Dans un contexte où les questions d’écologie sont omniprésentes, il subsiste
encore trop de freins au changement pour espérer des avancées rapides, trop de
climatosceptiques, trop de bonnes et de mauvaises raisons économiques..
C’est pourquoi il nous semblait important de présenter 4 artistes qui ont pour
point commun un engagement fort pour l’écologie et qui l’expriment souvent à
travers leurs oeuvres.
Maxence Doré, issu du Graffiti puis diplômé de l’École d’Architecture et du
Paysage de Versailles, s’emploie à combiner la technique du dessin analytique à
la pratique du graff. Il aborde ses peintures à la manière des cartes
topographiques et géologiques.
Les compositions évoquent le minéral et l’aquatique, l’infiniment grand et le
microscopique ou tout ce que l’imagination du spectateur devenant acteur, désire
y voir.
Il nous invite à regarder autrement les paysages qui nous semblent pourtant
familier.
Murmure est un duo d’artistes engagés, qui réalisent aussi bien de grandes
fresques murales que des oeuvres sur toile et papier.
Ils se sont fait remarquer il y plusieurs années avec leur « Garbage Whale »,
comme son nom l’indique, une baleine dont le corps n’est composé que de
sacs-poubelle et qui évolue dans une mer de plastique noir.
De leur précédent métier de graphiste-publicitaire, ils ont conservé la force de
l’image au profit de leur propos artistique et des causes qu’ils défendent.
L’écologie a une présence prépondérante dans leur travail avec des
interprétations plutôt inattendu.
Pour illustrer l’été, ce sera un camion de livraison UPS sur fond rouge, ce
rouge qui évoque les gigantesques incendies des dernières années en Californie
et un peu partout dans le monde.
L’humour fait également partie intégrante de leur langage, puisque l’évocation
de l’hiver se traduit par des vacanciers en tenue estivale succombant aux
plaisirs de l’océan sur un iceberg à la dérive.
L’oeuvre de Gabriela Noelle est résolument joyeuse et optimiste. Elle confie
souvent réaliser des oeuvres s’adressant aux générations futures.
Son travail est pluridisciplinaire, allant du design à la peinture en passant
par les sculptures et la réalisation d’objets.
Pour cette exposition, elle réalisera quatre de ses « friends » qui chacun
incarneront une saison.
Elle décrit ses personnages comme des « aliens » constitués de tissu, de bois et
de plastique recyclé, qui viennent sur Terre pour expliquer aux enfants comment
était le monde d’avant.
Enfin Pantonio est un artiste originaire de l’île des Acores au Portugal qui a
grandi entouré par l’océan.
Son bestiaire marin qui habite ses oeuvres retranscrit cette passion pour la
nature et cette envie de décrire notre univers à travers eux.
Pour Pantonio, le monde actuel vit dans une confusion générale, faite de
révolutions et d’exodes.
"Il y a une forme de Yin et de Yang, d’équilibre entre des énergies contraires
quand je choisis de faire coexister des animaux aussi différents sur certains de
mes murs, les animaux sont une bonne image de la violence de la société. »
confie l’artiste.
Il tente de représenter cet équilibre fragile que nous devons tous tenter
d’atteindre pour qu’il ne soit pas trop tard.
Mazel Galerie
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Il ne se soucie ni de l’échelle ni du réalisme, seul l’énergie du moment et le
plaisir de peindre prédomine.
Cette insouciance apparente se retrouve dans ses céramiques, ce travail qu’il a
appris au contact d’autres artistes dans l’atelier collectif qu’il partage à
Liège.
Il ne faut ni rechercher une logique particulière qui relierait les formes et
les objets entre eux, ni un lien entre une banane, les logos de Lacoste et BMW,
des mésanges ou un ballon de basket.
À l’instar des artistes de la Figurations Libre tel que Robert Combas et
François Boisrond, qui à leurs débuts peignaient l’accessible et le populaire au
moyen d’un art « signalétique » en réaction à l’art minimal et conceptuel qui
dominait dans les années 70, David Bruce tente d’apporter la fraicheur et
l’immédiateté du street art à l’art plus institutionnel dit « contemporain » que
certains se plaisent à opposer sans rime ni raison.
