Mère de guerre, de et par A. Nysenholc

Description

Adolphe Nysenholc échappe à la déportation à trois ans. Il a mis un demi-siècle pour oser dire que sa vie avait commencé par la mort. Pour arriver à lui-même, il a dû s’arracher plusieurs masques: spécialiste de Chaplin, professeur de faculté, écrivain renommé (son roman Bubelè, l’enfant à l’ombre, fut nominé pour le prix Rossel et est un incontournable de la littérature belge). La pièce de théâtre qu'il nous présente ici montre comment la Shoah travaille encore 75 ans plus tard la conscience d’un ancien enfant caché.

Mère de guerre met en scène un fils qui doit choisir entre la mère qui lui a donné la vie et celle qui l’a préservée au risque de sa propre vie. C’est un jugement de Salomon moderne, mais où l’enfant lui-même doit trancher. L'auteur nous la jouera seul, avec des « marionnettes », sculptures qu’il anime devant lui sur une table durant sa lecture.

« Je ne fais pas la leçon. J’atteste une expérience. Comme auteur et comme témoin, un des derniers bientôt à encore pouvoir le faire. Ces figurines entre moi et l’audience permettent de parler de ce vécu avec la distance nécessaire. C’est ma pratique de la résilience. Enfant sauvé, je continue à me sauver. »
www.adolphe-nysenholc.be

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Le Kunstenfestivaldesarts est un festival international dédié aux arts du spectacle : théâtre, danse, performance. Il s’ouvre aussi au cinéma et aux arts plastiques pour réunir toutes les disciplines traversées par la notion du vivant. Le festival présente des formes hybrides et non conventionnelles et propose une remise en question constante : que signifie aujourd’hui créer du live sur scène ? Qui est représenté ? Et qui regarde ou fait l’expérience de ce moment ? Résolument urbain, le festival s’ancre dans un réseau de communautés complexe et diversifié. En s’impliquant auprès des habitants de la ville, il invite à repenser la géographie parfois stigmatisante de la capitale belge et européenne. Il travaille à plus de porosité entre les segmentations territoriales, linguistiques et culturelles. Il encourage le débat et les discussions de fond. En cours de programmation. A suivre…
********** English ********** Aromas waft over from a steamy simmering soup, a knife blade hisses through spring onions, mushrooms sizzle on a scorching fire. In Haribo Kimchi, we find ourselves in a pojangmacha, a typical late-night snack bar seen on the streets of South Korea. There, we meet several lost souls: a YouTuber, an eel, a toad and a rice cooker. They take us on a culinary journey, exploring food culture as a language that reveals the structure of society. In a series of poignant absurdist anecdotes, they recount the diaspora of Kimchi culture, cannibalism during the great famine, the sour pain of unadulterated racism and the deep umami taste of home. Following the success of his Hamartia Trilogy (2021), which delved into the far-reaching imperialism in East Asia, South Korean theatre maker and composer Jaha Koo returns to Kunstenfestivaldesarts with a new creation. His patented hybrid style combines music, innovative video and robotic performers to craft a reflection on cultural assimilation with all its conflicts and paradoxes. In an exceptional performance that plays with all the senses, Koo forever alters our perception of food. ********** Français ********** Une soupe fumante qui mijote répand ses arômes, une lame de couteau siffle en tranchant un oignon, des champignons rissolent à grand feu. Haribo Kimchi nous transporte dans un pojangmacha, un snack-bar typique des rues de Corée du Sud qui ouvre tard le soir. On y rencontre plusieurs âmes perdues – un youtubeur, une anguille, un crapaud et un cuiseur à riz – qui nous emmènent dans un voyage culinaire : une exploration de la culture alimentaire, vue comme un langage révélateur de la structure de la société. À travers une série d’anecdotes absurdes et émouvantes, iels nous parlent de la diaspora du Kimchi, du cannibalisme qui a sévi pendant la grande famine, de la douleur amère du racisme ou encore du profond goût d’umami qu’a la maison. Après le succès de sa trilogie Hamartia (2021), qui traitait de l’impérialisme et de l’influence occidentale en Asie de l’Est, le metteur en scène et compositeur sud-coréen Jaha Koo revient au Kunstenfestivaldesarts pour cette nouvelle création. Avec un style hybride très particulier qui combine musique, vidéos innovantes et robots performeurs, Koo engage une réflexion sur l’assimilation culturelle dans tous ses conflits et paradoxes. Une performance exceptionnelle qui joue avec tous nos sens, après laquelle vous ne percevrez plus la nourriture de la même façon. ********** Nederlands ********** Aroma’s stijgen op uit een dampende soep, lente-uitjes worden versnipperd op een kapblok, paddenstoelen sissen op een schroeiend vuur. Met Haribo Kimchi bevinden we ons in een pojangmacha, een late-night snackbar typerend voor het straatbeeld van Zuid-Korea. We ontmoeten er verschillende verdwaalde zielen: een Youtuber, een paling, een pad en een rijstkoker. Ze nemen ons mee op een culinaire reis, waarin we voedselcultuur verkennen als een taal die de structuur van een samenleving blootlegt. Via enkele absurde en treffende anekdotes hebben ze het over de diaspora van de Kimchicultuur, kannibalisme tijdens de grote hongersnood, de bijtende pijn van onvervalst racisme en de intense umami-smaak van thuis. De Zuid-Koreaanse theatermaker en componist Jaha Koo komt – na het succes van zijn Hamartia Trilogy (2021) die het verregaande imperialisme in Oost-Azië onder de loep nam – terug naar Kunstenfestivaldesarts met een nieuwe creatie. In zijn typische hybride stijl, met een combinatie van muziek, video en robotperformers, reflecteert Koo over culturele assimilatie met al haar conflicten en paradoxen. Een bijzondere performance die met alle zintuigen speelt en onze perceptie van eten voorgoed verandert.
