Dans les bras nus de la vie

Description

De Catherine Demaiffe - Librement adapté des Journaux et Lettres d’Etty Hillesum.

Elle s’appelle Etty. Elle a 27 ans. Elle est fantasque, passionnée, libre. Profonde et légère, piquante et sensible, grivoise et sentimentale. Paradoxale.

Elle voudrait être un grand auteur pour éclairer le monde de ses formules brillantes. Mais Etty est juive. On est en 1940. Le monde sombre dans les ténèbres. Il va lui falloir dégager un chemin pour apaiser la fureur du chaos qui la dévore. L’écriture la sauve. Son journal est une ode à la joie, à l’irréductible victoire de l’amour. Une réponse imparable à l’impasse existentielle dans laquelle notre monde s’épuise aujourd’hui.

« Si la paix s’installe un jour, elle ne pourra être authentique que si chaque individu fait d’abord la paix en soi-même, extirpe tout sentiment de haine, ou bien domine cette haine et la change en autre chose, peut-être même à la longue en amour. Je suis une femme heureuse et je chante les louanges de cette vie, oui vous l’avez bien lu, en l’an de grâce 1942, la énième année de guerre. «

Une création à la frontière entre réel et fiction, au cœur des parts d’ombre et de lumière de chacun d’entre nous. Un miroir de l’inextricable complexité de la vie. De son ineffable beauté.

« Quand je cesse d’être sur mes gardes pour m’abandonner à moi-même
me voilà tout à coup reposant contre la poitrine nue de la vie
et ses bras qui m’enlacent sont si doux et si protecteurs
et le battement de son cœur si bon si lent si régulier
presque étouffé mais si fidèle
assez fort pour ne jamais cesser ».

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Dans les bras nus de la Vie est librement adapté des Journaux et Lettres d’Etty Hillesum, éd. du Seuil

Mise en scène : Catherine Demaiffe / Assistanat à la mise en scène : Brunhilde Attenelle / Avec : Leila Putcuyps, Quentin Chaveriat / Chorégraphie : Sofiane Chalal / Création sonore : Vincent Liben / Scénographie : Emmanuelle Bischoff / Création lumières : Claude Taymans / Création costumes : Julia Nouader / Administratrice de production : Johanne Pastor / Photos et images : Danny Gys

Une création de Catherine Demaiffe – Les Fulgurantes ASBL en coproduction avec le Théâtre de la Vie et La Charge du Rhinocéros. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service de la Création artistique-Direction du Théâtre. Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et de SVLV Sprl. Diffusion : La Charge du Rhinocéros

