L’Orchestre Pasdeloup explore les mythes avec une légende bretonne pour la
dramatique ouverture du Roi d’Ys de Lalo, la poésie de la Danse Macabre de
Saint-Saëns et le folklore norvégien du Concerto pour piano de Grieg,
chef-d’oeuvre magnifié par François Dumont. Enfin, le célèbre Oiseau de feu de
Stravinsky tiré d’un conte populaire russe, une oeuvre empreinte de folklore et
d’innovations pour un concert fabuleux !
Sous la direction du chef vénézuélien Christian Vásquez, L’Orchestre Pasdeloup
plonge son public dans les mythes et légendes ! C’est dans une légende médiévale
bretonne que Lalo puise son inspiration pour Le Roi d’Ys, dont l’éloquente et
dramatique ouverture, créée par Jules Pasdeloup en 1876, dresse le décor de
l’opéra tragique à venir. Saint-Saëns tire sa Danse Macabre d’un poème d’Henri
Cazalis, dit Jean Lahor. Il s’agit d’une scène de sabbat nocturne qui, dans son
développement en style fugué, se dessine une parodie grotesque du Dies Irae.
L’inspiration nationale est également une des motivations du norvégien Grieg
lors de la composition de son Concerto pour piano, chef-d’œuvre incontournable
de la littérature pianistique magnifié par le talentueux François Dumont.
L’Oiseau de feu, lui, trouve son origine dans un conte populaire russe racontant
comment Ivan Tsarévitch réussit à attraper un oiseau merveilleux. Diaghilev, à
la tête des Ballets russes de Paris, commande la musique à Stravinski qui
délivre une partition célèbre, empreinte de surnaturel et folklore russe ainsi
que d’innovations rythmiques et acoustiques.
