Le Songe • La Nomad House

Description

La Compagnie des Nouveaux Disparus débarque à la Place De Brouckère en avril 2024 pour présenter son nouveau spectacle "Le Songe" !

Créé dans le cadre de La Nomad House, un projet de centre culturel itinérant transnational, "Le Songe" est un spectacle mélangeant théâtre, cirque et danse qui revisite la célèbre pièce de Shakespeare "Le songe d'une nuit d'été" en prenant la question migratoire comme point focal du récit.

Le 12 avril 2024 marquera la grande Première du Songe et l'inauguration du nouveau chapiteau de la Compagnie, mais également le lancement de la tournée transnationale de La Nomad House, qui débutera son parcours à Bruxelles, avant de se diriger vers l'Allemagne, la Grèce, l'Italie, la Tunisie et la France.

En parallèle, le public pourra assister à une exposition photo réalisée par la photo-journaliste Selena Magnolia, ainsi qu'à une conférence organisée en collaboration avec le CEDEM de l'Université de Liège portant sur "les représentations des migrant·es et de la migration dans les pratiques artistiques".

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Toutes les activités sont gratuites, mais une réservation est requise pour "Le Songe" et la conférence en raison d'une capacité limitée.

• Infos et réservations : www.lanomadhouse.com
• Lien événement : https://www.facebook.com/events/1468688730725134/

