Culture
**Théâtre - Sylvain Creuzevault
**
Dans le cadre du festival In Extremis
[https://www.theatregaronne.com/evenements/2021-2022/in-extremis-hospitalites-2]
Présenté avec le Théâtre Sorano
13 mars 1848, de retour d’insurrection dans les rues de Paris, le cercle des
républicains réuni autour de Raspail a bien besoin de boire et manger. Corps et
esprits sont échauffés par l’âpreté de la lutte. Après 18 ans de Restauration,
la IIe République enfin proclamée moins d'un mois auparavant est déjà confisquée
au peuple par la bourgeoisie libérale. Le travail et sa valeur se présentent
alors comme l’enjeu majeur de ce qui se trame, en lien avec l’idéologie
capitaliste qui assied son emprise. C’est dans le chaudron originel de notre
histoire contemporaine que plongent Sylvain Creuzevault et son collectif, y
précipitant ensemble les forces à l’œuvre pour sentir comment cela bouillonne et
se noue. Corps des acteurs, corps historiques et corps social mêlent leur chair
pétrie d’espoirs, de passions et de contradictions pour donner naissance au
monstre que l’on appellera Histoire. Se mettant en bouche et en tripes ce
qu’auraient pu dire Blanqui, Louis Blanc, Engels, Jeanne Duval et les autres,
les comédiens portent une parole épique à l’opposé d’un discours politique : mue
par cet imprévisible et cette opacité des idées en train de se tramer, malaxée
par les cahots du présent. Une épaisseur de vie permise par un intense travail
de création au plateau, qui ne cesse de muter. Depuis sa première version
présentée à Garonne en 2014, la pièce a vécu et évolué. Le public est désormais
invité à venir partager le banquet à la fin – comme celui qui mit le feu aux
poudres en son temps –, pour continuer à tisser de façon conviviale l’alchimie
de cette parole vivante.
PLUS D'INFOS :
Site du Théâtre Garonne
[https://www.theatregaronne.com/spectacle/2021-2022/banquet-capital]
INFOS PRATIQUES :
* Les 7, 8 & 9 juin à 20h (Hors les murs)
* Durée : 1h40
* Lieu à déterminer
Theatre Sorano
Venue
Upcoming events
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Past events
Cirque - Cie Lapsus
Le vertige c’est quand les certitudes s’échappent.
Le vertige c’est quand les repères se distordent.
Et le vertige, c’est aujourd’hui.
Quand quelque chose cède sous nos pieds, tous les repères disparaissent
brutalement. Le réel, soudain, nous glisse entre les doigts. Tout bascule. Une
bascule où les possibles s’ouvrent à nous. Ce lieu du fragile, de l’incertain,
du sensible.
Il nous plaît de voir que les effondrements à l’œuvre portent, en creux, un élan
de vie.
Quel est-ce devenir, en germe, après une supposée destruction(biodiversité,
structuration sociale, modèle de pensée…) ? Nous allons constater les traces,
écouter ces empreintes : que reste-t-il de visible et de sensible après le
passage d’une catastrophe naturelle ou après le passage d’un corps sur un autre
? Que reste-t-il de vivant malgré le déclin de la biodiversité, que reste-t-il
de vibrant après le passage d’un cerf-volant ? Qu’est ce qui résonne
émotionnellement après une rencontre ?
Respirer. Accueillir. Laisser passer. Résilience salutaire.
L’enjeu n’est plus -seulement- de réduire l’empreinte de l’homme sur terre, mais
plutôt d’imaginer une manière singulière d’habiter les territoires pour,
finalement, inventer un nouveau rapport poétique et sensible au(x) vivant(s)
Cirque - Cie Lapsus
Le vertige c’est quand les certitudes s’échappent.
Le vertige c’est quand les repères se distordent.
Et le vertige, c’est aujourd’hui.
Quand quelque chose cède sous nos pieds, tous les repères disparaissent
brutalement. Le réel, soudain, nous glisse entre les doigts. Tout bascule. Une
bascule où les possibles s’ouvrent à nous. Ce lieu du fragile, de l’incertain,
du sensible.
Il nous plaît de voir que les effondrements à l’œuvre portent, en creux, un élan
de vie.
Quel est-ce devenir, en germe, après une supposée destruction(biodiversité,
structuration sociale, modèle de pensée…) ? Nous allons constater les traces,
écouter ces empreintes : que reste-t-il de visible et de sensible après le
passage d’une catastrophe naturelle ou après le passage d’un corps sur un autre
? Que reste-t-il de vivant malgré le déclin de la biodiversité, que reste-t-il
de vibrant après le passage d’un cerf-volant ? Qu’est ce qui résonne
émotionnellement après une rencontre ?
Respirer. Accueillir. Laisser passer. Résilience salutaire.