Information sur la date

2023-12-05: 19:00:00 - 23:00:00

2023-12-06: 19:00:00 - 23:00:00

2023-12-07: 13:30:00 - 15:30:00

2023-12-08: 19:00:00 - 23:00:00

2023-12-09: 19:00:00 - 23:00:00

2023-12-10: 19:00:00 - 23:00:00

2023-12-12: 19:00:00 - 23:00:00

2023-12-13: 19:00:00 - 23:00:00

2023-12-14: 19:00:00 - 23:00:00

2023-12-15: 19:00:00 - 23:00:00

2023-12-16: 19:00:00 - 23:00:00

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NL: Ontdek "Sous les Regards", een inspirerend theaterproject dat jongeren van Calame asbl de kans geeft om hun stem te laten horen. Onder begeleiding van Nouha Rahnoun, een getalenteerde jonge performer, hebben ze zich enkele weken lang ingezet voor een krachtige voorstelling. Het thema? Een visionaire kijk op inclusie en verbondenheid voor jongeren met een migratieachtergrond in Brussel. Deze jonge talenten brengen het leven van Brusselse jongeren met veelkleurige dialogen in verschillende talen tot leven: Nederlands, Frans en Engels. Laat je meeslepen door de creativiteit en de energie van deze opkomende sterren van Calame! Dit bijzondere project werd mogelijk gemaakt dankzij de steun van Circuit, een initiatief van de N22 dat jongeren tussen 16 en 26 jaar de kans biedt om hun artistieke talenten verder te ontwikkelen. Kom vrijdag 17 mei om 19.00 uur naar Ten Noey en beleef CIRCUIT onder de blik van deze opkomende artiesten. Toegang is gratis! Mis deze unieke voorstelling niet en reserveer snel je plekje. Tot dan! Info en reservatie:mohamad.munem@vgc.be FR: Découvrez "Sous les Regards", un projet théâtral inspirant qui donne aux jeunes de Calame asbl une chance de faire entendre leur voix. Sous la direction de Nouha Rahnoun, une jeune artiste talentueuse, ils ont travaillé pendant plusieurs semaines pour créer un spectacle puissant. Le thème? Un regard visionnaire sur l'inclusion et la connexion des jeunes issus de l'immigration à Bruxelles. Ces jeunes talents donnent vie à la jeunesse bruxelloise avec des dialogues multicolores dans différentes langues: néerlandais, français et l'anglais. Laissez-vous emporter par la créativité et l'énergie de ces étoiles montantes de Calame! Ce projet spécial a été rendu possible grâce au soutien de Circuit, une initiative du N22 qui offre aux jeunes de 16 à 26 ans la possibilité de développer leurs talents artistiques. Venez à Ten Noey le vendredi 17 mai à 19.00 heures et vivez CIRCUIT sous le regard de ces artistes émergent
In deze double bill worden we uitgenodigd om onze relatie tot onze handen te heroverwegen en stil te staan bij hun rol in heden, verleden en toekomst. Door aan te raken, creëren we relaties van nabijheid waardoor we uit onze omgeving treden. In toenemende mate worden onze aanrakingen echter beïnvloed door technologieën die de manier waarop we onszelf en anderen waarnemen, veranderen. In Hands Made van Begüm Erciyas spelen de handen van het publiek de hoofdrol. Begeleid door een soundtrack observeren de toeschouwers hun hand en die van hun buur, wat tegelijk een effect van intimiteit en vervreemding tot stand brengt. Geïsoleerd van de rest van het lichaam worden onze handen het middelpunt van een reflectie over handwerk en tastzin. Waar zijn deze handen mee bezig geweest, en wie of wat zullen ze in de toekomst aanraken? Nothing But Fingers is een performance van beeldend kunstenaar Moe Satt. Hij raakte gefascineerd door de rol van handgebaren in Zuid-Afrikaanse jachtcommunicatie en in traditionele dans in Myanmar en Zuidoost-Azië, waarbij menselijke gebaren dierlijke vormen kunnen aannemen. Samen met danseres Liah Frank onderzoekt hij hun expressieve potentieel en vermogen om energiestromen in het lichaam te sturen. Een bijzondere choreografie waarin de handen de rest van het lichaam dicteren, tot de finale overgave. Uren: 15u / 16u / 18u /19u
********** English ********** The spaceship ‘In-Between’ travels through the universe with a crew of four humans and an android tasked with exporting the Japanese language to other galaxies. Toshiki Okada creates this theatrical gem, in which a science fiction reality meets the everyday poetry of group dynamics in a confined space. For this project, he decided to work with four actors who are not native Japanese speakers. By making them custodians of Japanese culture, Okada reminds us that language simply belongs to those who speak it while using the spaceship as a metaphor to critically reflect on Japan’s colonial past in Southeast Asia, its linguistic expansion and the politics of language. Before our eyes, the four humans interact with the android and an alien that appears on board while the spaceship passes through a space time tunnel. Together, they open a delicate dialogue on origins and nostalgia for the earth. From the window, we observe them, or perhaps they observe us, those who remain on earth. Suddenly, ‘In-Between’ isn’t just the name of a spaceship or a tunnel between two areas of the galaxy, but a hymn to the identities that exist beyond a defined one, in between. Toshiki Okada returns to the festival with a performance of rarefied beauty, suspended in the absence of gravity. ********** Français ********** Le vaisseau spatial « In-Between » (« Entre-Deux ») traverse l’univers avec un équipage, composé de quatre humains et un androïde, chargé d’exporter la langue japonaise vers d’autres galaxies. Toshiki Okada crée un petit bijou théâtral dans lequel la science-fiction côtoie la poésie ordinaire d’un groupe confiné dans un espace. Les quatre acteur·ices choisi·es par Okada partagent un point commun : le japonais n’est pas leur langue maternelle. En les désignant comme gardien·nes de la culture japonaise, Okada nous rappelle que le langage appartient avant tout à celles et ceux qui le parlent. On pourrait voir en ce vaisseau spatial une métaphore critique du passé colonial japonais en Asie du Sud-Est, de l’expansion du japonais ou encore des politiques linguistiques. Les êtres humains interagissent sous nos yeux avec l’androïde et un extraterrestre apparu à bord lors d’un passage dans un tunnel spatio-temporel. Iels mènent ensemble un dialogue délicat sur les origines et la nostalgie de la Terre. Par une fenêtre, nous les observons, ou peut-être