Exposition "Marionnettes de la ville" à la Fondation Dubuffet à Paris

Description

La Fondation Dubuffet présente sa nouvelle exposition "Marionnettes de la ville" à son adresse parisienne, du 13 septembre 2022 au 10 février 2023. Thème cher à Jean Dubuffet, la ville traverse tout son œuvre dessiné, peint, sculpté et gravé dès les années 1940 et ce, jusqu’à la fin de sa vie. L’exposition a pour objectif de montrer les diverses représentations de la ville à travers ses rues, ses façades d’immeubles, ses chaussées, ses automobiles, mais aussi la foule et les passants qui l’animent.

En écho à l’exposition « Ler dla canpane » présentée lors de la réouverture de la Fondation à Paris en 2019, la présente exposition pourrait s’intituler « Ler dla ville » : après le paysage dressé à la vertical, peuplé d’arbres, de vaches et de cyclistes, c’est au tour des « Marionnettes de la ville » (par opposition aux « Marionnettes de la campagne ») de peupler les œuvres de Jean Dubuffet.

Dès les années 1940, Dubuffet multiplie les vues de son quartier, représentant les passants de la place de L’Estrapade, située à deux pas de son atelier, rue Lhomond dans le Vième arrondissement de Paris. Tous les éléments du paysage urbain qui traverseront son œuvre sont déjà présents à cette période : immeubles, enseignes de commerces, transports publics et automobiles, passants dont certains se soulageant le long des murs couverts de graffiti comme dans les lithographies des Murs.

Dubuffet anticipe de vingt ans les rues bariolées et folles de sa série Paris Circus. La ville moderne et son agitation offrent un grouillement permanent. La récente frénésie consommatrice des parisiens intéresse également Dubuffet qui se déplace pour croquer les étalages des grands magasins comme les Galeries Lafayette ou Le Bon Marché. Il étudie également les dineurs du restaurant Rougeot, bouillon Chartier, toujours situé au 59 boulevard du Montparnasse, à quelques pas de son domicile rue de Vaugirard.

Avec le cycle de L’Hourloupe (1962-1974) et ses Édifices, il ne s ’agit plus de représenter la ville et ses rues mais de les habiter. Projeter le spectateur dans l’image, créer un paysage mental dans le réel : après avoir dessiné la ville, Dubuffet la construit. Apparaissent des morceaux de mur incurvés et tout distordus percés d'ouvertures baptisés Éléments d'architecture contorsionniste. Pièces de construction hybrides, entre paysage et architecture, que Dubuffet combine pour former des rues, des quartiers, une ville... mais une ville de fantasmes, tout en façades, traitée comme un décor de théâtre.

Avec la fin de L’Hourloupe, et le retour au dessin et à la peinture, l’espace urbain redevient la scène d’une circulation dense, traversée par quelques automobiles, mais dont les piétons sont les acteurs principaux. Ainsi dans la série des Partitions (1980-1981), les immeubles sont de nouveau relégués au dernier plan, pour laisser la priorité aux passants qui envahissent la toile. Personnages hiératiques, aux dimensions parfois imposantes, qui déambulent et se côtoient, tout en étant enfermés dans une bulle, en solitaire ou par petit groupe.

À l’opposé de la « campagne tranquille » la ville et son agitation constante offrent un spectacle sans fin et discontinu, dont les protagonistes, agités tels des marionnettes, viennent peupler une inédite « Cité Fantoche ».