L’enjeu n’est plus -seulement- de réduire l’empreinte de l’homme sur terre, mais
plutôt d’imaginer une manière singulière d’habiter les territoires pour,
finalement, inventer un nouveau rapport poétique et sensible au(x) vivant(s)
Christian Rizzo / Solo pour Nicolas Fayol
En son lieu excède la question de l’endroit. Il déborde de la portion délimitée
dans l’espace pour revenir aux propriétés de la matière et lui restituer toute
sa puissance de composition.
Durée 50mn
D’abord travaillé en extérieur, au contact des sols accidentés, des bruits, des
souffles et des mouvements de la nature, le solo de Nicolas Fayol, danseur rompu
à la technique break, parvient à faire jaillir la qualité d’un geste en relation
immédiate avec le paysage. À rebours de l’environnement urbain, qui
contextualise la danse hip-hop à outrance, cette immersion en milieu vivant
révèle une forme de primauté poétique, antérieure à toute utilité, extérieure à
toute virtuosité. De retour dans la boite noire du studio la correspondance
entre le dehors et le dedans, l’expérience et le souvenir, précise les termes
d’un dialogue qui, depuis le départ, se joue à deux.
Au détour d’un corps, des fragments de narration surgissent, un portrait se
dessine, se divise et se dédouble au cœur d’un processus d’abstraction où
s’intensifient perceptions et sensations. Mais quel est le chemin emprunté :
s’adonner à l’errance pour conjurer la solitude ou s’arracher de soi pour partir
en dérive ?
Christian Rizzo / Solo pour Nicolas Fayol
En son lieu excède la question de l’endroit. Il déborde de la portion délimitée
dans l’espace pour revenir aux propriétés de la matière et lui restituer toute
sa puissance de composition.
Durée 50mn
D’abord travaillé en extérieur, au contact des sols accidentés, des bruits, des
souffles et des mouvements de la nature, le solo de Nicolas Fayol, danseur rompu
à la technique break, parvient à faire jaillir la qualité d’un geste en relation
immédiate avec le paysage. À rebours de l’environnement urbain, qui
contextualise la danse hip-hop à outrance, cette immersion en milieu vivant
révèle une forme de primauté poétique, antérieure à toute utilité, extérieure à
toute virtuosité. De retour dans la boite noire du studio la correspondance
entre le dehors et le dedans, l’expérience et le souvenir, précise les termes
d’un dialogue qui, depuis le départ, se joue à deux.
Au détour d’un corps, des fragments de narration surgissent, un portrait se
dessine, se divise et se dédouble au cœur d’un processus d’abstraction où
s’intensifient perceptions et sensations. Mais quel est le chemin emprunté :
s’adonner à l’errance pour conjurer la solitude ou s’arracher de soi pour partir
en dérive ?
Culture
CHRISTIAN RIZZO / ICI – CCN MONTPELLIER OCCITANIE
Avec le danseur Nicolas Fayol, Christian Rizzo compose un solo hypnotique en
transplantant le hip hop en pleine nature.
Bien que sous-titré « solo pour Nicolas Fayol », en son lieu va plus loin que
présenter un interprète. Au contraire il suit la voie, toute taoïste, d'un
arrachement à soi. Venu à la danse par le hip hop, Nicolas Fayol a choisi de
vivre dans la campagne, où il inscrit désormais cette pratique d'origine
urbaine. Entre ralentis et accélérations, en baskets ou pieds nus, dans la
douceur d'un flux continu comme le bruit du vent dans les pins, en son lieu
s'est écrit entre les paysages de nature où la pièce s'est d'abord répétée et la
boîte noire du théâtre où elle s'est ensuite transportée. En ce lieu hanté d'un
autre lieu, le hip hop se dépouille de l'image qui lui colle à la peau. Une
qualité autre en émane, poétique, mélancolique et mystérieuse, quelque chose
comme la danse d'un compagnon errant.
_Une coréalisation La Place de la Danse
[https://laplacedeladanse.com/agenda/saison-2021-2022/en-son-lieu] / Théâtre
Sorano
_
__
PLUS D'INFOS
Site du Théâtre Sorano [https://www.theatre-sorano.fr/]
INFOS PRATIQUES
* Mardi 22 et mercredi 23 mars à 20h
* Durée : 50 minutes
Culture
En raison du succès rencontré, notre escape game imaginé en collaboration avec
Team Break, leader du jeu d’évasion, revient pour une ultime session ce mois de
janvier. Dernière chance pour jouer !
Votre mission : tenter de lever la malédiction qui pèse sur le Théâtre Sorano et
résoudre une série d’énigmes en déchiffrant des indices avec la participation de
comédiens qui animent le jeu.
Le pitch :
Des événements étranges perturbent la vie et l’activité du Théâtre.