est-ce elleux qui nous observent – nous, resté·es sur Terre. Au-delà du nom d’un vaisseau, « In-Between » devient un hymne aux entre-deux et aux identités qui dépassent les identités définies. Toshiki Okada revient au festival avec une performance d’une rare beauté, suspendue en apesanteur. ********** Nederlands ********** Ruimteschip ‘In-Between’ reist door het universum met vier mensen en een androïde aan boord. Hun missie: de Japanse taal exporteren naar andere sterrenstelsels. Toshiki Okada vermengt in zijn nieuwste theaterparel een sciencefiction-werkelijkheid met de alledaagse poëzie van groepsdynamieken in een besloten ruimte. Hij ging hiervoor in zee met vier acteurs die het Japans niet als moedertaal hebben. Door hen tot bewakers van de Japanse cultuur te maken, herinnert Okada ons eraan dat taal simpelweg toebehoort aan wie ze spreekt. Het ruimteschip lijkt een metafoor die aanzet tot kritisch denken over Japans koloniaal verleden in Zuidoost-Azië, de expansie van het Japans en over taalpolitiek in het algemeen. Terwijl het ruimteschip door een ruimtetijd-tunnel suist, communiceren de bemanningsleden met de androïde en een buitenaards wezen dat aan boord verschijnt. Samen voeren ze een spitsvondig gesprek over afkomst en heimwee naar de aarde. Door het raam observeren wij hen – of misschien observeren zij ons. Plots is ‘In-Between’ niet enkel de naam van een ruimteschip maar wordt het een lofzang op alle identiteiten die zich ‘tussenin’ de geijkte hokjes bevinden. Okada keert terug naar het festival met deze magisch-realistische voorstelling van een zeldzame schoonheid.
DUREE - 12h00 RESERVATION NECESSAIRE _______________________________________________________ Du 15 au 19 mai 2024, à Etterbeek et Ixelles, dans les rues, Place Jourdan, aux Parcs Viaduc et Félix Hap, à la Boutique maelstrÖm, à l’atelier Tipi, au Medex Museum et au Rideau… Décloisonner les pratiques littéraires et artistiques, réduire les frontières entre les artistes et les publics. La poésie doit être faite par tous, et pas par un seul. (Lautréamont). Au Rideau, le 18 mai, se déroulera le moment fort du fiEstival : La Traversée de la Nuit. Ce voyage des sons et des sens, nous emportera en poésie, slam, musique, danse, vidéo de 18h à 6h du matin, du coucher au lever du soleil. Les 18e et 19e éditions du fiEstival sont en dialogue et poursuivent le Cycle des Chants de la Transition initié en 2020. Elles exploreront les questions multiples liées aux archétypes féminins et masculins, tout en transcendant les catégories, dichotomies, binarités, les genres, les sexualités, l’eau et le feu, les feux et les eaux … « des Ailes & des Îles » en 2024 en miroir de l’édition 2025 « des Îles et des Ailes » … comme un YinYang de l’esprit, du corps et du coeur. Le fiEstival est l’événement phare de maelstrÖm reEvolution : maison d’éditions, créatrice d’actions poétiques, laboratoire artistique et culturel polymorphe, et librairie.
Dans ce spectacle interactif, c'est toi qui prends toutes les décisions! À ton entrée dans la salle, tu reçois une télécommande et tu es projeté dans une assemblée appelée à voter pour ses futurs représentants… Culture, éducation, immigration, climat, sécurité, à toi de prendre position sur les questions liées à la politique générale du pays. Questionnant avec humour le système démocratique et la place du citoyen dans le débat public, ce théâtre d’immersion incite à retrouver le rôle politique de la parole, à questionner sur ce qui motive nos choix, et à éprouver les conséquences de ceux-ci.
De begeleiders van Outspoken zijn echte woordtovenaars, maar af en toe struikelen ze over hun eigen gekke zinnen. Ontdek samen nieuwe woorden, verken de lol van schrijven en rap zelfs wat gekke rijmpjes. Van het schrijven van je allereerste gedicht tot het laten knallen van je eigen liedjes. Kom en speel de leukste woordspelletjes waarbij plezier altijd op de eerste plaats staat! EN - Release your creativity, play with words and discover the writer in you. FR - Libérez votre créativité, jouez avec les mots et découvrez l'écrivain qui se cache en vous.
In deze double bill worden we uitgenodigd om onze relatie tot onze handen te heroverwegen en stil te staan bij hun rol in heden, verleden en toekomst. Door aan te raken, creëren we relaties van nabijheid waardoor we uit onze omgeving treden. In toenemende mate worden onze aanrakingen echter beïnvloed door technologieën die de manier waarop we onszelf en anderen waarnemen, veranderen. In Hands Made van Begüm Erciyas spelen de handen van het publiek de hoofdrol. Begeleid door een soundtrack observeren de toeschouwers hun hand en die van hun buur, wat tegelijk een effect van intimiteit en vervreemding tot stand brengt. Geïsoleerd van de rest van het lichaam worden onze handen het middelpunt van een reflectie over handwerk en tastzin. Waar zijn deze handen mee bezig geweest, en wie of wat zullen ze in de toekomst aanraken? Nothing But Fingers is een performance van beeldend kunstenaar Moe Satt. Hij raakte gefascineerd door de rol van handgebaren in Zuid-Afrikaanse jachtcommunicatie en in traditionele dans in Myanmar en Zuidoost-Azië, waarbij menselijke gebaren dierlijke vormen kunnen aannemen. Samen met danseres Liah Frank onderzoekt hij hun expressieve potentieel en vermogen om energiestromen in het lichaam te sturen. Een bijzondere choreografie waarin de handen de rest van het lichaam dicteren, tot de finale overgave. Uren: 14u / 15u / 17u /18u
"The Vessel", c'est aussi une "performance" née de la présence de sculptures, d'objets, de masques et de marionnettes. Des rencontres pour voyager avec les marionnettes et de la musique (Jean-Jacques Duerinckx), pour découvrir l'espace de jeu, le théâtre de jeu des objets, des masques et des marionnettes. 2 happenings exceptionnels, le dimanche 19 à 19h et le lundi 20 mai à 18h. Avec Matt Jackson, Ruben Mardulier et Jean-Jacques Duerinckx. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l'Image de Bruxelles, de la Loterie Nationale et de la Commune d'Ixelles.
En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope ».
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle. Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope »