Carolyn Carlson et Thierry Malandain sont réunis ici autour d’un geste poétique
entre rêve et intériorité, une danse de ce qui est caché et qui se dévoile.
Durée : 1h45 avec entracte.
L’émotion affleure naturellement dans l’atmosphère enveloppante de la musique
incantatoire de Philip Glass, des tableaux contemplatifs de Nicolas de Zorzi et
des mélodies mélancoliques de Frédéric Chopin. Les paysages intérieurs exhalent
ainsi de mystérieux parfums de poésie dansée. Paysages intérieurs, comme un
souffle d’âme !
Description
Christian Rizzo / Solo pour Nicolas Fayol
En son lieu excède la question de l’endroit. Il déborde de la portion délimitée dans l’espace pour revenir aux propriétés de la matière et lui restituer toute sa puissance de composition.
Durée 50mn
D’abord travaillé en extérieur, au contact des sols accidentés, des bruits, des souffles et des mouvements de la nature, le solo de Nicolas Fayol, danseur rompu à la technique break, parvient à faire jaillir la qualité d’un geste en relation immédiate avec le paysage. À rebours de l’environnement urbain, qui contextualise la danse hip-hop à outrance, cette immersion en milieu vivant révèle une forme de primauté poétique, antérieure à toute utilité, extérieure à toute virtuosité. De retour dans la boite noire du studio la correspondance entre le dehors et le dedans, l’expérience et le souvenir, précise les termes d’un dialogue qui, depuis le départ, se joue à deux.
Au détour d’un corps, des fragments de narration surgissent, un portrait se dessine, se divise et se dédouble au cœur d’un processus d’abstraction où s’intensifient perceptions et sensations. Mais quel est le chemin emprunté : s’adonner à l’errance pour conjurer la solitude ou s’arracher de soi pour partir en dérive ?