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C'est un anniversaire très spécial que l'on célèbre au Centre Pompidou, du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025 : une grande exposition rend hommage au surréalisme. Allumer 100 bougies sur un gâteau, ça peut être très long. C'est pour cela que le Centre Pompidou a préféré célébrer les 100 ans du surréalisme d'une autre manière. Le musée d'Art moderne organise une grande exposition autour de ce mouvement du milieu du XXe siècle, à découvrir du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025. L'exposition Le surréalisme. L'exposition du centenaire (1924-1969) rassemble de nombreuses œuvres réalisées par les plus grands artistes représentatifs de ce mouvement. Salvador Dali, René Magritte, Dorothea Tanning, Tatsuo Ikeda, Giorgio de Chirico, Leonora Carrington, Max Ernst, Helen Lundeberg, Joan Miro et bien d'autres se retrouvent dans ce parcours artistique conçu comme un labyrinthe, qui abrite en son cœur le Manifeste original d'André Breton, le texte fondateur du surréalisme. Ce document exceptionnel quitte les collections de la Bibliothèque nationale de France pour cette occasion inédite. Sculptures, peintures, photographies, dessins, films, poésie ou documents littéraires : l'exposition du Centre Pompidou réunit des œuvres surréalistes venues de toutes les disciplines artistiques, des créations célèbres et emblématiques de la période, comme des œuvres plus confidentielles. Les 14 chapitres qui rythment ce parcours évoquent l'évolution du mouvement dans les différents cercles artistiques, l'influence majeure de la littérature sur l'art pictural, les principes poétiques qui structurent l'imaginaire surréaliste, mais aussi l'héritage moderne laissé par le surréalisme dans l'art et les sociétés du XXIe siècle. Au centre de toutes ces conversations, on retrouve donc le Manifeste d'André Breton, un document primordial que l'on peut admirer et analyser à loisir, grâce aux dispositifs multimédias installés autour. Le Centre Pompidou nous permet ainsi de mieux comprendre l'origine et le sens de ce Manifeste, et du mouvement artistique qu'il a fait naître. À la rentrée 2024, venez fêter les 100 ans du surréalisme au Centre Pompidou !
La Galerie AFP ouvre ses portes le 12 septembre au sein des bureaux de l'agence de presse, avec une toute première exposition de photographies autour de la Libération de Paris, jusqu'au 2 novembre 2024. La célèbre Agence France-Presse se diversifie et s'apprête à ouvrir une galerie dédiée à la photographie, dès le 12 septembre 2024, avec une exposition inaugurale consacrée à la Libération de Paris, à l'occasion du 80e anniversaire. Installée dans les bureaux de l'agence dans le 2e arrondissement, la galerie va présenter trois expositions gratuites par an, pour offrir au grand public la possibilité d'avoir accès à son exceptionnel fonds d'archives, dont certaines oeuvres seront proposées à la vente.
La Maison de la Culture du Japon nous invite à admirer les prouesses des athlètes paralympiques, avec l'exposition gratuite "Le parasport au Japon, hier et aujourd'hui", à voir du 27 août au 13 septembre 2024. Après les Jeux olympiques, c'est au tour des paralympiques de nous faire vibrer ! Et pour accompagner cette nouvelle exposition, la Maison de la Culture du Japon nous propose une exposition inédite, à découvrir gratuitement du 27 août au 13 septembre 2024, pendant la durée de ces Jeux paralympiques de Paris. Le lieu culturel nous invite donc à découvrir Le parasport au Japon, hier et aujourd'hui, une exposition de photographies qui retracent les 22 épreuves paralympiques organisées à Tokyo pour les Jeux de 2021. Une rétrospective inédite et fascinante, qui cache plusieurs messages... On peut admirer tout le talent, le travail et la force de ces athlètes à travers ces images, mais pas seulement ! La Maison de la Culture du Japon présente également des innovations techniques, réalisées par des entreprises japonaises, pour améliorer l'équipement et le matériel spécialisé des athlètes paralympiques, et des sportifs handicapés de manière générale. Ces évolutions illustrent les nouveaux modes de pensées modernes, qui permettent de construire des sociétés plus inclusives et ouvertes aux différences. À travers cette exposition gratuite, le centre culturel souhaite donc mettre en avant ses fleurons de l'innovation, et bien sûr ses athlètes et leurs ambitions sportives et sociales. Une exposition inédite à ne pas manquer pendant cette période des Jeux paralympiques à Paris !