, qui a débuté en 2019 à Paris, dévoile des mains
entrelacées, qui se tendent, se serrent et s’unissent. Une œuvre engagée qui
veut avant tout faire passer un message positif et d’entraide à travers le
monde.
Un travail fascinant que la galerie Danysz a décidé de mettre à l’honneur ce
printemps en organisant la toute première exposition solo de Saype dans la
capitale. Intitulée « Timeshot », cette installation est à ne pas manquer du 26
avril au 15 juin 2024. Annoncée sur les trois niveaux de la galerie, cette
exposition entend témoigner des travaux de Saype à travers des photographies et
dessins du land artiste. Et comme l’entrée est libre, vous auriez vraiment tort
de vous en priver !
Pour couronner le tout, la galerie Danysz annonce un vernissage en présence de
Saype, prévu le jeudi 25 avril de 18h à 21h.
Que deviennent les bâtiments olympiques une fois les Jeux terminés ? La Maison
de la culture du Japon nous propose un voyage sur les traces de ces
infrastructures monumentales, avec l'exposition Kenzo Tange - Kengo Kuma,
l'héritage des Jeux de Tokyo, à voir du 2 mai au 29 juin 2024.
Pendant plusieurs semaines, les villes-hôtes des Jeux olympiques et
paralympiques vivent au rythme du sport, des célébrations, des touristes venus
en masse encourager leurs athlètes. Mais lorsque toutes les médailles ont été
distribuées, que reste-t-il de ces si grands événements ?
La Maison de la culture du Japon met en lumière le travail des architectes Kenzo
Tange et Kengo Kuma, les deux maîtres derrière les infrastructures sportives
construites pour les Jeux olympiques de Tokyo de 1964 et 2021. L'exposition
"L'héritage des Jeux de Tokyo" révèle les secrets de ces grands bâtiments, qui
commémorent les Jeux et accueillent les sportifs de demain.
Cette exposition, présentée du 2 mai au 29 juin 2024, mêle photographies, vidéo
et maquettes. On découvre ainsi ces infrastructures si spécifiques, qui ont
influencé l'architecture japonaise moderne, et on donné un nouveau visage aux
quartiers qu'elles ornent.
La Maison de la culture du Japon évoque également les liens que les deux
architectes entretiennent avec la France : les relations avec Le Corbusier et
Charlotte Perriand, le projet de Kengo Kuma pour la gare Saint-Denis Pleyel sont
illustrés à travers de nombreuses images, maquettes, photos et lettres.
À la veille des Jeux de Paris 2024, venez admirer le travail des deux
architectes qui ont œuvré pour les Jeux de Tokyo, et dont l'héritage est
aujourd'hui encore admiré. Une exposition gratuite à découvrir cet été à la
Maison de la culture du Japon !
La Gaité Lyrique vous invite à découvrir sa nouvelle exposition, Coalition, du
24 avril au 2 juin 2024. Au total, les oeuvres de cinquante artistes vous
attendent pour une immersion dans les liens entre création artistique et
engagement environnemental.
Quand l'art et l'écologie se rencontrent... La Gaîté Lyrique vous invite à
découvrir sa dernière exposition, intitulée Coalition, du 24 avril au 2 juin
2024. Célébrant le quinzième anniversaire de COAL, l'association de référence
pour l'art et l'écologie, l'exposition promet d'aiguiser nos sens et notre
conscience écologique. En rassemblant près de cinquante artistes issus de divers
horizons, cette grande exposition pluridisciplinaire vise à mettre en lumière la
richesse et la variété des démarches artistiques engagées pour l'environnement.
Dans le cadre de la Gaîté Lyrique, connue pour son engagement en faveur d'une
culture régénérative et collaborative, l'exposition incarne une vision partagée
par ses partenaires fondateurs tels qu'Arty Farty, ARTE, makesense, Singa, et
Actes Sud. Ce projet ambitieux s'ancre profondément dans l'idéal d'un lieu
culturel devant assumer non seulement une responsabilité artistique, mais
également sociale et économique. L'objectif ? Aller au-delà de la simple
réduction des impacts environnementaux pour véritablement générer un impact
positif, faisant de la Gaîté Lyrique un modèle de lieu culturel régénératif où
le travail en écosystème occupe une place centrale.