Information sur la date

2024-04-12: 19:30:00

2024-04-13: 19:00:00

2024-04-14: 16:00:00

2024-04-16: 19:00:00

2024-04-17: 15:00:00

2024-04-19: 19:00:00

2024-04-20: 19:00:00

Billets

Gratuit

1 Photo

Événements suggérés

In deze double bill worden we uitgenodigd om onze relatie tot onze handen te heroverwegen en stil te staan bij hun rol in heden, verleden en toekomst. Door aan te raken, creëren we relaties van nabijheid waardoor we uit onze omgeving treden. In toenemende mate worden onze aanrakingen echter beïnvloed door technologieën die de manier waarop we onszelf en anderen waarnemen, veranderen. In Hands Made van Begüm Erciyas spelen de handen van het publiek de hoofdrol. Begeleid door een soundtrack observeren de toeschouwers hun hand en die van hun buur, wat tegelijk een effect van intimiteit en vervreemding tot stand brengt. Geïsoleerd van de rest van het lichaam worden onze handen het middelpunt van een reflectie over handwerk en tastzin. Waar zijn deze handen mee bezig geweest, en wie of wat zullen ze in de toekomst aanraken? Nothing But Fingers is een performance van beeldend kunstenaar Moe Satt. Hij raakte gefascineerd door de rol van handgebaren in Zuid-Afrikaanse jachtcommunicatie en in traditionele dans in Myanmar en Zuidoost-Azië, waarbij menselijke gebaren dierlijke vormen kunnen aannemen. Samen met danseres Liah Frank onderzoekt hij hun expressieve potentieel en vermogen om energiestromen in het lichaam te sturen. Een bijzondere choreografie waarin de handen de rest van het lichaam dicteren, tot de finale overgave. Uren: 14u / 15u / 17u /18u
En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope ».
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle. Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope »
Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les hommes, ni à faire justice. En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort, documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime comme responsable de son sort. Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir avec les inégalités de genre. (1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope »
********** English ********** In Уя (‘Nest’), we observe a corridor of a small apartment in Bishkek, as if from the room next door, while several characters pass by: a girl who works in the Kyrgyz clubbing scene, a boy whose father left to fight with ISIS, an elderly woman who created an orphanage at home, a far-right nationalist and a feminist activist. Theater 705, one of the few independent theatres in Kyrgyzstan and a feminist voice in Central Asia, created Уя (Nest) from recorded interviews with real people in Kyrgyzstan who answered the same question: what is home for you? Chagaldak Zamirbekov and his actors weave together these stories in a cinematographic, hyper-realistic style that reproduces not just the words of each respondent, but also their pauses and intonations. The characters in the same space do not seem to see each other, evoking a sense of loneliness and bewilderment in Kyrgyz society, fertile ground increasingly used to affirm nationalist ideology. Maybe this house, this nest, is the nation itself, a place where people can be merely present in the same space or truly live together. Уя (Nest) paints a portrait of Kyrgyz society on the cusp of hyperbole and realism. It’s a rare opportunity to confront the intimate revelations of a region absent from the festival for too long. ********** Français ********** Уя (« Nid ») nous immerge dans le couloir d’un appartement de Bichkek. Comme si nous étions témoin·tes de scènes depuis une pièce voisine, nous observons des personnages traverser l’espace : une fille qui travaille dans le milieu du clubbing kirghize, un garçon dont le père combat avec Daech, une femme âgée qui a fondé un orphelinat chez elle, un nationaliste d’extrême droite et une activiste féministe. Chagaldak Zamirbekov et Theater 705, l’un des rares théâtres kirghizes indépendants et une voix féministe d’Asie centrale, ont créé Уя (Nest) à partir d’entretiens faits avec des Kirghizes ayant tous·tes répondu à la même question : qu’est-ce que la maison pour vous ? Leurs récits, jusqu’à leurs mots et intonations, sont reproduits par les acteur·ices dans un style cinématographique hyperréaliste. Les personnages partagent un même espace sans sembler se voir, évoquant un certain sentiment de solitude et de désarroi de la société kirghize – un terreau fertile pour l’idéologie nationaliste. Cette maison, ce nid, pourrait-elle être la nation au sein de laquelle nous pourrions coexister ou vivre véritablement ensemble ? Уя (Nest) dépeint un portrait de la société kirghize au croisement entre l’hyperbole et le réalisme. Une occasion rare de tendre l’oreille aux révélations intimes d’une région trop longtemps absente du festival. ********** Nederlands ********** Met Уя (‘Nest’) kijken we binnen in de gang van een appartementje in Bishkek