Taitamuki est né de la contraction de deux mots quechua : « taita » qui veut
dire père/ancêtre/sage et « amuki » qui signifie silence. La sagesse du silence,
le silence ancestral, le silence des ancêtres sont tout autant des puits
d’inspiration qu’un monde de découvertes. A l’heure où les musiques
traditionnelles peinent à être diffusées et sauvegardées, le groupe se sent
investi d’un devoir envers ses ancêtres, celle de ne pas les réduire au silence
et de les faire rayonner.
Les transcriptions, arrangements et compositions personnelles issues de
recherches sur des rythmes latino-américains méconnus sonnent comme un acte de
résistance. Le projet tend à faire coexister ces rythmes avec l’univers de
chaque musicien, dans le respect de l’héritage musical.
Avec Taitamuki, embarquez dans ce voyage où chaque morceau vous immerge dans un
lieu, une culture, une tradition. Que vivent et résonnent les san juanito
d’Equateur, candombe d’Uruguay, maxixe du Brésil, chacarera d’Argentine,
takirari de Bolivie et autres surprises du continent latino-américain, dans
toute sa richesse et sa variété.
Musiciens:
* Sergio Carvajal : guitare, requinto
* Jose el Buc : guitare basse
* Osvaldo Hernandez Napoles : percussions
* Kaspar Uljas : bandonéon, accordéon
+ guests:
* Thibault Dille : accordéon
* Nando & Laurence (Sartañani Bolivia asbl) : danse
Théâtre Molière
Venue
Upcoming events
There’s no upcoming events
Past events
Fils de Ramzy et Michel Berger, Alex Fredo s’installe en tournée avec sa
guitare. Alex a longtemps hésité entre tuer son frère ou monter sur scène pour
en parler. Pour des raisons légales, il a choisi la scène. Cela lui permet
d’aborder les sujets phares d’un homme dans la trentaine : Les Walt Disney,
Jean-Jacques Goldman et sa mère.
Voici le retour de la jam-session qui trifouille la musique traditionnelle des
États-Unis. Cette jam portée par un collectif dynamique se déroulera dans le
foyer de Muziekpublique. Au répertoire: Old-time ou Hillbilly Music
d’outre-Atlantique : des chansons et des airs de fiddle aux noms rugissants tels
que « Chiquapin Hunting » ou « Sal’s Got Mud between her Toes ». Alors venez
découvrir le Bruce Molsky ou la Rihannon Giddens de Bruxelles, ou encore mieux:
emportez votre banjo, votre guitare, votre mandoline, votre violon, votre
contrebasse ou votre harmonica et participez à cette joyeuse jam session !Venez
tôt et participer à l’initiation de ‘Square dance’, une danse old-time qui se
pratique à plusieurs en carré. Une plongée dans la culture folk des Etats-Unis
et de leurs origines !Ouverture des portes à 18h30, initiation à 19h et début du
‘Square dance » à 20h.
Sous la houlette du célèbre chœur “Le Mystère des Voix Bulgares”, la polyphonie
bulgare a conquis le monde depuis des décennies. Quatre des meilleures
chanteuses de cette chorale se sont réunies au sein du Eva Female Vocal Quartet,
un groupe qui se caractérise par un style de chant très vertueux, reposant sur
une excellente technique vocale. Cette technique de chant, en partie innée, a
été conservée alors que le bel canto se développait partout ailleurs en Europe.
Le Quatuor aborde la tradition musicale bulgare de manière moderne, tout en
gardant l’authenticité. Leurs interprétations évoquent le quotidien d’autrefois
et en explorent les joies et les peines. Un voyage à travers une histoire
millénaire contée par des voix magnifiques.
Les sœurs géorgiennes Ana, Eka et Madona Chamgeliani sont issues d’une longue
lignée de chanteuses venant de la province montagneuse et isolée de Svanétie, où
elles ont grandi. Elles transmettent les chants de leurs ancêtres datant, on
l’imagine, de milliers d’années et que l’on n’entend nulle part ailleurs. On
appelle Lakhushdi, le village d’où elles viennent, « The Singing Village ».Les
sœurs Chamgeliani ne sont pas seulement d’incroyables chanteuses, elles
possèdent également une connaissance approfondie des contextes et traditions
entourant les chants qu’elles interprètent. Ana, également partie de l’ensemble
Sathanao, est une virtuose du chuniri, ancien instrument à cordes géorgien.
