********** English **********
Jeanne Colin began in 2017 as a dancer and performer with Ayelen Parolin, Éric
Minh Cuong Castaing, Tumbleweed, Louise Vanneste... exploring the relationship
between movement and the unconscious, blending disciplines and practices such as
dance, hypnosis and drawing. With Abysses, the young choreographer continues
this exploration by focusing on dreams and REM sleep, a state of rest in which
nightmares and fear prevail. Starting from this dichotomy between reality and
fiction, feeling and imagination, her piece begins in the form of a reading
after which she allows the body and senses to drift towards a free, liberated
dance. Playing physically and metaphorically with ropes, knots and lianas,
Abysses connects what is hidden and divided.
********** Français **********
Jeanne Colin a débuté en 2017 comme danseuse et interprète avec Ayelen Parolin,
Éric Minh Cuong Castaing, Tumbleweed, Louise Vanneste... en explorant la
relation entre le mouvement et l'inconscient, mêlant des disciplines et des
pratiques telles que la danse, l'hypnose et le dessin. Avec Abysses, la jeune
chorégraphe poursuit cette exploration en s'intéressant aux rêves et au sommeil
paradoxal, un état de repos dans lequel les cauchemars et la peur prédominent.
Partant de cette dichotomie entre réalité et fiction, sentiment et imagination,
sa pièce débute sous la forme d'une lecture après laquelle elle laisse le corps
et les sens dériver vers une danse libre et libérée. Jouant physiquement et
métaphoriquement avec les cordes, les nœuds et les lianes, Abysses relie ce qui
est caché et divisé.
********** Nederlands **********
Jeanne Colin begon in 2017 als danseres en performer bij Ayelen Parolin, Éric
Minh Cuong Castaing, Tumbleweed, Louise Vanneste… met een onderzoek naar de
relatie tussen beweging en het onbewuste, waarbij ze disciplines en werkwijzen
zoals dans, hypnose en tekenen met elkaar vermengde. Met Abysses zet de jonge
choreografe deze verkenning verder door zich te richten op dromen en de
REMslaap, een staat van rust waarin nachtmerries en angst zegevieren. Met als
uitgangspunt deze tweespalt tussen realiteit en fictie, gevoel en verbeelding
vangt haar stuk aan in de vorm van een lezing waarna ze het lichaam en de
zintuigen laat drijven in de richting van een vrije, bevrijde dans. Abysses
speelt fysiek en metaforisch met touwen, knopen en lianen en verbindt wat
verborgen en verdeeld is.
Description
********** Français **********
« Fuck Me et puis Love Me. Baisons d’abord, puis parlons d’amour. Le sexe est corps. L’amour n’est pas tant un corps qu’un temps. Ou peut-être que l’amour est un corps qui retient le temps. »
Imaginé de concert avec le metteur en scène et dramaturge Martín Flores Cárdenas, ce solo traite de la violence que Marina Otero porte en elle. Créé en mars 2022 à Buenos Aires en guise d’adieu au pays qu’elle a quitté il y a presque un an, le spectacle prend place dans un dispositif sobre. En constante évolution, le contenu est revu à chaque représentation et rassemble, dans chaque territoire, les aveux d’un·e étranger·e. « Nous, les migrant·es, devenons accro à l’évasion. Notre identité est le chemin car le pays que nous avons quitté n’existe plus. »
Tout repose sur la puissance de la présence scénique de la performeuse. Assise face au public, muette, Marina Otero présente, sur un écran, ses « intentions anxieuses » : son besoin de danser, ses amants, les séparations, les souvenirs d’enfance, sa décision de quitter l’Argentine et de devenir une migrante pour une vie meilleure. L’autobiographie vient éclairer le travail d’un corps, ce corps comme œuvre et fin en soi. Le texte de "Love Me", autoréférentiel autant qu’analytique, est parsemé de couches. Dans le noir, Marina Otero se déshabille, réfléchissant son incapacité à aimer, son travail dans la douleur, son histoire familiale pleine de violence et dont elle hérite. « Offrant son corps après son âme, elle se laisse emporter par les rythmes d’une musique endiablée, entre en transe libérant le monstre sensuel, charnel, brutal qui sommeille au plus profond d’elle. » (L’Œil d’Olivier) Une performance, pleine de surprises, en forme d’aveu, un acte d’abandon, un adieu à toute cette violence.
********** Nederlands **********
Na haar explosieve "Fuck Me", verandert Marina Otero van toon en komt zij op de proppen met "Love Me", een hybride en minimalistische performance. Ongekunsteld, zonder vangnet richt ze zich tot haar publiek om het te hebben over liefde. Een
vervolg op haar autofictie project “Recordar para vivir”, waarin zij haar leven tot onderzoeksobject maakt, een theater zonder einde.
********** English **********
After the explosive "Fuck Me", Marina Otero changes her tone and offers "Love Me", a
hybrid and minimalist performance. Without artifice and without a safety net, she returns to the stage to talk about love. She continues her autofictional project
‘Recordar para vivir’, in which she turns her life into an object of investigation, an endless theatre.
Information sur la date
2024-03-21: 20:30:00 - 21:20:00
2024-03-22: 20:30:00 - 21:20:00
2024-03-23: 19:15:00 - 20:05:00
2024-03-24: 15:00:00 - 15:50:00
Billets
Article 27
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