Dans ce sens l’artiste dit : « Ma palette est tout aussi restreinte que mes
sujets : dix couleurs maximum. Une poignée de couleurs franches que j’emploie
pour tout. Quand on démarre dans la rue, tout doit aller vite. Cette notion
d’urgence m’est restée. »
« Bananes, Crocs® et céramiques » est comme ces films de série B que l’on aime
sans trop savoir pourquoi et qui finissent par devenir culte aux yeux de tous,
probablement parce qu’ils ont une saveur, une couleur et une narration à part.
Si vous lui posez la question pourquoi Crocs® ? David Bruce répondrait
certainement que c’est tout simplement moche, mais très agréable à porter et
qu’il ne quitte que très rarement les siennes à l’atelier.
À travers ce nouvel ensemble d’une quinzaine de toiles et d’une dizaine de
céramiques, l’artiste dévoile un peu son intimité pour la première fois. Il nous
fait entrer dans son atelier et chez lui, nous présente sa compagne Vanessa, et
dévoile les choses qui l’entourent et comptent au quotidien.
********** English **********
Since its founding in 2013, Schiller Art Gallery quickly gained a reputation as
one of the main dealers in Belgian Modern Art
The gallery has the pleasure to present at its Ixelles venue an exceptional
collection of Felix De Boeck drawings Belgian from the beginning of the 20th
century. All the works are 'fresh on the market', they have not been on the
market before.
The gallery will also focus on postwar period with works of Guy Vandenbranden,
Guillaume Vandenborre, Pal Horvath, Marc Mendelson, Jo Delahaut, Georges
Collignon, Raoul Ubac, Leopold Plomteux Jean Rets, Marthe Wery.
********** Français **********
Dans un espace cosy et minimaliste, les amateurs d'art et les collectionneurs
auront ainsi la chance de s'immerger dans la sélection artistique de Gregory
Verdonck, le directeur de la galerie. Ce dernier fort d'une expertise de plus de
10 ans dans l'art belge et riche de contacts avec de nombreux collectionneurs
présentera une sélection pointue d'artistes connus. L'objectif de la galerie
étant la défense et la visibilité de l'art belge, la galerie présentera
également des artistes nationaux à (re)découvrir.
Lors de l'ouverture de cet espace, la galerie présentera une sélection de
dessins des années 20 de Felix de Boeck, des dessins rares sur le marché.
Idéalement située au croisement rue Darwin / Franz Merjay, la galerie permettra
à tous les visiteurs de découvrir une sélection d'artistes belges à l'image de
Guy Vandenbranden, Guillaume Vandenborre, Pal Horvath, Marc Mendelson, Jo
Delahaut, Georges Collignon, Raoul Ubac, Victor Servranckx, Leopold Plomteux
Jean Rets, Marthe Wery. ..
L'endroit, qui se situe à proximité des nombreuses boutiques très fréquentées de
la place Brugmann, sera le lieu de rendez-vous de tous les amateurs d'art. Ces
derniers pourront également recevoir une expertise gratuite de leurs objets de
la part de la galerie.
A la demande, la galerie effectue des inventaires de collections d'art privées
dans le cadre de succession ou de partage. Elle accompagne également les
collectionneurs dans leur processus de vente via différents canaux.
********** Nederlands **********
Schiller Art Gallery opent een nieuwe vestiging in Elsene in de Franz
Merjaystraat 104 in de Brugmann wijk.
Versterkt door de kennis en expertise van Gregory Verdonck, kunnen de
verzamelaars er een selectie van Belgische kunst bewonderen en zijn ook welkom
om een afspraak te maken voor een schatting van hun werken.
Deze unieke tijdelijke galerie biedt een brede selectie van Belgische abstracte
kunst, waaronder originele werken van oa Guy Vandenbranden, Marc Mendelson,
Georges Collignon, Pal Horvath, Jo Delahaut, Victor Servranckx, Felix De Boeck,
Jean Rets, Marthe Wery, Berthe Dubail, Noel Vermeulen. ..
