C’est l’anniversaire de Big Daddy, propriétaire de la plus grande plantation de
coton du Mississippi. Toute la famille se rassemble. Le patriarche est malade,
le fils se noie dans le whisky, les autres se répandent en jérémiades, et
Maggie, la belle fille au tempérament de feu, se débat comme une chatte sur un
toit de tôle brûlant pour retrouver l’amour de son homme, et défier une famille
rongée par les préjugés, la jalousie, la cupidité.
Dans la lumière aveuglante du sud américain, sur fond de fascination mêlée de
répulsion pour la sexualité féminine, s’alternent des moments de violence et de
sensualité, de drôleries aussi. Car cette société prise dans les filets d’une
morale étriquée, transpire le besoin de liberté.
Le combat d’une femme vibrante en quête d’amour dans une famille bâtie sur le
mensonge et le dégoût de soi. Une famille gangrénée par les ressentiments et les
passions inassouvies. Où seul l’alcool permet d’affronter les démons
inavouables.
À l’heure où l’Europe cède aux sirènes réactionnaires, plongez dans les années
’50, patriarcales et paternalistes, qui, sous des dehors de « trente glorieuses
», invisibilisait les maux d’une société malade de sa toute-puissance et sa
morale rétrograde. La colère d’une femme qui n’en peut plus du mensonge, de la
dissimulation. Un spectacle comme un appel d’air, un coup de sang, un plaidoyer
pour le droit d’être qui l’on est, au grand jour.
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De Tennessee Williams / Adaptation : Michel Kacenelenbogen / Mise en scène :
Michel Kacenelenbogen / Avec : Emile Falk-Blin, Cachou Kirsch, David Leclercq,
Wendy Piette, Pierre Poucet, Tristan Schotte et Aylin Yay
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UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT
FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE. L’ŒUVRE EST REPRÉSENTÉE
DANS LES PAYS DE LANGUE FRANÇAISE PAR MARIE-CÉCILE RENAULD, MCR AGENCE
LITTÉRAIRE.
Ateliers Mommen
Venue
Upcoming events
Les Kat’s c’est une bande de filles hors-la-loi, une bande de bras cassés un
tantinet foireuses, un brin immorales, qui braquent une banque. Cinq femmes au
bout du rouleau qui font un casse. Parce que faut prendre le blé là où il est :
dans les banques. Mais elles se retrouvent dans une planque avec les diam’s et…
une otage enceinte. Pour se sortir de ce guêpier faudra choisir, le chacun pour
soi ou l’entraide. Reste à voir.
L’argent ne faisant pas le bonheur des pauvres, elles manquent d’expérience et
n’en touchent pas une en matière de hold-up. Faudra faire preuve de pas mal de
sang-froid et d’une solide dose d’humour et d’audace, pour se tirer d’affaire.
Un huis clos façon « Reservoir dogs » de Tarantino, ça vous parle ?
Remake d’une version présentée au Public en 1998, revoici les Kat’s. Une
nouvelle bande de comédiennes se réapproprie le texte de Valérie Lemaître et se
lance dans l’aventure d’un braquage… à la sauce belge.
Elles sont sans foi ni loi, craquantes, drôles et punchies. Retrouvez avec
bonheur les kat’s dans une distribution au poil, pour tous les publics.
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De Valérie Lemaître / Mise en scène : Valérie Lemaître / Avec : Morgiane El
Boubsi, Jeanne Kacenelenbogen, Shérine Seyad, Chloé Struvay
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UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT
FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
Hiver 1917. Un hôpital de campagne juste derrière les lignes de front. Cent
vingt-trois malades pour deux infirmières ! Les temps sont durs. Cependant,
quatre femmes et un jeune garçon, réunis par les hasards de la guerre vont faire
la fête malgré les urgences, les cris des blessés et le bruit du canon.
La vie est plus forte que tout. Alors, à la guerre comme à la guerre, on fait ce
qu’il faut et on rit, on dit des bêtises, on fume les dernières cigarettes et on
chante. Oui on chante ! Parce qu’il faut bien chanter quand le canon tonne. Pour
lui répondre qu’on est vivantes.
Des femmes dans la guerre qui soignent ceux qui repartiront sitôt réparés. Des
femmes qui se heurtent : patriotisme ou pacifisme ? Subir ou résister ? Tenir ou
plier ?