Coalition, sous le commissariat avisé de Lauranne Germond et Sara Dufour, se
distingue par son ampleur et sa diversité. Des artistes de renom aux talents
émergents, tels qu'Angelika Markul, Shaun Gladwell, Hypercomf, et bien d'autres,
s'unissent pour retracer une communauté d'imaginaires. Ces imaginaires se sont
constitués au fil des quinze éditions du Prix COAL, une initiative majeure de
l'association visant à promouvoir, accompagner, et diffuser les artistes qui,
partout dans le monde, témoignent, imaginent, et expérimentent autour de la
révolution écologique. Coalition ne se contente pas de présenter des œuvres ;
elle invite à une prise de conscience des liens qui nous unissent à notre
environnement, à travers une programmation enrichie et accessible gratuitement
au public.
Faire l'expérience de Coalition à la Gaîté Lyrique, c'est donc participer à un
moment unique où l'art et l'écologie se rencontrent pour inspirer, éduquer et
inciter à l'action. LE rendez-vous incontournable pour tous les passionnés
d'art, d'innovation et d'engagement écologique !
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Par l'épée ou par la plume, Victor Hugo a mené plusieurs combats. Découvrez-les
dans l'exposition Victor Hugo s'escrime, présentée du 30 avril au 15 septembre
2024 dans la maison de l'écrivain, place des Vosges à Paris.
Sans conteste, Victor Hugo est l'une des plus grandes figures françaises du XIXe
siècle : il s'est illustré autant par ses œuvres que par ses engagements. La
Maison de Victor Hugo nous propose de redécouvrir ces différents
accomplissements, par le biais du combat et du duel.
Le musée parisien nous invite à venir admirer l'exposition Victor Hugo
s'escrime, du 30 avril au 15 septembre 2024. Une exposition sur le thème du
duel, illustrée par les nombreuses œuvres de l'écrivain, mais aussi par des
documents et objets d'époque, comme la célèbre photographie montrant Victor et
son fils Charles, en plein combat d'escrime.
Si on ne connaît pas de talent particulier pour l'escrime à Victor Hugo, sa
verve et sa plume, elles, étaient bien redoutées. Littérature et politique se
mélangent et se retrouvent dans les combats menés par l'auteur français. De
fait, ses œuvres servent bien souvent de support à ses idées et ses idéaux, et
ses personnages se retrouvent à défendre les valeurs et les croyances de leur
créateur.
Ainsi, l'exposition évoque Ruy Blas ou La Légende des Siècles, des œuvres
incontournables où le duel joue un rôle symbolique important. Faibles contre
forts, équité sociale, justice et injustice des Hommes, fraternité : les idéaux
de l'écrivain sont mis en scène dans ces combats littéraires, qui font écho aux
problèmes politiques de son époque.
Explorez ce thème fascinant, et (re)découvrez Victor Hugo et ses engagements,
dans cette exposition inédite.
Le salon d’art contemporain du Secours populaire, Solid’Art, revient pour une
3ème édition au Carreau du Temple à Paris. Du 2 au 5 mai, 110 artistes exposent
et vendent leurs œuvres dans une démarche solidaire au profit de l’association.
La 3ème édition de « Solid’Art Paris », salon d’art contemporain du Secours
populaire, se tient du 2 au 5 mai 2024 au Carreau du Temple dans le quartier du
Marais, sur 1 800 m² d’exposition.
Durant 4 jours, 110 artistes (peintres, sculpteurs, photographes,
street-artistes…) seront présents pour collecter des dons pour l'association. Le
parrain de cette nouvelle édition n'est autre que Hom Nguyen, artiste
franco-vietnamien de renommée internationale.
Les fonds récoltés seront convertis en « journées vacances offertes » afin de
faire partir un maximum d’enfants cet été. Encore aujourd’hui, 1 enfant sur 3 ne
part pas en vacances. Par ailleurs, cette année et dans le cadre des JO Paris
2024, une partie des fonds collectés sur le salon seront convertis en « billets
solidaires » offerts aux enfants accompagnés par le Secours populaire de Paris.