waar verschillende personages de revue passeren: een meisje dat in het Kirgizische nachtleven werkt, een jongen wiens vader is vertrokken om voor IS te vechten, een oudere vrouw die weeskinderen opvangt, een extreemrechtse nationalist en een feministische activiste. Theater 705, één van de weinige onafhankelijke theaters in Kirgizië en een feministische stem in Centraal-Azië, creëerde Уя (Nest) op basis van interviews met Kirgiziërs. Ze beantwoordden telkens de vraag: wat is ‘een thuis’ voor jou? In een cinematografische, hyperrealistische stijl weeft Chagaldak Zamirbekov deze verhalen tot een geheel. Niet alleen de woorden, maar ook pauzes en intonaties worden trouw gereproduceerd. De personages delen dezelfde ruimte maar lijken elkaar niet te zien, wat een gevoel van eenzaamheid en vervreemding oproept, sterk aanwezig in de Kirgizische samenleving en een vruchtbare bodem voor nationalistische ideologieën. Misschien is dit huis, dit nest, wel de natie zelf; een plek waar mensen naast elkaar aanwezig kunnen zijn, of écht kunnen samenleven. Уя (Nest) schetst een portret van de Kirgizische samenleving op de grens van hyperbool en realisme.
********** English ********** Deep inside a salt mine in the Austrian Alps lies an archive created by ceramist Martin Kunze that he calls “The Memory of Mankind”. Since 2012, he has crafted a collection of ceramic plates containing text and images to ‘back up’ human civilisation and preserve all existing knowledge about our modern times. Kunze’s ultimate aim is to create a time capsule that could last millions of years, hoping that future civilisations will find the archive and learn about our story. But what do you want people a million years from now to know about us? How do you even start? And what gives one man the right to tell the story of everyone? In this captivating theatre performance, the Swedish director Marcus Lindeen and the French dramaturge Marianne Ségol ingeniously interweave the tale of Martin Kunze with other true stories. Among them, we meet a man who suffers from a rare type of amnesia that wipes his memory clean, and a queer archaeologist who questions our relationship to history. Bringing the characters and audience together in the same space, the performance poses an existential question: why would it be better to remember than to forget? ********** Français ********** Au fond d’une mine de sel des Alpes autrichiennes repose une archive appelée « La mémoire de l’humanité », qui a été conçue par un céramiste, Martin Kunze. Depuis 2012, il crée une série de tablettes en céramique contenant des textes et des images destinés à sauvegarder la civilisation humaine et à préserver les savoirs issus de notre époque moderne. L’espoir de Kunze est de réaliser une capsule temporelle qui pourrait traverser des millions d’années et être trouvée par les civilisations futures, qui découvriraient alors notre histoire. Mais que souhaite-t-on que l’on sache de nous dans un million d’années ? Par où commencer ? Et pourquoi une seule personne aurait-elle le droit de raconter notre histoire ? Dans un spectacle captivant, le metteur en scène suédois Marcus Lindeen et la dramaturge française Marianne Ségol entremêlent habilement l’histoire réelle de Martin Kunze avec d’autres histoires vraies. Dans l’une, un homme souffre d’une rare forme d’amnésie qui efface toute la mémoire ; dans une autre, un∙e archéologue queer interroge notre rapport à l’histoire. En réunissant dans le même espace le public et les protagonistes de ces histoires, Lindeen et Ségol soulèvent une question existentielle : pourquoi serait-il mieux de se souvenir plutôt que d’oublier ? ********** Nederlands ********** Diep in een zoutmijn in de Oostenrijkse Alpen ligt een archief dat keramist Martin Kunze “The Memory of Mankind” noemt. Sinds 2012 is hij bezig met het creëren van een verzameling keramische platen met daarop tekst en afbeeldingen om een ‘back-up’ van de menselijke beschaving te maken en alle bestaande kennis over onze moderne tijd op te slaan. Kunze’s uiteindelijke doel is een tijdcapsule te fabriceren die miljoenen jaren kan meegaan, in de hoop dat toekomstige beschavingen het archief zullen vinden en ons verhaal zullen leren kennen. Maar wat willen we dat men over een miljoen jaar van ons weet? Waar te beginnen? En wat geeft één man het recht om ieders verhaal te vertellen? In deze fascinerende theatervoorstelling verweven de Zweedse regisseur Marcus Lindeen en de Franse dramaturge Marianne Ségol het verhaal van Martin Kunze op ingenieuze wijze met andere waargebeurde verhalen. Zo ontmoeten we een man die lijdt aan een zeldzame vorm van geheugenverlies waardoor zijn herinneringen telkens opnieuw worden uitgewist, en een queer archeoloog die onze relatie tot de geschiedenis in vraag stelt. Lindeen en Ségol brengen deze personages en het publiek samen in eenzelfde ruimte, en werpen een existentiële vraag op: waarom zou onthouden beter zijn dan vergeten?