Un spectacle lumineux, pourtant. Car toujours, on espère. Toujours on se bat
contre la violence avec les outils de la résistance : réparer, soulager,
partager, ne pas faiblir, être debout, résister à la fatigue et à la peur.
Et on invente la vie qui doit être plus forte que la mort, plus puissante que la
destruction. Quand l’une flanche, l’autre la récupère. Et c’est de ça qu’elles
sont fortes.
Un spectacle pour toute la famille, drôle et tendre parce qu’elles sont
épatantes ces femmes bourrées de l’énergie que provoquent l’espoir et la
volonté. Car cette guerre-ci sera la Der, c’est sûr. Ce sera « la Der des Ders…
»
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De Dany Laurent / Mise en scène : Patricia Ide et Serge Demoulin / Avec :
Laurence D’Amelio, Soazig De Staercke, Laure Godisiabois
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UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT
FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
Un vent de fraicheur va se glisser au Public en ce mois de juin. Sur les traces
de Zazie, une mouflette de 12 ans à la langue bien pendue, on redécouvre Paris,
de la tour Eiffel au Moulin Rouge. Curieuse insatiable, elle sème la zizanie
dans le monde des adultes et le métamorphose en terrain de jeux. La gamine
délurée, qui traverse la vie hors des clous, qui défie la grammaire, pose toutes
les questions interdites aux fillettes, passe son temps à jurer et va mettre
Paris cul par-dessus tête.
Toute une troupe d’artistes inspirés s’est emparée du chef-d’œuvre de Queneau et
nous le restituent à merveille. La langue, les personnages, les lieux... toute
l’œuvre y est magnifiquement incarnée. C’est décoiffant.
Véritable trompe-l’œil entre rêverie et réalité, enfance et maturité, ce
spectacle est un voyage initiatique qui questionne notre rapport à l’identité et
au genre.
C’est loufoque, intelligent, impertinent. La réalisation pêchue nous la rend
contemporaine, cette Zazie-là, ludique, philosophique, poétique... déjantée.
Et vous savez quoi ? C’est l’occaz d’amener mémé Jacquotte et tonton Fernand au
Public. Et aussi les ados de la voisine du premier, et les rejetons de la
cousine Hortense. Voici un spectacle qui va leur faire aimer le théâtre.
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D'après "Zazie dans le métro" de Raymond Queneau / Mise en scène : Shérine Seyad
/ Avec : Allan Bertin, Lénaïc Brulé, Colin Javaux, Virgile Magniette, Shérine
Seyad, Réal Siellez et Arnaud Van Parys
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UNE CRÉATION DE LA CIE DEBOUT SUR LA CHAISE, RÉALISÉE AVEC L’AIDE DE LA COCOF –
LE THÉÂTRE MERCELIS/COMMUNE D’IXELLES – LE THÉÂTRE MARNI, LE CENTRE CULTUREL
WOLUBILIS, LE COCQ’ARTS FESTIVAL, LA PROVINCE DE LIÈGE ET LE BAMP.
Liberté chérie!
Il faut résister, il est de notre devoir de résister quand l’ordre sert la
tyrannie.
Dans un pays totalitaire, deux hommes partagent l’étroitesse d’une cellule de
prison. Deux gars que tout oppose vont être obligés de trouver le chemin qui les
mènera à la fraternité.
Sur scène, vous verrez deux acteurs au sommet. Ce projet est le leur. Vous les
verrez comme cul et chemise, vous emporter hors des murs et des frontières. Deux
hommes qui sont la preuve que, grâce à l’imagination et aux idées, même au cœur
d’un système totalitaire, les murs peuvent tomber.
Dans le contexte géopolitique éminemment instable, face aux montées de l’extrême
droite partout en Europe, Le baiser de la femme araignée, roman sorti en 1976,
n’a rien perdu de sa pertinence ni de sa force. Il nous parle des mensonges par
lesquels les dictatures battissent leur emprise. Les pièges sécurisants dans
lesquels on est prêts à tomber en sacrifiant nos libertés.