Madona, ethnographe et experte de la culture svane, recherche de vieilles
chansons sur Dali, reine de la forêt, à laquelle beaucoup de locaux croient
encore. Eka, quant à elle, joue un rôle important dans l’accueil des invités
dans leur foyer de Lakhushdi. Les trois sœurs jouent un rôle essentiel pour
préserver et perpétuer la tradition des chants de Svanétie. La musique svane,
comme la plupart des musiques géorgiennes, est basée sur la polyphonie en trois
parties, les voix de basse, du milieu et du haut. Les sœurs Chamgeliani forment
un magnifique trio, capable de manier un assez large répertoire de musique
svane. Didgori est l’un des chœurs les plus réputés de Géorgie. Elu meilleur
jeune ensemble folklorique par le ministère de la Culture, il interprète des
chants profanes et populaires qui accompagnent depuis des siècles le travail,
les fêtes, les faits de guerres, les récoltes et l’amour, complétés de rondes,
de banquets et de divers instruments dont le pandouri (luth traditionnel). Les
chants liturgiques de la tradition orthodoxe géorgienne – l’une des plus
anciennes formes de musique chrétienne – font également partie de leur
répertoire. Les chanteurs enrichissent cet héritage au travers de l’étude de
documents et d’anciens enregistrements de cire du début du Xxe siècle conservés
dans les archives, les conservatoires et les musées. Le répertoire de Didgori
est caractérisée par un chant polyphonique, généralement composé trois timbres
de voix différents. Les parties supérieures sont chantées par des solistes et
les parties basses par un groupe. Attendez-vous à des accords surprenants, une
ornementation mélismatique et une puissance vocale au timbre perçant, avec des
techniques proches du yodel.
Le sarod est l’un des instruments les plus fascinants de la musique classique
indienne. Appartenant à la famille des luths, il émet un son profond et vibrant.
Il n’a pas de frettes mais bien un manche recouvert d’une plaque métallique qui
fait que le musicien a énormément de liberté pour les glissatos et l’ajout de
nuances microtonales à la musique.Sougata Roy Chowdhury est considéré comme l’un
des musiciens classiques indiens émergents les plus talentueux de sa génération.
Il a grandi dans la région du Bengale-Occidental et a commencé sa formation à
l’âge de dix ans avec le maître du sarod, Dyanesh Khan, fils du légendaire Ustad
Ali Akbar Khan, nominé à de plusieurs reprises aux Grammy Awards. Sur ses
traces, Chowdhury a construit une carrière internationale. Il a été finaliste
aux prestigieux Aga Khan Music Awards. Il sera accompagné du joueur de tabla
Suman Sarkar de Calcutta, qui a notamment joué avec le virtuose du sitar Nishat
Khan, le chanteur Lakshmi Shankar et le joueur de sarangi Dhruba Gosh.
Considéré depuis plusieurs années comme l’un des représentants les plus actifs
du renouveau de l’accordéon diatonique en Europe, Didier Laloy va fêter ses 30
ans de carrière de manière exceptionnelle en proposant la sortie conjointe de
deux albums (Dyad et Didier Laloy Symphonic) et une série de plus de 30 concerts
à partir de l’automne 2023 ! C’est avec le projet Dyad qu’il se produira à
Muziekpublique le 20 octobre 2023. Ce nouveau duo qu’il forme avec
l’extraordinaire contrebassiste français Adrien Tyberghein propose une nouvelle
musique de chambre matinée de world, de jazz, de classique et de rock. Un
dialogue incessant, subtil et puissant entre deux instruments et deux musiciens
au sommet de leur art. Lors de ce concert, ils pourront également compter sur la
présence exceptionnelle de Fabrizio Meloni premier clarinettiste-soliste de
l’orchestre de la Scala de Milan.
Voici le retour du festival bruxellois qui met à l’honneur les traditions
musicales d’Amérique Latine. Sur plusieurs jours et en lien direct avec son
homologue argentin, ce festival invite des artistes de marque pour célébrer les
musiques du Mexique, du Brésil, du Chili ou encore de l’Argentine.Eloy Zúñiga
dit « el zurdo » est un éminent musicien, poète et chanteur mexicain. Son
principal instrument est la jarana huasteca – une petite guitare de la région de
Huasteca, le lieu où il a grandi et dont il perpétue la tradition musicale.
Vivant à la campagne, il combine une carrière artistique avec l’agriculture et
la reconstruction du pays.Il a parcouru l’Amérique et l’Europe en tant que
soliste mais aussi comme membre des groupes Tlacuatzin et La Manta, partageant
la scène avec Robert Plant (Led Zeppelin), Joan Báez, Guillermo Velázquez, Lila
Downs, Mariana Carrizo et Augusto Bracho.Eloy est également un fervent activiste
et défenseur du patrimoine naturel de la Huasteca, du lien avec les communautés
à ses spots radio et télévision « Huasteca Viento de Son » et « Idioma sin
Olvido » (Radio Télévision de Veracruz, TeleUV, Instituto Veracruzano de
Cultura) et autres communications diffusées sur les réseaux sociaux et autres
médias Internet.
Et si raconter une histoire c’était toujours un peu se raconter soi-même ? Et si
la fiction pouvait soigner nos douleurs ? Et si l’imaginaire pouvait réparer le
monde ? Et si la simple beauté des mots pouvait changer notre vision du réel ?