En 2023, en observateur attentif de l’évolution physique et psychologique de sa
femme enceinte, l’artiste a décidé de créer un ensemble d’oeuvres dédié aux
femmes.
Lorsque l'on se glisse dans la peau d'une femme, on entre dans un univers de
force et de diversité où chaque femme incarne une histoire unique, portant en
elle les traditions, les défis et les espoirs de générations passées et futures.
Elle incarne la force tranquille, l'endurance face aux défis, et la capacité de
transformer les épreuves en opportunités. Les femmes africaines sont les
gardiennes de traditions millénaires, mais elles sont aussi les agents du
changement, luttant pour l'égalité, l'éducation et l’autonomie.
Picasso, 50 ans après... (1973-2023) questionnera le statut de l’artiste
aujourd’hui.
Est-il autant vénéré par la jeune génération et son œuvre influence t’elle
toujours la création artistique ? Les avancés récentes du féminisme vont-elles
nous inciter à considérer différemment « Le Maitre » ? La fameuse question,
doit-on séparer l’homme de l’artiste, doit-elle être posée ?
Willy Decourty est l’auteur d’un récit sur mai 68 et de deux romans. Son dernier
roman "Il était une fois, la guerre" a eu le coup de coeur de la Fnac. Ce roman
évoque la déchirure d’une famille dans le contexte de la 2ème guerre mondiale.
Il est aussi artiste peintre, élève de l’Ecole des Arts d’Ixelles. Il pratique
une peinture classique souvent teintée d’humour, qui s’exprime notamment dans la
réalisation de portraits de têtes connues.
Après Lecce (Pouilles - Italie) décembre 2022, l'expo Melting Pop fait escale à
Ixelles (quartier Flagey) en avril 2023.La Galerie Pappilia se met aux couleurs
vives de l’Italie !L’artiste italien Vittorio Tapparini, qui se partage entre
Rome et Lecce, sera représenté par des toiles figuratives qui rassemblent
personnages et rappels de l’Italie. L’artiste belge Chanterax, primée à
plusieurs reprises en Italie, fera découvrir une collection de toiles qui seront
ensuite exposées à Rome. Quelques œuvres de l’artiste plasticienne Maïté
Wagemans seront également présentées à cette occasion.
Quotidiennement, nous sommes sollicités voir agressés par des images, fixes ou
en mouvement, placardées dans la rue, sur nos smart phones et tablettes au
travers du diktat des réseaux sociaux.Offrir alors à notre regard des formes,
des couleurs et des matières, sans code esthétique ou narration particulière,
nous donnant toute la liberté d’interpréter en fonction de nos envies, de nos
rêves et au gré de nos humeurs, ne serait-ce pas l’une des voies vers l’évasion
mentale que nous recherchons par moment ?L’abstraction est un courant artistique
où tout semble avoir été expérimenté depuis le début du XXe. Comment renouveler
les monochromes hypnotisant de Pierre Soulages, les explosions chromatiques de
Jackson Pollock, les compositions géométriques de Sonia Delaunay et bien
d’autres qui ont marqué ce mouvement de leur empreinte indélébile ?Les 4
artistes de cette exposition (Astro, Maxence Doré, Sam Elgreco et Erik Minter)
chacun dans leur registre et avec leur langage spécifique, parviennent à
explorer de nouveaux territoires abstraits, questionnant notre regard,
provoquant un plaisir visuel inédit même s'il est peut-être familier.Astro, tout
en s’inscrivant dans l’héritage graphique de Vasarely, a su créer son propre
univers en exploitant notamment la subtilité des ombres et des lumières, la
force des couleurs, les effets de profondeur en trompe l’oeil et sa technique du
lettrage. Preuve de son envie perpétuelle d’innovation, ses premières sculptures
en bois peint, retranscrivent les effets de perspective infinie qu’il représente
dans ses tableaux faisant de lui le premier street artiste cinétique.Maxence
Doré, issu du Graffiti puis diplômé de l’École d’Architecture et du Paysage de