Le texte de Manuel Puig a été adapté au cinéma par Hétor Babenco en 1985, en
comédie musicale, à l’opéra et au théâtre, avec chaque fois la même pertinence
et le même succès. Il n’arrête pas de nous alerter pour qu’au-delà et par-delà
les murs nous continuions à réinventer toujours et toujours, la liberté.
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D'après l'œuvre originale de Manuel Puig / Mise en scène : Laurent Capelluto /
Avec : Itsik Elbaz et Antoine Guillaume
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UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT
FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
Past events
Un père débarque chez son fils à l’improviste. Un an qu’ils ne se sont plus
vus, le fils est surpris. Il y a de la tension entre ces deux-là. Du
ressentiment, aussi ? Des blessures toujours à vif ? Mais le père, lui, est
bonhomme, il sourit, il ne dérangera pas longtemps, il vient juste causer un
peu. Un père, un fils qui ne se comprennent plus, ça arrive. Mais pourquoi cette
urgence ? Le fils est-il en danger ?
On n’est pas maitres de nos enfants. On a du mal à les lâcher, surtout quand on
sent que quelque chose de grave est en marche et qu’on ne voit plus comment
renouer le contact.
Hé, les vieux, regardez le monde que vous nous laissez ! Alors, ne venez pas
nous faire la leçon !
Pourquoi cela arrive à mon enfant ? Qu’est-ce que je n’ai pas vu, pas dis, trop
dis... ? Se construisent-ils en miroir ? En opposition ? Et si leurs choix
allaient à l’encontre de nos valeurs ? Ces questions sont infinies... Pas les
réponses.
Dans cette pièce, tous les parents se retrouvent. Et tous les enfants
comprennent, parce qu’un jour, ils ont tous voulu prendre la tangente.
Écrit comme un polar, ce suspens vous prend et ne vous lâche plus jusqu’au
dénouement final. Une écriture magnifique, tendue. Une paire d’acteurs sur le
fil du récit qui nous tendent un miroir. Une histoire de notre temps qui nous
interpelle : il s’agit de nos enfants.
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De Alex Lorette / Mise en scène : Brigitte Baillieux / Avec : Guy Theunissen et
Allan Bertin
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UNE COPRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC ET DE LA MAISON ÉPHÉMÈRE. AVEC LE SOUTIEN
DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
À l’époque, l’album photo n’était pas une application sur votre téléphone. Non,
c’était un objet. Une sorte de livre à l’intérieur duquel on collait des photos.
On rangeait ces livres sur des étagères. On les oubliait…
Aujourd’hui, Elle, sa profession, c’est album photo. Lui, il a loué ses
services. Elle a le pouvoir de lui faire revivre les moments anodins, les repas,
les conversations, les vacances.
Avant les séances, elle prévient : vos culpabilités, vos douleurs, ce n’est pas
de son ressort. Elle n’est pas là pour nous soigner, ou nous pardonner.
Non. Elle est juste un album photo.
Les paroles s’envolent, les photos restent. Elles sont un entrelacs d’images qui
s’assemblent, jaillissent et se succèdent selon l’axe irréversible du temps.
Venez vous plonger dans cet album photo, et ces petits moments occultés qui nous
révèlent ce que nous nous cachons à nous-même.
Philippe Blasband, grâce à sa plume délicate et franche, nous plonge, mine de
rien, dans les profondeurs sublimes de nos mélancolies.
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De Philippe Blasband / Mise en scène : Philippe Blasband / Avec : Georges
Siatidis et Aylin Yay
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UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT
FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
Nude & Mascarade Circus est une exposition de dessins peints grands formats.
L'artiste Areti Gontras
C’est l’histoire d’une vie.
Sam Touzani nous invite à partir sur les traces de sa famille. Homme de
spectacle, mais aussi de cœur, de lettres et de paroles, Sam jongle avec les
mots, les idées, et travaille avec obstination à la liberté d’être et de penser.