L'entrée à l'événement est gratuite. De nombreux temps forts, animés par des
artistes, sont proposés durant l'événement pour apporter une dimension ludique
et interactive aux visiteurs. Venez pousser la porte du Carreau du temple !
Découvrez la première grande rétrospective en France de Tamara Kostianovsky au
Musée de la Chasse et de la Nature à Paris du 23 avril au 22 septembre 2024.
Cette exposition immersive révèle les créations singulières de l'artiste, où se
mêlent mémoire, violence, et la symbiose entre l'humain et la nature à travers
des œuvres sculpturales uniques. Plongez dans un univers où l'upcycling
artistique prend vie, invitant à la réflexion sur notre rapport au monde et à
l'existence !
Avis aux amateurs d'art contemporain ! Le Musée de la Chasse et de la Nature
accueille une exposition unique en son genre, la première grande rétrospective
française de l'œuvre de Tamara Kostianovsky, du 23 avril au 22 septembre 2024.
Une exposition qui dévoile une perspective artistique fusionnant subtilité et
force, évoquant des thèmes tels que la mémoire, la violence, et la connexion
intime entre le corps humain et la nature. Née à Jérusalem en 1974, ayant grandi
en Argentine et établie aux États-Unis, Tamara Kostianovsky, diplômée de
l'Université de Boston et de l'Université de Floride, amène un regard
cosmopolite sur l'art contemporain.
Au sein de cette exposition, près de trente œuvres sélectionnées jalonnent un
parcours immersif au sein du musée. Chaque pièce incarne la signature unique de
l'artiste : l'utilisation innovante de textiles et de vêtements usagés pour
créer des sculptures et des installations qui interrogent la fragilité de
l'existence. L'exposition se révèle être un trompe-l'œil de beauté saisissante,
oscillant entre fascination et répulsion, et invite à une réflexion sur la
relation entre la chair et notre environnement.
L'exposition débute avec une forêt de souches d'arbres, métamorphosées à partir
de vêtements recyclés, dans la salle d’exposition. Cette installation,
spécialement conçue pour l'occasion, représente une œuvre monumentale inédite de
Tamara Kostianovsky. Dans le salon de compagnie, un contraste saisissant s'opère
entre les toiles classiques de Chardin et de Desportes et les oiseaux colorés en
tissu perchés sur les murs de damas de velours prune. En avançant, le visiteur
est confronté à des carcasses de textiles imposantes dans l'antichambre,
symbolisant un mélange de beauté et de violence. Ces œuvres représentent une
métamorphose de la carcasse en un habitat pour la vie, illustrant ainsi l'idée
d'une transformation de la mort en un environnement utopique où la vie
s'épanouit.
La salle des oiseaux propose des panneaux décoratifs enrichis d'oiseaux
exotiques, traitant implicitement de la colonisation et de l'imaginaire
colonial. Inspirées des papiers peints français du siècle des Lumières, ces
œuvres offrent une végétation presque féerique, saturée de couleurs vives.
Enfin, la salle de la forêt présente des triptyques qui permettent aux visiteurs
de s'immerger dans la minutie et la poésie du travail de Tamara Kostianovsky.
En explorant des thèmes universels à travers une utilisation innovante de
matériaux ordinaires, Tamara Kostianovsky offre une expérience artistique
inoubliable. Le Musée de la Chasse et de la Nature, toujours fidèle à la vision
de ses fondateurs, François et Jacqueline Sommer, continue ainsi de promouvoir
un dialogue créatif entre l'Homme et le Vivant, enrichissant le paysage de l'art
contemporain avec des perspectives uniques et provocatrices !
Cette page peut contenir des éléments assistés par IA, plus d’information ici.
Les artistes du monde arabe imaginent les mondes de demain, dans une exposition
entre science-fiction et rêve. Découvrez Arabofuturs à l'Institut du Monde Arabe
du 23 avril au 27 octobre 2024.