Versailles, s’emploie à combiner la technique du dessin analytique à la pratique
du graff. Il aborde ses peintures à la manière des cartes topographiques,
géologiques.Mazel Galerie - Rue Capitaine Crespel 22 - 1050 - BruxellesSam
Elgreco, tout comme Astro est un street artiste, qui toute l’année voyage à
travers le monde pour réaliser des fresques de grandes envergures.Il met cette
expérience au service de son travail d’atelier, où il innove et cherche à rompre
avec les formes classiques de figures géométriques. Il expérimente de nouveaux
moyens de générer de l'ombre, de la lumière et du volume en créant des
compositions constructivistes qui peuvent rappeler certaines structures de
Fernand Léger tout en y mêlant du langage graffiti et urbain.Erik Minter est
connu pour son utilisation de combinaisons de couleurs vibrantes qui se
faufilent entre des formes graphiques d'un autre monde et des éclaboussures
fluides. Son travail combine l'abstraction avec une figuration surréaliste, car
il cherche à capturer le sentiment émotionnel d'une expérience, évocatrice de
rêves ou de nostalgie. Si les compositions sont quelque peu planifiées, son
approche de la peinture est improvisée. Chaque pièce est créée à l'aide d'une
combinaison de techniques comprenant la pulvérisation, la coulée, les marques
gestuelles et le masquage des formes en "dessinant " avec du ruban adhésif.
Les récits super-héroïques de Marvel évoquent souvent les maux de nos sociétés.
Cet aspect trouve un écho tout particulier aujourd’hui, à l’heure où les chaînes
d’info en continu et les réseaux sociaux exacerbent le sentiment d’insécurité,
possible 3e guerre mondiale, terrorisme et pandémie. La planète plonge dans une
atmosphère de scepticisme et de tension permanente. Les super-héros sont une
réponse symbolique, eux qui conjurent à chaque fois la menace.Nous aspirons tous
à être une sorte de super-héros, ne serait-ce qu’aux yeux de nos proches.Cette
idée est parfaitement illustrée dans l’oeuvre « Alter-Héro » de l’artiste
Levalet, où il reprend la figure classique du super héros caché derrière son
identité civile, portant son costume de super héros sous ses vêtements de
ville.Jamais gratuit, toujours pertinent, il reprend la posture de Superman,
héros de DC Comics, la maison d’édition concurrente de Marvel, mais son
personnage révèle sous sa chemise des couvertures de Comics Marvel où l’on
reconnaît Wolverine, Docteur Strange, Hulk, Iron Man...Au-delà d’avoir toujours
été le reflet des travers de nos sociétés, à l’image de la lutte de Captain
América contre l’Allemagne nazi dans les années 40, le style et le trait de Stan
Lee a profondément influencé des générations de graphistes, dessinateurs et
artistes à travers le monde.L’artiste français Stan Manoukian, rend hommage au
créateur de l’homme araignée avec le dessin « Aranae hominis » où il représente
ce personnage encerclé par ses petites créatures tout à la fois monstrueuses et
mignonnes, dont il a le secret, comme si ce super-héros s’était perdu dans l’une
de ses forêts fantastiques, lui qui est plutôt habitué aux grattes ciels new-
yorkais.Brusk quant à lui, fait un hommage au « Trait », à la « Ligne », par une
série de dessins sur papier. Il y représente Daredevil, Wolwerine, la Chose et
d’autres de ces héros dont les couleurs semblent les abandonner. Sont-ils
toujours des super-héros, habités de la même force quand ils sont privés de leur
identité chromatique ? »La perception du mythe Marvel par l’artiste chinois
Vance ou l’artiste camerounais Boris Anje sera confrontée à celle de Jon Duff,
artiste américain pour qui Stan Lee est une icône nationale.Une exposition à
découvrir aussi bien pour les amateurs d’art contemporain que les fans de la
franchise Marvel, qui découvriront leurs héros préférés sous de nouveaux traits
et dans un contexte radicalement différent et inhabituel.