Son récit traverse trois générations, des montagnes du Rif marocain, où la
misère est si écrasante que même les enfants rêvent de partir, jusqu’au bitume
de Molenbeek, où le petit Sam verra le jour dans un deux-pièces chauffé au
charbon. Plus tard, afin d’échapper au danger du communautarisme, c’est de
lui-même qu’il s’exile. Le fils d’immigrés commence alors un dialogue et une
odyssée intérieure. Entre sa culture d’origine et sa culture d’adoption, il
relie les rives souterraines de ses multiples identités sans les réduire à une
seule…
Comme ces rencontres sont belles ! Infatigable pourfendeur des racismes, il
souffle un vent chaud, et en déconstruisant les préjugés à l’emporte-pièce ou
les caricatures de tous poils, il nous parle de fraternité en somme. Soutenus
par les instruments de Mathieu Gabriel, il incarne tour à tour tous les
personnages de l’histoire.
Sam est de retour. Lucide et engagé. Avec ce sourire du Rif qui éclaire la
grisaille des intolérances. Avec un franc-parler, une énergie solaire et un
optimisme généreux. Avec une confiance en l’humanité qui nous fait du bien.
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De Sam Touzani / Dramaturgie et mise en scène : Gennaro Pitisci / Avec : Sam
Touzani et Mathieu Gabriel (musicien)
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UNE PRODUCTION DU BROCOLI THÉÂTRE, DE LES TEMPS D’ART, DE L’ATELIER THÉÂTRE JEAN
VILAR, DE L’ESPACE MAGH ET DE CENTRAL LA LOUVIÈRE. LE BROCOLI THÉÂTRE EST
SOUTENU PAR LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES, DIRECTION DES ARTS DE LA SCÈNE -
SERVICE DU THÉÂTRE ET PAR LA COCOF.
Dans sa maison de retraite, Granny a été retrouvée morte, la tête dans le frigo.
Bim !
Mourir la tête dans le frigo franchement, a-t-on idée !
Sa fille, ses deux petites-filles et leur cousine se retrouvent pour organiser
les funérailles. Un noyau féminin explosif qui va faire fondre la glace des
non-dits, de la langue de bois et du politiquement correct.
Un spectacle qui raconte avec une dérision bienvenue la période des funérailles.
Car quand tout s’arrête, en fait, rien ne s’arrête : du cercueil aux dernières
volontés, des pompes funèbres à l’héritage, du cimetière à la vie d’avant, et
puis les souvenirs...
Écrite au cordeau pour quatre comédiennes épatantes, la pièce nous parle du
chagrin, de la douleur, d’amour. Et l’on rit. Parce que ce n’est jamais facile
un enterrement. En cette période contrastée, ça fait un bien fou.
Le deuil, tout le monde passe par là. C’est une épreuve, un passage. Faut
traverser. Ici c’est le début du voyage, il est lumineux et tendre. Un road trip
sur scène pour un voyage intra-familial et une palette d’actrices qui forment
une famille vraie. Un peu comme les nôtres, en somme.
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De Julie Dacquin / Mise en scène : Isabelle Paternotte / Avec : Julie Dacquin,
Alexia Depicker, Jo Deseure et Laure Godisiabois
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UNE COPRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC ET DE LA COMPAGNIE LES YEUX OUVERTS. AVEC
LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE, DE LA COMMUNAUTÉ
FRANÇAISE. AVEC L’AIDE DE LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES, SERVICE GÉNÉRAL DE
LA CRÉATION ARTISTIQUE - DIRECTION DU THÉÂTRE, DE LA SACD, DE PASSA PORTA ET DU
CENTRE DES ÉCRITURES DRAMATIQUES WALLONIE-BRUXELLES.
« Il est l’or Monsignor… », vous vous souvenez ?
L’argent est un tyran. Amasser éperdument une fortune qui n’est jamais assez
colossale. Tout placer, à l’abri des regards, au secret. Ne rien partager...
Pour Harpagon posséder est la valeur suprême. C’est Dieu.
Cette passion dévorante, aveuglante, l’amène à tyranniser tout son entourage.
Malgré son immense fortune, il oblige sa maisonnée à vivre dans le dénuement, il
maltraite ses enfants, frappe ses valets, affame ses chevaux, soupçonne tout le
monde. Cette adoration mystique corrompt tout. Pour survivre, ses proches sont
réduits à la ruse, au cynisme et aux combines. Et lorsqu’on lui dérobe sa
cassette, il est anéanti.
C’est dans ses démêlés avec ses créanciers que Molière puise son inspiration. Et
il le fait avec génie. Tous les personnages sont fabuleux, la langue d’une force
inouïe, des moments de grande drôlerie succèdent à des scènes de grande vérité.