D’inquiétants fantômes réapparaissent chaque nuit sur la scène pour tenter de
jouer la fin de leur pièce. Mais ils ont oublié leur texte et se retrouvent
prisonniers d’une malédiction qui les enchaîne au théâtre et les prive du repos
éternel…
Plongez dans l’antre du mythique théâtre toulousain. Transformez-vous en experts
en sciences occultes, en mediums pour invoquer l’esprit de Daniel Sorano, et
aidez les spectres à retrouver les pages manuscrites de la fameuse pièce.
Un jeu accessible à tous (enfants comme adultes, en individuel ou en groupe).
Serez-vous prêts à relever le défi ?
INFOS PRATIQUES :
* Les 15, 16, 17, 18 & 19 mars
* Durée : 1h
Concert-théâtre / Cie Vorace
Médée… une femme marche vers elle-même, vers sa liberté, seule. Pour cela elle
détruira ce qu’elle a de plus précieux.
Ajoutons Jason… héros légendaire, gonflé d’une ambition pour laquelle il reniera
ses serments. Spectaculaire, forcément. Amour passionnel, trahison, crimes,
sorcellerie, pouvoir, infanticide… tous les ingrédients du sensationnel sont là.
Pourtant, c’est autre chose qui nous interpelle, autre chose qui probablement
maintient entier le mystère de ce mythe à travers les âges… autre chose, car
cette « banale histoire » de trahison et d’infanticide ne peut suffire à la
fascination. Autre chose… mais quoi ?
Peut-être le pressentiment que si, de manière inédite dans la mythologie, il n’y
a pas de punition à ce qui semble le pire des actes, c’est qu’un sens doit s’y
trouver.
Alors, que se passe-t-il, après la catastrophe ?… Médée part tout droit vers le
Soleil, et nous ?
Ce spectacle est le deuxième volet du cycle « Les Transes Mythologiques », que
la compagnie Voraces a commencé en 2019 avec la création Ulysse et Pénélope,
récit d’un retour impossible. L’intemporel besoin de récit de l’humanité est le
socle de ce travail, dans l’adaptation comme dans la mise en scène, en musique
et en jeu.
Culture
CONCERT-THÉÂTRE
Médée… une femme marche vers elle-même, vers sa liberté, seule. Pour cela elle
détruira ce qu’elle a de plus précieux. Ajoutons Jason… héros légendaire, gonflé
d’une ambition pour laquelle il reniera ses serments. Spectaculaire, forcément.
Amour passionnel, trahison, crimes, sorcellerie, pouvoir, infanticide… tous les
ingrédients du sensationnel sont là. Pourtant, c’est autre chose qui nous
interpelle, autre chose qui probablement maintient entier le mystère de ce mythe
à travers les âges… autre chose, car cette « banale histoire » de trahison et
d’infanticide ne peut suffire à la fascination. Autre chose… mais quoi ?
Peut-être le pressentiment que si, de manière inédite dans la mythologie, il n’y
a pas de punition à ce qui semble le pire des actes, c’est qu’un sens doit s’y
trouver.
Alors, que se passe-t-il, après la catastrophe ?… Médée part tout droit vers le
Soleil, et nous ?
Ce spectacle est le deuxième volet du cycle « Les Transes Mythologiques », que
la compagnie Voraces a commencé en 2019 avec la création Ulysse et Pénélope,
récit d’un retour impossible. L’intemporel besoin de récit de l’humanité est le
socle de ce travail, dans l’adaptation comme dans la mise en scène, en musique
et en jeu.
+ D'INFOS
Site du Théâtre Sorano
[https://www.theatre-sorano.fr/spectacle/medee-m-jason/2022-03-08/]
INFOS PRATIQUES :
* Les 8, 9, 10 et 11 mars à 20h
* Tout public dès 14 ans
D’après "Le Triomphe de l’amour" de Marivaux
“L’amour existe.” C’est sur ces mots, cette promesse d’éden, que s’achève
Arcadie, le roman d’Emmanuelle Bayamack-Tam, autrice à qui Clément Poirée a
commandé la réécriture du Triomphe de l’amour de Marivaux.
Texte Emmanuelle Bayamack-Tam / D’après "Le Triomphe de l’amour" de Marivaux /
Mise en scène Clément Poirée
D’un côté, l’amour libre à Liberty House, de l’autre l’abstinence moralisatrice.
Quel dialogue possible entre ces deux utopies ? Quelle voie choisir pour ces
personnages porteurs de désir, qu’ils le clament ou qu’ils le cèlent au plus
profond d’eux-mêmes ? L’effraction de Sasha dans ce monde fermé ne fait que le
révéler davantage. Elle séduit tout le monde sans exception, comme le héros de
Théorème de Pasolini. L’usage du faux emporte tout, l’amour devient une
véritable arme de combat dans ce clash générationnel entre la jeunesse ardente
des uns et la frilosité quasi sénile des autres.