********** English ********** In a warehouse, three employees approach a possibly pointless but visibly difficult team-building assignment. As the group struggles to work together, differences between the participants soon come to a head. Their physical limits, ability to cooperate and sense of responsibility will all be tested. Civility slips, bad behaviour escalates and reality distorts. Who’s in and who’s out? Who will be the scapegoat? Back to Back Theatre is a company of self-identifying disabled people whose The Shadow Whose Prey the Hunter Becomes was a revelation during the 2022 festival edition. This year, inspired by team-building and Australian migration policy, they return with a theatrical metaphor for inclusion and exclusion. The soundtrack features collected field recordings of “bad things” and the set design demands physical participation from the actors to reach its full manifestation. In a world where self-righteous, indignant voices often drown out the most disenfranchised and vulnerable, this unconventional performance is not so different from reality. Using powerful imagination and plenty of humour, Back to Back Theatre holds up a mirror so we can all take a good long look. Welcome to this workplace at the end of civilisation! ********** Français ********** Dans un hangar, trois employé·es s’attèlent à un exercice de team building sans doute inutile et visiblement compliqué. Alors qu’iels tentent péniblement de coopérer, les tensions entre les participant·es s’exacerbent. Les limites corporelles, la capacité à coopérer et le sens des responsabilités de chacun·e sont mis à l’épreuve. Finie la politesse, les écarts de conduite se multiplient. Qui reste, qui faut-il éliminer ? Qui sera le bouc émissaire ? Back to Back Theatre, une compagnie dont certain·es membres s’identifient comme personnes porteur·euses de handicap, fut une des révélations du festival en 2022 avec The Shadow Whose Prey the Hunter Becomes. S’inspirant cette fois du contexte d’un team building qui s’entrelace avec des réflexions sur la politique migratoire australienne, cette nouvelle création nous propose une métaphore sur l’inclusion et l'exclusion. La bande-son nous accompagne dans toutes sortes de « mauvaises choses », alors que la scénographie, elle, ne se révèle pleinement qu’avec la participation des comédien·nes. Dans un monde où des voix cyniques semblent trop souvent vouloir étouffer celles des plus vulnérables, Back to Back Theatre nous tend un miroir dans une performance pleine d'humour et une imagination prolifique. Bienvenue sur ce lieu de travail de la fin de la civilisation ! ********** Nederlands ********** In een onbestemd magazijn proberen drie werknemers een onduidelijke maar zichtbaar moeilijke teambuildingsopdracht tot een goed eind te brengen. Terwijl ze verwoede pogingen ondernemen om samen te werken, komen de verschillen tussen de deelnemers al snel op scherp te staan. De grenzen van het eigen lichaam en van ieders verantwoordelijkheidszin worden zwaar op de proef gesteld. Fatsoen schiet erbij in en wangedrag escaleert. Who’s in & who’s out? En wie krijgt finaal de schuld? Back to Back Theatre – een gezelschap van spelers met een handicap – was tijdens festivaleditie 2022 een revelatie met The Shadow Whose Prey the Hunter Becomes. Dit jaar verwelkomen we hen opnieuw met deze theatrale metafoor rond inclusie en exclusie, geïnspireerd door teambuildings en het Australische migratiebeleid. De soundtrack laat verzamelde field recordings van allerhande “bad things” horen en het decorontwerp vraagt letterlijk een fysieke inspanning van de acteurs. In een wereld waarin zelfgenoegzame stemmen de meest kwetsbaren vaak lijken te verstikken, verschilt deze onconventionele voorstelling niet zo hard van de werkelijkheid. Met een sterke verbeeldingskracht en veel humor houdt Back to Back ons een spiegel voor. Welkom op deze werkplek aan het einde van de beschaving!