L’avare n’a rien perdu de sa puissance, au contraire, la pièce retrouve de nos
jours toute sa pertinence. C’est à un moment de théâtre mémorable que nous vous
convions.
Avec Michel Kacenelenbogen dans le rôle du grippe-sou, entouré d’une
distribution « en or » et qui « se dépense sans compter », on vous promet des «
perles ». Non, décidément, l’argent qu’on amasse ne fait le bonheur de personne.
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De Molière / Mise en scène : Michel Kacenelenbogen / Avec : Baptiste Blampain,
Jérémy Bouly, Jonas Claessens, Didier Colfs, Salomé Crickx, Itsik Elbaz, Michel
Kacenelenbogen, Frédéric Nyssen, Nicole Oliver, Wendy Piette et Réal Siellez
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UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT
FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
Vous vous souvenez de l’urinoir retourné, signé Marcel Duchamp ?
Œuvre on ne peut plus polémique. Provocatrice, stimulante, scandaleuse, elle n’a
laissé personne indifférent. Objet de consommation de masse, cet urinoir hante
l’art contemporain jusqu’à nos jours. Entre adoration et détestation.
L’urinoir, est-ce une œuvre d’art ?
Ou bien le concept lui-même fait-il l’œuvre d’art ?
Et qui décide ?
Dans Art, Reza pose toutes les questions. Cette fois, à partir d’une toile
blanche, elle provoque le débat entre trois protagonistes qui vont se déchirer
sur les réponses.
Parce que, mine de rien, il y en a que ça agace, ces questions-là. Qu’est-ce
qu’une œuvre d’art ? À quoi sert l’art ? Fumisterie or not fumisterie ? Et
Picasso… Et le fils de la voisine…
Et comme c’est bien connu, on ne change pas une troupe qui a fait des
étincelles, ce sera un régal de retrouver Bernard, Pierre et Alain dans la
partition de Reza qui n’a pas pris une ride. Il faut dire que ces messieurs
n’ont que très peu vieilli et plutôt encore bonifié au fil des ans. Et que leur
enthousiasme n’a pas pris une ride non plus.
On vous promet bien du plaisir au spectacle de ces « sexas » qui se déchirent
devant un tableau blanc. Et par la même occasion, on vous promet des sujets de
conversation pour 10.000 ans de vernissages et de diners en ville.
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De Yasmina Reza / Mise en scène : Alain Leempoel / Avec : Bernard Cogniaux,
Pierre Dherte et Alain Leempoel
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UNE COPRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC ET DE PANACHE DIFFUSION. AVEC LE SOUTIEN
DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
RING, c’est un terrain de jeu pour le couple.
Une pièce au rythme aussi dense que la course dans laquelle la vie active nous
plonge. Elle oscille nerveusement entre rire et drame : d’une étincelle un feu
se propage, d’un malentendu éclate une guerre, malgré les efforts surhumains de
chacun pour coexister avec l’autre.
Il est si facile d’aimer, si difficile de « s’entendre » !
On va suivre ces deux-là dans leur histoire amoureuse enflammée. Au début, c’est
un effleurement, c’est Adam et Eve. Et puis, une petite phrase et tout s’embrase
pour le meilleur et le pire.
«Je t’aime, tu es parfait... je n’ai rien à raconter à mes amies… Il y a
forcément un problème !»
Amants, étrangers, Adam et Eve, divorcés, veufs, parents, tous se débattent avec
leurs instincts, leurs idéaux, leurs réflexes d’enfants. Vous allez vous y
retrouver aussi.
Les clichés sautent, les étiquettes se décollent, pour questionner en profondeur
le sens ou non-sens de la relation à deux.
Avec ces deux interprètes, ce sera forcément troublant, énorme. Un corps à corps
de deux acteurs qui se donnent sans compter. Ce sera forcément charnel, sexy,
drôle, vivant. Pas question de tempérer ses efforts. Entre étreintes et
uppercuts, cette pièce pulvérise avec une énergie euphorisante, toutes nos
certitudes sur le couple.