Le Décaméron, œuvre gigantesque et généreuse, ne cesse de faire écho dans nos
mémoires au plus près de notre Histoire. Boccaccio y dénonce l’aliénation au
religieux, la perversion du pouvoir et y revendique la liberté du désir et le
droit à la jouissance terrestre. • Les 21 et 22 septembre à 20h30 6 nouvelles -
Durée 1h45 – Dès 14 ans Bord de scène le jeudi 21 septembre • Le 23 septembre à
18h30 10 nouvelles - Durée : 3h, entrecoupée d’un repas et suivie d’une soirée
festive "Vous ne pouvez comprendre quel moment de bonheur vous nous avez offert
(…) Outre la découverte de cette oeuvre majeure qui montre toute l’importance de
« raconter des histoires » pour repousser le présent et ses horreurs, quel jeu
de votre troupe d’acteurs! Que ce fût fort, direct, beau et souriant. Tout en
agitant nos zygomatiques. (…) Un tout grand merci pour votre apport." Une
création de l’Infini Théâtre en coproduction avec le W:halll. Avec le soutien de
la FWB et du SPFB, de Christos doulkeridis - Bourgmestre, de ken ndiaye -
échevin de la culture et des membres du conseil communal de la commune
d'ixelles. En collaboration avec visit.brussel. Photos : Pierre bolle
10 ans de spectacles de l'Infini Théatre en photos
21september 2023
-23september 2023
Une exposition de photos rappelant les moments forts de ces 10 dernières années
de la troupe de l’Infini théâtre.L’ensemble des clichés sont signés Pierre Bolle
devenu au fil des années une sorte de « photographe de l’Infini ». Dominique
Serron aime à dire que ces « instantanés » au-delà d’une trace, nourrissent
aussi son travail en figeant des angles de vue inattendus.---À propos de
l’Infini Théâtre :Née en 1986, L’Infini théâtre est un théâtre « populaire »,
authentique et d’intégration qui relie la salle à la scène et le théâtre au
monde. L’Infini théâtre est également une troupe d’artistes réunie autour d’une
créatrice, Dominique Serron. Plus qu’une compagnie, c’est avant tout un
laboratoire qui mène une réflexion sur l’être humain, la dramaturgie de la vie
ainsi qu’un regard singulier sur le théâtre, son équipe et sa mise en œuvre.En
plus de trente ans, L’Infini théâtre a conçu 39 créations, a collaboré avec plus
de 300 artistes ainsi que des partenaires prestigieux, et a rencontré des
centaines de milliers de spectateurs... lors d’une cinquantaine de tournées
nationales et internationales. Par ailleurs, L’Infini théâtre a été primé de
nombreuses fois et ses artistes exceptionnels souvent nommés et récompensés.
https://infinitheatre.be/---A propos de Pierre Bolle :Pierre Bolle est
médiéviste et Docteur en Philosophie et Lettres mais il a passé la plus grande
partie de sa carrière professionnelle dans les arts de la scène. En 1992 il a
lancé la nouvelle salle de l’Eden, au sein du Centre Culturel Régional de
Charleroi. Il y a créé le Festival Charleroi bis-Arts et le Focus flamand. De
2002 à 2023 il a dirigé la Palais des Beaux-Arts de Charleroi, où il a notamment
relancé l’art lyrique et développé une nouvelle salle de théâtre, Le Hangar. Ce
parcours lui a permis d’accueillir et de soutenir des artistes du monde entier
dans toutes les disciplines avec pour fil conducteur l’émotion et l’esthétique.
Il entretient depuis un quart de siècle une complicité artistique particulière
avec Dominique Serron, en raison de sa sensibilité, de sa pluridisciplinarité,
de sa quête de sens, de son approche des œuvres et des grands auteurs, de son
charisme de pédagogue et de metteure en scène. On ne compte plus les
coproductions et les accueils de ses spectacles à l’Eden ou au Pba.son métier
lui a aussi permis d’exprimer sa passion pour la photographie, qu’il exerce
aujourd’hui en professionnel, exclusivement dans les arts de la scène, en
particulier le théâtre, la danse et le cirque. Il a fourni ses clichés à Wajdi
Mouawad, Thomas Jolly, Philippe Sireuil, Pauline d’Ollonne, Dada Massilo, Mourad
Merzouki, le Tanztheater de Wuppertal, Machine de Cirque, Circus Ronaldo,
Akoreakro, Les Baladins du Miroir… Il était donc difficilement évitable que la
complicité avec Dominique Serron ne passe aussi par-là.---Cette exposition a
lieu dans le cadre d'une série d’événements d’exceptions au Théâtre Molière pour
aborder la rentrée sur une note culturelle.Pour commencer du mercredi 21 au
samedi 23 septembre, trois représentations du spectacle Le Décaméron 20.20
seront mises à l’honneur pour le grand plaisir des admirateurs de textes et de
performance d’interprètes. La représentation du samedi sera entrecoupée d’un
repas et suivie d’une soirée festive !Parallèlement, des ateliers pour adultes
et des animations pour élèves permettent de présenter l'auteur au-delà des jeux
et des mots avec l'espoir de partager de nouvelles visions du monde et de
rouvrir peut-être le champ des possibles.Et enfin, une exposition de photos des
moments forts de ces 10 dernières années qui met en lumière le travail d’un des
fidèles partenaires de la Compagnie : Pierre Bolle.