Le film Retour vers le futur imaginait que l'année 2015 serait peuplée de
voitures volantes, de skateboards qui lévitent, de vêtements qui s'ajustent
automatiquement au corps... La réalité ne fut pas tout à fait à la hauteur de
nos attentes, mais cela n'empêche pas les artistes de continuer de rêver sur ce
que pourrait être notre futur.
Alors, quelles merveilles nous attendent ces prochaines années ? Quels mondes se
construisent dans les esprits des peintres, des photographes, des vidéastes, des
plasticiens, des performeurs ? L'Institut du Monde Arabe a invité, du 23 avril
au 27 octobre 2024, 17 artistes contemporains issus du monde arabe ou de sa
diaspora, pour explorer les nombreuses possibilités de ce futur inconnu.
L'exposition Arabofuturs met à l'honneur de jeunes créateurs tournés vers
l'avenir. Projets de science-fiction ou prédictions basées sur le présent, ces
artistes inventent et créent des futurs possibles, autour de thèmes variés.
Modernités, écologie, mondialisation et migration de populations, identités
plurielles... Les grands sujets de discussion d'aujourd'hui pourraient définir
les mondes de demain.
En questionnant l'avenir, ces artistes remettent aussi en cause les sociétés
actuelles, leurs abus, leurs injustices, leur pérennité. Ces œuvres prophétiques
se transforment en miroir, où chacun est libre de voir ses qualités et ses
défauts, et, peut-être, de se redéfinir.
Dystopie ou avenir radieux, histoires probables ou rêves loufoques, venez
découvrir ces Arabofuturs, exposés à l'IMA.
Le musée Albert Kahn explore la passion du philanthrope pour ses jardins, avec
l'exposition photo Natures vivantes, à découvrir du 30 avril au 31 décembre
2024.
En 1912, le riche philanthrope Albert Kahn lance un grand projet : il souhaite
créer « une sorte d’inventaire photographique de la surface du globe, occupée et
aménagée par l’homme, telle qu’elle se présente au début du XXe siècle ». Il
emploie donc différents photographes, chargés d'immortaliser le monde tel qu'il
est au XXe siècle. Un projet ambitieux, qui a permis la création d'une banque
d'images phénoménale, et unique en son genre.
Amoureux de la nature, Albert Kahn accorde un intérêt particulier au monde
végétal, et notamment à ses jardins. Ainsi, plusieurs centaines de
photographies, d'images et de films ont pour sujets cet écosystème particulier.
Dans une grande exposition, rassemblant près de 200 photographies, documents
d'archives, films et œuvres contemporaines, le musée Albert Kahn nous propose
donc une balade, à la découverte de ces images qui nous plongent dans des
"Natures vivantes". Du 30 avril au 31 décembre 2024, on peut admirer des œuvres
anciennes ou modernes, qui mettent en avant la nature et les jardins du musée.
Les "archives de la planète" voulues par Albert Kahn avaient pour objectif
d'immortaliser le monde et ses richesses. Ces photographies - des autochromes en
couleurs - ont eu un effet inattendu : loin de figer une fois pour toutes ces
paysages, les images montrent au contraire l'évolution constante de la nature.
Cette "vie" ressort dans les clichés, qui prennent un soin particulier à montrer
chaque détail de ces petits univers végétaux.
Les artistes missionnés par Albert Kahn ont également pu expérimenter avec la
photographie et la vidéo, créant des œuvres uniques et insolites, dont certaines
sont exposées pour la première fois à cette occasion.
L'exposition n'est donc pas un simple parcours photographique : on peut y voir
des documents singuliers, à la frontière entre arts, sciences et poésie. De
plus, des artistes contemporains se joignent à l'exposition, pour apporter leur
propre regard sur cette collection, et sur la nature à l'origine de ce projet.
Une scénographie spéciale souhaite recréer un jardin imaginaire, pour prolonger
les photographies et les œuvres. Des documents sonores et visuels, des
explications historiques et pédagogiques, des espaces interactifs permettent aux
visiteurs d'en apprendre plus sur la collection Albert Kahn, sur les différentes
plantes retrouvées dans les jardins, et sur les techniques de timelapse et
d'autochrome.
Une exposition pour tous les amoureux de la nature, et les passionnés de l'œuvre
d'Albert Kahn !