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De Léonore Confino / Mise en scène : Éric De Staercke / Avec : Ariane Rousseau
et Fabio Zenoni
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UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT
FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE. LA PIÈCE « RING » DE
LÉONORE CONFINO EST REPRÉSENTÉE PAR L’AGENCE DRAMA – PARIS (FRANCE) –
WWW.DRAMAPARIS.COM.
Une drôle de fable sur l’épouvantable mésaventure du savant moche qui devait
présenter son invention, et qui s’était fait doubler par un imbécile plus joli à
regarder.
On vous explique : Lette est un talentueux ingénieur qui a du génie. Mais Lette
est un homme « hideux ». Et on ne se gêne pas pour lui jeter sa mocheté à la
figure, car, tout génial qu’il soit, Lette n’est pas présentable… et on ne peut
rien vendre avec une gueule pareille ! Alors, son supérieur choisit son
assistant, Karlmann, pour présenter en public la nouvelle invention géniale de
Lette : le fameux Connecteur 2 CK.
Humilié, Lette décide de subir une opération esthétique chez le professeur
Scheffler. Et, miracle, il devient un canon de beauté ! Il est devenu tellement
« beau » que son supérieur l’envoie présenter le Connecteur 2 CK partout,
partout. Et le chirurgien Scheffler opère à tour de bras car tout le monde veut
ressembler à Lette. Lette est devenu la norme.
Le célèbre auteur von Mayenburg aborde ici frontalement les questions relatives
au monde de l’entreprise, au rapport au travail et à notre corps. Quels liens
tissons-nous entre notre apparence et la rentabilité ? Quels critères
définissent la laideur ? Qu’est-ce qui fait la singularité ?
Une pièce drôle, cynique et tonique, qui pose de bonnes questions. Une
formidable satire sur notre culture des apparences.
C’est qui qui décide si t’es moche ? Avec Othmane Moumen dans le rôle du moche.
Ça va secouer !
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De Marius von Mayenburg / Mise en scène : Valérie Lemaître et Michelangelo
Marchese / Avec : Arnaud Botman, Valérie Lemaître, Michelangelo Marchese et
Othmane Moumen
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UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT
FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE. LA PIÈCE LE MOCHE DE
MARIUS VON MAYENBURG (TRADUCTION HÉLÈNE MAULER ET RENÉ ZAHND) EST PUBLIÉE ET
REPRÉSENTÉE PAR L’ARCHE – ÉDITEUR & AGENCE THÉÂTRALE. WWW.ARCHE-EDITEUR.COM ©
L’ARCHE, 2008.
Nicolas a 17 ans. C’est pas facile. Il est fils de parents séparés et sa mère,
dépassée par sa détresse, demande au père d’intervenir. Nicolas part donc
habiter chez son père, remarié et papa d’un nouveau-né. Nicolas change d’école,
de quartier, de copains. Mais Nicolas a 17 ans, et il ne va pas bien. Incrédules
et désarmés, les parents se demandent comment faire avec cet ado devenu hors de
portée.
Tour à tour nommée « meilleure pièce de Zeller », « chef-d’œuvre » ou « drame
bouleversant »… la presse française s’est enflammée : « Zeller nous plante un
miroir dans le cœur ».
Nos ados sont souvent dans la tourmente. La pièce met le doigt dessus : Comment
se partager les responsabilités de ce mal-être contemporain ? Pas vu ? Pas voulu
voir ? Quelle charge faisons-nous porter à nos ados ? Que doivent-ils sublimer ?
Qu’attendons-nous d’eux ? Que reproduisons-nous ? Qu’est-ce qui les emprisonne
dans la douleur ? Pour grandir faut-il inévitablement souffrir ?
Après Le Père, voici Le Fils. Avec une troupe d’artistes magnifiques, au plus
près des maux, ça va vous glisser sur le cœur.
Laissez-vous faire, vous en sortirez « bouleversifiés » !
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De Florian Zeller / Mise en scène : Hélène Theunissen / Avec : Valérie Bauchau,
Stéphanie Goemaere, Frederik Haùgness, Alain Leempoel, Simon Lombard et Gilles
Vermeire
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UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT
FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE. LA PIÈCE « LE FILS » DE
FLORIAN ZELLER EST REPRÉSENTÉE PAR L’AGENCE DRAMA – PARIS (FRANCE) –
WWW.DRAMAPARIS.COM.