********** English ********** How can we establish a free, peaceful and environmentally friendly society? What kind of future could we build? In Respublika, techno, film and theatre work in concert to create a distinct, utopian world. The members of this multilingual group – brought together by artist Łukasz Twarkowski – conducted a radical experiment on themselves: for several weeks, they withdrew from civilisation to the forests of Lithuania, cutting themselves off from everyday concerns. While exploring the ideas of basic income and utopian societies, actors started DJing and experimenting with life in a rave community and the political potential of music and rave. Director Twarkowski documented this process with his camera and recorded their fears, desires and existential concerns. Using this raw material, he created a colossal six-hour happening. During the performance, the audience is free to explore and wander around. Spectators can be simple observers or, if they want, can sit down at a table with the artists, immerse themselves in the reconstructed environment of the camp, visit the meditative sauna, and of course, they can dance! After all, isn’t dancing to rave music in all its sensual and ritual dimensions also an act of resistance? ********** Français ********** Dans Respublika, techno, cinéma et théâtre convergent pour créer un monde utopique et différent. Un groupe intergénérationnel d’acteur·ices, réuni par Łukasz Twarkowski, s’est prêté à une expérimentation radicale : une retraite de plusieurs semaines dans les forêts lituaniennes, dans le but d’échapper à la civilisation et aux tracas du quotidien. Tout en explorant les idées de revenu universel et de sociétés utopiques, les membres du groupe se sont mis à mixer ensemble, à expérimenter la vie au sein d’une communauté de ravers et le potentiel politique de la rave. Comment créer une société libre, pacifique et respectueuse de l’environnement ? Quel type de futur pouvons-nous construire ? Le metteur en scène Twarkowski a consigné tout le processus, enregistrant sur caméra leurs peurs, désirs et questions existentielles. Un matériel brut dont il a tiré un prodigieux événement de six heures. Tout au long de la performance, le public peut librement circuler, explorer l’espace, être de simples observateur·ices ou s’attabler avec l’un·e des artistes, se plonger dans le camp reconstitué, visiter le sauna méditatif et bien sûr danser ! Après tout, danser aux sons d’une rave, dans toute sa dimension sensuelle et rituelle, n’est-ce pas aussi un acte de résistance ? ********** Nederlands ********** Hoe kunnen we een vrije, vreedzame en ecologische samenleving creëren? Aan wat voor toekomst willen we bouwen? In Respublika scheppen techno, film en theater een utopische wereld. Een meertalige groep van performers – samengebracht door kunstenaar Łukasz Twarkowski – voerde een radicaal experiment uit: ze trok zich voor enkele weken terug in de bossen van Litouwen, afgesloten van de beschaving en dagelijkse beslommeringen. De deelnemers discussieerden er over onderwerpen als het basisinkomen en utopische samenlevingen, begonnen te DJ’en en gingen experimenteren met het leven in een rave-gemeenschap en het politieke potentieel van muziek en rave. Regisseur Twarkowski documenteerde het hele proces met zijn camera en legde hun angsten, verlangens en existentiële zorgen vast. Met dit ruwe materiaal creëerde hij vervolgens een imposante zes uur durende happening. Tijdens de voorstelling is het publiek vrij om rond te lopen en de ruimte te verkennen. Toeschouwers kunnen gewoon toeschouwer zijn of aan tafel gaan zitten met de acteurs, ronddwalen in een reconstructie van het kamp, de meditatieve sauna bezoeken en – hoe kan het ook anders – dansen! Want is raven in al zijn sensuele en rituele dimensies niet ook een daad van verzet?
In deze double bill worden we uitgenodigd om onze relatie tot onze handen te heroverwegen en stil te staan bij hun rol in heden, verleden en toekomst. Door aan te raken, creëren we relaties van nabijheid waardoor we uit onze omgeving treden. In toenemende mate worden onze aanrakingen echter beïnvloed door technologieën die de manier waarop we onszelf en anderen waarnemen, veranderen. In Hands Made van Begüm Erciyas spelen de handen van het publiek de hoofdrol. Begeleid door een soundtrack observeren de toeschouwers hun hand en die van hun buur, wat tegelijk een effect van intimiteit en vervreemding tot stand brengt. Geïsoleerd van de rest van het lichaam worden onze handen het middelpunt van een reflectie over handwerk en tastzin. Waar zijn deze handen mee bezig geweest, en wie of wat zullen ze in de toekomst aanraken? Nothing But Fingers is een performance van beeldend kunstenaar Moe Satt. Hij raakte gefascineerd door de rol van handgebaren in Zuid-Afrikaanse jachtcommunicatie en in traditionele dans in Myanmar en Zuidoost-Azië, waarbij menselijke gebaren dierlijke vormen kunnen aannemen. Samen met danseres Liah Frank onderzoekt hij hun expressieve potentieel en vermogen om energiestromen in het lichaam te sturen. Een bijzondere choreografie waarin de handen de rest van het lichaam dicteren, tot de finale overgave. Uren: 15u / 16u / 18u /19u
