Le Théâtre du Nord invite l’Institut pour la photographie à investir ses espaces
de convivialité et à y présenter des expositions pendant toute la durée de sa
fermeture pour travaux. Après la présentation de six programmations
d’expositions de préfiguration dans ses locaux du Vieux-Lille, l’Institut pour
la photographie poursuit aujourd’hui l’ensemble de ses activités hors-les-murs
jusqu’à sa réouverture, prévue au second semestre 2026.
Cette exposition inaugurale reflète les préoccupations et engagements partagés
par le Théâtre du Nord et l’Institut, avec la première présentation européenne
du projet brésilien Retratistas do Morro.
Depuis 2015, ce projet vise à porter un regard critique sur l’héritage visuel
collectif brésilien et à l’enrichir grâce à un travail d’identification, de
préservation et de diffusion d’archives des photographes qui ont travaillé dans
des lieux ou communautés sous-représentés, voire absents de cet héritage
culturel.
Les archives de plus de 250 000 négatifs des photographes Joao Mendes et Alfonso
Pimenta, originaires d’Aglomerado da Serra, la 2e plus grande favela du Brésil
située à Belo Horizonte, témoignent de la vie quotidienne et des évènements
marquants de leur communauté pendant plus d’une cinquantaine d’années.
La sélection de photos présentée au Théâtre du Nord, conçue d’après l’exposition
de Guilherme da Cunha, créateur de Retratistas do Morro, se concentre sur les
générations des années 1970-1990. L’attention particulière du projet à la
question de la représentation individuelle s’incarne également à travers les
témoignages des photographes sur quelques-unes des personnes photographiées.
Horaires :
↘︎ Mardi-vendredi : 12h30 > 19h, samedi : 14h > 19h, fermé le dimanche et les
jours fériés
↘︎ Exposition accessible aux personnes à mobilité réduite
Commissariat : Anne Lacoste, directrice de l’Institut pour la photographie
Exposition Corps en partage
13september 2023
-28oktober 2023
Lasécu
Lasécu, 26 rue bourjembois, Lille, Nord 59800, France
Description
Nous avons l'honneur de vous convier à l'exposition Corps en partage, qui se tiendra du 9 septembre 2023 au 28 octobre, à l'espace de Lasécu
Il fut un temps où le mot corps, en art, rimait avec le mot académie. Une ''Académie'' d'homme, ou de femme, était le résultat de cette étude du corps humain, de sa morphologie, de son anatomie, de son potentiel symbolique, qui constituait la base de l'éducation artistique. On venait apprendre le corps comme un apprenti musicien devait apprendre le solfège, avant de pouvoir jouer, composer, voire improviser. Ce temps est désormais lointain, mais le corps comme motif, comme question - sans doute faut-il écrire comme obsession - demeure l'un des matériaux fondamentaux des pratiques artistiques contemporaines.
Réunir trois artistes - Emmanuelle Gailliez, Éric Monbel, Diana Quinby - avec le mot ''corps'' tel un dénominateur commun, ça n'est pas chercher la ressemblance, car rien n'est plus dissemblable que ces trois œuvres-là, mais mettre au jour la fécondité d'une obsession, loin de tout académisme, loin de tout souci de se soumettre aux règles du bien peindre. Leurs moyens sont simples, ce sont ceux de la peinture, du dessin et du collage, pratiqués sans ostentation, dans un souci d'explorer, plutôt que de démontrer. Se confronter au corps c'est se confronter à la question de l'échelle, celle de notre humanité qui donne la mesure ou incite à la démesure. Ces œuvres sont grandes, parfois, comme les brancards peints par Monbel, grandes comme des corps gisants. Elles sont petites, à certains moments, chez Emmanuelle Gailliez, comme si la fouille se passait dans la profondeur, plutôt que dans l'étendue. Les moyens sont modestes. Un simple crayon suffit à Diana Quinby afin de faire de la feuille le lieu d'une quête. Se confronter au corps c'est se confronter à soi et à l'autre, aux frontières entre identité et altérité. Il y a là de quoi se perdre. Il y a là de quoi se trouver, et offrir à ceux qui regardent un monde où venir s'incorporer.
Conçue sur une proposition de Marcel Lubac, cette exposition sera accompagnée d'une publication confrontant les travaux des trois artistes. Textes de Pierre Wat.
Une publication co-crée avec l'atelier l'ardente sera en vente dans notre boutique
Date info
Le 13/10/2023 de 14:00 à 19:00
Le 14/10/2023 de 14:00 à 19:00
Le 18/10/2023 de 14:00 à 18:00
Le 19/10/2023 de 14:00 à 18:00
Le 20/10/2023 de 14:00 à 19:00
Le 21/10/2023 de 14:00 à 19:00
Le 25/10/2023 de 14:00 à 18:00
Le 26/10/2023 de 14:00 à 18:00
Le 27/10/2023 de 14:00 à 19:00
Le 28/10/2023 de 14:00 à 19:00