Nous sommes dans la salle d’attente des urgences. Chacun a son numéro et patiente… Telle est la loi en ces lieux. Patienter. A une seule exception près : l’ennui ne sera pas au rendez-vous cette fois ! Astrid nous dépeint la vie d’une infirmière aux urgences . D’un œil aiguisé et drôlissime, elle observe cet étrange univers où la vie et la mort s’invitent à chaque instant. Du mec poignardé en passant par la secrétaire en plein burn out pour finir face à un patient en pleine attaque de panique, Astrid nous emmène avec elle au travers de ce monde blanc. Parce qu’ici, tout n’est pas aussi aseptisé qu’on pourrait le croire. Ce pourrait n’être un simple spectacle mais c‘est beaucoup plus que ça , c’est un témoignage et sans doute un besoin de se libérer parce qu’elle est réellement infirmière aux urgences depuis 8 ans. Avec Astrid, on rit beaucoup, on attend, on pleure aussi sur le financement au rabais de nos hôpitaux, et on ne peut que conclure avec elle que, finalement, y a pas vraiment d’urgence !
********** English ********** The works of Back to Back Theatre, an Australian company, question politics, ethics and philosophy. Its members are people with various disabilities.  Multiple Bad Things is about a small group of people who find themselves alone in a vast, unknown void. They are looking for a refuge, a safe haven away from modern life, from war, from the climate emergency … This sculptural shelter, both functional and imagined, will be built throughout the performance. Struggling to live together in difficult conditions, the characters are exposed to questions of inclusion, identity and intersectionality.  An original, unconventional show that erases our mental and physical boundaries through a powerful act of the imagination. Première Corealisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Français ********** Les œuvres de Back to Back Theatre, compagnie théâtrale australienne composée de personnes porteuses de handicaps divers, questionnent la politique, l’éthique et la philosophie. Multiple Bad Things met en scène un petit groupe de gens qui se retrouvent seuls dans un vide immense et inconnu. I·Els cherchent un refuge, une sécurité hors de la vie moderne, de la guerre, de l’urgence climatique. Cet abri, sculptural, à la fois utilitaire et fantasmé, sera construit progressivement tout au long de la représentation. S’efforçant de vivre ensemble dans des conditions difficiles, les personnages s’exposent à des questions d’inclusion, d’identité et d’intersectionnalité.  Un spectacle original, non conventionnel, qui gomme, par un imaginaire puissant, nos frontières mentales et physiques. Première Coréalisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Nederlands ********** De werken van het Back to Back Theatre, een Australisch theatergezelschap van mensen met uiteenlopende handicaps, stellen politiek, ethiek en filosofie ter discussie.  Multiple Bad Things gaat over een kleine groep mensen die alleen staan in een grote, onbekende leegte. Ze zijn op zoek naar een schuilplaats, een veilige plek weg van het moderne leven, de oorlog, de klimatologische noodsituatie. Dit schuiloord is plastisch, tegelijkertijd utilitair en fantasievol, en wordt in de loop van de voorstelling gaandeweg opgebouwd. In hun worsteling om samen te leven in moeilijke omstandigheden, stellen de personages zich bloot aan vragen over inclusie, identiteit en intersectionaliteit.  Een originele, onconventionele voorstelling die met een sterke verbeeldingskracht onze mentale en fysieke grenzen uitwist. Première Corealisatie Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Au cours de l’été 2022, STAN a créé un spectacle en plein air à Éleusis (Grèce), le lieu de naissance d'Eschyle. En 2024, avec la collaboration d’Olympique Dramatique, une adaptation théâtrale de Klytaimnḗstra voit le jour. Le spectacle réunit trois versions de la célèbre tragédie grecque : le texte original d'Eschyle, la magistrale traduction anglaise signée Ted Hughes et l'interprétation brute de Gustav Ernst, Blutbad. En juxtaposant ces trois lectures d’un texte mythique, le bellicisme débridé et la masculinité toxique remontent à la surface pour nous faire découvrir le personnage d'Agamemnon sous un jour nouveau. La distribution rassemble des comédien·ne·s et performeurs·euses originaires de Belgique, de Grèce, des Philippines et de Norvège. Un ensemble polyphonique qui incarne différentes perspectives et expose la dynamique entre les danseurs·euses et les comédien·ne·s. Une dissection de la misogynie, il y a 2 500 ans et aujourd'hui. Une pièce sur la soif de pouvoir et la violence, sur l'indifférence avec laquelle nous supportons la brutalité. Une remise en question des identités (de genre) et des vérités contemporaines. Avec comme fil rouge structurel : où l'intuition prend-elle le pas sur la raison ?