********** English ********** The spaceship ‘In-Between’ travels through the universe with a crew of four humans and an android tasked with exporting the Japanese language to other galaxies. Toshiki Okada creates this theatrical gem, in which a science fiction reality meets the everyday poetry of group dynamics in a confined space. For this project, he decided to work with four actors who are not native Japanese speakers. By making them custodians of Japanese culture, Okada reminds us that language simply belongs to those who speak it while using the spaceship as a metaphor to critically reflect on Japan’s colonial past in Southeast Asia, its linguistic expansion and the politics of language. Before our eyes, the four humans interact with the android and an alien that appears on board while the spaceship passes through a space time tunnel. Together, they open a delicate dialogue on origins and nostalgia for the earth. From the window, we observe them, or perhaps they observe us, those who remain on earth. Suddenly, ‘In-Between’ isn’t just the name of a spaceship or a tunnel between two areas of the galaxy, but a hymn to the identities that exist beyond a defined one, in between. Toshiki Okada returns to the festival with a performance of rarefied beauty, suspended in the absence of gravity. ********** Français ********** Le vaisseau spatial « In-Between » (« Entre-Deux ») traverse l’univers avec un équipage, composé de quatre humains et un androïde, chargé d’exporter la langue japonaise vers d’autres galaxies. Toshiki Okada crée un petit bijou théâtral dans lequel la science-fiction côtoie la poésie ordinaire d’un groupe confiné dans un espace. Les quatre acteur·ices choisi·es par Okada partagent un point commun : le japonais n’est pas leur langue maternelle. En les désignant comme gardien·nes de la culture japonaise, Okada nous rappelle que le langage appartient avant tout à celles et ceux qui le parlent. On pourrait voir en ce vaisseau spatial une métaphore critique du passé colonial japonais en Asie du Sud-Est, de l’expansion du japonais ou encore des politiques linguistiques. Les êtres humains interagissent sous nos yeux avec l’androïde et un extraterrestre apparu à bord lors d’un passage dans un tunnel spatio-temporel. Iels mènent ensemble un dialogue délicat sur les origines et la nostalgie de la Terre. Par une fenêtre, nous les observons, ou peut-être est-ce elleux qui nous observent – nous, resté·es sur Terre. Au-delà du nom d’un vaisseau, « In-Between » devient un hymne aux entre-deux et aux identités qui dépassent les identités définies. Toshiki Okada revient au festival avec une performance d’une rare beauté, suspendue en apesanteur. ********** Nederlands ********** Ruimteschip ‘In-Between’ reist door het universum met vier mensen en een androïde aan boord. Hun missie: de Japanse taal exporteren naar andere sterrenstelsels. Toshiki Okada vermengt in zijn nieuwste theaterparel een sciencefiction-werkelijkheid met de alledaagse poëzie van groepsdynamieken in een besloten ruimte. Hij ging hiervoor in zee met vier acteurs die het Japans niet als moedertaal hebben. Door hen tot bewakers van de Japanse cultuur te maken, herinnert Okada ons eraan dat taal simpelweg toebehoort aan wie ze spreekt. Het ruimteschip lijkt een metafoor die aanzet tot kritisch denken over Japans koloniaal verleden in Zuidoost-Azië, de expansie van het Japans en over taalpolitiek in het algemeen. Terwijl het ruimteschip door een ruimtetijd-tunnel suist, communiceren de bemanningsleden met de androïde en een buitenaards wezen dat aan boord verschijnt. Samen voeren ze een spitsvondig gesprek over afkomst en heimwee naar de aarde. Door het raam observeren wij hen – of misschien observeren zij ons. Plots is ‘In-Between’ niet enkel de naam van een ruimteschip maar wordt het een lofzang op alle identiteiten die zich ‘tussenin’ de geijkte hokjes bevinden. Okada keert terug naar het festival met deze magisch-realistische voorstelling van een zeldzame schoonheid.
Rejoignez nous pour une soirée stand-up à la Brasserie de la Mule présentée par La Cour des Miracles Nomade. Nous vous donnons rendez-vous tous les mardis pour une soirée d'éclats de rire, de bières, d'humour ringard ou délicat, d'improvisations, de blagues parfois drôles ou parfois pas et de gueux-ses-zes. Nous allons provoquer le plus grand des miracles, le miracle du rire ! Suivez-nous sur les réseaux pour découvrir le line-up. L'entrée est libre, prévoyez votre tirelire pour le chapeau. Nous ouvrons les portes à 16:00 Le spectacle commence à 20:00 Suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/lacourdesmiraclesnomade/ [https://www.instagram.com/lacourdesmiraclesnomade/]