Etienne Tribolet : La matière transcendée par l’espritNé en 1961 près
d’Houffalize dans les Ardennes, Etienne Tribolet amorça ses études plastiques à
l’Institut Supérieur Saint-Luc de Bruxelles où il eut comme professeur Marthe
Wéry. Ensuite il poursuivit son parcours d’études au même institut, mais cette
fois à Liège, là où il fut le disciple de Pierre Deuse, un peintre dont
l’orientation abstraite et l’attirance pour le sacré rencontrèrent les
aspirations spiritualistes de notre artiste. Le professeur réalisa des peintures
chatoyantes et hiératiques qui rappelleraient par leur élancement vers l’absolu
les vitraux médiévaux : le disciple, quant à lui, s’engagea tôt dans la
réalisation de nombreux vitraux abstraits, ce qui lui conféra même une
réputation internationale.Mais Etienne Tribolet ne dédaigna pas pour autant la
peinture. Ce qu’a montré récemment son exposition à la Maison Lismonde de
Linkebeek, et aujourd’hui à Bruxelles sa présence chez Jean-Philippe Braam. Sa
peinture témoigne, elle aussi, d’une aspiration spiritualiste souhaitée voilà
plus d’un siècle par Kandinsky, qui parlait dans son ouvrage Du spirituel dans
l’art de « L’intensive orientation vers l’intérieur de la nature, signes de la
nouvelle Renaissance intérieure ». Ce que le prince de l’abstraction occidentale
n’avait guère prévu, c’est que cette spiritualité souhaitée allait pouvoir
s’exprimer, non dans des images éthérées, mais dans ce qui est de plus matériel.
Donc au médium pictural classique - huile voire acrylique - il fallait appeler
d’autres matières, évocatrices d’autres mondes.`Etienne tribolet l’a bien
compris. Aussi, ses abstractions conjuguent-elles, à travers des variations
chromatiques dominées principalement par des bleus et des gris, une intégration
de matières minérales. Transposition de la nature d’où la lumière, tant
souhaitée, et si présente évidemment dans ses beaux vitraux abstraits, émane
également, comme par miracle, dans ses peintures matiéristes.Serge Goyens de
Heusch - mars 2022
Etienne Tribolet : La matière transcendée par l’espritNé en 1961 près
d’Houffalize dans les Ardennes, Etienne Tribolet amorça ses études plastiques à
l’Institut Supérieur Saint-Luc de Bruxelles où il eut comme professeur Marthe
Wéry. Ensuite il poursuivit son parcours d’études au même institut, mais cette
fois à Liège, là où il fut le disciple de Pierre Deuse, un peintre dont
l’orientation abstraite et l’attirance pour le sacré rencontrèrent les
aspirations spiritualistes de notre artiste. Le professeur réalisa des peintures
chatoyantes et hiératiques qui rappelleraient par leur élancement vers l’absolu
les vitraux médiévaux : le disciple, quant à lui, s’engagea tôt dans la
réalisation de nombreux vitraux abstraits, ce qui lui conféra même une
réputation internationale.Mais Etienne Tribolet ne dédaigna pas pour autant la
peinture. Ce qu’a montré récemment son exposition à la Maison Lismonde de
Linkebeek, et aujourd’hui à Bruxelles sa présence chez Jean-Philippe Braam. Sa
peinture témoigne, elle aussi, d’une aspiration spiritualiste souhaitée voilà
plus d’un siècle par Kandinsky, qui parlait dans son ouvrage Du spirituel dans
l’art de « L’intensive orientation vers l’intérieur de la nature, signes de la
nouvelle Renaissance intérieure ». Ce que le prince de l’abstraction occidentale
n’avait guère prévu, c’est que cette spiritualité souhaitée allait pouvoir
s’exprimer, non dans des images éthérées, mais dans ce qui est de plus matériel.
Donc au médium pictural classique - huile voire acrylique - il fallait appeler
d’autres matières, évocatrices d’autres mondes.`Etienne tribolet l’a bien
compris. Aussi, ses abstractions conjuguent-elles, à travers des variations
chromatiques dominées principalement par des bleus et des gris, une intégration
de matières minérales. Transposition de la nature d’où la lumière, tant
souhaitée, et si présente évidemment dans ses beaux vitraux abstraits, émane
également, comme par miracle, dans ses peintures matiéristes.Serge Goyens de
Heusch - mars 2022