Romain, 11 ans bientôt 12, est effrayé à l’idée de grandir ! Dans quelques mois, il devra traverser le passage pour piétons qui le mènera à l’école secondaire. Au retour des vacances de Printemps, il constate que son institutrice préférée, Madame Sophie, ne va pas bien. Quelque chose a changé ! Que lui arrive-t-il ? Il va mener l’enquête et tâcher de découvrir la vie mystérieuse des profs après 16h, découvrir les nuances derrière les apparences. Cette fable interroge – avec humour et subtilité – notre rapport au corps et aborde avec tendresse la peur de grandir d’un enfant et le mal être d’une adulte, la rencontre entre deux fragilités.
********** English ********** European decolonial day. Women born during the Belgian Colony dance, sing and question decolonisation. A performance with exchange moments with the audience. ********** Français ********** Journée Européenne de la décolonisation. Des femmes nées au Congo belge, dansent, chantent, disent et questionnent la décolonisation. ********** Nederlands ********** Europese dag van de dekolonisatie. Vrouwen geboren in Belgisch Congo, zingen, dansen, dragen voor en bevragen de dekolonisatie.
Partir du travail par soi-même sur l'action, la vérité du ressentir et du sentir, le mouvement naturel au cinéma sans que le corps y fasse obstacle pour retrouver ce mouvement naturel, processus de l'expression de l'émotion. Les trois moteurs de la vie psychique, - L'Intelligence - La Volonté - L'Affectivité. Le si magique, les circonstances données et les séquences d'action. Mémoire émotionnelle affective imaginaire, les sentiments en direct. L'enchaînement fluide des émotions différentes, sont tempo- rythme intérieur et extérieur. travail pratique sur : Les évènements, l'évaluation des faits, le surobjectif, l'action transversale, le second plan, le monologue intérieur, la vision, la pause psychologique. Tous les exercices seront filmés et analysés. Une scène sera filmée en plusieurs plans sur support 35MM et monté par la suite pouvant servir à votre bande démo. Possibilité de restauration sur place. Il y a une cuisine Parkking gratuit zone bleue animateur Philippe Cornette Cinéaste, acteur, auteur, scénariste et metteur en scène, il est passé après ses études de cinéma en Belgique puis d’acting à NY. Prix France 3 au festival de Montbéliard, on lui doit plus de 15 mises en scène au théâtre. Au cinéma et à la télévision, ‘L’instant d’un regard”, “T’as bien fait de venir Paul”, “Et demain matin”. Auteur des pièces “La voleuse de bonbons”, “Ré-Urgences”, “Ciné Mac Beth, etc. Il prépare deux longs métrages : “La cage aux oiseaux” et “Le dernier train”, son court métrage réalisé avec ses élèves “Putain d’amendement” est en sélection officiel dans 3 festivals Internationaux et à obtenu au FIFE le prix du meilleur espoir féminin, meilleur réalisateur et meilleur scénario, une série “Au nom des enfants” est en pré-production. Il donne cours régulièrement à Paris, Vienne, Genève..
Loco
15mei
-
16mei
Tout ceci vient, je crois, de ce que les gens se figurent que le cerveau est logé dans le crâne ; pas du tout : il est apporté par un vent qui souffle de la mer Caspienne. LOCO est librement inspiré du Journal d’un Fou de Gogol : un conte absurde qui traite de la frontière incertaine entre folie et raison. Le héros de la nouvelle, Poprichtchine, est un fonctionnaire au bas de l’échelle qui vit son quotidien entre la routine de son emploi dérisoire et ses petits plaisirs d’homme solitaire. La découverte d’un pouvoir extraordinaire lui donne l’espoir de changer son destin : conquérir la femme inaccessible et accéder à une place honorable au sein de la société. Mais ce pouvoir est aussi le premier pas vers la folie, qui l’amène à créer sa propre version de la réalité : il s’autoproclame « Roi d’Espagne Ferdinand VIII ».